Une situation normale - la suite logique d’un système corrompu à la racine
Une situation normale
La suite logique d'un système corrompu à la racine
Suite à l'annonce de l'Empereur, un vent de panique souffle de façon quasi continu de la gueule des chiens de garde en tout genre.
Difficile d'écouter la moindre radio, chaîne de télé, ou lire des posts et articles sans avoir la nausée tant les fake news sont devenues la norme et que les débats font se succéder des autruches endoctrinées, des incompétents ignorants voire, pour certains, des collaborateurs conscients de raconter des conneries à tour de bras pour enfumer le plus grand nombre.
Nos chers oligarques de la propagande, de tous bords, mettent leurs dénis à rude épreuve en voulant se persuader que nous sommes en Démocratie mais que celle-ci ne va pas bien et que c'est pour cette raison que nous en sommes là. (#fakenews)
Sauf que c'est prendre le problème dans le mauvais sens.
Réflexe typique des personnes dans le déni.
Car il faut avoir des rondelles de saucisson, voire des saucissons entiers enfoncés dans les orbites, pour ne pas se rendre compte que la situation est ce qu'elle est, justement parce que nous ne sommes pas en Démocratie.
En Démocratie aucun Président/Empereur ne peut concentrer tous les pouvoirs dans ses mains. Et c'est justement parce que la Vème république fait du Président un Empereur que ce genre de situation est rendue possible.
N'étant pas en Démocratie, le plus grand nombre est martyrisé et le règne des oligarques peut perdurer en utilisant son système préféré : Le Fascisme (caché derrière le mot « Démocratie »).
Cette doctrine est la préférée de nos oligarques et ce que nous a appris les années Hollande c'est que celle-ci transcende le clivage gauche/droite qui n'est, en réalité, qu'un prétexte pour diviser la population et la manipuler afin de l'orienter dans la direction souhaitée.
Chose qui serait impossible sans la complicité de nos bien-aimés chiens de garde, qu'elle soit inconsciente ou consciente, ceci ne change rien.
Bref, rappelons ce qu'est le fascisme.
Dans ce domaine, qui mieux que Mussolini et Gentile, principaux acteurs de la forme primordiale de la doctrine pour nous en parler.
Ils définissaient le fascisme de cette façon, il est :
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Autoritaire, agressif et totalitaire
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Universel
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Oligarchique – Corporatiste
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Contre le pacifisme, la vie commode et perçoit la vie comme une lutte
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Contre la Démocratie dans le sens réel
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Contre les doctrines libérales et l’individualité
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Pour une constante évolution, conscient de la nécessité de s’adapter
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Porteur de valeurs et considère l’état en mission
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Place l’état au cœur de tout
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Spiritualiste et religieux
On peut remarquer que ces points, dans la quasi-totalité, sont en parfait accord avec le fonctionnement de la Macronnie et de ses collaborateurs (chiens de garde pour la classe médiatique, mais aussi dans les hautes sphères privées – Arnault etc... )
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Autoritaire, agressif et totalitaire : les multiples répressions et violences lors des manifestations et blocages, rappelons qu'il y a eu énormément de blessés et qu'il est impossible de s'opposer au totalitarisme de l'état – raison réelle pour laquelle les GJ et autres ont échoué.
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Universel : seule la doctrine oligarchique est reconnue comme viable, aucune alternative est tolérée. Les penseurs modernes essaient même d'utiliser la science pour imposer celle-ci (notamment dans la branche corrompu des économistes).
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Oligarchique – Corporatiste : seul un petit nombre, 0,1 % de la population, a une réelle influence sur la société française. Celle-ci se fait par des corporations et du lobbying. « L'entre-soi » occupe une position dominante.
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Contre le pacifisme, la vie commode et perçoit la vie comme une lutte : la compétition, la croissance imposée et la performance sont les maîtres mots de nos oligarques qui reposent leurs fonctionnements sur l'esclavagisme de l'homme par l'homme a travers la sacro-sainte « valeur travail ».
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Contre la Démocratie dans le sens réel : depuis Adolphe Thiers (avant le fascisme donc) les oligarques français ont compris que le meilleur moyen d'entuber les gens est d'utiliser le terme « démocratie » pour faire perdurer son extrême inverse. La quasi-totalité des oligarques (pour ne pas dire la totalité) sont anti-démocrates.
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Contre les doctrines libérales et l’individualité : en théorie Macron and co (et les autres avant) appliquent la doctrine libérale, mais en réalité il s'agit d'un libéralisme mafieux, typique du libéralisme et son double sens. A savoir, que le libéralisme est la liberté pour les puissants d'écraser les classes inférieures car le grand nombre n'a pas lieu d'exister en dehors d'une masse existante dans l'unique but de les servir.
De leurs points de vue, les classes dominées doivent se soumettre à l'ordre naturel des choses et ainsi servir les oligarques. Ceci est l'anti-thèse d'une forme jamais appliquée de doctrine libérale servant à promouvoir cette anti-thèse. De multiples paradoxes sont inclus dans la doctrine libérale et ceci depuis ses premiers instants. -
Pour une constante évolution, conscient de la nécessité de s’adapter : toujours en évolution dans l'utilisation des techniques de propagande aussi appelées « ingénierie sociale », nos oligarques nous ont toujours montré qu'ils savent s'adapter et utiliser les outils pour renforcer leur régime.
Chose qui raisonne avec le premier nom du partie de Manu : « En Marche »
Mussolini lui-même s'était considéré comme « un marcheur » pour expliquer son attachement à cette notion d'évolution et de mouvement. -
Porteur de valeurs et considère l’état en mission : je ne pense pas devoir expliquer les liens entre ce point et notre Empereur. On peut ressentir à chaque instant, dans chaque discours, que sa vision de l'état est bourrée des valeurs fascistes (comme le travail, la rudesse, l'oligarchisme etc...) et qu'il présente ceci (entre autres choses) comme une « mission » pour l'état.
Étrangement l'Empereur c'est lui même dit en « mission » dans une interview. -
Place l’état au cœur de tout : ceci est évidemment notre situation, on ne peut plus rien faire sans l'accord de l'état. On est forcé de le servir, même à minima, qu'on le veuille ou non (à moins de vivre dans une grotte sans rien).
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Spiritualiste et religieux : il s'agit du seul point qui n'est pas vraiment exploité par le fascisme moderne (et encore – notre Etat n'hésite pas à utiliser la religion et ses fêtes pour servir ses intérêts).
Vous comprenez pourquoi cette situation peut être considérée comme « normale » et qu'il s'agit de « la suite logique d'un système corrompu à la racine » ?
Manu et les autres Empereurs ont toujours appliqué la doctrine du fascisme, MAIS, il l'ont fait de façon plutôt subtile, un fascisme « mou » : par exemple, il y a une forme de liberté d'expression, mais une propagande omniprésente et aucun débat réellement contradictoire dans les grands médias créant une pensée unique si chère au fascisme.
Ceci dit, la subtilité n'est pas toujours de mise, mais le tout fait que quand c'est le cas, ça passe comme une lettre à la poste, par exemple l'extrême violence de la répression des mouvements sociaux (GJ, manif en tout genre,etc...) est digne d'un grand nombre de pays « autoritaires » MAIS chez nous ça va, c'est normal.
Aujourd'hui il semblerait que nous sommes arrivés à un moment de notre histoire où l'oligarchie a décidé de jouer franc jeu, de mettre en avant les partis se disant ouvertement fascistes. Avec une dimension « raciste » qui n'est d'ailleurs pas présente à la base de la doctrine : Mussollini disait lui-même que la race était principalement un sentiment mais pas une réalité, comprenez que si vous êtes un enfoiré de fasciste que vous soyez jaune, bleu, blanc, vert, rouge, noir, incolore, vous êtes le bienvenu. Par contre, si vous êtes contre le fascisme.... vous pouvez même être exactement de la même couleur ou origine des facho en place, ils vont vous latter si vous n'êtes pas d'accord avec eux.
Un certain nombre de causes et volontés pourraient être mis en avant, mais ce serait bien trop long à développer.
Disons tout simplement que ce qui arrive est la suite logique, car cela fait depuis 1958 que la France est une honte sur le plan constitutionnel et donc du système politique. D'autant plus que, si le RN prend l'assemblée ou non, cela ne changera pas grand chose, l'Empereur restera le guide suprême car il n'y a pas de contre pouvoir réel (un des pires articles de la constitution : article 10). Dans tous les cas Manu est gagnant.
Avec une anti-constitution si dangereuse, il ne peut y avoir que des problèmes pour le plus grand nombre et visiblement la majorité des gens se détournent de cette situation depuis bientôt 70 ans. Ils sont coincés dans des dogmes, des urgences et sont poussés à ne pas s'intéresser aux causes profondes de leurs problèmes.
Ainsi ce qui arrive est normal, logique.
Tant que le plus grand nombre ne s’emparera pas du sujet de la constitution, il en subira les conséquences et le fascisme pourra régner tranquillement.
Donc si vous voulez avancer dans un sens vertueux, cela ne se fera en votant gauche, droite, pour Tartenpion ou Dupontleçon, cela se fera en s'attaquant à la base de ce système, base qui est, rappelons-le, décrite noire sur blanc dans la (anti)constitution.
Enfin ceci dit, il est aussi possible (voire très probable) qu'un tel système s'autodétruise étant donné qu'il est de la nature d'un pouvoir illimité d'aller jusqu'à ce qu'il trouve ses propres limites
Plein de poutoux comme ils disent au NPA, gloire à l'Empereur et vive la ripoublique, évidemment.
Liens vers l'anti-constitution et le bloc constitutionnel : https://www.conseil-constitutionnel.fr/sites/default/files/as/root/bank_mm/constitution/constitution.pdf
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