Pour la levée de l’état d’urgence

L’initiative de résistance résolue et d’appel à la lutte pour la levée de l’état d’urgence ne vient pas de « grands » partis mais de militants et de militantes de différentes organisations.
On peut souligner le soutien plein et entier d’une organisation politique : le POID (Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique).
Si des militants de toutes tendances, des verts au PCF ont contre signé cet appel, le Front de Gauche et ses composantes n’ont pas encore appelé à signer massivement cet appel qui est repris par des milliers de personnes.
D’autres initiatives et appels ont été lancés, comme celui initié par la LDH et signé par des dizaines et dizaines d’associations et d’organisations.
Tous vont dans le bon sens mais il faut ne pas tourner autour du pot et clairement exiger la levée de l’Etat d’urgence.
L’appel des 333, des 1000 aujourd’hui, appel que vous pouvez lire en cliquant sur l’un des liens suivants est explicite et sans ambiguïté.
Appel des 333 pour la levée de l'état d'urgence
Voici sa conclusion
« Menace contre les libertés individuelles, l’état d’urgence aboutit à un renforcement considérable du caractère autoritaire de la Ve République.
Mais ce sont aussi les moyens d’action, d’organisation, d’expression, sur le terrain social et politique – qui concernent syndicats, partis, associations – qui sont remis en question.
Ainsi :
- Le pouvoir se réserve le droit d’interdire tout rassemblement sur la voie publique, ou toute manifestation pour « raison de sécurité ».
- La loi prévoit la possibilité de « dissoudre les associations ou groupements de fait qui participent, facilitent ou incitent à la commission d’actes portant une atteinte grave à l’ordre public ».
Les notions introduites dans la loi — « comportement », « trouble à l’ordre public », « raison de sécurité », « atteintes graves à l’ordre public » — permettent les interprétations les plus extensives et présentent le risque de mettre en cause très largement tout un chacun.
Sous couvert de combattre « le terrorisme », l’état d’urgence fait peser un danger sérieux sur nos libertés démocratiques, individuelles, sociales et politiques et sur la démocratie.
En conséquence, nous, signataires de cet appel, en appelons à tous nos concitoyens pour exiger, au nom de la liberté, de la démocratie, de la République, la levée immédiate de l’état d’urgence. »
Le 23 janvier à Paris un grand meeting unitaire va se tenir à Paris
pour la levée de l’état d’urgence
A 14 h 30, Espace Charenton, 327, rue de Charenton, 75012 Paris
(M° Porte-de-Charenton)
Ils prendront la parole :
- Pouria Amirshahi, député PS
- Esther Benbassa, sénatrice, vice-présidente de la commission des lois
- Patrick Baudouin, avocat, président d’honneur de la FIDH
- Claude Charmont, syndicaliste, Seine-et-Marne
- Denis Collin, philosophe
- Sergio Coronado, député Vert
- Jacques Cotta, journaliste et réalisateur
- Dominique Coujard, magistrat honoraire, ancien président de cour d’assises de Paris
- Daniel Gluckstein, secrétaire national du POID
- Dominique Gros, universitaire
- Jean-Jacques Karman, membre du conseil national du PCF
- Eric Le Courtois, syndicaliste, Côtes-d’Armor
- Noël Mamère, député
- Jean-Jacques Marie, historien
- Patrick Picard, syndicaliste, Paris
- Clarisse Taron, Syndicat de la magistrature
- Philippe Torreton, acteur
Voici là une initiative forte.
Il faut tout faire pour que les différentes initiatives d’opposition à l’Etat convergent et s’entendent sur l’objectif essentiel qui est :
LA LEVEE DE L’ETAT D’URGENCE !
Jean-François Chalot
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