De toute façon cela ne suprendre que ceux qui aiment se bercer d’illusions : tout le monde sait que Sarko est un faux dur, et même s’ils n’est pas directement impliqué dans l’histoire, le gouvernement est à son image. Ca pousse des coups de gueule, ca fait des moulinets et ca remue des quantités d’air considérables mais au final : rien ou si peu. Si on doit en rester au chapitre de la violence, que dire du nombre de voitures crâmées le 14 juillet qui bat ses records d’année en année alors même que môssieu Sarkozy ne cesse de vitupérer contre ce sport national auquel il va mettre un terme une bonne fois pour toute, ah mais ! Et ca fait des annés que ca augmente, insensiblement à sa grande gueule. D’ailleurs, la dernière solution en date qu’il ait trouvée, c’est d’interdire aux préfectures d’en causer ;)
Pour New Fabris, il y a une donnée qu’il ne faut pas oublier : l’acte peut être répréhensible en lui-même, il n’en obéit pas moins aux caractéristiques du « dialogue social » à la française (et du dialogue tout court d’ailleurs) ; personne ne vous écoute si vous ne tapez pas plus que violemment du poing sur la table et que cela devient moins rentable de ne pas vous écouter. C’est comme ca en France, si vous ne vous faites pas remarquer, tout le monde s’en fout. J’ai pu le constater a de nombreuses reprises à de multiples occasions. Pour la simple et bonne raison que le caractère individualiste de notre société favorise cet autisme volontaire, jusqu’à ce que l’exaspération fasse tout déraper. Alors ces employés ont peut-être tort d’employer la menace, et je trouve même qu’ils font fausse route en réclamant plus d’indeminités (ce qui risque d’exonérer l’entreprise et les autorités de leurs obligations en matière de suivi et de reclassement), mais ils ne font que correspondre à la structure du dialogue made in France.