Que deviendrait la France si... ?
Une France à l’allemande ?
France ancrée depuis Louis X dans le sacro-saint Paris et ses institutions. Son Sénat sénescent et son Assemblée déchirée. Une vraie démocratie en somme...
Mais que ferions-nous si, un jour, la France devenait une fédération. Comme au Canada, aux Etats-Unis ou chez nos cousins germains.
Je me suis penché, sur le programme du Parti fédéraliste et je dois avouer que pas mal de choses m’ont "tarabiscoté".
Explications...
Depuis 1 000 ans, la France vit et meurt par intermittence à Paris. Fluctuat nec mergitur, dit la devise francilienne.
Les politiques s’entredéchirent ici ou là, dans un café chic ou un pub ringard. Les décisions, qui occultent pas mal de nos citoyens, se prennent à "Ris-Pa".
Mais certaines bonnes ou mauvaises langues se plaisent à rêver d’une France fédérale intronisée dans une République indivisible.
Mais comment est-ce possible ? Il y a plusieurs possibilités envisagées, notamment par le Parti fédéraliste, présidé par Michel Le Tallec.
Tout d’abord et c’est la solution la plus plausible :
Instaurer un Sénat des régions (comme le Sénat américain) et aussi un Parlement et un Gouvernement par région.
Ce n’est pas une mauvaise idée, mais si cela se heurtait à pas mal de gaullistes, ou même de socialistes qui pensent que la France ne peut être qu’une, la France n’est pas un Etat-nation comme la Suisse ou la Belgique.
Mais cela permettrait de décentraliser au maximum et donc les décisions seraient au plus proches de NOUS, des citoyens, et également d’entrer de plain-pied dans la VIe République, et ainsi oublier la France des décisions énarques galvaudées.
Imaginons....
2017, la France, telle qu’elle est, est à bout de souffle, Nicolas Sarkozy (62 ans) est à la fin de son règne, comme Mitterrand vingt ans auparavant...
Le Parti fédéraliste présente un candidat, qui n’est pas si mal dans les sondages, mais loin des candidats de gauche et de droite, à savoir : Manuel Valls et Michelle Alliot-Marie (eh oui !).
Le MoDem étant officiellement décédé cinq ans auparavant, après avoir creusé la tombe des urnes, suite à son 2 % au 1er tour de la présidentielle de 2012, le candidat du Parti fédéraliste apparaît comme le 3e homme de la campagne.
Le thème : La France et l’Europe à l’heure du fédéralisme. Leur position sur l’échiquier politique : ni droite-ni gauche (tiens… ça nous rappelle quelqu’un !). Des positions sur les mœurs, et sociales, plutôt à gauche, mais pour l’économie plutôt centre-droit.
Au mois de février, le candidat stagne à 6-7 %, puis vint le discours "fédérateur", si je puis dire, de la fin du mois de mars.
Il fait la proposition du siècle : Refonder la France, faire une nouvelle France, institutionnellement parlant.
Le public est foudroyé par la nouvelle, mais galvanisé il crie et c’est un triomphe.
Le 25 avril 2017, le candidat du PF arrive 2e devant MAM et derrière Manuel Valls. Deux semaines plus tard, il est élu à la surprise générale.
Quelques semaines plus tard, les premières réformes passent et voici ce qu’il en ressort :
La République est une et indivisible, l’unité est loi. Les institutions de la France changent. Le Sénat et l’ENA ne sont plus.
Est créé le Sénat des régions.
La France est divisée en quinze provinces (rassemblement de régions à faible économie comme le Limousin avec le Poitou-Charentes, plus dynamique).
Chaque province possède un Premier ministre, un Gouvernement et un Parlement.
Les décisions les plus importantes sont prises par la région.
Les décisions de politique étrangère, de Constitution, de droits de l’homme et des pouvoirs régaliens (armée, justice) sont prises par l’Etat.
Futur idéalisé ou idée à creuser ?
Et vous qu’en pensez-vous ?
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