Rachida Dati, un retour passé au peigne fin
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En regardant la photo de Rachida Dati, tellement radieuse et « chiquissime », comme dirait Voici, un doute m’habite. Et si Zohra, la petite Zohra Dati, n’existait pas. Ou si peu. Et si cette opération qui arrive un an après l’incroyable idylle présidentielle, était destinée à nous brouiller la vue. A nous embrouiller. Comme si la naissance d’une enfant, là encore, servait à mettre en scène de vieilles valeurs remises au goût du jour. Travail, famille...
Regardez bien la photo de la jeune maman. Si vous avez déjà accouché, si votre femme a accouché, si quelqu’un dans votre famille vient d’accoucher, ce doute, vous n’avez pas pu ne pas le ressentir. Vous l’avez vue, vous, la petite Zohra ?
Et regardez-moi comment elle la tient dans ses bras, sa fillette. La voilà bien encombrée avec cette chose-là sur les bras. Au bout de cinq jours, ça suffit, elle n’y tient plus, Rachida, elle s’en débarrasse pour nous préparer une loi liberticide. C’est sa came.
Et puis, comment fait-elle pour paraître, en n’importe quelle circonstance, aussi parfaite ! Certes, on comprend son allégresse (à reprendre le travail), mais enfin, admirons sa mise impeccable, sa coiffure aussi sophistiquée que celle d’Hilary Clinton, sa toilette sombre et élégante, son épiderme frais comme celui d’un nouveau-né, ses mains manucurées, sa jolie bague.
Et aucune trace de fatigue ni de lassitude. Pourtant elle a accouché il y a seulement…5 jours ! Pas à l’aise dans ce rôle de maman, la voilà prête à reprendre les rênes de son ministère. Vite au travail ! C’est beau, la France qui se lève tôt.
Comme si cette sortie avait été orchestrée de longue date
Mais le proverbe ne dit-il pas "qui va à la chasse perd sa place" ? Rachida a déclaré qu’elle ne comptait pas « déserter » son poste. Fichtre, pour elle, l’accouchement est une désertion. Bonjour l’ambiance, plus tard, avec la petite Zohra. Elle pourrait le lui reprocher… Déjà qu’elle ne va pas arrêter de lui demander le nom de son père.
Ce matin, précipitamment, à 9h45, elle quitte la clinique de la Muette, clinique privée est-il utile de le préciser (on meurt tellement dans le public ces derniers temps…) pour se rendre à l’Elysée. Là, le président et les membres du gouvernement qui l’aiment tous comme leur sœur, la félicitent chaleureusement. C’est beau, cet esprit de corps. Ça fait chaud au cœur. Ensuite, direction l’ambassade d’Espagne. Pourquoi l’Espagne ?
Enfin avec son mentor, direction la cour de cassation, car en cinq jours, Rachida a eu peur de se rouiller un peu. Elle reprend donc ses vieilles habitudes et vient annoncer aux magistrats que le juge d’instruction, bientôt, c’est fini, il n’y en aura plus. Du Rachida tout craché. Elle ne s’arrête jamais.
Remarquez, elle avait prévenu : son accouchement ne serait pas des vacances. Accoucher n’est pas une maladie a-t-elle même déclaré. Et puisqu’elle a pu le faire, inutile de vous dire, mesdames, qu’une loi est en ce moment même en préparation. Attendez-vous à ce que bientôt les congés maternité ne dépassent pas la semaine.
Eh oui, les contes de fées, ça se termine toujours bien. Pour les fées. Pas pour vous.
Crédit photo : Voici
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