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Pour une politique de la main tendue

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Quel est l’intérêt d’ouvrir une énième lettre ouverte appelant à l’union de la gauche ? Je ne suis ni le premier, ni le dernier, à le demander. Ce qui va peut-être me différencier des autres, c’est que jusqu’ici ces exhortations étaient à charge de l’un ou l’autre des candidats. L’autre point, c’est que je viens de la France Insoumise et que je dois bien avouer que nous sommes plus timides à exiger l’union que le Parti Socialiste. Je suis d’autre part assez jeune et donc moins expérimenté que d’autres en ce qui concerne les divisions des socialistes. Je vis ma première en espérant que ce sera la dernière. L’espoir fait vivre dit-on.

Il ne faut pas s’étonner de la réticence des Insoumis à une union. Nous parlons d’un mouvement citoyen tout neuf, pas d’un parti politique figé vivant au gré des alliances et des compromis. Une force et une faiblesse. L’atout qu’il constitue vient de sa nature spontanée, on y vient par l’indignation, chère à Stéphane Hessel, que provoque le politique en 2017. Plutôt que l’abstention, voici l’insoumission. Le mouvement créé par Jean Luc Mélenchon s’adresse au muet pour lui dire de venir aux urnes afin de « les dégager tous ». Et au-delà de ma sympathie pour le personnage et de mes tendances socialistes, ce qui me fait adhérer, c’est bien ce côté massif du rejet mais aussi de l’espoir que nous pouvons changer les choses nous mêmes avec la VIème République. La constituante est le plus beau programme de ces élections. Elle est universelle car elle s’adresse à tout les français sans distinction de convictions. Elle déplace le pouvoir du système médiatique choisissant lui même les alternances vers le citoyen, base de toute politique sérieuse. Seulement, un gros problème se pose : comment pouvons nous allier universalité et rejet ?

Le cas Benoît Hamon est typique de ce questionnement. Politicien de formation et membre d’un gouvernement encore récent, il fait partie de ceux qui se sont usés dans le système de Solférino. Mais il n’en est pas sorti détruit au vu de ses convictions. Il est à gauche depuis le début, on pourra donc lui épargner la comparaison avec d’autres qui sont devenus révolutionnaires le temps d’un discours au milieu de leur campagne.

Là se trouve d’ailleurs un autre point brûlant pour la France Insoumise. Elle est, elle, de nature révolutionnaire. Profondément. Car elle ne soutient pas exclusivement Jean-Luc Mélenchon, elle soutient le retour du pouvoir vers le peuple.

Ah, ne commencez pas ces mauvaises manières, on ne crie pas mon nom ! On crie : Résistance ! On crie : Insoumis !

Tout ceux dont l’idée est de revenir à la base du politique sont compatibles. Le PS s’épurant de tout ses centristes, il se trouve aujourd’hui à l’heure du choix. Il ne peut pas s’intégrer sans accepter la nature de l’insoumission. Il doit le faire. Déjà par les voix qui s’élèvent en son sein, tout ces gens qui sont prêt à faire le pas sont les premiers intéressés. On parle de leurs avis avant de parler de circonscriptions. Ces gens sont des déçus du Bourget, des partisans de la décentralisation ou du patriotisme économique de Montebourg… En quoi ont-ils été représentés par le pouvoir lors du dernier quinquennat ? Malgré cela, ils sont restés au parti mais une grosse partie des autres s’est déjà envolée bien loin. Il suffit de voir le choix récent de Nouvelle Donne, fondé entre autres par d’anciens roses.

« Notre soutien n’est pas un blanc seing à Jean-Luc Mélenchon mais une volonté de s’inscrire au sein d’une dynamique collective pour y contribuer. A quatre semaines du premier tour, tout est encore possible. Nous savons bien que tout se joue dans les derniers jours, alors encore plus aujourd’hui, chacun de nous peut être acteur pour que 2017 soit le premier jour d’un avenir en commun désirable ! « 

Le Parti Socialiste a perdu la main à gauche alors que la France Insoumise est en pleine expansion. Et non pas par rejet de Benoît Hamon en particulier, mais d’un appareil qui s’est déconnecté de ses sympathisants, qui s’est corrompu dans la monarchie présidentielle et la recherche du pouvoir. Le Parti Socialiste s’est trahi dans le système de la Vème République à chaque prise de pouvoir mais qu’adviendrait-il de lui dans les institutions de la VIème ?

C’est cette question que doit se poser Benoît Hamon ! Lui qui a entamé l’auto-critique du Parti Socialiste doit l’amener à la conclusion de ce processus qui est sa dilution dans le soutien à la constituante. C’est sa seule voie pour enfin contourner le mur d’argent sur lequel s’effondrait déjà Herriot dans les années 20 . En cas de ralliement, les chances de victoire deviennent réelles et avec le poids que pourront avoir les sociaux-démocrates dans le mouvement, ils seront libérés des institutions qui les ont toujours décrédibilisé tout en ayant une influence bien plus importante qu’aujourd’hui. Car où vont-ils si ce n’est à un score trop faible pour espérer quoi que ce soit dans les dix années à venir ?

Dans ces résultats se posera l’autre gros problème de la gauche. Après la lutte contre les divisions vient la lutte contre le Front National. Cohn-Bendit et les autres nous assurent que Macron constitue le meilleur barrage. Pourtant, tout le monde voit bien que le candidat du centre ne propose qu’un Hollandisme radicalisé qui a porté l’extrême-droite là où elle se trouve aujourd’hui. En favorite du premier tour. Que peut donner un quinquennat similaire de plus ? Revenons un peu en arrière. Pourquoi le Front Populaire s’était constitué en 1936 ? Pour lutter contre les groupes fascistes qui progressaient avec la crise et qui avaient provoqué les graves émeutes du 6 février 1934. Nos courants avaient alors réussi à s’unir autour d’un programme commun fait de progression sociale et de droits nouveaux qui avait réussi à redonner de l’espoir aux ouvriers de France. C’était bien là la meilleure réponse aux fascistes car elle donnait à la masse du peuple une réponse à ses problèmes. Ce que le centre déjà libéral à l’époque n’apportait pas.

En s’unissant, la gauche apportait les bonnes réponses dans les foyers les plus pauvres du pays. Finies les divisions théoriques, nous passons à la pratique ! N’est-ce pas ainsi que François Mitterrand avait réfléchit en proposant le programme commun de 1981 ? Nous avons à nouveau un besoin imminent d’exercer le pouvoir par nous-mêmes. Remettre le citoyen dans le débat sur la constitution pour le politiser à nouveau. C’est fort de cette expérience qu’il comprendra les erreurs du Front et que nous pourrons l’emporter sur la durée. La nécessité d’une union dépend aussi du danger nationaliste.

La meilleure contre-attaque reste la solidité de notre argumentation. L’extrême-droite progresse toujours sur le désespoir et la réponse facile, la promesse de vengeance. Jean-Luc Mélenchon a le devoir de faire survivre l’idée de la France Insoumise à l’élection qu’elle soit victorieuse ou non. Le système médiatique joue contre en en faisant des tonnes sur le candidat, positivement ou négativement au détriment de la pensée du mouvement. De l’autre côté, la propagande haineuse de l'extrême-droite perdrait de sa valeur en affichant plusieurs personnalités de premier plan. La meilleure réponse ne serait-elle pas d’accepter un compromis avec l’autre candidat de la gauche ? Diversifier les têtes et les courants permettrait de forcer tout ce monde à parler des discussions sur le programme et de mieux toucher la population avec nos idées. Surtout de faire progresser la prochaine République.

Sur quoi pourrait-on discuter ? La constituante est une condition sine qua non. L’écosocialisme est déjà très ancré dans le programme de Hamon, la redistribution aussi. Le revenu universel trouverait une nouvelle audience, large, au sein du mouvement. Le principal point de discordance serait sûrement la politique internationale, l’Europe et la Russie. Pour ce deuxième point, le candidat socialiste a décidé de surjouer l’offensive en prêtant à Jean-Luc Mélenchon de fausses intentions. C’est une façon comme une autre de dériver dans un océan de tourments… Mais les insoumis peuvent encore lui lancer une bouée de sauvetage.

Cette bouée est évidemment européenne. Le sujet apparaît en filigrane sur toutes les discussions concernant l’avenir de notre nation, ce qui est logique vu que la majorité des mesures dépendent finalement de notre rapport au continent. Et c’est parce que le sujet est terriblement important qu’il mérite un examen approfondi. Par la démocratie. Ce système qui a toujours eu la vertu de réconcilier l’irréconciliable. Face au centre qui ne soumettra jamais cette question à l’avis populaire, l’extrême-droite a prévu d’utiliser le referendum pour décider de notre adhésion aux divers traités qui nous lient au marché commun. Il semble que la seule façon de liquider le contentieux à gauche soit de l’imiter Nous pourrions passer par un vote au sein de la FI puis à la nation toute entière pour décider. La solution choisie ne pourra plus être contestée et nous pourrons enfin réfléchir sereinement à l’Europe que nous souhaitons ensuite. C’est ainsi que nous continuerons d’exister après les élections. Il faut survivre à la candidature de Jean-Luc Mélenchon et celui ci est le premier à être d’accord là dessus !

En organisant un tel débat interne, où lutteraient toutes les visions de gauche du problème, la France Insoumise pourrait se voir doter d’une nouvelle dimension. Elle deviendrait un véritable lieu de débat et d’échange. Un endroit de vie et d’invention ou l’idée de la démocratie participative primerait, en plus de l’écosocialisme ou de la redistribution des richesses et du travail. Toujours dans l’idée de remettre les individus au travail intellectuel. Quelle meilleure façon de rendre hommage au principe même de notre mouvement ? La démocratie directe n’est pas seulement une façon de faire fonctionner les institutions, mais une idéologie à part entière. Un idéologie faisant confiance à l’intelligence de ceux qui la font. Là où le Front National se fait paternaliste lorsque les tenants de notre Vème République usent de discours technocrates sans véritable sens.

Jean-Luc Mélenchon n’est que le représentant de ces idées là. Le système médiatique et les petites frappes de la dynastie Le Pen pourront bien nous opposer tout les défauts du bonhomme, cela ne changera jamais rien à un vote issu de la nature de notre engagement en faveur d’une alternative basée sur l’espoir envers l’être humain. Cela n’amènera pas l’insoumis d’aujourd’hui et celui de demain dans les bras du rejet vidé de toute sa substance, la haine plutôt que l’indignation, que personnifie l’extrême-droite. Et c’est cette confiance envers l’autre qui fait que, oui, nous pouvons après tout accueillir les derniers individus honnêtes du Parti Socialiste. La France Insoumise, comme son nom l’indique, n’appartient pas à un seul homme. Jean Luc Mélenchon l’oublie t’il parfois ? Aucune idée. Mais si c’était le cas, nous ne manquerions pas de lui rappeler.

Tout ce qui a été écrit jusqu’ici s’est déjà déroulé chez l’un de nos voisins. En Espagne, le mouvement Podemos s’est constitué après les rassemblements du 15-de-M causés par l’austérité. Les différents courants opposés à la politique libérale destructrice du gouvernement ont compris la nécessité imminente de s’unir pour proposer une alternative constructive à un vieux pays en difficulté. Au fil des congrès, une ligne se dessine sans jamais empêcher toutes les idées de vivre. Il y a la preuve chez les espagnols que non, une union ne tuera ni Jean Luc Mélenchon, ni Benoît Hamon. Elle les renforcerait. Ne voyons pas cette alliance comme une circonstance des élections mais bien comme la formation d’une ligne politique durable et appelée à changer tout le continent. Imaginons un plan C !

Nous avons, de façon similaire aux espagnols, rejeté ensemble une mesure qui nous a indigné. La loi travail. Nous avons un totem commun. Notre ligne idéologique diverge à propos des détails mais nos constats sont les mêmes. Qu’est ce qui empêche véritablement l’élargissement de cette révolte citoyenne ? Des aléas de campagne, des stratégies, quelques vilaines phrases, deux égos peut-être… Et pourtant les deux courants représentés aspirent à en finir avec tout ça. Aux deux intéressés de montrer l’exemple. Un tel geste serait fort et retentirait comme une libération dans l’histoire de notre pays. Peut-être comme une naissance de la VIème République. Elle serait alors la première depuis 1848 à naître d’un événement positif. 1848, printemps des peuples, cela nous parle.

Voilà peut-être de quoi manque le monde contemporain. D’espoir, de mains tendues. Messieurs, vous pouvez faire un pied de nez fantastique à la morosité de notre société. Ne vous privez pas !


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16 réactions à cet article    


  • 77777 1er avril 2017 09:58

    Et FA, NA, PP etc......


    • jaja jaja 1er avril 2017 10:27

       »@ l’auteur : « Peut-être comme une naissance de la VIème République. Elle serait alors la première depuis 1848 à naître d’un événement positif. 1848, printemps des peuples, cela nous parle. »

      Votre 1848 où la Bourgeoisie fit mitrailler le prolétariat parisien vous pouvez vous le garder... C’est de ce soulèvement de 1848, réprimé dans le sang par la Bourgeoisie républicaine, que date l’adoption du drapeau rouge par les travailleurs et le rejet du tricolore, trempé dans le sang des insurgés... Il ne suffisait pas de remplir les rues de ce drapeau bourgeois sanglant le 19 mars il faut en plus réhabiliter la « Révolution répugnante » de 1848 qui abusa le peuple des faubourgs avant de le massacrer !

      « La révolution de Juin est la révolution haïssable, la révolution répugnante, parce que la chose a pris la place de la phrase, parce que la République a mis à nu la tête du monstre, en abattant la couronne qui le protégeait et le dissimulait. Ordre ! Tel était le cri de guerre de Guizot. Ordre ! cria Sébastiani, ce Guizot au petit pied, quand Varsovie devint russe, Ordre ! crie Cavaignac, écho brutal de l’Assemblée nationale française et de la bourgeoisie républicaine. Ordre ! tonnaient ses coups de mitraille en déchiquetant le corps du prolétariat. Aucune des nombreuses révolutions de la bourgeoisie française depuis 1789 ne fut un attentat contre l’ordre, car chacune laissait subsister la domination de classe, laissait subsister l’esclavage des ouvriers, laissait subsister l’ordre bourgeois, aussi souvent que fut modifiée la forme politique de cette domination et de cet esclavage. Juin a porté atteinte à cet ordre. Malheur à Juin. »

      (Karl Marx, Neue Rheinische Zeitung, 29 juin 1848.)

      Pas étonnant que de nos jours la gauche de gouvernement qui vient de nous en mettre plein la gueule avec la loi travail soit vomie comme jamais par les travailleurs... Plus étonnant est que le Hold Up de l’ancien ministre Macron du gouvernement Hollande fonctionne au point qu’il est le favori de l’élection...

      Étonnant encore est que l’alternative de gauche soit portée par deux anciens ministres de gouvernements socialistes qui ont tous deux attaqués les travailleurs... Privatisations, lois pour déréglementer le Droit du travail, répression des opposants...

      Pour ma part je voterai Poutou au premier et au second tour... Aucun de ces faisans n’aura ma voix...

      « Si tu veux savoir où va quelqu’un... regarde d’où il vient ! »


      • Quelqu'un Alexandre Jassin 1er avril 2017 14:30

        @jaja

        On sépare toujours printemps des peuples et journées de juin. Merci de ne pas me prêter ce genre d’intentions.


      • Sparker Sparker 1er avril 2017 14:49

        @jaja
        « « Si tu veux savoir où va quelqu’un... regarde d’où il vient ! » »

        Quand je vois d’où je viens, je vais devoir ne plus me faire confiance...


      • zak5 zak5 1er avril 2017 16:47

        @Sparker
        vous l’avez bien compris, ils ont rempli jusqu’a débordement les goulags comme ça


      • Le421... Refuznik !! Le421 1er avril 2017 17:15

        @zak5
        Les goulags, les goulags...

        Auschwitz ? C’était pas un goulag ?


      • zak5 zak5 1er avril 2017 17:29

        @Le421
        La foudre de la morale socialiste étincelle dans son poing. Moi je brandis aucun poing.


      • capobianco 2 avril 2017 07:54

        @jaja
        Celui qui aura mon vote vient d’une famille modeste et refuse que son nom soit scandé dans ses meetings. De plus son programme est le fruit de milliers de contributions et est le seul qui soit dans l’intérêt exclusif des français.

        Nous sommes en 2017 et un réel changement peut avoir lieu.


      • zygzornifle zygzornifle 1er avril 2017 14:22

        La main tendue devant les médias et le cul en privé ......


        • Sparker Sparker 1er avril 2017 14:47

          Bon texte bien écrit et de quelqu’un qui à bien compris les enjuex de la FI, merci.
          Je n’ai pas bien saisi le fond de votre passage sur l’europe et le référendum ?
          Ou voulez vous en venir, il semble que la discussion existe et que moult solutions ont été passées à la moulinette de leur éfficacité.
          Je ne pense pas qu’il y ai lieu de tout massacrer par une mise à mort totale de l’idée européenne, la FI est la seule, dans cette position, qui s’en donne les moyens, le FN mettra 36 mois environ à retrouver la pleine souveraineté. C’est long et incertain sans en venir au mains pour finir, la GB s’en inquiète...
          Alors oui c’est un peu scabreux le Plan A plan B mais nous pouvons appliquer le programme de la FI sans qu’il y ai besoin de régler le problème de la souveraineté avant puisqu’on l’aura reprise de force. Là la FI est la seule à proposer cela.
          Après c’est des discutions avec d’autres pays et avec l’UE actuelle avec laquelle nous serons en conflit pour avancer que nous sommes européen mais d’une europe solidaire, émancipatrice et respectueuse de la souveraineté individuelle, respectueuse des cultures etc etc etc.
          Faire un référendum interne pour savoir si on veut sortir ??? Vous coyez ça vraiment utile ? ou alors j’ai là aussi pas compris.
          Eclairez nous, svp.


          • Quelqu'un Alexandre Jassin 1er avril 2017 15:11

            @Sparker
            Je pense qu’en cas d’élection, c’est la constituante qui va devenir prioritaire. Tant qu’aucune constitution n’aura été écrite, les négociations européennes vont attendre. Donc oui, cela laisse la possibilité de débattre sur le sujet européen. Vu que les gauches ne sont jamais d’accord là dessus, peut-être que cela débouchera enfin sur une réponse cohérente.

            J’aurais peut-être dû souligner l’avantage d’avoir un courant comme Podemos chez nos voisins. On a la possibilité de coopérer ensemble au niveau continental.


          • Le421... Refuznik !! Le421 1er avril 2017 17:22

            @Alexandre Jassin
            Un certain pourcentage de socialistes, je parle de la base, sont des gens de gauche.
            Ils s’estiment de gauche modérée, par rapport à LO ou le NPA, par exemple.
            On leur a présenté la FI comme « extrême gauche » ou « gauche de la gauche », cela en a gêné certains.
            Puis, au regard du programme ou des discours de La France Insoumise, beaucoup, comme à Sarlat, on choisi JLM pour la présidentielle, car ils retrouvent majoritairement leurs idées.
            Benoit Hamon garde cette étiquette indécollable de PS, donc de comptable du quinquennat Hollande, alors que c’est Macron le plus responsable, en définitive.
            La loi El-Khomri est de pure inspiration Macron-Medef.
            Et que voit-on ? Le petit Emmanuel porté aux nues par toute la nomenklatura.


          • Yvance77 Yvance77 1er avril 2017 14:53

            Le seul droit d’Hamon et de la fermer et de se retirer. Le seul qui a vraiment eu du courage dans l’histoire c’est JLM, quitte à faire une traversée du désert et de ne plus compter sur les subsides du PS


            • Jean-Louis CHARPAL 1er avril 2017 16:56

              @Yvance77
              Entièrement d’accord ! Hamon fait partie intégrante de la droite socialiste et doit être mis au placard. Son seul rôle est de faire apparaître Macron comme en dehors du PS alors qu’il est un des principaux responsables du bilan lamentable de l’ultra libéral Hollande et d’ empêcher JL Mélenchon de faire un trop bon score.Si Hamon était vraiment un démocrate progressiste, il aurait rejoint le Parti de gauche dès sa création. Il a préféré rester au PS pour conserver sa gamelle. Pitoyable et impardonnable !


            • maldoror maldoror 2 avril 2017 12:29

              On ne peut que rigoler à la lecture de cet article « méthode Couë » d’un idéalisme pathétique, qui utilise de plus un terme fortement connoté datant du Front Populaire. Pour mémoire : " Le 17 avril 1936, en pleine campagne électorale, Maurice Thorez, secrétaire général du PC, sème la stupeur en appelant catholiques et Croix-de-Feu à voter communiste". Le PS est fini et c’est une très bonne chose, on ne peut pas éternellement faire une politique de droite en se faisant élire par la gauche. La vraie gauche (Melenchon+Trotskistes+écolos ultras) va revenir à son poids historique en France : 25% à 30% tous mouvements confondus. Le reste (70% à 75%) ira au FN, à LR et au nouveau Lecanuet (Macron). Et le PS disparaîtra aux poubelles de l’Histoire.... C’est la fin d’un cycle, tendre la main à des losers n’a jamais été une bonne stratégie...


              • Palgo Palgo 2 avril 2017 12:46

                Alors, pour changer les choses, il faut pouvoir le faire et forcé de constater que l’Union européenne et les GOPE nous imposent leurs lois, leurs projet sociétal etc...

                Il faut donc quitter cette UE pour faire quoique nous voulions faire. 

                Ceci dit, Hamon, le PS ne veut pas quitter ce traité anti-démocratique.
                Ceci dit, même si JLM dit vouloir négocier (impossible par l’article 48) et donc appliquer son plan A et s’il ne marche pas, mettre en place son plan B (plan A en force avec ceux qui le voudront bien, les autres n’ayant qu’à aller se faire foutre), on voit bien qu’il y aura des cocus chez les électeurs...

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