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Accueil du site > Actualités > Politique > Sommes-nous dirigés par des fous ?

Sommes-nous dirigés par des fous ?

Les dernières révélations de Wikileaks en disent long sur l’état de nos dirigeants. Mais nous n’apprenons rien de bien surprenant, du moins concernant le mental de deux qui nous gouvernent. Un schéma vieux comme l’Histoire des hommes se dessine une fois de plus. Ces jeux de pouvoir ont fait dire à Hegel que l’homme est un animal malade. Une description plus contemporaine livrerait un tableau où les névroses occupent une place prépondérante, mais aussi les comportements qu’on ne sait pas situer, entre psychose, parano ou dérives borderline. Le côté dangereux de l’humain est connu depuis les lustres. Shakespeare en a fait la matière pour ses œuvres. Freud a montré le côté étrange, parfois insondable, d’un inconscient non maîtrisé et susceptible de générer des démons intérieurs. Michel Houellebecq a écrit des romans réalistes sur les névroses contemporaines. Des gens qui nous ressemblent, ou à qui on ne veut pas ressembler. Ces romans sont appréciés. Le lecteur aime parfois se rassurer en se mirant dans le marasme du prochain, ou alors il aime apprendre des choses pas tout à fait cachées sur les travers de ses contemporains. Est-ce du voyeurisme ou un souci de s’instruire sur le monde ou une manière culturelle de se divertir ? Chacun a ses raisons pour lire un bon roman de Houellebecq. Néanmoins, le monde est plus inquiétant si on tente de le sonder à l’aune de quelques révélations ou bien des comportements tendancieux de la part des dirigeants. Les manœuvres en Corée, le président Gbagbo qui s’accroche au pouvoir, voilà quelques signes permettant de tracer une hypothèse. Le pouvoir, c’est ou bien la solution ou bien le problème.
 
Il n’y a pas si longtemps, le monde a connu un déchaînement de folie orchestrée par des dirigeants de puissances occidentales mais aussi orientales. Allemagne, Russie, Japon, Turquie… de 1914 à 1945, le monde a connu le chaos. Nul n’a vraiment compris quelle fut la cause de cet engrenage démonique ayant conduit les hommes au pouvoir vers de telles extrémités. Le pouvoir rend fou, c’est ce qu’on peut penser et c’est ce que l’individu ordinaire ne veut pas voir car ce type de vérité est inquiétant et risque de troubler le long fleuve presque tranquille de l’existence. L’homme est pénétré de ce désir de commander, de dominer, de soumettre le réel à ses désirs, de vaincre, gagner la partie. Chez certains, ces penchants peuvent devenir pathologiques, engendrant des perversions tyranniques, des comportements autoritaristes, des dérives caractérielles et même parfois des délires psychiques. Phénomène assez connu, la paranoïa. On n’entrera pas dans une psychologie de bazar consistant à taxer tous les dirigeants de parano. La situation est bien plus contrastée. Prenons par exemple les excès sécuritaires aux Etats-Unis, avec les faits avérés comme les manœuvres du FBI, les fouilles dans les aéroports, ou alors les faits révélés comme ces surveillances de sites jugés sensibles par les Etats-Unis qui s’occupent de câbles sous-marins ou bien de labo pharmaceutiques, eh bien cela ne signifie pas forcément de la parano mais un excès de précaution propre au genre humain. On serait alors plus près du TOC, ou alors de la maniaquerie. La ménagère obsédée par la propreté passe quatre heures par jour à traquer le moindre grain de poussière. Les instances sécuritaires américaines font de même et voient partout sur la planète des lieux susceptibles de constituer une menace. Cela ressemble à un système immunitaire. Notez que la menace est toujours étrangère, extérieure à la patrie, presque microbienne, alors que la vente libre d’armes et les milliers d’assassinats perpétrés entre Américains sont considérés comme des faits de société habituels ne menaçant pas l’intégrité de ce pays si prompt à jouer le gendarme de la planète.
 
Le monde n’est pas gouverné par d’authentiques psychotiques mais par des dirigeants dont le goût pour le pouvoir est associé à des « distorsions » de personnalité les conduisant à épouser certains traits de la parano, comme un certain orgueil, une rancune tenace, une interprétation déviée de la réalité. Herriot disait que la politique, c’est comme l’andouillette, ça doit puer la merde mais pas trop. Ne peut-on penser que la politique, ça doit être un peu de folie mais pas trop, pas au point de conduire à l’asile ? Le pouvoir rend légèrement fou, à moins qu’il ne faille quelque dose de démonisme bien dominé ou de prophétisme bien maîtrisé pour aimer l’ivresse des pouvoirs supérieurs. Comme par exemple être chef d’Etat, de la diplomatie, des services secrets. Le monde tangue. En France, les dérives de la politique sont un sujet presque tabou, que ce soit dans le roman ou au cinéma. Chez nous, un Houellebecq cible des pauvres gens déshérités du sexe, une Angot décrit la crise de nerf de la bourgeoise frustrée, un Lévy divertit avec du roman de gare rédigé avec style. Mais nul Pynchon, De Lillo ou Ellroy chez nous. La France semble refuser de voir la vérité du pouvoir. Le prophétisme est proche de la folie mais aussi de la lumière. Le prophète est habité par une instance numineuse et le démonique par les ténèbres. On verrait plus l’universel et le souci des autres chez le prophète, alors que le politicien fou n’ait qu’au service de puissances démoniques qu’il a pour l’essentiel fabriquées.
 
La gouvernance et d’une manière générale tous les lieux de pouvoirs sont des espaces où habite la raison mais où sont hébergés des démons, des tendances à la déraison, la folie. Le pouvoir rend fou et comme dans la parano, le processus du secteur masque le mal. Les psys connaissent bien le délire en secteur, une pathologie de perte de contact avec la réalité, non pas qu’elle soit hallucinatoire mais qu’elle soit parfaitement perçue mais pathologiquement interprétée. Une personne souffrant de délire en secteur passe inaperçu, car elle se comporte « normalement » dans la vie de tous les jours. Son délire passe inaperçu sauf auprès de ses proches et encore faut-il du discernement et du temps pour le découvrir. Qui nous dit que parmi les gouvernants et autres gestionnaires, nous n’avons pas ce type de délire, cette sorte d’obsession agissant de manière souterraine mais quasiment invisible aux yeux du public et de l’entourage ? L’homme est tordu. Pas seulement en politique. Les harcèlements moraux participent aussi de cette maladie universelle qui inévitablement, accompagne le cours des sociétés, à l’instar des espèces qui évoluent en jouant de la sélection naturelle. Le névrosé est d’un drôle d’animal, le psychotique est plutôt inquiétant. Mais c’est un résidu de l’activité humaine qui, sans l’appui et le ressort du démon, n’avancerait pas, n’inventerait rien, ferait du surplace. L’homme avance avec la santé en rencontrant la maladie. Le psychisme est comme la physiologie, il secrète des pathologies et quelque part, nous sommes tous un peu malades mais la maîtrise est le plus souvent au rendez-vous et la rationalité, les vertus, calment respectivement les psychoses et les névroses. Il faut apprendre à vivre dans un monde où la folie n’est pas que passagère mais pointe son nez dès qu’on franchit la porte d’un dirigeant, ou qu’on entre chez un voisin. Des malades, il y en a inévitablement dans les lieux de pouvoir mais il faut éviter qu’ils ne deviennent par trop influents, faute de contrepouvoir des puissances rationnelles. Les masses aussi se prêtent à la maladie. Il faut donc être vigilant tout en conservant la joie de vivre et l’aptitude à avancer en cette époque marquée par la décennie 2000 qui, consécutive aux tours jumelles effondrées, fut marquée par les peurs, les paniques, climat, terrorisme, Internet, virus grippal, cendres volcaniques.
 

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27 réactions à cet article    


  • pastori 7 décembre 2010 10:55

    la réponse est oui.

    Marianne l’avait dit.

    • beneolentia beneolentia 7 décembre 2010 21:37

      Un exemple de folie humaine ci-dessous :


      je fait un copié collé d’un article d’europe1


      source :http://www.europe1.fr/International/Assange-et-le-scenario-du-sexe-par-surprise-328317/

      Selon le scénario établi par la police suédoise, il ne peut pas être accusé de viol, affirme son avocat.

      Sous le coup d’un mandat d’arrêt international délivré par la Suède,Julian Assange a été arrêté mardi par la police britannique, et s’apprête à passer sa première nuit en prison. Le fondateur de WikiLeaks est accusé de viol et d’agression sexuelle par deux femmes. Mais pour son avocat Mark Stephens, qui s’appuie sur les documents de procédure, son client devrait être accusé de « sexe par surprise », un délit reconnu par la justice suédoise, et non de viol. Retour sur les faits.

      Selon le Daily Mail , qui a eu accès aux fameux documents, Julian Assange a débarqué en Suède le 11 août 2010 pour participer à un séminaire à l’invitation du Parti social-démocrate suédois. Il restera une semaine à Stockholm, au cours de laquelle il aura des relations sexuelles avec deux femmes différentes, selon le quotidien britannique, traduit par le journaliste Patrice Thomas sur son blog.

      La première de ces « victimes » présumées n’est autre que l’une des organisatrices du séminaire. La « femme A », comme l’appellent les policiers suédois dans leurs comptes-rendus, avait offert de prêter son appartement à Julian Assange, puisqu’elle-même devait être absente. Finalement retenue à Stockholm, elle a accepté de partager son domicile avec son invité.

      Un préservatif craque

      « Puis ils sont sortis pour dîner », raconte un policier. « Quand ils sont rentrés, ils ont eu des relations sexuelles, mais il y a eu un problème avec le préservatif, qui a craqué. La plaignante a dit qu’elle pensait que Julian Assange a fait cela délibérément. Lui a insisté disant que c’était un accident. » La femme a voulu stopper leurs ébats mais Julian Assange aurait refusé. Premier grief.

      Dès le lendemain, la « femme B » faisait son apparition. C’est une jeune femme de 20 ans environ, fascinée par l’action et la personnalité du fondateur de WikiLeaks, et qui s’était débrouillée pour se faire embaucher dans le personnel d’accueil du séminaire. Lors de la prise de parole de Julian Assange, elle était assise au premier rang. Puis elle est parvenue à se faire inviter au restaurant en compagnie du groupe accompagnant le fondateur de WikiLeaks.

      Au cours du repas, et au prix d’efforts visibles, selon un participant, elle est parvenue à attirer l’attention de Julian Assange. Les deux protagonistes ont alors faussé compagnie à leurs camarades et sont allés au cinéma où, de l’aveu même de la jeune femme, ils « sont allés bien au-delà des baisers et des caresses ». Deux jours plus tard, les deux amants se sont revus, chez la jeune femme. Le couple a de nouveau eu des relations sexuelles, mais cette fois Julian Assange aurait refusé de mettre un préservatif, malgré l’insistance de sa partenaire.

      Une magistrate militante

      L’affaire aurait pu en rester là si les deux femmes ne s’étaient pas rencontrées. La première avait en effet embauché la seconde pour le séminaire, et au cours d’une conversation, elles se sont rendu compte qu’elles avaient toutes les deux eu une aventure avec le même homme. Après avoir toutes deux évoqué des rapports non protégés et leur peur d’une maladie sexuellement transmissible, elles ont décidé de porter plainte au commissariat, notamment parce que Julian Assange a refusé de se plier à un test de dépistage.

      La plainte ayant été jugée recevable, restait à définir les chefs d’accusation. Pour deux premiers procureurs, les faits ne justifient pas la qualification de viol, mais uniquement de « sexe par surprise », un délit passible en Suède de 5.000 couronnes, soit 546 euros. Mais pour une troisième, Marianne Ny, cela ne fait aucun doute. Car la magistrate milite pour une réforme des lois suédoises sur le viol, et notamment l’extension au refus de porter un préservatif.

      C’est sur cette base que Marianne Ny a relancé l’enquête pour viol et agression sexuelle et lancé un mandat d’arrêt international sur ces qualifications. Qui font peser sur Julian Assange une peine potentielle de quatre ans de prison.

      mon commentaire:cette accusation, c’est du grand délire.



    • Ronald Thatcher rienafoutiste 7 décembre 2010 11:08

      ils sont fous parce qu’ils ne reconnaissent plus la vérité... Ils sont corrompus !!!

      Le mensonge a remplacé le vrai, la gymnastique intellectuelle pour arriver à dire l’inverse de ce que la raison leur dit les rends fous...


      • Philou017 Philou017 7 décembre 2010 11:13

        Le pouvoir rend fou ? ce n’est qu’une partie du problème.
        Le vrai probleme est que les ditrigeants de ce monde sont trop souvent soumis aux intérêts d’une oligarchie financiere ou autre, plutôt que motivés par les intérêts de leur peuple.

        Les câbles montrent bien plus les intérêts sous-jacents de la politique plutôt qu’une quelconque folie.


        • pierrot123 7 décembre 2010 17:04

          +1...
          Ce que l’auteur appelle « folie » de nos politiques n’est que la manifestation visible de leur soumission (invisible) aux puissances financières.

          Les puissances financières, qui « font » aujourd’hui un homme politique, ou bien le « défont », à leur guise, suivant son degré d’allégeance.
          ---
          L’homme politique est le « cache-sexe-électoral » indispensable de la magouille financière.
          Indispensable parce qu’il apporte l’onction magique du suffrage...
          ---
          Combien de fois ne nous objecte-t-on pas que « Sarkozy, mon vieux, il a été élu par 53% de la population...ELU, tu comprends » ...

          Non, ces gens-là ne sont pas fous...Pas fous du tout.


        • Defrance Defrance 7 décembre 2010 12:43

           Eh oui, voire mon article en moderation !

           En fait fou est peut être excessif, car par définition le FOU est TOTALEMENT INCONTRÔLABLE, par contre le malade mental peut servir quand on cerne , UN PEU sa maladie ?


          • Kalki Kalki 7 décembre 2010 13:07

            M Dugué : devenez vous vous aussi un hypocrite ?

            Il y a plusieurs raison au controle :
            1) le seul qui vaille : leS risqueS technologiqueS
            2) les autres : ingérence, controle politique, conservationnisme politique, et économique, destruction des économies émergentes, les pays, et les entreprises susceptible de remettre en question : les entreprises nationnal : le corporatisme.

            Alors c’est tout a fait complexe tout ceci : et rien que l’accepter ou le regarder en face peut vous définir comme fous, vous avez « dépasse les limites du raisonnable et de la norme », pour tout mauvais praticien qui reçoit des personnes sur un divan.

            Donc oui beaucoup de dirigeants sont maboules, comme le serait beauoup de personnes

            sauf que : seule la première raison est valable : pas la seconde.

            Vous savez : M dugué, de dsk, a sarkozy, en passant par M Le pen : euh , est ce que c’est accepter une politique diffèrente ?

            NON

            La folie c’est de ne pas accepter les différences, et l’évolution :
            1) économique et monétaire
            2) de ne pas laisser aux autres le CHOIX, LA LIBERTE de définir sa vie, et de la vivre : il faut bouffre du monsonto, il faut consommer moins, accepter de laisser mourrir a petit feu, et il faut accepter tous les autres décision de petit dieu ou plutôt de petit diable

            Au jeu du plus con : il y aura toujours un plus con

            la folie c’est qu’ils ont ENCORE choisit cette voie


            • Kalki Kalki 7 décembre 2010 13:33

              Anatomie d’une fin prononcée


            • Agor&Acri Agor&Acri 7 décembre 2010 13:08

              @ l’auteur,

              je ne partage pas votre analyse que je trouve tendancieuse
              parce que vous n’évoquez même pas du bout des lèvres les théories qui contredisent intégralement votre approche.

              En résumé, vous nous dites :
              « tous les hommes portent en eux la folie et, si cela se remarque autant chez nos dirigeants, c’est parce que le pouvoir accentue la tendance à la paranoia et à la déraison ».

              Donc, formulé autrement,
              nous serions tous à mettre dans le même sac et il n’y aurait pas de raison d’en vouloir à nos dirigeants parce que nous nous comporterions de la même façon qu’eux si nous étions en position d’exercer le pouvoir.
              Donc tout serait normal et il n’y aurait pas lieu de stigmatiser les dirigeants.

              "Il faut apprendre à vivre dans un monde où la folie n’est pas que passagère mais pointe son nez dès qu’on franchit la porte d’un dirigeant, ou qu’on entre chez un voisin« .

              Il existe une approche qui démontre précisément le contraire et qui me semble infiniment plus pertinente :

              _______________________________
               »La vraie dualité n’est pas entre droite et gauche, pauvre ou riche, blanc ou noir mais entre une minorité de psychopathes détenant le pouvoir et une majorité d’individus normaux asservis et aveuglés qui s’approprient progressivement les valeurs, les pensées, les modèles de ces leaders pathologiques« .
              ...
               »Pour un non initié, un psychopathe est un être dont le comportement déviant est si évident qu’il n’échappe à personne. Il n’en est rien. D’après Robert HARE, grand spécialiste en psychopathie, seulement 10 % d’entre eux sont en prison (il les appelle les “psychopathes ratés”), les autres sont autour de nous et souvent à des postes de responsabilité.
              ...
              Pour asservir leur entourage proche, ils usent de l’intrigue et du harcèlement moral. Les plus ambitieux s’investissent dans la politique, les finances, dirigent des entreprises et s’entourent de gens choisis pour leur manque d’esprit critique, leur carriérisme… c’est-à-dire des gens qui se rendront aisément complices
              _________________________________

              En résumé : seuls réussisent à accéder au pouvoir les plus « fous » d’entre-nous, parce que le parcours est rendu incompatible avec l’éthique et l’ampathie des gens normaux.
              Qui plus est, tout est fait pour barrer la route aux gens normaux, afin qu’ils ne se retrouvent pas en position de pouvoir dénoncer la réalité de se qui se trame au sommet.

              Un livre qui fait référence : la ponérologie politique (de Andrew M. Łobaczewski)


              • cathy30 cathy30 7 décembre 2010 13:28

                bonjour bernard dugué
                j’aime bien votre texte. Très souvent je me suis posée la question, mais qu’est-ce qui a bien pu déclencher cette folie meurtrière des deux dernières guerres, car elles se sont faites en partie avec l’accord des peuples. Comment cette haine de l’autre ou d’intolérance a t-elle pu naître ? La misère y est pour beaucoup.

                Oui le pouvoir rend fou, car l’humain devant cette puissance est bien petit. Mais le peuple qui est aussi une puissance peut tout changer. Le peuple peut mettre un dictateur à genoux, rappelons nous ce qui s’est passé en Roumanie. Nous allons une nouvelle fois vers l’abattoir, la perversité, la corruption, l’argent, l’intolérance gangrènent à nouveau les peuples. nous avons aussi une part de responsabilité dans l’affaire. Comme je suis dans la généralité, le problème du peuple c’est quand la plus grosse masse fait pencher la balance.


                • Agor&Acri Agor&Acri 7 décembre 2010 14:36

                  @cathy30,
                  "qu’est-ce qui a bien pu déclencher cette folie meurtrière des deux dernières guerres, car elles se sont faites en partie avec l’accord des peuples« .

                  Poussez donc votre réflexion un cran plus loin.
                  Comment a été obtenu l’accord d’une partie des peuples pour aller risquer sa peau ?
                  Quels moyens ont été utilisés par ceux qui étaient au pouvoir pour »conditionner" les peuples ?

                  Qui oserait aujourd’hui prétendre que les guerres ont été préparées et voulues par les peuples ?

                  Le monde est violent parce que l’oligarchie dominante est constituée de psychopathes qui n’hésitent pas à imposer leurs volontés par la violence et en faisant craindre la violence de l’étranger pour « fabriquer » de la cohésion autour d’eux (tous unis contre le danger extérieur !).

                  Cette oligarchie n’hésite pas à opprimer économiquement l’étranger ou à l’agresser sur son sol, ce qui peut effectivement déclencher des réactions violentes, dont elle se sert ensuite pour justifier sa propre agressivité.

                  L’homme est un animal pacifique.
                  Ce sont ses « élites-gouvernantes » qui, de tout temps, l’ont entraîné
                   souvent de force, sinon par une propagande efficace- dans des guerres inqualifiables.

                  Petite précision :

                  Dire que « L’homme est un animal pacifique » n’est pas de l’angélisme.

                  Je sais bien que l’homme peut se montrer violent (coup de colère, rancune, jalousie, etc...)
                  ou que certains hommes sont porteurs de violence.

                  Tout comme un chien peut se montrer violent et agresser un passant ou un autre chien.

                  Mais sur les dizaines de millions de chiens, les incidents sont rares parce que les chiens ne sont pas plus des animaux violents que ne le sont les hommes.

                  Rien qui ne puisse jamais justifier une action guerrière contre une population entière.


                • cathy30 cathy30 7 décembre 2010 16:19

                  houlala agor et agri

                  je n’ai pas dit que les guerres ont été préparées par le peuple, ni voulues d’ailleurs, mais le peuple à sa part de responsabilité. Sarkosy n’a t-il pas été élu sur fond de racisme ? et pourtant le peuple français ne veut pas la perte de ses valeurs, ni être vendu aux spéculateurs.

                  Avant les deux premières guerres le racisme était a son paroxisme. C’est en cela que je dis que le peuple a sa part de responsabilité. Ne faites pas des hommes des victimes, ils ont une conscience, la manipulation ne fait pas tout.


                • Dionysos Dionysos 7 décembre 2010 17:13

                  J’aurais plutôt tendance à penser comme Plaute « homo homini lupus » (L’homme est un loup pour l’homme).


                • Agor&Acri Agor&Acri 7 décembre 2010 17:19

                  @cathy30

                  « je n’ai pas dit que les guerres ont été préparées par le peuple »

                  Je n’ai pas dit que vous aviez dit ça smiley

                  Certains par contre, notamment les élites apatrides qui sont en train d’instaurer le Nouvel Ordre Mondial en préparant l’écroulement des Etats Nations, ceux-la prétendent qu’ils oeuvrent à la paix du Monde au motif que les peuples seraient bêtes et méchants et dotés d’un nationalisme source de conflits.

                  Ce qu’ils veulent nous refourguer est la démocratie indirecte (traduire : la fin de la démocratie pour les populations) afin de, soi-disant, mettre fin aux guerres entre Nations.

                  Ils font simplement l’impasse sur la réalité de ce qui a, à chaque fois, exacerbé les nationalismes = une violente propagande institutionnelle visant à embrigader les populations.

                  Et lorsqu’on regarde qui était derrière ces propagandes, on retombe sur des banksters, de gros industriels qui possédaient les médias (déjà !) et des politiques particulièrement psychopathes.

                  Les mêmes qui se retrouvent au Bilderberg ou à la Trilatérale pour s’entendre sur la marche à suivre afin d’instaurer leur Nouvel Ordre Mondial.

                  Votre dernière phrase est bien candide :

                  "Ne faites pas des hommes des victimes, ils ont une conscience, la manipulation ne fait pas tout."

                  La manipulation ne fait pas tout certes, mais elle fait certainement plus que ce que vous croyez...peut-être parce que vous n’en avez pas bien cerné tous les contours.


                • Agor&Acri Agor&Acri 7 décembre 2010 18:25

                  et si vous ne voyez pas trop à quel genre de manipulation et de perversion je fais allusion,
                  veuillez prendre connaissance des 3 liens fournis plus bas par slipenfer à 18:02

                  Comme il le dit lui-même, quelques exemples parmi...une infinité d’autres. :-0


                • saint_sebastien saint_sebastien 7 décembre 2010 13:58

                  nous sommes dirigés par des gens qui sont comme nous , tout simplement , honnêtes , voleurs , intelligents , idiots , pas plus que le citoyen moyen.

                  on attend peut être trop des politiques , on leur a donné trop de pouvoir, il est temps qu’ils perdent un peu de ce pouvoir , qui par nature sera abusé et utilisé à mauvais escient.

                  A l’heure de la télé réalité , la politique est devenue un spectacle comme n’importe quel épisode de secret story.

                  A l’heure de l’europe , les politiques nationaux n’ont plus de vrais responsabilités aussi , c’est un facteur déterminant.

                  A l’heure de la dette controlée par les banques , nos maîtres demandent rétribution.


                  • Michèle DRAYE 7 décembre 2010 17:26

                    C’est le monde qui est devenu fou !

                    Le problème est que notre « FOU NATIONAL » tient entre ses mains

                    300 bombes atomiques

                    Lire l’article du Réseau Voltaire émanant du président cubain :

                    « Comme j’aimerais me tromper »


                    • cmoy patou 7 décembre 2010 17:31

                      Je crois que nous devrions relire un peu Noam Chomsky .


                      Cette analyse des dix commandements de manipulations des masses n’est-ce pas ce que nous vivons au quotidien depuis plusieurs décénnies. Alors oui nous sommes fous d’avoir laissé faire.

                      1/ La stratégie de la distraction
                      Élément primordial du contrôle social.

                      2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
                      On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.

                      3/ La stratégie de la dégradation
                      Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.

                      4/ La stratégie du différé
                      Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire »

                      5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
                      La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants

                      6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
                      Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle,

                      7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
                      Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

                      8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
                      Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

                      9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
                      Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur

                      10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
                      Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

                      Source : Noam Chomsky



                      • ddacoudre ddacoudre 7 décembre 2010 18:02

                        bonjour dugué

                        je pense que l’info nécessaire pour diriger est supérieure à la capacité d’un seul cerveau. or dans l’archaïsme de nos schémas originels, il y a en permanence l’établissement du rapport dominant dominer. même dans nos démocraties nous n’y avons pas échappé en remplaçant au nom de l’efficacité, le parlementarisme par le présidentialisme, la difficulté au groupe de s’entendre pour le choix de suivre la décision unique d’un chef.
                        alors nous avons tendance de croire qu’il est le sauveur potentiel, le sauveur et guide de la meute. nous ne lui pardonnons alors pas de se tromper vu qu’il a en permanence laisser croire qu’il pouvait tout. devant cette folie de croire que dans nos sociétés complexes qu’un homme peut tout, face a leurs échecs nous voulons trouver une gouvernance mondiale comme s’il pouvait y avoir une solution par l’unification de positions phagocytaires de la diversité, nous nous apprêtons à faire de l’unité de pensé un cancer sociétal. et il en découlent que des individus qui se trouvent aux commandes de cela, ne peuvent tout comprendre ni tout maitriser et ils s’enferment de plus en plus dans des stratégies psychotiques et deviennent encore plus névrosé que celles que nous acquérons dès la naissance et qui varie suivant les sociétés.

                        la prétention humaine de vouloir croire que nous simple humain, un élément dans le tout nous puissions diriger le monde est un élément de folie, il faut être fou pour penser cela et le sont tout autant ceux qui sont à la recherche de l’être salvateur en installant l’un des leurs dans ce qu’ils croient être un siège de dominant comme dans les meutes.
                        s’il y a une invariance d’échelle, chaque situation de distingue par le contenu du savoir qu’il faut détenir entre diriger un groupe au temps de l’âge de pierre et disposer du savoir disponible aujourd’hui pour tout maitriser. c’est du domaine de l’impossible à moins d’accepter de devenir fou.

                        cordialement.


                        • slipenfer 7 décembre 2010 18:02

                          Exemple parmi tant d’autre
                          les enfants de personnage de pouvoir parlent

                          Interview des enfants de Pierre Roche smiley

                          ou

                          John Perkins, confessions d’un corrupteur de nations
                          Révélations sur la manipulation des économies du monde par les Etats-Unis

                          et encore

                          Aaron Russo sur le 11 septembre, le CFR et Rockefeller
                          Témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur de films à Hollywood,
                          sur ce qu’il a appris de la bouche de Nick Rockefeller, au sujet du
                          11 septembre 2001, de la guerre contre le terrorisme, du CFR etc...

                          ect.....etc.....etc......


                          • non667 7 décembre 2010 19:55

                            merci slipenfer pour ces 3 liens fondamentaux .


                          • suumcuique suumcuique 7 décembre 2010 18:55
                            « Oui le pouvoir rend fou, car l’humain devant cette puissance est bien petit. »

                            Le pouvoir rend doublement fou un malade mental, alors que le pouvoir rend doublement sage un homme d’État.

                            A la fin du XIIIe, lorsque Philippe IV succède à son père, les caisses de l’État sont vides. Quelques années plus tard, elles se sont remplies. Pour ce faire, il lui fallut évidemment lever de nouveaux impôts (« pauvre peuple ! » scanderont en chœur les humanitaristes de tout poil, les démocrates de tout acabit), mais, plus essentiellement, il s’attaqua au luxe : c’est-ainsi que les nobles ne furent plus autorisés à acheter plus d’un certain nombre de paires de chaussures, plus d’un certain nombre de guêtres, etc. par an. Il chassa les usuriers lombards et levantins qui vivaient en parasites sur la France, confisqua le trésor des ancêtres de la haute finance apatride, les Templiers. Ce qui déchaîna la fureur du peuple, qui constituait la clientèle de choix des usuriers : que veut le peuple, sinon dépenser sans compter ? Huit siècles plus tard, le peuple n’a toujours pas changé : il veut toujours dépenser sans compter et, en plus, pour ce qui est des peuples européens, financer toute la misère du monde à crédit, en vertu d’un humanitarisme devenu quasiment viscéral ; l’humanitariste européen qui, depuis 1945, élit tantôt des gauchistes, tantôt des libéraux tout en se plaignant constamment de constantes hausses d’impôts directs ou indirects ne se rend pas même compte que le racket organisé par les imposteurs qui sont à la tête des États européens permet à ceux-ci d’installer gratis des centaines de milliers d’extra-Européens par an en Europe. Cette année, l’humanitarisme de Monsieur et de Madame va coûter à la France la bagatelle de 100 milliards d’euros. Madame rêve, c’est normal. Malheureusement, Monsieur aussi rêve.

                            Le peuple, réduit à l’état de populace, n’a pas changé : consommer est plus que jamais son mot d’ordre. il est à peine caricatural de faire remarquer que la plupart des consommateurs seraient aujourd’hui incapables de vivre sans leur forfait téléphone portable mensuel. Zola ne se doutait pas à quel point il avait raison en parlant du ventre de Paris. La populace est un ventre. Jusqu’à 1789, un certain nombre de garde-fous canalisaient les désirs et les instincts proprement monstrueux de la populace. Malgré tout - malgré les maîtresses d’origine plébéienne des rois de France qui, depuis Louis XIV, s’escrimaient à vider les caisses de l’État, l’intérêt général prévalait, la France restait souveraine. C’est sous le règne du méditerranéen Napoléon 1er que la haute finance apatride, Rothschild en tête, a mis le grappin sur la France. Dès lors, plus aucune force contraire n’a semblé pouvoir s’opposer à la tenaille de la populace déchaînée avide de biens matériels et des membres de la haute finance apatride, eux-mêmes issus de la populace. Rothschild a commencé comme boutiquier.

                            • Marc P 7 décembre 2010 19:04

                              moi je pense que être chroniquement en représentation, s’enferrer dans le mensonge pour sauvegarder constamment les apparences, participer a la manipulation de ses semblables, ça ne doit pas être très bon pour l’équilibre de l’esprit... c’est a dire produire des discours et assumer des actes auxquels intimement on n’adhère pas, ça nécessite d’être hyperstructuré, ou psychorigide, un tantinet narcissique, je vous fait grâce du « mégalomane », et enfin ça n’empêche pas une expérience de désillusion, un atterrissage difficile


                              • Lou8 7 décembre 2010 19:19

                                J’ avoue comme Julian Assange

                                J’ ai couché avec une suédoise sans condom, je sais c’ est irresponsable, ouf pas de mandat d’ interpol contre moi …

                                 
                                Faut dire qu’ en même temps Ricardo Gutierrez Vargas le responsable d’Interpol au Mexique était arrêté pour avoir aider des narcotrafiquants haut placés ...

                                Et que Jackie Selebi le chef de la police et président d’ Interpol en Afrique du sud était accusé de corruption …

                                Qui l’ avait nommé ?
                                Thabo Mbeki celui qui a implémenté des politiques économiques néo libérales en trahissant les promesse de l’ ANC, avec comme résultat la pauvreté extrême des noirs de l’ Afrique du sud …

                                 

                                Quand on vous dit que les banksters et leurs laquais qui se gargarisent de démocratie sont en fait une kleptocratie de sociopathes …

                                 
                                Operation Payback un groupe de hackers ont fermé le site de la banque suisse, et celui de Pay Pal qui essayent d, empêcher la population de faire des dons à wikileaks en fermant son compte, comme Visa Europe et Master card ...

                                Pourtant on peut y faire des dons a des organisations ouvertement racistes associées au Ku Klux Klan…

                                Les banques suisses qui ont des comptes de na.zis, de vendeurs de drogues, vendeurs d’ armes, de tous les dictateurs pro US de la planète qui volent l’ argent de leur peuple, des banksters qui ne payent pas d’impôts nous montrent une fois de plus ce qu’ est le TOTALITARISME économique …

                                L’ oligarchie essaye par tous les moyens d’ empêcher Wikileaks de fonctionner le .ch en Suisse vient d’ être bloqué mais des centaines de sites mirroir sont disponibles mon préféré :

                                http://wikileaks.cretin.us/


                                • Login 7 décembre 2010 22:35

                                   

                                   Oui.

                                  • tinga 7 décembre 2010 23:12

                                    Par des fous, sans doute pas, par des crétins, à l’ego boursouflé, c’est certain. 


                                    • vinvin 9 décembre 2010 11:35

                                      En tous cas sur A6VOX pour ce qui est de la liberté d’ expression, ce n’ est pas mieux que TFI !




                                      VINVIN.

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