L’impensable est arrivé. Alors que notre gouvernement tenait fermement les rênes des réformes, ne voilà-t-il pas que, malgré les efforts et déclarations péremptoires de nos brillants ministres, la France se cale dans une récession positive pour 2009. Incroyable ! Il y a cependant deux domaines dans lesquels c’est bien la croissance qui ne sera pas négative... et à deux chiffres encore !
On aurait pu penser que la seule réforme initiée par Monsieur le Président de la République Française, de l’Europe, Premier Ministre, Ministre de la Justice et de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui n’ait pas trop lamentablement foiré ait été la mise en place des nouvelles plaques d’immatriculation "à vie" des véhicules à moteur.
Il faut malheureusement s’attendre à deux grandes réussites supplémentaires qui nous pendent au nez.
1 - L’explosion fiscale.
Malgré des services publics en instance d’être massacrés au nom d’un Tatchérisme imbécile et arrogant, la dette budgétaire a "explosé". Le tour de vis fiscal s’annonce effrayant. La preuve : Monsieur François Fillon, profession ersatz, vient d’avouer que les impôts n’augmenteraient pas. Il aurait été plus rassurant qu’il n’ait rien dit. S’il vous reste trois sous, planquez les vite en vous procurant la liste noire des paradis fiscaux amenés à disparaître sous les "hou hou" des pays à fiscalité forte.
2 - L’explosion de la délinquance.
La crise n’arrangera rien aux 7 ans de politique pénale irresponsable menée tambour battant depuis que Monsieur qui vous savez est passé Place Beauveau. Lois sécurité I puis II puis III puis peines plancher, peine chien, peine cagoule, peine après la peine, tout a été fait pour entretenir une société plus injuste, plus dure, plus violente. Avec la précarisation, le chomage explosif lui aussi, les dérives policières, l’arrogance et le mépris des Gentils Messieurs Bertrand, Besson, Hortefeux, des Gentilles Mesdames Albanel, Dati, Pécresse, Allot ou Lagarde, il est à craindre que les atteintes aux biens et aux personnes ne suivent une courbe ascendante.
C’était Monsieur Météo, à qui, heureusement, il arrive de se tromper.