Patrick Buisson : Le beau « Serge » de l’ère Sarkozy !

Ben oui quoi, en voila un qui a compris que le meilleur moyen de savoir, qui a dit quoi, c’est d’enregistrer les conversations. Comme je le comprends, comment faire confiance à tous ces types qui sitôt leur parole donnée, la reprenne aussitôt en jurant les grands dieux qu’ils n’ont jamais dit ça.

L’avantage d’un enregistrement, c’est que ça laisse des traces indélébiles, quand vous dites haut et fort qu’un tel est un con, c’est clair et net…

Henri Guaino, lui, se sent violé, trahit, je m’en doute…allez donc savoir ce que notre « serge » a enregistré d’autre sur son magnéto ? N’aurait-il pas la conscience tranquille ?

Et tous les autres ? Combien sont-ils à avoir cassé du sucre sur le dos de l’ex président ? Beaucoup doivent se ronger les ongles en se demandant si leurs petits « crachats venimeux », sont sur la bobine.

Vous savez ce que c’est, quand on courtise un monarque…On fait des courbettes, on complimente, on cire les pompes etc. Mais après, un fois le dos tourné, on fait quoi ??? On se lâche, on démolit, on flingue, on ventile, on disperse, comme le disait si bien, Bernard Blier, dans les Tontons Flingueurs.

La violence de la riposte verbale est généralement proportionnelle à l’humiliation vécue. Pour certains, certaines, elle a du être virulente, car si j’en crois les dires, il semblerait que de ce coté là, notre ex, avait le verbe assez haut, le phrasé facilement méprisant. Donc, on peut supposer, que tous ceux qui se sont fait remonter les bretelles ou les collants, n’ont pas du se gêner pour manifester leur mécontentement.… Et tout ça est bien au chaud sur les bandes de Patrick BUISSON...

Entre nous, il doit bien rigoler « l’ingénieur du son ». Je l’imagine en ce moment, en train d’éplucher la presse pour repérer tous ceux qui disent du mal de lui.

Remarquez, ça m’étonnerait que ceux qui ont des choses à lui reprocher, s’épandent dans les quotidiens nationnaux, le retour de « son » pourrait être cruel…

Notre J. Edgar Hoover national, avait-il le droit, à son insu, d’enregistrer ses conversations avec Nicolas Sarkozy ? Oui, s’il n’avait pas confiance à son interlocuteur. Sinon, à quoi bon ?

Mais au-delà de l’aspect, comi-tragique, des coups en dessous de la ceinture entre des meilleurs amis, une question se pose, la sécurité de l’Elysée…

Comment se fait-il, justement, que les services de sécurité ne soient pas en mesure de s’apercevoir, qu’un magnéto enregistre dans le bureau du président ? Dommage que notre apprenti espion n’ait pas préféré une caméra caché, en plus de la voix, on aurait eu les images. Plus de cent heures, c’est carrément de l’espionnage industriel !

Mais j’y pense, Patrick BUISSON, agissait-il sur ordre, de l’étranger ? Cette « Mata Hari » numérique, était-elle à la solde d’un gouvernement hostile, ou curieux ?

On peut se poser la question, cent heures, cela en fait des secrets confiés…

Je serais lui, j'éviterais pendant quelques temps, de passer près d'un pont, un accident est si vite arrivé...

Allez Patrick, maintenant que tu es grillé, soit sympa, diffuse nous quelques morceaux choisis de tes enregistrements, tous les soirs, à l’heure de l’apéro. Histoire « d’égayet » nous aussi, nos soirées et de savoir qui, vraiment, nous gouvernait…

Patrice DEUMIE