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Parti socialiste : le temps des adieux

Le Parti socialiste (PS) est aujourd’hui plongé dans une crise interne et politique majeure que son échec retentissant aux dernières élections municipales des 23 et 30 mars derniers a brutalement révélée au grand jour. C’est une crise aux composantes multiples que l’impasse dans laquelle il se retrouve met sur le devant de la scène, grâce notamment au mouvement inédit de contestation dont de nombreux élus et responsables du parti se sont faits les acteurs au lendemain de ce scrutin. Les langues se délient, mettant l’accent, entre autres, sur le fonctionnement interne du parti, l’abandon des engagements, mais surtout l’incapacité ou le refus du chef de l’Etat à prendre en compte le message sorti des urnes que lui ont adressé les Français. C’est sous cet angle que s’inscrit précisément la dimension politique de la crise à laquelle le PS est confronté, car il s’est agi, dans cette élection dont on s’évertuait pourtant à souligner la stricte signification locale, d’un rejet d’une ampleur nationale sans précédent d’une politique libérale portée, en premier, par le président de la République lui-même avec son « pacte de responsabilité » Les dernières élections municipales ont été l’occasion d’une remise en cause sans appel de cette politique. Nul ne peut aujourd’hui présager de ce qu’il adviendra du PS. Mais l’on peut ne peut nier que de très sérieux doutes pèsent sur sa capacité à sortir indemne de la crise ainsi ouverte. L’heure des adieux a peut être sonné…

C’en est fini du Parti socialiste. Dès le lendemain du 2ème tour du scrutin municipal des 23 et 30 mars derniers, le président de la République a fait une déclaration dont on avait cru comprendre que la débâcle historique que venait d’essuyer le PS s’était avérée suffisamment lourde pour que le président F. Hollande revienne sur son « pacte de responsabilité » qui avait cristallisé toutes les hostilités des Français.

Las ! Si les circonstances de la nomination de Manuel Valls à la primature et la formation du nouveau gouvernement ont clairement révélé l’atmosphère de panique générale, de précipitation et de tension qui s’était emparée de l’Elysée et des instances dirigeantes du PS, le président F. Hollande n’a pour autant guère laissé planer très longtemps le moindre doute sur ses intentions : Garder, quoi qu’il en coûte à la France, au PS et à la gauche en général, et ce en dépit du désaveu massif sorti des urnes à son encontre, le cap d’une politique qu’une adjonction de dernière heure d’un « pacte de solidarité » devrait, dans son esprit, contribuer à mieux faire accepter.

Ainsi donc, les résultats de ce scrutin qui l’ont visiblement pris de court, alors même que selon certaines fuites provenant de son entourage, il aurait, peu de temps avant le 2ème tour, anticipé avec humour sur leur importance en disant qu’il les enjamberait, n’ont pas compté. Pas plus, du reste, que n’ont compté aussi les voix, nombreuses, qui se sont élevées, tant au sein du PS que de bien d’autres formations de la ‘’gauche de gouvernement’’ et de nombreux acteurs de la société civile, tels que les syndicats, pour désapprouver le maintien, envers et contre tout, d’une politique rejetée de toute part.

1. Une crise différente de toutes celles que le PS a traversées ces dernières années

Deux ans à peine après son retour au pouvoir, au terme d’une longue période passée dans l’opposition dont il est difficile de dire, loin s’en faut, qu’elle aura été méritoire, une crise qui est, selon toute vraisemblance, appelée à avoir des développements importants s’est donc ouverte dans les rangs du PS, suite aux dernières élections municipales.

C’est une crise qui va bien au delà du cercle restreint des dirigeants et responsables-animateurs de courants, sous-courants et autres ‘’sensibilités’’ qui foisonnent en son sein. Il ne s’agit pas d’une crise du genre de celles qui ont dominé ce parti entre 1995 et 2012. Des guerres intestines aussi lamentables qu’incessantes de leadership sévissaient alors, de façon endémique, entre prétendants pour le contrôle du parti, dans un climat de haine implacable que la préparation du congrès de Reims, sa tenue en novembre 2008 et ses suites avaient porté à des sommets.

Tout au long de cette période, il faut le rappeler, le parti, en proie à un véritable syndrome de l’échec du fait de ses déboires répétés (1995, 2002 et 2007) aux élections présidentielles, se trouvait dans un tel état de délabrement que nombre de politologues pronostiquaient déjà sa disparition. Ce ne fut pas le cas, car les querelles d’égo, qui ont régné en maître à cette époque, de sinistre mémoire, si écœurantes qu’elles aient été n’avaient pas eu, en fin de compte, raison de lui.

La présente crise se distingue de celles évoquées précédemment en ce qu’elle prend naissance dans le rejet d’une ampleur nationale inédite d’une politique initiée par un président issu de ses propres rangs à l’occasion d’une consultation électorale. Elle laissera des traces profondes et indélébiles pour longtemps, car les manifestations de ses conséquences apparaissent d’ors et déjà sans commune mesure comparativement à celles des périodes antérieures.

C’est une crise qui exprime d’une manière particulièrement forte l’impasse politique à laquelle ne pouvait que conduire la longue errance idéologique et politique du PS liée à sa reconversion à l’économie de marché et son adaptation constante au libéralisme économique. De ce point de vue, aujourd’hui, pour la « nouvelle étape » du quinquennat, il n’y a aucun effet de hasard que les deux hommes qui font le plus figure de proue des tenants de l’abandon de toute référence idéologique et politique au socialisme, en l’occurrence, le président F. Hollande et son 1er ministre M. Valls se retrouvent, précisément maintenant et logiquement, à la tête de l’exécutif.

La mission que s’est assignée ce tandem et qui lui va comme un gant : Piloter, sous la houlette de Bruxelles[i] la mise œuvre d’un plan de rigueur et d’austérité qui nécessitera inéluctablement la mise en coupe réglée des droits sociaux et des dépenses publiques, conformément aux dispositions des traités européens, particulièrement ceux de Maastricht et le TSCG[ii] au profit d’un meilleur environnement pour la ‘’compétitivité des entreprises’’ et la prospérité accrue des milieux financiers.

Le PS se retrouve aujourd’hui, au centre d’une crise interne profonde qui pourrait, très probablement à terme, déboucher cette fois sur une fracture en son sein.

2. Marche à la fracture du PS ou retour dans les rangs en guise d’épilogue à la contestation

Dès les premières semaines qui ont suivi la présentation du « pacte de responsabilité » le 14 janvier dernier, de nombreux élus et responsables du PS s’étaient exprimés à titre individuel et de façon collective pour alerter le président de la République sur les dangers et les injustices sociales que recèle une telle orientation tout en l’appelant, avec beaucoup d’insistance, à infléchir et amender la politique de rigueur et d’austérité qui en découlait.

Au fil des semaines, ces mouvements de désapprobation, voire d’opposition et de défiance, qui remontent en fait au vote sur la ratification du TSCG en octobre 2012[iii], se sont multipliés et amplifiés, accompagnés de nombreuses pétitions mises en ligne pour collecter des signatures de soutien auprès des militants et sympathisants[iv].

D’intenses tractations ont précédé et suivi le vote sur la déclaration de politique générale du 1er ministre le 8 avril dernier, l’annonce « du plan d’économies » par ce dernier à la sortie du Conseil des ministres, le 16 du même mois et enfin le vote dit ‘’consultatif’’ sur le « pacte de responsabilité » et le programme de stabilité budgétaire le 29 avril. Elles se sont toutes soldées, malgré pressions et menaces sur les têtes des contestataires, par l’échec de M. Valls à contenir l’opposition des élus et responsables du PS à son programme politique et économique. Le nombre des abstentionnistes est même allé en augmentant à chaque étape : 11 abstentions lors du vote du 8 avril et 41 le 29, sans compter celles des autres formations se réclamant de la majorité.

Globalement, s’il ne s’agit pas d’une exigence clairement exprimée de retrait du pacte de responsabilité, c’est une remise en cause profonde de ses fondements que renforcent de sérieuses réserves et interrogations sur les résultats qui en sont attendus : Affecter les économies réalisées sur les cotisations sociales et les dépenses publiques à la réduction du ‘’coût du travail’’ en escomptant à la fois une amélioration de la compétitivité des entreprises et une baisse sensible du chômage constitue, de l’avis de tous, une erreur gravissime. De plus, personne ne croit en la volonté du patronat de jouer la partition qui lui revient et qui devrait être, selon les fameuses ‘’contreparties chiffrées’’ dont on n’entend d’ailleurs plus parler, de créer des emplois et développer l’embauche en échange de la manne des ‘’allègements de charges’’ dont il bénéficie.

En revanche, en dépit des concessions accordées en faveur du pouvoir d’achat des catégories sociales les plus défavorisées, leurs conditions de vie ne s’en trouveront pas sensiblement améliorées. Les impacts négatifs et inéluctables sur les services publics comme la santé et l’éducation, de même que la protection sociale s’annoncent non seulement redoutables, mais parfaitement indignes d’une politique socialiste. Les réductions massives des dépenses publiques qui vont nécessairement affecter le volume des investissements ne pourront que favoriser et aggraver la récession éloignant ainsi de fait reprise économique, baisse du chômage et reflux des inégalités.

Enfin, une fois n’est pas coutume, et c’est dire à quel point les résultats de cette consultation électorale les ont ébranlés, plusieurs responsables du PS s’épanchent avec amertume[v] sur les occasions manquées d’une remise en cause, en bonne et due forme, des règles contraignantes des traités européens, notamment ceux de Maastricht et le TSCG, en matière de résorption des déficits publics auxquels sont adossés le pacte de responsabilité et les plans d’austérité.

Bien que circonscrite et visiblement menée de manière à ne pas compromettre les chances de chacun de renouveler les fonctions et postes actuellement occupés, l’offensive contestataire des élus, a été poussée suffisamment loin pour que ses initiateurs s’en tiennent à un retour progressif dans les rangs comme épilogue à cette initiative qui a reçu le soutien de très nombreux adhérents.

3. Quelle direction prendre aujourd’hui ? Enième tentative de sa réhabilitation ou ‘’fondation’’ d’un autre outil politique pour la gauche ?

C’est peu dire que le PS est aujourd’hui à la croisée des chemins. L’impasse politique est telle que nombre d’adhérents ainsi qu’une grande partie du public a conscience qu’elle ne peut que lui être fatale.

Quelle direction faut-il prendre ? Il est clair que le PS est aujourd’hui dans un tel état de décomposition que travailler à une énième réhabilitation reviendrait à se fourvoyer de nouveau, tant l’idéologie libérale y est dorénavant si fortement enracinée qu’elle est même capable de conduire ses dirigeants à faire fi des désaveux politiques exprimés à l’occasion des consultations électorales.

Il faut pourtant, impérativement, revenir sur l’erreur tragique d’avoir voulu faire de ce vieux parti d’origine ouvrière l’inventeur d’un libéralisme ‘’régulé’’ ou ‘’dompté’’ et donc porteur de plus de générosité et de justice sociale, selon la trame idéologique commune à tous les exercices récurrents d’introspection qu’ont été les rénovations et autres refondations passées. Cette stratégie selon laquelle les victoires électorales ne viendront qu’à la condition de s’adapter toujours plus au contexte actuel de la mondialisation du libéralisme a été une indicible aberration. Les Français viennent de le dire haut et fort.

En effet, excepté la victoire de François Hollande sur Nicolas Sarkozy il y a deux ans, tout observateur ou adhérent averti ne peut que souligner qu’il y a un lien incontestable entre l’affaiblissement continu du PS, qui se vérifie au fil de toutes les élections[vi] qui se sont tenues ces dernières années et son adaptation constante au libéralisme mondialisé.

C’est cette adaptation qui avait mis les socialiste dans l’incapacité de tenir une ligne oppositionnelle conséquente, cohérente et crédible face au président Sarkozy et qui donnait d’eux, bien souvent, le sentiment amer et désolant que ce dernier pouvait exercer sur eux un puissant ascendant. Avec sa ‘’politique d’ouverture’’ on se souvient qu’il se targuait même d’être le DRH (Directeur des ressources humaines) du PS. Peut-on tomber aussi bas pour un parti comme le PS ?

Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que date la perte d’influence et de crédibilité du PS. Son électorat lui a tourné le dos parce qu’il a, lui-même, tourné le dos aux valeurs et aux idéaux du socialisme. Ses positions électorales s’en sont trouvées encore considérablement érodées comme l’atteste le grand nombre de villes qu’il a perdu à l’occasion des dernières municipales.

Face à un cet affaiblissement continu qui fait peser des doutes sur son avenir, le morcellement en de nombreuses ‘’sensibilités’’ de ce qu’il est convenu d’appeler la ‘’gauche du PS’’ mais aussi l’émiettement de l’autre gauche désignée sous le nom de ‘’la gauche de la gauche’’ constitue un handicap majeur en regard de la recomposition à laquelle tous appellent aujourd’hui et ont décidé de s’atteler.

Il est évident que reconstruire, rassembler toute la gauche sans exclusive et lui restituer sa véritable vocation, à savoir celle de répondre aux attentes des électeurs et au-delà, de la majorité des Français, sont des ambitions qui ne verront jamais le jour dans un tel état de dispersion.

De plus, les réformes du PS n’ayant jamais abouti à autre chose que pousser son curseur idéologique encore et toujours plus à droite, de tels projets ne pourront pas se réaliser dans le cadre de ce parti tel que nous le connaissons aujourd’hui. Œuvrer de nouveau à une réforme du PS, même ‘’approfondie’’ comme l’envisagent les responsables d’Un Monde d’Avance, reviendrait à mettre en scène une version moderne de la légende du Phénix. Mais nous ne sommes plus à l’époque où les mythologies avaient une emprise sur la gouvernance des sociétés humaines.

Le niveau de visibilité et les formes d’expression qui ont été donnés aux clivages internes mis à jour par le scrutin des 23 et 30 mars derniers, ne peuvent plus permettre la cohabitation au sein du même parti. Plusieurs élus l’ont même laissé entendre « Plus rien ne sera comme avant » Si le chef de l’Etat proclame qu’il n’a rien à perdre de la tournure que prendront les évènements futurs, les initiateurs de la contestation de sa politique devraient, eux, se convaincre qu’ils n’ont rien à gagner à demeurer dans le PS.

Pour sa part, parlant d’ « un acte fondateur » en évoquant l’abstention de plus de quarante députés socialistes lors du vote du 29 avril dernier sur le programme de stabilité impliquant le « pacte de responsabilité » ‘’Maintenant la Gauche’’ ne précise pas pour autant de quoi cette abstention est fondatrice. Comme on le voit, la recherche d’une nouvelle ambition socialiste digne de ce nom n’en est qu’à ses balbutiements. Situation paradoxale, après plus d’une centaine d’années d’existence.

Enfin, des dimensions qu’il me semble indispensable d’intégrer à cette reconstruction de la gauche ne se trouvent, nulle part, explicitement mentionnées. Ainsi, la nécessité d’une solidarité bien plus visible, chevillée aux luttes sociales et d’un rapprochement clairement affirmé des luttes de classes font défaut. La quête d’une voie salvatrice pour un retour du socialisme dans notre pays ne pourra pas en faire l’économie.

C’est autour de ces dimensions, notamment celle de la lutte de classes que devrait, à mon avis, se structurer la fracture qui se profile inéluctablement au sein du PS. Il faut le dire et le redire, car cette réalité bien présente au quotidien et sur laquelle il faut s’appuyer est, dans l’esprit de la plupart des adhérents du PS, totalement passée de mode. 

Paris, le 12 mai 2014

Jean-Marie Toko, sociologue-démographe.



[i] Malgré les dénégations du 1er ministre Manuel Valls, les plans d’austérité du gouvernement Français doivent être transmis à Bruxelles le 2 juin prochain pour approbation.

[ii] Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.

[iii] Au Sénat, comme à l’Assemblée nationale, de nombreux élus socialistes avaient voté contre la ratification de ce traité. 32 sénateurs s’étaient prononcés contre. A l’Assemblée nationale, 70 députés avaient voté contre et 21 s’étaient abstenus.

[iv] Pouria Amirshahi, député socialistes des Français de l’étranger dans le Journal du dimanche (JDD) du 1er février 2014 : « Le pacte de responsabilité sera inefficace » ; Maintenant la Gauche (MLG) : Adresse au président de la République « Le sursaut c’est maintenant » texte daté du 30 mars 2014 et signé des responsables de ce courant, « Il n’y a pas qu’une seule politique possible » daté du 10 février et signé des responsables de MLG et d’un Monde d’Avance (UMA) membres du bureau national et du secrétariat du PS ; « Pour un contrat de majorité » texte initié et diffusé par près d’une centaine d’élus du PS et daté du 5 avril ; « Le prix de la confiance » de Henri Emmanuelli (UMA) le 7 avril 2014 ; « Lettre à nos camarades » de MLG daté du 14 avril 2014 ; « La déception va nous rendre plus exigeants » Pouria Amirshahi dans Libération daté du 16 avril 2014 ; 100 députés du PS écrivent à Manuel Valls pour dénoncer un plan « dangereux économiquement » dans Le Monde daté du 17 avril 2014 ; « Le plan de Valls est dans une logique d’austérité » du député PS Laurent Baumel dans Le Monde daté du 17 avril 2014 ; « Lettre aux militantes et aux militants Un Monde d’Avance » signé de Guillaume Ballas, jeudi 17 avril 2014. 

[v] Julien Dray dans le Talk Orange-Le Figaro du 17 avril 2014, relaté dans le numéro de ce quotidien daté des samedi 19 et dimanche 20 avril 2014. « (…) L’erreur originelle repose dans la manière dramatique avec laquelle on applique cette règle [pas de déficit public de plus de 3% du produit intérieur brut]. Nous aurions dû la remettre en cause dès la victoire présidentielle de 2012 (…) La rupture ne peut se situer que dans la remise en cause de ce dogme monétariste européen, sans quoi on ne s’en sortira pas, ni à droite ni à gauche » Ou encore Guillaume Ballas : « (…) Nous n’avons que faiblement tenté de nous affronter aux origines de l’étranglement budgétaire qui paralyse aujourd’hui nos politiques publiques et anesthésie toute volonté de relance par l’investissement. Il aurait fallu pour cela (…) remettre en cause le TSCG qui impose à la France le dogme absurde des 3% de déficits publics. C’est pour cela que nos députés n’ont pas voté la ratification du TSCG  ».

[vi] Par exemple les élections européennes de juin 2009 et celles des régionales en mars 2010.

 


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15 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 12 mai 2014 10:15

    le parti socialiste porte trés mal son nom, voici une petite vidéo qui remet les choses a leur place...

    voir : LA DEUXIEME DROITE


    • jako jako 12 mai 2014 10:36

      Bonjour, quelle alternative avons nous ? vous auriez dû comparer les 3 partis principaux, merci de votre article.


      • mario mario 12 mai 2014 11:08

        Quand le«  » programme«  » des 50 milliards d’euro serra appliqué, le PS deviendra le parti le plus a droite de France .

        Quand il manquera ..encore 10 milliards pour satisfaire les vempires de Bruxelles ; il n’aura d’autre choix que faire une politique d’extreme droite . tout en espérant que l’armée et la police suivront........


        • filo... 12 mai 2014 11:13

          François Mitterrand dans les année 70 avec son « Programme Commun » a détruit le parti communiste.

          Maintenant c’est au tour de F. Hollande de détruire le partie socialiste. Une ironie de sort en somme.

          Elu par les français pour effacer les dégâts d’erre Sarkozy, stopper le rouleau compresseur de capitalisme financier, mettre la France au milieu de ce village nommé UE et affirmer Independence française et européenne vis à vis des USA, cette machine broyer.

          Mais quelle déception.

          L’histoire se souviendra de lui comme d’un président qui a tout raté.

          Porté au pouvoir par plus de 50% des électeurs, il se retrouve deux ans après à moins de 15%

          Normalement à ce stade quelqu’un de responsable, président de la république française en plus doit retirer toutes les conséquences et donc de démissionner !

          Il en va aussi de l’honnêteté personnelle. 

          Mais le pouvoir soule, c’est bien connu...


          • colere48 colere48 12 mai 2014 12:11

            « Normalement à ce stade quelqu’un de responsable, président de la république française en plus doit retirer toutes les conséquences et donc de démissionner ! »

            La V ème République est un costume sur mesure pour de grands hommes ayant le sens de la « légitimité »

            Aujourd’hui, hélas, la puissance de notre constitution ne sert plus qu’à permettre à des incapables ciniques et cupides de se maintenir au pouvoir coût que coût !

            Pauvre pouvoir d’ailleur car de renoncements en renoncements, de pouvoirs ils n’en n’ont guère, sauf celui de nuisance et de celui-ci ils en usent et abusent !!!


            • eric 12 mai 2014 12:11

              Le parti socialiste ne traverse ni une crise idéologique ni vraiment une crise politique mais une crise budgétaire.
              La gauche est divisée en trois catégories : classe moyenne sup fonctionnarisee ou bénéficiaire nette de la dépense publique, classe moyenne inferieure et fonctionnarisee ou beneficiaire nette de la depense publique, diverses clienteles achetees a coup de subventions ou d’aides ( fille meres, migrants a droits de vote, intermittents du spectacle etc...).
              La respiration naturelle des gauche est la division aux premier tour pour peser dans le partage final des dépouilles, l’unité contre toute évidence et toutes prises de position antérieure pour assurer la gestion des dites dépouilles.
              Apres quoi, le grand frère socialiste assure la progression du pouvoir d’achat des statutaires a vie, et accessoirement avec les queues de budget, la survie sans trop se fouler de tous les autres.
              Aujourd’hui, il n’y a plus assez d’argent. Vraiment ! Concrètement ! Le PS a commence a sacrifier les « clients » (baisse des budgets sociaux) qui votent peu et ne militent pas. Les gauches de gauche sociologiques sont les suivant sur la liste.

              Le drame du PS et que cette frontière sociologique passe en son sein.

              Que tenter de rallier le centre se heurterait au fait que celui ci, plus social, exigerait de toucher aux avantages des statutaires au profit des plus pauvres.

              C’est sans issue.

              La seule échappatoire et d’espérer qu’une alternance de droite remette le pays sur pied pour qu’un jour, il y ait a nouveau un gâteau a se partager....

              Parce que l’autre hypothèse, une gauche qui sorte de ses isolat sociologique de classe égoïste pour se mettre au service du pays, cela, ce n’est pas imaginable. Toute tentative dans ce sens est cassee par les autres qui soupçonnent que c’est une hypocrisie supplémentaire pour se sortir du lot et preserver ses propres interet. les gauches ne croient pas a la possibilité d’une vraie generosite en leur sein.....


              • jako jako 12 mai 2014 12:18

                "

                « la seule échappatoire et d’espérer qu’une alternance de droite remette le pays survied pour qu’un jour, il y ait a nouveau un gâteau a se partager.... »
                Eric vous êtes naif, la droite est au pouvoir depuis presque toujours, qu’en attendre donc ? Il faut un parti qui change totalement la donne et cela n’existe pas aujourd’hui parce que tout le monde est convaincu que nous sommes dans un situation correcte, manque d’infos réelles alternatives dans les grands médias etc.


              • ZEN ZEN 12 mai 2014 13:58

                Vous avez dit : le temps des odieux ?...


                • Laulau Laulau 12 mai 2014 14:42

                  Le PS est frappé au tiroir caisse, il a perdu des milliers d’élus aux municipales et il va perdre beaucoup de députés européens dans deux semaines. La réforme administrative cache une tentative désespérée d’éviter le coup de grâce des régionales : elle est le prétexte au report d’un an des élections (c’est toujours ça de gagné pour les finances du parti) en attendant une magouille dans le changement des modes de scrutins qui pourrait limiter un peu la casse.
                  Comme ce parti n’est qu’un parti de notable, les militants vraiment bénévoles sont l’exception, il n’y a pas grand chose à récupérer dans le PS pour renforcer un vrai parti de gauche, à part des électeurs, bien sûr, mais la presse « de gauche » prépare déjà le terrain, il suffit de regarder les photos de Mélenchon que publie Le Monde pour s’en convaincre.
                  http://blogs.mediapart.fr/blog/andre-gunthert/190513/melenchon-malpoli-melenchon-nazi


                  • zygzornifle zygzornifle 12 mai 2014 15:40

                    Le temps des aDieudonné ??


                    • zygzornifle zygzornifle 12 mai 2014 15:47

                      Le mot socialiste devrait leur être retiré car c’est une insulte vis à vis des 8,4 millions de citoyens sous le seuil de pauvreté, des 9 millions de chercheurs d’emploi et des 1 400 000 nouveaux contribuables qui grâce à Hollande ont renoués avec l’impôt perdant du coup pour beaucoup les allocs de rentrée scolaire ,les repas scolaire aidés financièrement ,les aides pour les centres aérés etc.... En fait personne avant ce gouvernement n’avait été aussi loin dans la destruction du tissus social de la France .....


                      • christian pène 12 mai 2014 18:45

                        les Français savent ils en quoi consiste le pacte de responsabilité ? et en avait-on seulement besoin ? (à supposer qu’on le connaisse )

                        les Français ont fortement rejeté Hollande et sa bande de ministres , et aussi nécessairement le PS qui l’a soutenu.....

                        certains avancent que c’est une politique prétendument libérale qui a été sanctionnée , une justice sociale encore insuffisante malgré le budget pharaonique de la solidarité.....mais en omettant de dire que les lois sociétales ont massivement mobilisé les gens , une fiscalité aberrante et confiscatoire qui n’atteint pas que les riches puisque la TVA 20% concerne tout le monde......des chamboulements incessants , une police qui laisse filer les délinquants , des ministres ( dont le riche Cahuzac alors que Hollande prétend détester les riches , comme si être riche en faisait un coupable , mais à partir de quel partrimoine ?????? ) en délicatesse avec la justice.....

                        À la vérité , le peuple ne supporte plus la gouvernance Hollande faite de vol, de mensonge, de violences , de promesses trahies , de chômage accru , de récession accrue , d’endettement accru, sans que jamais la classe politique ne se serre la ceinture.....

                        La gouvernance de gauche n’a fait qu’accabler les Français pour rien.....ces Français auxquels le régime fait payer ses factures du clientélisme , ce régime qui endette toujours plus les Français sans leur demander leur avis sur ces traites pharaoniques : où passe l’argent , celui emprunté et celui volé aux contribuables ?

                        car enfin les taxes foncières sont déjà un vol puisqu’un impôt injustifié sur le patrimoine immobilier .........la TVA est un vol car le plus juste des impôts est une contribution IRPP que tous devraint payer , fût-ce à 50 €.....

                        quant à l’ISF impôt inventé par Mussolii c’est un autre IRPP puisque le patrimoine est ce qui reste après avoir payé les autres impôts.....

                        au final , Hollande , le PS et ses alliés « VERTS » (nuisants et débiles) , ont été sanctionnés par le peuple à défaut que celui -ci ait un autre droit de réponse à part manifester dans la rue (où il rencontrera les sbires de Valls qui a employé les armes chimiques lacrimogènes à son encontre ).....

                        En 2005 le peuple a dit NON à l’Union européenne que Hollande après Sarkozy veut absolument imposer......alors que les Français n’en veulent pas ou s’en foutent.....

                        mais c’est à Évry chez Valls ministre de l’Intérieur et des ÉLECTIONS truquées que le peuple a dit NON à la République (60% d’abstentions donc de rejet).....

                        décidément l’auteur de cet article aurait mieux fait de rester couché......il a oublié ET Michel Audiard ET georges Brassens....


                        • christian pène 12 mai 2014 18:51

                          Hollande est bien la taupe qui détruit le PS , choisi par le PS totalement inconscient formé de rejetons des militants soixante huitards ...alors est-il d’extrême gauche ou d’extrême droite ? pour le PS, c’est une peste de quelle couleur ?

                          Est-il une taupe consciente ou un démolisseur par incompétence-amateurisme ?

                          toujours est-il que la République n’a pas encore connu de leader aussi mal-aimé en si peu de temps malgré une Propagandastaffel envahissante , sans doute aussi bouffonne que possible , des emplois fictifs.....alors Hollande remplace Ayrault autre emploi fictif.....minable fusible qui n’y est pour rien.....


                          • zygzornifle zygzornifle 13 mai 2014 07:41

                            Il y aurait de la vie sur Mars, tout n’est donc pas perdu pour le PS  smiley .....


                            • Denzo75018 13 mai 2014 10:13

                              Le « changement, c’est maintenant » qui nous avaient dit !
                              2 ans après, aucun changement ni pour les Français ni pour eux ... voire pire !!!
                              Le progrès serait-il synonyme d’inversion sociale....

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Auteur de l'article

Jean-Marie TOKO


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