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Pourquoi je suis de Centre-droit

Il y a de nombreuses années que j’observe la vie politique de mon pays. J’en maîtrise quelques clés qui me permettent ici et là, de porter un jugement mesuré sur les uns et sur les autres.


Je suis critique sur la méthode de gouvernance de Nicolas Sarkozy qui ne fait pas, à l’inverse de ce qu’il laisse croire ou entendre, montre d’équité. Et s’il y a bien dans la devise de la République une notion dont les français sont les plus particulièrement attachés, c’est le concept d’Egalité.

Or cette République irréprochable est à mon avis plus proche de l’argument marketing que de la réalité concrète. Mais si la République façon Nicolas Sarkozy n’est pas irréprochable, elle ne l’a jamais été non plus auparavant.

En revanche, il me semble évidement que la miterrandie fut beaucoup plus permissive et opaque par exemple, que ne l’est le Sarkozysme. Combien d’affaires étouffées, combien de mensonges d’Etat, combien de sbires infréquentables, combien de suicides et de petits meurtres entre amis. S’il faut organiser un débat sur ce thème ou rafraichir la mémoire de certains, c’est avec plaisir et gourmandise que je m’y emploierai.

Mais la méthode de gouvernance n’est pas l’action.

Dans un article que j’ai écrit récemment, en réaction à l’affaire Woerth-Bettencourt(*), je laissais entendre que cette nouvelle affaire ne nous apprenait rien qui ne soit véritablement nouveau et que nous ne sachions déjà. Je voulais parler des passerelles permissives qui s’installent entre les différents pouvoirs, qui ont existé de tout temps et qui s’alimentent constamment à l’intérieur et à l’extérieur du pays comme ce qui fonde par ailleurs les relations franco-africaines et qu’on appelle le système Françafrique.

C’est déplorable, il faut améliorer la gouvernance, se battre pour une plus grande transparence et la séparation des pouvoirs ; mais c’est ainsi.

Puis je continuais en écrivant qu’il fallait néanmoins poursuivre le travail des réformes pour le bien commun de notre pays et des français et ne pas se complaire à ne vivre qu’au rythme des rebondissements des affaires. Le « tous pourris » est une paresse intellectuelle démagogique qui nous mène tout droit vers un populisme dangereux (**).

Je ne voulais pas dire pour autant qu’il fallait balayer d’un revers de manche la forme sur le fond. Je soutiens une presse libre et défends le principe de la séparation des pouvoirs. Je m’en suis par ailleurs expliqué (***). J’affirmais que les français, c’est-à-dire vous et moi, ne pouvaient pas se contenter d’immobilisme dans la période économique et financière grave que nous traversions.

Un type du MODEM qui se fait appelé F. NL, ou quelque chose dans ce genre, dont il m’est arrivé de parcourir le blog une fois ou deux et qui se proclame Démocrate Sans Frontière (l’estampillage « Sans Frontière » est en ce moment à la mode et décliné à toutes les sauces) a réagi en écrivant une ânerie du style « A quoi rime l’appel à "continuer le travail des réformes pour le bien commun" quand depuis des années, ces prétendues "réformes" consistent essentiellement à piller le pays et ses finances au profit de quelques intérêts privés et de leurs amis ou complices dans la classe politique ? »

La première chose qui me soit venue à l’esprit à la lecture de son commentaire est que j’avais à faire à un Conservateur. Je suppose que ce monsieur porte la bonne parole Bayrouiste et comme François Bayrou n’est pas encore au pouvoir, il trouve ma position pour la moins ambiguë dès lors que je soutiens l’effort engagé sur les réformes.

Tant que je me montre critique sur la gouvernance du pouvoir en place, cela lui sied, mais dès que j’émets l’hypothèse qu’il nous faut quand même avancer pour le bien commun de tous, le voici qu’il part dans un délire à la Besancenot. Ça me confirme que Bayrou et ses émules sont dans une posture Gaullo-Miterandienne qui n’a rien à voir avec le Centrisme.

Jean-Louis Bourlanges rappelle qu’il n’est pas drôle d’être Centriste parce qu’on se situe dans le prosaïsme et le discours de vérité. Dans ce que Raymond Barre appelait la modération impitoyable : on est dans le courage ordinaire des gens qui refusent simplement de dire à tout le monde ce qu’il veut entendre. Ce qui fait bondir les souverainistes et les volontaristes qui vous soupçonnent d’insulter la grandeur de votre pays. Vous êtes donc toujours mis en accusation. Je refuse pour ma part l’équation démagogique du discours déconnecté de la réalité politique et de l’opportuniste dont on fait preuve une fois aux affaires.

Je pense que François Bayrou se montrerait bien meilleur sur la méthode de gouvernance que celle qui est pratiquée par Nicolas Sarkozy (enfin on est en droit de le supposer) mais que ferait-il de si différent sur le fond des réformes ?

Un Centriste ne gouverne jamais seul. Il participe à un pouvoir qui est délibératif. Il croit au régime représentatif, il croit à la délibération parlementaire, à la délibération avec les partenaires sociaux, il pense au fond que ce sont les compromis qui font les réformes et non pas les compromis qui les détruisent. Il est attaché à des valeurs sociales et à une économie libérale.

On me parle de la gauche comme une alternative pouvant réduire les inégalités ! Depuis quand la gauche moderne, celle dont les cadres sont issus de l’ère mitterrandienne a-t-elle contribué à réduire les inégalités ?

L’Observatoire des inégalités est clair là-dessus lorsqu’il affirme dans une étude que « ..La croissance a fait davantage le jeu des riches que des pauvres si l’on raisonne en terme d’écart de niveau de vie. Les pouvoirs publics, et donc la couleur de la majorité, n’influence guère les inégalités au niveau général, en tous cas bien moins que l’évolution globale de l’économie. Reste qu’au cours de ces deux périodes, aucune politique de redistribution forte n’a été mise en place, hormis la prime pour l’emploi, créée en 2001 et augmentée ensuite. Dans les deux cas, les baisses d’impôt ont bien davantage profité aux plus aisés et accentué le mouvement au lieu de répartir la richesse. » (****)

Le cheval de bataille de l’inégalité est à la Gauche ce que le thème de la Sécurité est à la Droite. Mais l’un comme l’autre se heurtent au principe d’une réalité sociale qui dans un cas comme dans l’autre est infiniment plus complexe à transformer. L’émergence de nouvelles formes d’inégalités comme l’émergence de nouvelles formes de violences sociales obligent les politiques à renouveler leurs discours volontaristes et à imaginer des nouveaux instruments pour combattre les deux fléaux.

L’un des problèmes majeurs par exemple que traverse les vieilles démocraties comme la nôtre, est que le jeu économique est aujourd’hui profondément mondial et que cela nous oblige à penser différemment lorsqu’on veut protéger notre modèle si particulier. Cela nous oblige au fond à réfléchir sur la notion d’équité plutôt que d’égalité.

De la même façon, on ne traitera pas durablement le problème de l’insécurité dans les banlieues si on ne s’attaque pas de front aux défis que représentent son économie souterraine, aux nouvelles formes de l’intégrisme religieux, à l’invisibilité sociale dont souffrent les jeunes issus de ces minorités dont les parents ne sont toujours pas représentés aux deux Chambres de l’exécutif et, à la bataille à mener pour combattre nos préjugés contre la stigmatisation dont ils sont souvent victimes.

L’économiste de gauche Daniel Cohen, l’exprime très bien lorsqu’il écrit de la Gauche : » Son problème (à la Gauche) se trouve « dans la difficulté à renouveler sa réflexion sur les instruments à utiliser. La gauche reste prisonnière de l’idée selon laquelle l’économie entraîne le social et du corrélat qui veut que pour agir sur celui-ci, il suffit d’agir sur celle-là. Or cette équation est invalidée deux fois. D’abord, il est de plus en plus difficile de réguler l’économie. Ensuite, à supposer qu’on y parvienne, cela ne suffit plus à résorber les nouvelles inégalités sociales. » (*****)

L’un des problèmes de la Droite classique est son volontarisme qui laisse croire que tout est possible lorsqu’on a la réforme joyeuse et cela, quelles que soient les difficultés économiques extérieures. Jacques Chirac a gagné en 1995 là-dessus : « Si nous voulons, nous pourrons ». Sauf qu’en décembre de la même année la France était dans la rue et qu’à l’adjectif volontariste s’est alors substitué le terme de Fracture Sociale.

Quant aux socialistes français, leur malhonnêteté verbale est légendaire. Les élections seraient pour le discours et l’opportunisme pour le gouvernement. Toute la construction politique de la Gauche se situe dans un discours de promesses non tenues une fois qu’elle se trouve confrontée à la réalité du pouvoir. Cela exaspère certains et en désabuse d’autres.

Vous ne pouvez pas avec de la malhonnêteté verbale réformer un pays. Parce que les gens sauront que vous leur avez menti. Toutefois, vous pouvez essayer de ne pas faire trop de bêtises en ne réalisant pas celles que vous aviez annoncées mais vous ne pouvez pas animer un mouvement réformateur.

C’est ce que Jean-Louis Bourlanges appelle le refus du verbalisme. L’exemple du moment est la position arcboutée des Socialistes sur la modification de l’âge de la retraite. Sur cette question, les socialistes français se sentent ressaisis par la nécessité de la fidélité à un dogme verbal qui est décalé de la réalité et qui, lorsqu’ils reviendront aux affaires, même s’ils affirment le contraire, ils ne reviendront plus sur le système des retraites. Parce que dans la situation démographique et économique dans lesquelles nous nous trouvons, la vérité est qu’il faut dire qu’on ne restera pas à 60 ans. D’ailleurs dès 1982 c’était déjà une idiotie de l’affirmer et de légiférer. Et maintenant à fortiori...

Voilà pourquoi je ne suis pas de Gauche.

La municipalité dans laquelle je suis Conseiller est UMP par exemple. Il s’avère que le Maire de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) gère sa ville parfaitement bien. Je le dis avec l’aisance de quelqu’un qui s’est présenté contre lui, en tête de liste, aux municipales de mars 2008 sous les couleurs du MODEM.

Et bien je ne confierais pas les clés de la mairie à l’opposition socialiste locale. Non pas par idéologie, mais parce que je suis certain qu’une coalisation de gauche dans laquelle le parti socialiste dominerait, obérerait l’équilibre fragile de cette ville aux faibles moyens financiers et serait dans l’ensemble, une catastrophe économique et sociale. Le niveau local étant là où s’exerce la démocratie la plus vivante, je suis globalement satisfait de la manière dont la municipalité gère la ville de Châtenay-Malabry.

Voici pourquoi j’assume une culture du compromis et non pas une culture du Salut Public. Voici pourquoi je privilégie à la mauvaise gouvernance, le devoir d’agir et de mener des réformes pour que la France conserve son modèle de société équilibré et qu’en revanche, je ne m’empêche pas d’exprimer les convictions qui sont les miennes dans un esprit constructif sans trop utiliser l’arme de la polémique. Voilà aussi pourquoi je suis de Centre-droit.


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23 réactions à cet article    


  • Deneb Deneb 26 juillet 2010 10:57

    « je suis de Centre-droit »

    La maladie du siècle c’est que l’on se préoccupe bien trop de ce que l’on EST, et pas assez de ce que l’on FAIT. L’identité, c’est très pratique pour les machines, on peut ainsi charger une machine pour trouver et manipuler une autre machine. Quand on identifie, on immatricule, on fiche les humains, c’est surtout pour qu’une machine arrive à en extraire un profit automatique.
    Se pavaner dans son identité, c’est du nombrilisme stérile et masturbatoire. Chez les personnes fragiles, cette pratique peut conduire à des pathologies du type obsessionnel, états agressifs ...


    • leypanou 26 juillet 2010 10:59

      " je privilégie à la mauvaise gouvernance, le devoir d’agir et de mener des réformes pour que la France conserve son modèle de société équilibré" : vous vouliez dire peut-être régressions sociales non, i.e travailler jusqu’à la veille de sa mort, travailler sans limite hebdomadaire comme au 19ème siècle, ne plus pouvoir se soigner car trop cher avec de plus en plus à la charge du patient pour cause de déremboursement et autre 1€ par consultation, etc, etc...


      • Phileas Phileas 26 juillet 2010 11:10

        Oui, c’est exactement cela..jusqu’à la mort.
        Je voix que les articles sur Agoravox sont toujours autant commentés par des cons qui ne savent pas lire


      • Imhotep Imhotep 26 juillet 2010 11:12

        par des cons ? Voilà ce qui est sans doute très centre droit !


      • jako jako 26 juillet 2010 11:26

         smiley vous allez froisser votre ami lucillio/lexington ! seule la gauche est intolérante smiley


      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 26 juillet 2010 23:18
        Le Centre-droit c’est le néolibéralisme mais sans Sarkozy. Pour le reste c’est toujours le règne de la finance, toujours plus de fric pour ceux qui en ont déjà beaucoup, c’est Hadopi, c’est le recul social, c’est l’affaiblissement de la chose publique, la ploutocratie, les affaires, les enveloppes d’argent liquide, le bouclier fiscal, etc.

        D’ailleurs, dans le langage commun, et à l’Assemblée nationale, on ne distingue pas le Centre-droit de l’UMP. On dit tout naturellement « la majorité ».

        Qu’est-ce que le Centre-droit ? C’est ce qui nous gouverne depuis huit longues années.



      • Imhotep Imhotep 26 juillet 2010 11:11

        Bon bravo. Vous passerez le bonjour à Bourlanges et Arthuis qui ont soutenu la réforme de la constitution qui fait régresser la démocratie, avec mention spéciale à Arthuis qui a approuvé la loi TEPA qui démonte chaque jour le gouffre financier qu’elle est et la destruction d’emploi qu’elle a engendrée, le bouclier fiscal, la baisse de la TVA pour les fraudeurs restaurateurs, vous passerez le bonjour à Morin impliqué jusqu’au cou dans le Karachi gate passé, et présent en bloquant les documents classés secret défense, vous passeerez le bonjour à votre confesseur quand vous validez les turpitudes d’aujourd’hui par celles du passé, vous passerez le bonjour à Lefebvre et Morano quand vous osez parler de réformes utiles et de transaprence surtout vous passerez le bonjour à vos amis UMP de l’AN qui refusent une commission d’enquête sur les sondages de l’Elysée, sur l’affaire Bettencourt, et enfin à la celule de communication du château qui vous a préécrit votre texte empli de poncifs non démontrés.


        PS vous êtes à mourir de rire défendant un pouvoir qui a accumulé tous les déficits imaginables par démagogie, obéissance à des principes infondées du déséquilibre absolu qui ferait avancer plus vite la machine mais qui ne crée que des inégalités insupportables et non pour le bénéfice de tous mais de quelques uns pour conclure que le PS ferait pire.

        • Pops 27 juillet 2010 22:46

          Et pour ma part je n’ajouterai aux commentaires toujours fournis de l’ami Imhotep que quelques verts à écouter ici : http://www.youtube.com/watch?v=rVrDagXoq5M
          Ca vous rapellera des souvenirs.


        • Yvance77 26 juillet 2010 11:16

          Bonjour,

          Il y a un truc sur lequel je suis d’accord avec vous c’est que FB sera meilleur que Pipole 1er. Ceci étant vous jouez sur du velours, car même feu mon clébard adoré aurait fait meilleure figure que cette tafiole qui nous sert de guide.

          Pour le reste FB on a déjà vu, et oserais-je déjà donné. Il me semble qu’il fût dans la même équipe qu’un certain Sarkozy Nicolas avec les réussites que nous connaissons tous.

          Droite et gauche on est venu, on a vu, on l’a toujours eu dans le ...

          Il est GRAND temps de passer à autre chose ... à quoi ... et si nous tentions de trouver des gens honnêtes, intègre, qui pourraient se soucier de nous, voir même une femme ... tiens Eva Joly ... pourquoi pas après tout.

          Je dis ça et je dis rien en même temps.

          A peluche


          • Fergus Fergus 26 juillet 2010 11:20

            Bonjour, Philéas.

            Vous dénoncez le sarkozysme pour aussitôt taper, à juste titre, sur l’opacité du mittérandisme. En cela, vous adoptez la dialectique de l’UMP dont le seul argument pour dédouanner notre matamore est de dénoncer avec virulence les errements du passé. Mais précisément Sarkozy doit en grande partie son succès de 2007 à la rupture promise avec un passé si décrié et à la promesse d’une gestion exemplaire. En cela Sarkozy a gravement failli et aucun argument ne peut le sauver de l’énorme défiance qu’il inspire désormais en matière d’éthique politique.

            Qu’il faille des réformes pour moderniser le pays et l’adapter à l’évolution du monde qui l’entoure, qui le nie ? Personne à gauche, du PS au NPA, ne prétend le contraire. Ce n’est pas la necéssité des réformes qui est en cause, mais la manière, souvent brutale, dont elles sont conduites, la primauté quasi absolue donnée aux objectifs purement comptables, et surtout le mépris pour l’humain manifesté sans vergogne par des gouvernants obnubilés par une seule véritable finalité : permettre aux grands patrons et aux grandes fortunes de ce pays de conserver leurs avantgaes, voire de les accroître, fut-ce en rognant plus encore sur les ressources des classes populaires et moyennes.

            La réforme des retraites est à cet égard emblématique de ce qu’est la Sarkozye. Certes, il est évident qu’il faut réformer notre régime pour équilibrer les comptes. Mais cela ne doit pas se faire au détriment des faibles, de ceux qui ont commencé à travailler tôt, de ceux qui ont exercé des métiers pénibles qui, sans déboucher sur une incapacité, les jetteront dans la tombe 10 ans plus tôt que les cadres du tertiaire, de ceux et surtout celles qui ne disposeront pas d’une carrière complète et devront travailler jusqu’à 67 ans. Oui, cette réforme est en l’état scandaleusement injuste car elle frappe au protefeuille ou dans leur intégrité physique les faibles, les modestes, les humbles tandis qu’elle épargne les gros revenus. A cet égard, l’annonce d’une modification de la tranche supérieure d’imposition passant de 45 à 46 % est une insulte pour les classes populaires, un crachat jeté à la face de tous ceux qui galèrent ou qui sont épuisés par 40 ans de boulot sans perspective et sans réel intérêt.

            LIbre à vous d’être de centre-droit et de soutenir la politique conduite par l’UMP. Cela démontre que vous n’avez rien compris de ce que devrait être une société moderne et équitable.


            • ELCHETORIX 26 juillet 2010 11:42

              @ l’auteur , il n’y a pas plus de centre que de droite ou de gauche , il y a une société avec une classe dominante servie par de nombreux « valets » qui y trouvent leur compte puis tout le reste qui survit tant bien que mal !
              I L Y A , donc pour faire court les PRIVILEGIES et les autres ( classes supérieurs et moyennes en allant jusqu’au plus démunis ) , comme les élites ont l’intention de détruire toutes les classes moyennes qui assurent entre-autres l’empêchement d’une dictature économique et politique , IL FAUT DONC LUTTER FAROUCHEMENT CONTRE LEUR PROJET DéMONIAQUE !
              RA .


              • sbar 26 juillet 2010 11:53


                Pas de souci, vous êtes bien de droite un point c’est tout (de la catégorie « supplétifs » la meilleure)...


                • Pyrathome pyralene 26 juillet 2010 12:29

                  Mais qu’est-ce qu’on s’en fout .......tout ça pour venir défendre la corruption généralisée !!
                  même pas honte ?...poubelle, vite !!


                  • jjwaDal jjwaDal 26 juillet 2010 12:43

                    Vous êtes de centre-droit ? Tendance Strauss-Khan ou Pascal Lamy ? Juste pour savoir.


                    • bakounine 26 juillet 2010 14:24

                      Elle est belle la politique aujourd’hui !! fini les idées faut etre placé, a Gauche à Droite au centre au centre droit lol au centre gauche, et puis nous avons les extremes gauche qui sont apres la gauche gauche et bien avant les radicaux de gauche et hop on fait pareil a droite..........
                      les 3/4 des votants sont des moutons, ils suivent la petite voix mediatique !!
                      Voter aujourd’hui (quelque soit le bord politique) c’est accepter la société telle qu’elle est.
                      Les temps vont changer ; les 60% de non votant representent la resistance a venir face à cette europe liberale, face a ce nouvel ordre mondial, face à cette société inegale.

                      Moi je suis sans parti et je me place en resistance face à cette parodie de democratie


                      • iris 26 juillet 2010 14:32

                        juste- j’i parlé avec certaine personnes de droite-ultra sarkosy-elles ont surtout peur de perdre leur femmes de ménage et leurs serviteurs-souvent ils n’ont pas travaillé ou ont commandé en tant que petis patrons-
                        leus arguments
                        si il n’ya plus de riches qui travaillera ??
                        On ne trouve plus de personnels- le chomage n’existe pas-si il n’y pas de travail dans leur secteur ils n’ont qu’à travailler ailleurs-l’indemenité chomage incite à la paresse- les gen se veulent + travailler-on se méfie de tous car peur d’etre volé ou agressé -surtout par les magrébhins-il ya trop d’arabes qui vivent d’allocations-les patrons font vivre bcp de salarié -c’est nomal qu’ils gagnent bcp et aient bcp de liberté dans leur travail et leur notes de frais-
                        les gens ne consomment pas assez si le commerce marchait mieux il y aurait +de travail-
                        etc..
                        pour mme beetncourt on devrait la remercier de faire travailler tant de personnes et qu’lle s’occupe bien de son groupe à son age et qu’on est irrespectuerux envers elle....


                        • plancherDesVaches 26 juillet 2010 15:21

                          Les droites, qu’elles soient « plus » centre, milieu ou extrème, n’ont pas l’air de s’arranger, ces temps-ci.

                          Il aurait fallu éviter de nous provoquer votre petite crise, les petits gars...


                          • LE CHAT LE CHAT 26 juillet 2010 15:26

                            c’est quoi le centre droit ? encore des gens plus proches de nantis que des manants et aussi alignés que les autres sur le traité européen voulu par Sarko-Barosso ?

                            droite , gauche , c’est du blabla , ils se partagent le pouvoir depuis tant de temps et les français s’appauvrissent de plus en plus , les stats de l’INSEE sont bidonnées et les français en ont marre qu’on les prenne pour des cons , d’ailleurs de plus plus ne votent plus , ça ne sert plus à rien , le seul vote qui vous fasse chier c’est le vote FN !


                            • FrédéricLN FrédéricLN 26 juillet 2010 16:32

                              Ce billet, qui m’attaque quelque peu smiley étant repris du blog de son auteur, voici mon commentaire sur ce blog (l’auteur y a répondu entre temps au même endroit).

                              ... très honoré que phileas aie lu mon commentaire et le cite ! J’apprécie particulièrement d’être cité pour ce que j’ai écrit et non pour des intentions soupçonnées.

                              Je signe FrédéricLN depuis que j’ai commencé à contribuer au forum udf.org (2001, je crois) et mon blog s’appelle « ... sans frontière » depuis 2002.

                              Désolé en revanche si je réagis à certains points des billets et pas à leur totalité. C’est vrai que je me sens un peu troublé par un discours qui dénonce à juste titre le désastre que constitue la présidence actuelle, pour aussitôt soutenir la droite qui soutient cette même présidence : peut-être que je résume ? en tout cas, j’ai vraiment du mal à comprendre.

                              Je ne prétends nullement que la gauche vaille mieux : il suffit de regarder les chiffres sur l’état des finances françaises depuis 1981 pour constater que la droite et la gauche ont fait jeu égal dans l’irresponsabilité et le pillage.

                              Et ça n’avait rien de fatal : l’Allemagne ou les Etats-Unis ont été beaucoup mieux gérés, malgré certains épisodes désastreux comme celui de G.W. Bush.

                              Quant à soutenir « les réformes », de quelles réformes s’agit-il donc ? Chaque loi est une réforme ! quelle que soit la majorité qui la vote, de gauche, de droite, unanime ou que sais-je encore. « Soutenir les réformes » par principe, ça veut dire tout simplement être toujours du côté du manche.

                              Alors j’aimerais bien savoir (à part la réforme des retraites, bien sûr, qui est évoquée dans ces billets) que sont « les réformes » en cours qui seraient en train de sortir la France de la crise.

                              Je précise avoir moi-même cherché une réponse à la question, c’était Jean-François Kahn qui la posait.

                              Je suis opposé bien entendu au pouvoir en place, mais j’essaye d’être constructif smiley


                              • plancherDesVaches 26 juillet 2010 20:43

                                Si vous aviez essayé d’être constructif, vous auriez dû citer que Monsieur Balladur, premier ministre sous Mitterand en 1994, a fait signer par une poignée de députés l’accord américain AGCS de libéralisation des commerces et services.
                                Documents de 500 pages et 2500 pages d’annexe remis aux députés, 1,5 jours avant le vote.

                                Mitterand a d’ailleurs prononcé un discours à l’ONU peu de temps avant la fin de son mandat qui a été considéré comme celui d’un fou car il annonçait que la planète allait dans le mur.
                                Ce qui se passe.


                              • non667 26 juillet 2010 16:44

                                à phileas qui écrit
                                " une posture Gaullo-Miterandienne "
                                de gaulle = nationaliste = indépendance =non alignement pour toutes
                                      les nations du monde
                                miterrand et son entourage (actuellement tout le ps  : << le nationalisme c’est
                                 la guerre >> donc soyons mondialistes ,donc alignés sur les usa

                                dans un contexte mondialiste droite-gauche -centre n’a pas de sens c’est l’ultralibéro-capitalisme qui s’impose
                                 
                                dans le contexte nationaliste gauliste principalement (pour ne pas dire uniquement )défendu par le fn tout est a inventer ,tout sera difficile = prix de l’indépendance = prix de la liberté


                                • Eric De Ruest Eric De Ruest 26 juillet 2010 17:14

                                  Mais est-ce que vous, polit(o)(i)cards allez nous lâcher la grappe et le média citoyen !
                                  A la niche les clébards du capital !
                                  Rentrez dans les rangs et allez vous brunir la langue jusqu’à passer sur TF1 !


                                  • Taverne Taverne 26 juillet 2010 18:05

                                    Et donc voilà pourquoi vous êtes de droite.

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