Vite, une médiation familiale !
C’est l’histoire d’un vieux couple, l’Etat et les Collectivités Territoriales, censé représenter l’autorité parentale (la puissance publique) auprès de ses enfants (les citoyens) et qui n’en finit pas de s’écharper pour savoir qui peut disposer de la carte de crédit pour dépenser sans compter.
D’un côté, l’Etat et son millier d’agences et organismes divers et variés qui travaillent pour son compte et se sont petit à petit substitués aux tâches effectuées jadis par les Ministères sans que l’on sache si ceux-ci ont vu leurs compétences et leurs effectifs diminuer. Tout cela a un coût et est-ce toujours efficace ?
De l’autre, les collectivités territoriales qui vivent sur un grand pied avec 100000 agents en trop (rapport Cour des Comptes) et dont le petit jeu du cofinancement entre elles coûte 7.5 Milliards d’euros par an à la collectivité uniquement en gestion (Rapport Ravignon).
Et le rabot financier vole bas dans les discussions de couple « 5 Milliards demande l’Etat » avant de descendre à 2,2. « Balaie devant ta porte » rétorquent sans nuances les soutiens influents des Collectivités Territoriales qui se préparent tout de même à restreindre le train de vie des enfants (subventions aux associations locales) et commencent déjà à vendre les bijoux de famille (l’immobilier) pour finir le mois.
Seule lueur dans ce conflit, les deux s’entendent merveilleusement bien lorsqu’il s’agit de faire payer une pension alimentaire aux enfants et l’imagination n’a pas de borne lorsqu’il s’agit de créer une nouvelle contribution bien ciblée (un impôt nouveau), mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?
Comment les faire revenir à la raison avant que les huissiers frappent à la porte, parce qu’avec 3300 Milliards de dettes, un budget en déséquilibre depuis 1974, le paiement des études des enfants et leur retraite semblent suspendus à l’arrivée d’un nouveau virus malin ou d’une nouvelle crise financière internationale, ce qui ne manquera pas de se produire…
Alors qui pour conseiller utilement ce vieux couple auquel on tient tout de même ? Qui pour chiffrer les dépenses indues de chacun de ses membres et trouver les solutions pour les supprimer et assainir ses finances ? Méfions-nous de certains mandataires dont les honoraires seraient prohibitifs (les élus qui veulent encore cumuler les mandats et creuser un peu plus le déficit) ou bien les « experts du Fonds Monétaire International » qui contraindront les budgets sociaux et vendront à l’encan les derniers biens immobiliers du couple aux Chinois à qui sera confié le rôle de tuteur.
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