La démocratie est chose fragile. Il suffit de peu de choses pour l’enrayer.
On a constaté certaines bizarreries comme une participation étonnante de 95 % dans quelques fédés alors qu’ailleurs elle peinait à atteindre les 60 %.
On a également remarqué que le débat d’idées avait été étouffé par le choc de trois égos, de trois personnalités qui portaient quasiment le même projet. A tel point que ce congrès n’a même pas donné un début d’orientation politique.
Enfin, ce choc des idiots égos a été si frontal qu’on ne sait aujourd’hui si Aubry deviendra la 1ère secréraire !
Par contre, nous savons que le PS est durablement traumatisé par ce congrès.
On imagine le climat délétère qui doit polluer à tous les niveaux le PS... et on se demande comment ce petit monde va être capable de travailler ensemble, de s’intéresser davantage aux problèmes de société qu’aux siens...
Combien de temps lui faudra-t-il pour se remettre du pire congrès de son histoire ?
Le début de la fin ?
Il n’y a pas lieu de se réjouir d’un PS implosé et impuissant... Mais l’avenir est -il encore au PS ? Ce matin, Sarkozy et Bayrou doivent se réjouir !
Le moment n’est-il pas venu pour les militants du PS d’inventer une autre formation politique, à l’instar de J.L. Mélenchon ?