Un débat public sur l’émancipation de la France

Selon un rapport de l’Organisation Internationale de la Francophonie datant de novembre 2014, le marché francophone ouvrirait droit à un ensemble correspondant à plus de 900 millions de consommateurs potentiels en termes d’échanges internationaux (soit bien plus important que le marché transatlantique négocié dans le dos des peuples entre l’Union Européenne (U.E.) et les États-Unis). La France, forte de son statut de 2e réseau diplomatique mondial, voit sa langue officielle, le français, de plus en plus apprise sur les cinq continents du monde : elle demeure à cette heure la 2e langue la plus instruite dans l’enseignement international derrière l’anglais. Pourtant, au regard de cette configuration, l’U.E., par le traité de l’Union Européenne (T.U.E.), et le traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (T.F.U.E.), interdit à l’État français de gérer une pleine liberté économique et géopolitique assumée, allant en faveur d’une ouverture sur les cinq continents du globe.
Or, en étant dans la situation où elle se trouve, la France ne peut donc plus, du fait d’être enfermée dans la construction européenne, donner l’espoir aux peuples d’agir en faveur de la dignité humaine, par la défense des acquis sociaux, menacés d’ailleurs par ces dits traités, ainsi que les directives émanant de la Commission Européenne exigeante.
Malgré les caprices des institutions de l’Union Européenne, nous conditionnant dans la furieuse atmosphère de la supranationalité conflictuelle, où tous les Etats-membres sont en perpétuel désaccord, il en ira de notre Honneur de réaffirmer un jour, les valeurs françaises des droits de l’Homme et du Citoyen, que nous nous devons de réappliquer, ce dont les peuples attendent plus que jamais.
Car les territoires de l’Union Européenne correspondent au désespoir de leurs habitants, à la majorité des adhésions des pays signataires de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (O.T.A.N.), siégeant à Washington. Les États-Unis, développent de fait une diplomatie indépendante et influente, jouant depuis la 2e guerre mondiale, en faveur de la formation d’un glacis géopolitique européen qui leur serait vassalisé. Leur participation à la construction européenne, les négociations du traité transatlantique en cours avec l’Union Européenne, et la supervision stratégique qu’ils exercent via l’article 42 du T.U.E. avec l’O.T.A.N. en sont des preuves cinglantes. Cependant, les zones où l’O.T.A.N. est intervenu depuis sa création en 1949, sont très souvent localisées aux pays quasi-frontaliers avec les États signataires à cette organisation, s’étant pris orgueilleusement par ailleurs, le titre de "Communauté Internationale" auprès des médias. Les conflits, qui y ont été causés, ont malheureusement détruit la vie de millions de personnes, et rasé d’innombrables patrimoines.
La France, mérite bien mieux que ces diplomaties pour le moins inhumaines, qui, de plus, nous ont conduits à constater que les ambassadeurs des Etats-membres de l’Union Européenne (dont ceux de notre hexagone), n’ont pas condamné l’apologie du nazisme et de toute forme d’extrémisme, lors du vote de la résolution L56 à l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.) en novembre et décembre 2014. Ce dont au contraire, la majeure partie des pays du monde, (excepté les États-Unis, le Canada, et l’Ukraine ayant déplorablement voté en faveur de l’apologie de la mouvance nazie et extrémiste), se sont empressés de faire.
C’est la raison pour laquelle, au regard de l’agressivité géostratégique développée par les pays signataires de l’O.T.A.N. sous les ordres de Washington, mais aussi par l’Union Européenne qui nous enferme du reste du monde, il serait urgent de plus, aux vues des analyses que l’on pourrait conclure concernant les avantages socio-économiques de l’ouverture française sur les cinq continents par la francophonie, de poser, plus que jamais, un débat essentiel dont les partis politiques français devraient songer à aborder : celui du fait que notre pays, déjà doté de ses 6 653 traités avec tous les États du monde, devrait quitter juridiquement l’Union Européenne, via l’article 50 du traité de l’Union Européenne, et se retirer de même de l’O.T.A.N., par l’application de l’article 13 du traité sur l’Atlantique Nord (T.A.N.).
L’Union Populaire Républicaine (U.P.R.), comptant à ce jour plus de 7 150 adhérents, est le mouvement de libération de la France, classé "divers" par le ministère de l’Intérieur. Muni du programme inspiré historiquement du Conseil National de la Résistance, ainsi que du processus de mise en place du nouveau franc, l’U.P.R. appelle depuis sa création le 25 mars 2007 à organiser entre elle et tous les partis politiques, localement, régionalement, et nationalement, la tenue convenable de débats publics, en ces temps plus que troublés de désespoir national, sur ce sujet non-ambitieux, mais nécessaire, qu’est l’émancipation pacifique de notre pays, ainsi que des peuples du monde.
9 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON