• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Quand Sarkozy vide la caisse, l’Etat ne peut plus payer

Quand Sarkozy vide la caisse, l’Etat ne peut plus payer

Depuis que le tonton du PS a flingué tous azimuts les finances du pays. Ses successeurs, jaloux de ce haut fait, s’acharnent à en creuser le déficit chaque jour davantage.

La Cour des Comptes le publie, le déficit de l’Etat de 56,2 Milliards € en 2007 stagne aujourd’hui à 140 depuis 2009. Même la Caisse des dépôts et Consignation boursicote, ou tout comme, déficitaire en 2008, elle n’a pas versé de dividendes à l’état en 2009 ! Bilan : une montagne de trous. La dette publique estimée par l’INSEE selon les critères de l’Union Européenne est de 1.500 milliards € en 2009 dont, record absolu, 14,3% en 31 mois de politique de rigueur de l’ère Sarkozy. Ce record atteindra 21,65 % avec 140 milliards supplémentaires en 2010. Sarkozy, Woerth et Lagarde poinçonnent les milliards de la métropole. Où et dans quelles poches, projets ou sac à main passe l’argent ? Ces responsables manquent tout autant, voire plus, de crédibilité et de sérieux que leurs collègues du PS qu’ils accusent de ruiner la France. Pourtant les chiffres parlent d’eux-mêmes et l’analyse de la Cour des Comptes, pourtant sobre, souligne des sommets jamais atteints auparavant. 

Désirs d’avenir obligent, Miss PS ne rate pas une occasion de l’ouvrir bien grande pour vendre des bouquins, rester sur les banquettes de l’opposition, à la une des magazines féminins, et, palper un matin sa retraite garantie par l’Etat. Elle propose aux électeurs de rétablir celle-ci à 60 ans, si la gauche l’emporte aux législatives. Osé chez quelqu’un dont le côté social fut récemment blâmé par les Prud’hommes dans une affaire de licenciement.

A en croire la déclaration poitevine confirmée par Jean Marc Ayrault, les travailleurs, qui se tuent pour fuir France-Télécom ou autres, pourront de nouveau enfiler leurs charentaises ou partir à la pêche dès 60 berges, à taux réduit. A condition, malgré la pollution de l’économie, de les atteindre et pour autant que le PS soit majoritaire aux législatives de 2012. Voilà qui sent la surenchère électorale. Dans ce concept, sans pétrole ni miracle, le financement de la répartition n’est pas clair, mais alors pas du tout.

La situation de l’assurance vieillesse est catastrophique. Les facteurs de cette triste conjoncture résident dans une courbe démographique vicieuse, que la pilule soixante-huitarde et le préservatif, conseillé par le Vatican à ses curés pédophiles, a flanqué sens dessus dessous. A cela s’ajoute une économie chancelante résultat d’une politique irresponsable d’acquis sociaux incontrôlés et d’interventions favorisant chèvre et chou pour concrétiser des engagements démagogiques afin de conserver le pouvoir. Le tout lié à l’explosion des dépenses publiques sur le principe « après moi le déluge !  » reportant la dette et ses conséquences sur les successeurs qui ont retenu la leçon et récidivent.

A se demander si la qualité de l’enseignement de nos prétendues élites est adaptée à la responsabilité politique et ne se borne pas à inculquer des rudiments de rhétorique pour duper l’électeur et profiter du contribuable. A moins que, constitués en bandes organisées appelées « partis » dans la Constitution, leurs instances dirigeantes n’usent de roueries pour piller l’état en faisant tourner les dessous-de-table au gré de l’humeur populaire et des marchés publics.

Nous assistons, avec le débat ou plutôt « l’affaire » des retraites à la grande lessive, chacun se blanchit d’avoir pris plus que l’autre dans la poche du contribuable et accuse l’autre d’incapacité en continuant, lui-même, le business. L’un et l’autre ont raison et nous pauvres téléspectateurs comptons les points en soufflant la braise de feu nos retraites flambées par ces ogres.

Le problème est tel que pas un des partis en lice n’a la moindre solution ni le souci de le régler. Même si les uns et les autres, la mine grave, assurent hypocritement s’en préoccuper sérieusement. Après l’élection c’est avant l’élection ! Ce concept obsessionnel, politiquement vôtre, n’est plus de mise.

Mais le temps n’est pas encore au débat sur la responsabilité, c’est l’affaire du prétoire électoral, pas d’une assemblée de comparses.

A ce jour aucune des propositions présentées n’est viable. Les prétendues prévisions, calculs et objectifs tirés sur la comète sont des palliatifs. Ce n’est ni les fonds de pensions ni l’assurance privée qui alimentent le capital et la caisse des banques, pour apurer des bonus incontrôlables, qui soulageront des finances publiques fuyant leur devoir et leur engagement vis-à-vis des cotisants.

C’est dire le sérieux apparent et la responsabilité d’un engagement à la Royal soutenu par un Ayrault. Francois Coppé, ni meilleur ni pire et tout aussi ambitieux, balaie du revers ces visions démagogiques avec le concours d’un Francois Fillon ô combien compétent en la matière. Ceci est l’évidence que du côté du Gouvernement personne ne croit à une solution et pour cause personne n’en veut. Le ridicule de tels débats n’apporte rien et ne fait pas rentrer l’argent dans les caisses de l’organisme public de retraite. Toute cette affaire profite aux banques et leur division assurance. La planche à billets étant sous contrôle de la BCE, à moins de sortir des barriques de faux dollars des entrepôts de Bercy, personne ne voit comment assurer le quotidien des vieux autrement qu’avec des images pieuses. La Bernadette du Poitou-Charentes, qui voit des vierges partout, tricote des neurones. Même revu par Roumanoff, le numéro n’est pas crédible et ne fait rire personne.

La chanson est connue, le monde du travail est conscient que, pas plus que le déremboursement ne comble le gouffre de la sécurité sociale, la retraite à 60 ou 62 ans ne permet de résoudre l’équation. La surenchère syndicale sur ce thème, favorisée par l’image de Sarkozy qui provoque les flatulences des tripes sympathisantes, est dangereuse pour les usagers à moyen terme. Ce n’est pas en paralysant l’économie que la richesse d’une nation augmente. Sans cette richesse, à l’abri chez les gestionnaires d’actions, les pauvres partageront la misère et rien ne changera jamais de cap. Si les syndicalistes l’ignorent, ce dont je doute, les promus de l’ENA, dont Mme Royal, le savent. Malgré tout, ces énarques, professionnels de la chose publique, les encouragent et les soutiennent, comme Sarkozy exemplaire soutint Domenech dans ses ambitions mondialistes. Les nuls ont de la compassion pour les nuls.

Cette spirale infernale s’accélère quelque soit la couleur du pouvoir. Le bouleversement des institutions ne profite pas au peuple dont les droits et libertés s’amenuisent. Ce n’est plus désormais les institutions qu’il faut modifier c’est la mentalité des hommes, et le messie lui-même n’a pas réussi. Le ver est dans le fruit défendu ! Pour l’en extraire les suggestions sont les bienvenues.

Voilà pour la version officielle toutes expertises confondues. ! 

Et pourtant, aussi saugrenue qu’elle semble, la promesse, mal ficelée, de miss PS pourrait être moins utopiste qu’elle n’y paraît et que la majorité ne l’avoue. Voyons, toute réaction partisane mise à part, la situation des choses. Plongeons au cœur du problème dans les travaux de la Cour des Comptes.

En 2009, la Sécu encaisse 309 Milliards € et en dépense 330. Elle améliore ses performances. Le « trou », plus de 20 Milliards, n’était que de 10 en 2008. Moins de cotisations, phénomène du à la dégradation de l’emploi et à la réduction des charges sur la masse des bas salaires, plus de prescriptions médicales et plus de retraites à payer avec, là aussi, moins de rentrées, le tonneau des Danaïdes déborde. L’alarme retentit. Un peu plus du tiers de ce déficit (7,2 M.€) est constitué par le poste « retraites ». La situation de l’emploi se dégradant et les robots qui produisent à l’étranger pour le compte des multinationales ne cotisant pas aux caisses de retraites, c’est la Bérézina.  

En multipliant les taxes et charges des entreprises, des banques et du capital les effets pervers sont incalculables et inévitables. Les banques suisses ne vendent pas tous les jours leur listing à des gens fauchés. L’équation est voisine de la quadrature du cercle. C’est donc sur le train de vie de l’état qu’il est nécessaire d’intervenir pour sauver, avec des fonds publics, la retraite à 60 ans et non sur l’impôt comme le souhaite une majorité de partis de gauche qui, à en croire les révélations de l’affaire Bettencourt savent pourtant fermer les yeux et la main sur les revenus discrets du capital. Mais comment ? Quels budgets réduire ?

L’Etat avec ses diverses réformes, exemple : la carte judiciaire, les fermetures d’établissements divers et les ventes d’entreprises et de biens domaniaux a déjà bradé une grande partie de son patrimoine, meuble, immeuble et foncier. Les fonds de tiroirs ne sont pas inépuisables. Les 7,2 milliards de déficit vieillesse représentent 7,9% de la recette de ce secteur et ce pourcentage ira grandissant dans la perspective assurée d’un recul de l’emploi et donc des cotisations sociales, sans parler des retards de paiement des uns et des autres qui pèsent sur la trésorerie. Ainsi l’Etat exemplaire de M. Sarkozy traîne, fin 2009, une dette de 800 millions d’euros vis-à-vis de cet organisme.

C’est donc sur d’autres budgets qu’il faut trouver les fonds nécessaires à l’engagement public vis-à-vis des citoyens. Sans perturber l’économie, ceci semble une gageure. Les mesures prises jusqu’ici n’ont pas endigué la tendance. Ces mesures ont pourtant concerné l’administration, les services et la fonction publics où l’informatique a permis, sans trop de perturbations, de « dégraisser » notamment en ne remplaçant pas les départs à la retraite. Elles ont réorganisé l’éducation nationale et la santé publique à tout va sans véritable souci des conséquences pour les élèves et les usagers. 

Sous l’impulsion du locataire de l’Elysée, qui, fils de légionnaire, possède tel Piotr III Fiodorovitch, un penchant pour la parade martiale, le budget d’investissement le plus important de l’Etat est celui de la défense. Le budget global de l’Etat est de plus de 450 milliards, les recettes prévues de 310, voilà qui prévoit un déficit de 140 milliards pour l’année. Il faut se demander à quoi sert la commission des finances de l’Assemblée Nationale et qu’elles compétences, conscience et bon sens possèdent les députés qui votent un tel texte soumis par un Gouvernement si peu raisonnable. 

 Depuis la gestion de l’équipe Fillon, le déficit de 38,40 Milliards en 2007 est passé à 56,3 en 2008 et 138 en 2009. C’est dire que celui de l’assurance vieillesse en 2009 équivaut à 5% du déficit global et 1,6% du budget de l’Etat, pourtant le Gouvernement le sait les vieux représentent plus de 1,6% du corps électoral, mais Sarkozy n’en a cure, ils sont déjà servis et les réajustements de pension se feront désirer ou ridicules.  

7,2 milliards c’est beaucoup, mais c’est moins que notre cotisation directe à l’Union Européenne haute de 18,2 milliards € sans parler des frais annexes occasionnés par les diverses réunions, leur préparation et les à-côtés. C’est même moins que nos dépenses d’armement 17 milliards €, la mission budgétaire de la défense étant de plus de 49 milliards € en 2009.

Quant on sait les ennuis que causent, à l’actuel Gouvernement, l’Union Européenne après, notamment, l’affaire des Roms, il faut s’interroger sur la pertinence du traité de Lisbonne dont la ratification soulève encore bien des regrets et que le père Noël son auteur nous présenta, l’arme à l’œil, comme la garantie d’une paix européenne éternelle en hommage à Guy Môquet. A tel point que la justification du budget de la défense nationale (12% de celui de l’Etat et 15,8 % de ses recettes en 2009) n’a plus grand sens. Mais le terrorisme coûte cher nous objectera-t-on, en oubliant les vies humaines et les tirs fratricides.

Le rayonnement extérieur de la France doit-il être militaire ? Doit-il résulter de la crainte, et être financé au détriment des retraités ? Ne serait-il pas préférable de lui donner un accent économique qui, profitant à l’emploi, aurait pour conséquence de simplifier la question des retraites ?

Diplomatie rimerait-il avec Kriegspiel pour satisfaire l’égo bonapartiste du soldat Sarkozy ? L’Union pour la Méditerranée s’accorde mal aux campagnes d’Italie et d’Egypte. La politique extérieure de la France qui mêle allègrement carotte et bâton ne doit pas être au dessus de ses moyens.

La réduction des dépenses militaires, dont le budget dépasse les 10% de celui de l’état, pourrait contribuer à celle du déficit public d’autant que les investissements d’armement engagés qui représentent bien plus de 135 milliards sur différents projets ne sont pas au seul profit d’entreprises nationales c’est le cas de l’Hélicoptère NH 90, du Tigre et de l’A 400M d’EADS. Au sujet de ce dernier aéronef : non seulement il accumule les retards comme d’autres projets mais, beaucoup plus cher que prévu, concerne une entreprise multinationale. Une entreprise qui n’a pas attendu pour débaucher les travailleurs et dont les actionnaires et dirigeants n’ont pas perdu au change en vendant prudemment leurs actions avant que le retard sur l’A 380 civil, ne soit connu et annoncé. A ce sujet si la direction française a effectivement appliqué la mesure d’austérité, l’allemande traîne à remplir cette obligation, d’autant que, entre-temps, le carnet de commandes civiles gonflant elle n’est plus d’une urgence vitale.

Mais la défense n’est pas le seul budget qui pourrait être réduit pour soulager le déficit public, il n’est qu’à consulter les observations de la Cour des Comptes et fouiller dans les mystérieux CAS (comptes d’affections spéciales) pour trouver des économies à réaliser.  

Tant et si bien que tout considéré : l’annonce de Miss PS, si elle ne résulte que d’un calcul politique n’est pas aussi farfelue, qu’elle le paraît. M. Fillon devrait y réfléchir ou en parler à son patron, à moins bien sûr que les intérêts privés des uns et des autres qui gèrent l’Etat ne s’y opposent. Charité bien ordonnée commence par soi-même.


Moyenne des avis sur cet article :  2.29/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

23 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 14 septembre 2010 09:55

    Désolé, dès la première phrase j’ai décroché. Vous étiez né, en 1981 ?


    • Jowurz 14 septembre 2010 21:57

      Et vous curieux JL ?


    • yoananda 14 septembre 2010 10:07

      http://www.terrefuture.fr/2207/la-france-en-faillite-argentine-en-2010

      "Pour se conformer aux exigences de la Banque centrale, du Pacte de Stabilité et du droit européen de la concurrence, les gouvernements successifs ont littéralement bradé le patrimoine public français, en moyenne à la moitié de sa valeur.« 

       »En vingt ans ˆ la double décennie PS/UMP ˆ la dette de l’État français aura augmenté de 1 000 milliards d’euros (période 1986-2007, prévision). Le cumul des braderies en cours et de l’augmentation de la dette de l’État représente le chiffre effarant de 1 500 milliards d’euros dilapidés… de quoi offrir au peuple français un patrimoine équivalent à 10 millions de logements neufs, de 150 000 euros chacun (1 million de francs)."

      Enquête de Jean Roux, commissaire aux comptes retraité.
      Pour y voir plus clair : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-france-est-elle-ruinee-78530


      • HELIOS HELIOS 14 septembre 2010 12:37

        ... ce n’est pas que la privatisation de services publics de l’etat qui a plombé de 1500 millions la dette de la France, mais essentiellement les interets de la dette en general.

        N’oubliez pas que Pompidou, grand serviteur du systeme bancaire avec Giscard d’estaing comme ministre des finances ont offert sur un plateau les comptes du pays pour un futur qui dure encore et qui ne pourra etre revisé que par les armes, helas.

        En interdisant a l’etat de faire marcher la planche a billet, c’est a dire a emprunter a la banque de France pour 0% d’interet.... en obligeant donc d’’emprunter a des banques qui n’ont pas d’argent et qui le fabrique virtuellement a qui on sert des interet ; le pays se ytrouve a genoux et ces 1500 milliards correspondent exactement a ces interets....

        Soyons clair, dans un cas (en empruntant a la banque de France) c’est l’ensemble du pays, c’est vous et moi, qui auraient beneficiés de cette manne, alors que là (emprunter aux banques privées) c’est leur donner sur un plateau, sans valeur ajoutée ni aucun risque un cadeau non meritée que nous payons au prix fort puisqu’il est l’excuse pour NOUS appliquer la rigueur !

        Aucune excuse a tout cela, si ce n’est un dogme... d’autant qu’il faudrait aussi s’assurer de la destination de ces interets. ce serait presque acceptable si ils restaient en France... mais j’ai bien peur qu’ils alimentent les circuits financiers exterieur, a la city, a N-Y etc, d’où une perte seche pour notre economie.


      • Alpo47 Alpo47 14 septembre 2010 10:09

        Les déficits publics sont très largement dus aux exonérations dont bénéficient les entreprises et ... les plus haut revenus.
        Si certaines niches fiscales notamment, peuvent se justifier économiquement, les autres ne sont que le résultat du lobbying des entreprises, financiers...

        La somme de tous ces abus et bien supérieure au déficit de l’Etat.


        • Alpo47 Alpo47 14 septembre 2010 10:10

          J’ai oublié l’évasion fiscale... généralisée pour les grosses entreprises et gros patrimoines.


        • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2010 10:19

          N’oublions pas la baisse des recettes des impôts sociaux due au chômage de masse, conséquence des délocalisations imposées par la logique du libre échange et la déréglementation financière.


        • spartacus1 spartacus1 14 septembre 2010 10:42

          Absolument d’accord avec toi Alpo47.
          C’est d’ailleurs une politique constante et bien connue de la droite et des possédants.

          C’est un cercle que ces milieux qualifient de vertueux et que je qualifie de particulièrement vicieux : on vide les caisses en octroyant des privilèges fiscaux aux nantis, et les caisses vides servent à justifier une diminution des aides sociales (plutôt qu’aide sociale, on devrait plutôt dire justice sociale).
          L’État se trouve ramené à sa plus simple expression, les seuls services utiles aux possédants, ce qu’ils appellent les services régaliens et que j’appelle la répression des mouvements sociaux, pour simplifier, la police, pas celle qui est utile pour diminuer l’insécurité (celle-là au contraire on l’affaibli, 10.000 postes en moins sous Sarko), mais celle qui s’occupe de maintien de l’ordre en cas de manifestation. L’armée, pour le cas où la police de répression des mouvements populaires serait débordée.

          Mais que les possédants prennent garde, dans une cocotte minute sans soupape, la pression monte, monte, jusqu’à l’explosion, celle-ci se produisant souvent sans signes avant-coureurs. Avant 1789, les nobles se croyaient assis pour l’éternité sur leurs privilèges.


        • Yvance77 14 septembre 2010 10:11

          @ l’auteur,

          Concernant la Miss PS ... vous êtes allé regarder ce qu’elle fait réellement du côté de sa région ou pour la région ? Car visiblement hormis tirer à boulets rouges, votre post manque de profondeur d’analyse ... et c’est un exemple parmis d’autres.

          En terme de gouffre, le champion toutes catégories des déficits fût si je ne m’abuse Ballamou.

          Quand à Pipole 1er ... son programme tenait en peu de lignes :

          - enc*ler un peut plus les classes qui bossent et/ou pauvres au profit des nécessiteux du CAC et du Medef.

          Mission accomplie avec brio. Je vois pas ou l’on devrait être étonné il l’avait annoncé dès 2006.

          A fusiller donc ... à la Libération de la France vivant sous le joug d’une dictature fachiste libérale.

          A peluche


          • Jowurz 14 septembre 2010 21:53

            Yvance 77

            Votre humour radical m’impressionne : Ballamou, Pipole 1er, les nécéssiteux du Medef. D’une subtilité tout aussi radicale que votre humour...

            C’est pourquoi je m’étonne que vous n’ayez pas, avec un esprit aussi fin, saisi que la première partie de l’exposé ( un peu long il est vrai) présente la thèse officielle des contradicteurs tandis que la seconde conclue sur le bien-fondé de la déclaration concernant la possibilité de rétablir le départ à la retraite dès 60 ans.

            Pour autant que les budgets de l’état soient examinés et puissent être pour certains revus en baisse. Exemple en dénoncant les contrats d’armement accumulant les retards et dépassant les budgets prévus. Afin de pouvoir sans créer de nouvelles dettes faire face au paiement des pensions. 

            Pour ce qui est du titre de Ballamou il n’est plus d’actualité. Son disciple Nicolas l’a battu en 2008, 2009 et à en juger par la loi de finance l’améliorera encore en 2010. La Cour des Comptes vous le confirmera. (rapport public annuel 20109)


          • Daniel Roux Daniel Roux 14 septembre 2010 10:16

            Trop de sujets évoqués, entremêlés, qui rendent le texte confus et indigeste. Lorsque l’on désire s’exprimer sur 10 sujets différents, ils seraient plus efficaces d’écrire 10 articles différents.

            Quoiqu’il en soit, je l’ai lu jusqu’au bout car le principal sujet m’intéresse : L’incapacité des hommes politiques à gérer un budget dont ils décident à la fois des recettes et des dépenses.

            La cause principale est que le fait d’être élu ne donne pas à l’homme politique de miraculeuses capacités intellectuelles, s’il ne les possédait pas avant. Sarkozy est un incompétent notoire qui a échoué dans tout ce qu’il a entrepris, en toute logique, il échoue dans son nouveau poste. Le problème est que cette fois, il a le pouvoir de nous ruiner pour longtemps.

            Il serait temps que l’on exige du candidat à quelque mandat que ce soit, un pré requis en diplômes ou en expériences validées, avant d’accepter sa candidature.


            • zelectron zelectron 15 septembre 2010 07:08

              "Il serait temps que l’on exige du candidat à quelque mandat que ce soit, un pré requis en diplômes ou en expériences validées, avant d’accepter sa candidature"
              donc le cantonnier, ou le plongeur du restaurant d’à côté ne pourraient plus être élus ? (comme ils le sont actuellement)


            • Daniel Roux Daniel Roux 15 septembre 2010 09:20

              Bien sûr que le plongeur et le cantonnier peuvent être élus. Je ne vois pas en quoi le métier serait un facteur de sélection ?

              Je propose simplement que ceux qui demandent nos suffrages et prétendent nous représenter prouvent de façon incontestable qu’ils ont les connaissances requises pour assumer leurs responsabilités.

              Cela vous choque ? Vous préférez les promesses, le baratin, la démagogie, l’incompétence ?


            • kiouty 14 septembre 2010 10:47

              TLPL : Trop long, pas lu...


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 14 septembre 2010 11:49

                J’ai craqué dès la première phrase.

                je vais donc être bref, 1500 milliards de dette, mais 1500 milliards d’intérêts payés sur cette dette depuis 73 et notre Pompidou / Rothchild, ça se résout simplement : un taux révisé à O %, on n’en parle plus ! Ciao les banksters ! http://www.youtube.com/watch?v=eXIQHe6_SjE des millions de fan ont enregistré...

                Ca va, j’ai été clair et bref ?


                • friedrich 14 septembre 2010 19:14

                  Très clair, et j’ allais même le dire comme je le dis sous chaque article qui parle de caisse vide. Ignorer ce racket majeur n’ est pas digne d’ un bon journaliste qui s’ intéresse sincèrement à l’ état des finances publiques. 


                • kisssky kisssky 14 septembre 2010 19:42

                  tout à fait et pour compléter la BCE ne possède pas le droit de battre monnaie contrairement à ce qui est dit dans l’article


                • Jowurz 14 septembre 2010 20:22

                  Kisssky

                  « La planche à billets étant sous contrôle de la BCE » ne signifie pas que cet organe bat la monnaie, mais contrôle l’émission et la masse monétaire. Votre intervention pour aussi pertinente et documentée soit-elle ne concerne pas le texte incriminé que vous interprétez et déformez par inadvertance, je présume, puisque vous savez lire et écrire. 


                • BlackMatter 14 septembre 2010 16:26

                  « Depuis que le tonton du PS a flingué tous azimuts les finances du pays. Ses successeurs, jaloux de ce haut fait, s’acharnent à en creuser le déficit chaque jour davantage. »

                  Dommage que l’article commence faux dès le départ.
                  Le déficit public était déjà de 3% du PIB en 1975, sous Chirac !

                  Hors crise, depuis la cinquième république, le record est de 6% attribué au couple balladur-juppé en 1995.

                  Et le supra record est en ce moment battu par un certain Sarkozy.

                  Les seuls premiers ministres qui ont permis de stabiliser la dette (voir de la faire diminuer) sont Barre et Jospin. Et sauf erreur, Jospin c’était bien après Mitterand.

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique_france_%25_du_PIB.png
                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Public_Deficit_of_France.png
                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_chefs_du_gouvernement_fran%C3%A7ais




                  • Jowurz 14 septembre 2010 17:34

                    Blackmatter,

                    selon le rapport public 2010 de la Cour des Comptes le record que vous énoncez est très largement battu en 2009 par les résultats de Sarkozy qui atteignent les 8% ! Vu le budget 2010 voté ces 8% risquent le dépassement ou au mieux le maintien. Vous ne direz pas que Nicolas fait dans l’étriqué.

                    Quant aux finances publiques, la dégradation de notre monnaie entre 1981 et 1986 et les 280.000 créations d’emplois dans la fonction publique du collègue Mitterrand dès 1982 n’avaient pas vraiment amélioré la situation de l’état. C’est une réalité !
                    Il ne s’agissait pas de seulement 280.000 salaires mais les bâtiments l’aménagement et tous ces petits à-côtés, entretien, chauffage, électricité, téléphone,,notes de frais, déplacements pour certains, etc... qui permettent aux recrus d’accomplir leur tâche. Une enveloppe pas piquée des hannetons . Certains journaux de l’époque l’avaient estimée à la bagatelle d’environ 40 Milliards de Francs si ma mémoire ne m’abuse. Il y a 30 ans c’était beaucoup d’argent qui pesait tout soudain sur l’état. Mais je vous le concède c’est presque une bagatelle à côté de Sarkozy qui, lui, aurait plutôt détruit le double d’emplois en dépit des fanfaronnades de ses ministres.
                    Pour la petite histoire sans comparer ce qui n’est pas comparable la prime à la casse semble avoir coûtée 6 milliards d’euros à l’état. C’est pratiquement, 28 ans plus tard, la même somme que les emplois cités. A la différence que les emplois eux sont restés et existent encore pour la plupart ce qui n’est plus tout à fait le cas de ceux sauvegardés par la prime à la casse. Solution qui offrent le désavantage, accords internationaux obligent, de ne pas profiter exclusivement à l’industrie francaise ou européenne.   


                  • BlackMatter 14 septembre 2010 17:46

                    Mais je ne dis pas que tu as tord sur l’ensemble de l’article.

                    Je dis simplement que son introduction est inexacte et gache le reste.


                  • olivier cabanel olivier cabanel 14 septembre 2010 19:53

                    @ l’auteur,
                    d’entrée on découvre la grande confusion qui règne dans l’esprit de l’auteur,
                    évoquer le gaspillage de tonton lorsqu’on est au prise avec le pire autocrate que la démocratie française ait connue, c’est un peu dérisoire.
                    et çà manque sérieusement de clairvoyance,
                    désolé.


                    • Jowurz 14 septembre 2010 21:19

                      olivier Cabanel

                      Ne soyez pas désolé, je suis d’accord avec vous, même si je n’ai pas votre talent pour exprimer les choses. .. C’est pourquoi la seconde phrase complétant la première ajoute :
                      « Ses successeurs, jaloux de ce haut fait, s’acharnent à en creuser le déficit chaque jour davantage. »
                      Ceci, vous l’avez compris, signifie que les successeurs de votre tonton l’ont dépassé avec outrance.

                      Pour la dérision : merci de consulter, deux cases plus haut, la réponse à Blackmatter. Elle explique le motif de la première phrase. A en juger par votre vignette, si elle vous représente, vous avez vécu ces événements. Vous ne démentirez pas l’exactitude des faits exposés.

                      Il est aisé de conclure au sujet de la clairvoyance qui, si je ne me trompe ,est : la vue claire et lucide des choses . L’ennui de ce type de conclusion est que la vision est souvent sujette au caléidoscope passionnel. Je ne vois pas ce qui manque de lucidité à comparer le gaspillage d’un président avec l’action de ses successeurs Chirac et Sarkozy. Peu importe dans ce thème « économique » que les uns ou les autres soient des autocrates ou non. C’est le résultat sur le déficit public et l’endettement du peuple que je stigmatise.

                      Tout comme vous, je constate que le dernier sur la liste est le pire des gestionnaires et, apparemment, des profiteurs que la République ait connu jusqu’ici. Tout comme vous j’exècre les autocrates et les violeurs de constitution qui bafouent les droits de l’homme et du Citoyen. Je répugne aussi le déficit public sans fin d’où qu’il vienne. Il est tellement simple à l’aide d’une majorité de prendre dans la poche du contribuable et tout soudain de ménager la chèvre et le chou en période préélectorale en engageant les deniers du même contribuable pour un nouveau quinquennat.
                       
                      Je n’ai pas cet enthousiasme sincère qui est le vôtre pour Monsieur Mitterrand. Ce qui ne met nullement ma sincérité en doute. 

                      Il m’est difficile de donner ma confiance aux prétendus grands serviteurs de l’état avant de les avoir vu à l’oeuvre. Celle de M.Mitterrand ne m’a pas convaincu. Le référendum sur la ratification Maastricht est, pour moi, une très habile violation de la Constitution et une duperie d’un grand raffinement... Mais ce n’est pas notre sujet.

                      Bonne soirée. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Jowurz


Voir ses articles







Palmarès