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Accueil du site > Actualités > Politique > Quand le Parti Socialiste se met à l’heure d’Obama

Quand le Parti Socialiste se met à l’heure d’Obama

 

Ségolène Royal a , comme nous le savons tous, inspiré Barack Obama qui lui doit en partie sa victoire historique en 2008. Pas vraiment convaincue, Martine Aubry a préféré dépêcher sur place Arnaud Montebourg afin que ce dernier puisse observer et glaner de précieuses informations pour préparer au mieux les prochaines élections présidentielles 2012 qui s’annoncent compliquées pour les socialistes.

Ils l’adorent Rue de Solférino ! Les socialistes ont trouvé leur modèle en la personne de Barack Obama. Manque de chance, le président américain n’a pas beaucoup d’affinités avec la gauche française qu’il avait refusé de rencontrer lors de sa campagne électorale, au plus grand dam de Ségolène Royal qui avait fait le déplacement Outre-Atlantique... pour rien !

"Obama par-ci, Obama par-là", l’Obamania semble avoir fait des adeptes au Parti Socialiste qui rêve lui aussi d’une victoire qui serait historique en 2012, après trois cuisants échecs aux élections présidentielles... Pas un discours, pas une conférence de presse sans oublier de nous rappeler que la gauche française doit se reconstruire pour "tenir la main d’Obama" (sic), rien que ça !

Après Martine et SégolèneBetrand Delanoë, qui a déjà réservé son site Internet pour 2012, compte bien lui aussi jouer la carte "du changement" et pose fièrement avec son T-shirt à l’effigie du président Américain... tout un programme ! Décidément, ils sont très forts au Parti Socialiste et en oublieraient presque qu’ils se coupent un peu plus chaque jour des préoccupations des Français qui ne croient pas à l’alternance.

Alors que la crise frappe durement nos concitoyens, le Parti Socialiste pense un peu trop à 2012... et semble oublier qu’il faudra plus qu’une bonne campagne de communication pour faire oublier aux Français le fait qu’ils n’ont rien de bien sérieux à proposer.

Mathieu SOLIVERES


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11 réactions à cet article    


  • caramico 3 avril 2009 10:55

    Les uns n’ont rien de sérieux à proposer
    Les autres font malheureusement bien rire et pleurer !


    • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 3 avril 2009 18:00

       Les uns n’ont rien de sérieux à proposer = Parti Socialiste ?

      Les autres font malheureusement bien rire et pleurer ! = NPA ?


    • caramico 3 avril 2009 19:20

      Cher Mathieu,

      Dan ton antre de Palavas, tu dois bien savoir qui fait rire...


    • Mathieu Soliveres Mathieu Soliveres 3 avril 2009 20:36

       Oui, l’opposition !


    • LE CHAT LE CHAT 3 avril 2009 11:03

      Martine Aubry , qui a fait un bide au zénith et fait chuter de moitié l’audimat chez Drucker , pense t elle rééllement que d’arborer un tee shirt avec Obama va la rendre moins ringarde ????


      • abdelkader17 3 avril 2009 11:47

        la cretinerie obamaniaque dans toute sa splendeur, nous vivons vraiment des heures sombres de l’histoire.


        • A. Nonyme Trash Titi 3 avril 2009 11:48

          Aaaaah, notre PS national qui se pâme pour un président US. Magnifique. Rue de Solferino, on a adopté la "Yes we bêêêê" attitude !


          • saint_sebastien saint_sebastien 3 avril 2009 15:32

            surtout que les démocrates américains ne sont pas du tout à gauche , du moins pas du tout socialistes... etre traité de socialiste aux USA est une insulte pour un politique. Je pense à au sénateur DODD , monsieur stock-option...
            à peu de choses près , je classe les démocrates au centre et le GOP dans la droite chrétienne pour chercher une équivalence.


            • Chromino Chromino 3 avril 2009 22:31

              Ben faut qu’il se dépêche de surfer sur la vague Obamesque, parce que ca va pas durer à mon sens...


              • abdelkader17 4 avril 2009 00:22

                Aux premiers jours de l’attaque israélienne contre la bande de Gaza, le nouveau président élu des Etats-Unis, Barack Obama, se trouvait en vacances à Hawaï avec sa famille. Il y jouait au golf devant les journalistes, se baignait à la mer ou se rendait au MacDo avec ses filles.

                Rien que de très normal. On était dans la période suivant Noël et précédant le jour de l’an, période où il est normal pour tout un chacun d’être en vacances, y compris lorsqu’on s’apprête à prendre les commandes de la première puissance mondiale.

                Au troisième jour de la guerre à Gaza, c’est-à-dire 350 mort et 600 blessés palestiniens plus tard, la presse commença à s’inquiéter un peu du silence du futur locataire de la Maison Blanche.

                « Je réfléchis à la situation et j’aurai beaucoup à dire » déclara Obama.

                Après tout, rien que de très normal puisque c’est Bush qui était encore le président en titre. Sans doute Obama devait-il respecter une sorte d’obligation de réserve. Soit !

                Toujours est-il qu’au quatrième jour de la guerre, lorsque l’armée israélienne détruit l’Université de Gaza ainsi que deux écoles de l’ONU, Obama continua à réfléchir beaucoup. On en était à 400 morts et 700 blessés.

                Au cinquième jour, lorsque des hélicoptères « Apache » israéliens pulvérisèrent des ambulances de la Croix-Rouge et du Croissant rouge qui allaient porter secours à des blessés, Obama continua à réfléchir et ne dit mot. On en était à 500 morts et 900 blessés.

                Au sixième jour de la guerre, lorsque l’aviation israélienne bombarda des convois humanitaires de l’ONU, Obama se tut. Mgr Renato Martino, ministre de la justice du Vatican, lui, déclara que « Gaza ressemble à un camp de concentration ». On en était à 600 morts dont au moins 50% de femmes et d’enfants palestiniens et 1.000 blessés.

                Au septième jour de la guerre, Israël bombarda des hôpitaux et des mosquées. On en arriva à 700 morts et 1.500 blessés. Condoleeza Rice déclara que c’était « la faute du Hamas ». Obama, lui, continua à réfléchir, ayant, comme il l’avait annoncé, « beaucoup à dire ».

                Au huitième jour de la guerre, bref...

                Venons-en au 19è jour de la guerre, c’est-à-dire au mercredi 14 janvier, c’est-à-dire 1.040 morts et 5.000 blessés palestiniens plus tard. Israël, n’ayant plus rien à bombarder, ayant déjà pulvérisé grâce aux armes fournies par les Etats-Unis, bâtiments publics, écoles, université, mosquées, hôpitaux etc..détruit le plus grand...cimetière de Gaza.

                Le monde entier, les peuples du monde entier sont dans la rue, criant que trop, c’est trop. Le président de la Croix-Rouge internationale, lors d’une brève visite à Gaza, a les larmes aux yeux devant les caméras de télévision, déclarant que ce qu’il a vu est « horrible » et « dépasse l’entendement ». Il dénonce le massacre des 350 enfants et des 170 femmes. Barack Obama lui réfléchit encore, en ce 19è jour de guerre, car il a beaucoup à dire.

                Et puis soudain, miracle !

                Ben Laden sort de sa tanière et appelle les musulmans du monde au Jihad en riposte à l’agression sioniste que subit le peuple palestinien.

                Miracle, ce cher Barack Obama, qui jusque là s’était soigneusement tu, sort de sa réserve et fait une déclaration publique. Obama, « le président de tous les Noirs du monde » selon l’expression d’un crétin obamaniaque, parle. Oui, il parle !

                Miracle ! Il n’est pas muet comme on l’avait cru un instant.

                Et que déclare celui qui n’est pas encore entré en fonction et qui avait jusque là utilisé l’obligation de réserve pour justifier son mutisme : « Ben Laden demeure le plus grand danger pour les Etats-Unis et le monde. »

                Pas un mot sur les 1.500 morts et les 5.000 blessés palestiniens ! Pas un mot sur la destruction des écoles de l’ONU ! Pas un mot sur la destruction de l’Université de Gaza ! Pas un mot sur le bombardement des convois humanitaires de l’ONU ! Pas un mot sur la destruction d’ambulances du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge ! Pas un mot sur l’éventrement à coups de missiles du cimetière de Gaza !

                Pas un mot ! RIEN !

                Honte à ces soi-disant indépendantistes martiniquais qui, au soir, de la victoire dObama, ont brandi dans les rues le drapeau yankee !

                Oui, honte à vous !

                Raphaël Confiant




                • Marianne Marianne 7 avril 2009 12:53

                  Juste un message de solidarité. Si Ségolène pouvait le faire passer à Obama, ce serait sympa.

                  Liberté pour Mumia Abu Jamal !

                  Ce journaliste noir américain a été condamné à mort en 1982 à l’âge de 27 ans pour avoir soi-disant tué un policier. Il est depuis cette date détenu dans les couloirs de la mort. Il est aujourd’hui agé de 54 ans.

                  http://www.humanite.fr/Deni-de-justice-pour-Mumia

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