Un travail décent pour tous, partout

Les trois dogmes du capitalisme sont privatisation, dérèglementation et réduction des systèmes de protection sociale. Cela se traduit par une exploitation toujours plus grande des salariés et un accroissement de la pauvreté. Il faut remettre l'homme au centre de la vie.
Le capitalisme ne sert que des intérêts privés, c’est à l’Etat, donc à nous, de veiller sur les intérêts collectifs. Et donc :
Il faut un travail qui permette de vivre et non de survivre, un travail qui concilie vie familiale et vie professionnelle, un véritable droit au travail avec de véritables protections sociales, un véritable droit au travail avec un véritable droit à la formation…
Pour que cesse l’exploitation il faut renforcer les contrôles de l’inspection du travail, qu'il y ait un véritable code du travail et une charte internationale des droits des salariés. Il ne faut pas laisser une bande de spéculateurs et d’actionnaires décider pour nous :
Il faut que les salariés aient des représentants dans les conseils d’administration des entreprises, il faut des perspectives d’avenir autres que celles décidées par les banques et les traders, il faut établir dans chaque entreprise une échelle de salaire avec un salaire maximum, il faut que le travail soit considéré comme la véritable richesse de l'entreprise…
Le capitalisme corrompt les Etats et détruit les nations. Le capitalisme n'a pas de frontière, son seul horizon est la libéralisation des marchés et la recherche du profit maximum. Partout où il a eu la possibilité de s'implanter sans contrainte et de mettre en oeuvre ses principes, le niveau de vie des populations a baissé, et seule une élite a vu ses revenus augmenter dans une proportion indécente. Le capitalisme s'est implanté dans les pays du sud, soit par la force, soit avec la complicité du FMI, de la Banque Mondiale ou de l'OMC, en pillant les ressources naturelles et humaines.
Nous ne voulons pas de ce système qui ne parle que de rentabilité pour le public et de compétitivité pour le privé. Il faut s’engager contre la privatisation des services publics en France et partout dans le monde, car ils sont une richesse collective. Il faut réglementer les prix des loyers, les prix des systèmes de santé et des produits de première nécessité utiles à la vie de tous les jours. Il faut que le travail soit un droit, et un salaire qui permette de vivre et faire vivre sa famille, une obligation. L'éducation et la santé doivent être accessibles à tous, on ne doit pas vivre seulement pour travailler et être soumis au bon vouloir de la bourse de Paris, de Londres ou de News York.
La stratégie des théories néolibérales consiste à créer des crises et endetter les pays, en distribuant l'argent publique aux banques, aux grandes fortunes et aux entreprises. Ensuite, il suffit de déclarer « que les caisses sont vides » pour les hôpitaux, l'éducation ou les retraites, et que le seul moyen c'est de privatiser « pour une bouchée de pain » ce qui ne l'est pas encore. De nouveaux milliards pour le capital et les marchés financiers, la misère pour les salariés, leurs familles et leurs enfants !!!
Article original publié sur Conscience Citoyenne Responsable :
http://2ccr.unblog.fr/2011/10/07/un-travail-decent-pour-tous-partout/
34 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON