Sarkozy enfin candidat, et... comment !
Ça y est ! Le suspense - ou le faux suspense, faudrait-il dire - est terminé ! Nicolas Sarkozy s'est enfin déclaré candidat à sa propre succession. Il l'a annoncé, ce mercredi, au journal de 20 heures de TF1. La campagne pour l'élection présidentielle des 22 mai et 6 avril est donc désormais ouverte.
Réaction ironique du candidat socialiste
" Quelle nouvelle, quel bouleversement, quelle sensation ! ", s'est exclamé son rival socialiste, lors d'une réunion à Rouen, ironisant sur la médiatisation de la déclaration du président de la République dont il dira, imperturbable, " le président-candidat est désormais candidat-président ".
Des propos qui ont déclenché l'hilarité de l'assistance du candidat socialiste, qui allait ajouter : " La vérité, c'est que le président-candidat est candidat depuis cinq ans. A peine élu, il était déjà en campagne, à peine entré, il était déjà sortant ".
Maintien des réformes pour "une France forte"
Au cours de cette déclaration de candidature, Nicolas Sarkozy a parlé d' "une France forte" qui "devrait faire des choix " pour, estime-t-il, "s'installer dans le nouveau monde". Car, selon lui, ainsi seulement la France pourra-t-elle " être protégée ". Une protection qui nécessite des changements ; car, soutient Sarkozy, " une nouvelle période s'ouvre [...] et la France ne peut pas rester à l'écart de la course du monde ". Le président de la République préconise donc de "continuer à faire des changements" car, selon lui, " les réformes déjà engagées commencent à produire leurs effets ".
Référendums et chômage
Nicolas Sarkozy promet, s'il est réélu, de maintenir le recours au référendum car " l'idée centrale de son projet" serait, d'après lui, de " redonner la parole au peuple français " à travers ce moyen de consultation. " Chaque fois, a-t-il promis, qu'il y'aura un blocage, je ferai trancher le peuple français".
Des consultations qui devraient, selon la proposition du président de la République, commencer avec " la question du chômage, de son indemnisation et de la formation ". Il est, estime Sarkozy, de son devoir de président de la République "de régler les problèmes".
Abdoulaye Jamil Diallo
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