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Accueil du site > Actualités > Politique > Vivement le changement climatique chez les Verts !

Vivement le changement climatique chez les Verts !

ON A PERDU ! VICTOIRE !
 
L’écologie politique ( j’entends par là, les mouvements et partis conférant à l’écologie le premier rang dans leur engagement politique ) est entrée dans une ère nouvelle que l’on pourra baptiser "post Copenhague". L’échec retentissant du sommet Climat de l’Onu auquel s’était rendue la très grande majorité des chefs d’États du monde entier, marque paradoxalement une grande victoire : l’enjeu environnemental est au centre des préoccupation des puissants de ce monde. Des leaders du PC chinois jusqu’au président des Etats-Unis, de Berlusconi à Medvedev, de Chavez à Brice Lalonde, tous les puissants de ce monde se sont penchés un instant sur le sort de notre petite planète.

C’est émouvant, ces enfants qui se penchent sur la mère nourricière non ? Bien sûr les enfants, qui sont tous frères donc, n’ont pas résisté à la tentation de se disputer sur la façon dont ils allaient, chacun dans leur coin, gérer l’héritage de la vieille en train de crever. Certains désiraient (après s’être copieusement servis depuis deux siècles) un partage équitable des ressources. Les lésés de la veille l’ont eu mauvaise et estimaient ne pas avoir de leçons à recevoir des pilleurs. Mais le problème est que les lésés de la veille étaient les plus nombreux, et qu’aujourd’hui, il faut se partager moins en étant 7 milliards. Merde alors !

L’échec de Copenhague disais-je marque un succès pour les écologistes qui ont su en faire un enjeu politique déterminant. En revanche, il marque la défaite de l’écologie politique, qui s’est fait subtiliser son enfant, piller ses thématiques, alpaguer la rhétorique, capter le fonds de commerce. Dépouillée, l’écologie politique ! Que lui reste-t-il, maintenant qu’industriels et hommes politiques de tous bords sont prêts à s’engager (au moins en paroles) dans la croissance verte et le développement durable ? Rien, absolument rien, si ce n’est les sempiternels "c’est pas assez" "ça ne suffira pas" "de toute façon il est déjà trop tard" ou encore "l’urgence c’est maintenant". Toutes ces formules creuses, notoirement alarmistes et anxiogènes égrenées (ou égrainées ?) sur un ton qui va du registre compassionnel, à la mise en garde sévère... Eux savent ce qu’il faut faire... et ça promet.

A QUOI RESSEMBLERAIT UN MONDE TOUT VERT ULTRA SOPHISTIQUE ?

La doxa bien pensante verte allie avec génie la techno-science ultra avancée avec un archaïsme naturaliste digne de rebouteux médiévaux. Entre "chacun sa chèvre" et "nous sommes tous ingénieurs en nano technologies"...
Le credo écolo est en réalité, le plus insupportable qui soit dans la mesure où il décrit une société future objectivement plus dure que l’actuelle et sans aucune compensation si ce n’est celle de la bonne conscience. La société qu’ils nous concoctent pour demain promet d’être trépidante : quelques extraits en avant première.

"Avez-vous bien recyclé votre merde aujourd’hui, avez-vous été carbo-neutre cette année, avez-vous acheté plus chers vos légumes bio, votre panneau solaire a-t-il un rendement de 30% supérieur aux normes environnementales édictées par la Société Anonyme de la Protection de la Nature, des Générations Futures, pour l’Environnement Durable (SAPNGFED) ? Si oui, vous êtes sur la bonne voie, vous avez droit à un panier de légumes frais généreusement offert par votre cultivateur local (labellisé PE-protecteur de l’environnement par l’UE). Mais vous pouvez encore vous améliorer en :

A /Allant au travail en vélo (vous avez droit à une dérogation si vous travaillez à plus de 25 km de votre lieu d’habitation-pour cela veuillez imprimer sur papier recyclé une attestation de votre lieu de travail. Nous vous conseillons toutefois d’envisager rapidement un déménagement, ainsi vous profiterez du prêt à taux zéro de la SAPNGFED)

B/ Vidant votre piscine pour éviter une trop grande consommation d’eau durant l’été.( Les municipalités qui ne respecteraient pas ces consignes et s’opposeraient au décret ministériel L 049-3 (!) verraient leur distribution en eau domestique largement réduite.)

C/ Revendant votre troisième 4*4 au bénéfice de la SAPNGFED. (L’abattement fiscal dont vous profitez pour les deux premiers ne sera pas renouvelé si vous ne respectez pas cette consigne.)

D/ Refusant d’être vacciné et en jouant dans un clip vantant les mérites de la médecine par les plantes (qui elle n’utilise pas de substances chimiques.)

Si vous parvenez à respecter l’ensemble de ces recommandations, vous serez décoré de la médaille de "l’éco-citoyen conscient de n’être qu’une minuscule particule du monde dont la vocation est de transmettre une planète saine à ses descendants". Vous serez alors gratifiés de deux paniers bio de votre cultivateur local (PE).

UN PORTRAIT DE L’HOMO ENVIRONNEMENTALUS

Cela exprime parfaitement le rêve individuel de l’électorat vert. Une radiographie rapide met en évidence que les Verts obtiennent leurs meilleurs scores en milieu urbain. Mieux ! Le score écologiste est proportionnel à la taille de la métropole : il s’améliore au plus l’agglomération est importante. C’est en Ile de France que les Verts misent leurs plus gros espoirs pour les régionales et non pas en Auvergne ou en Champagne Ardennes.

Le fantasme partagé par ces jeunes urbains éduqués et aisés consiste bien à mettre la campagne à la ville comme C. Duflot qui affirme vouloir faire de l’Ile de France un jardin. L’électorat écolo fantasme la vie rurale (qui n’existe plus) et se plaint de son environnement direct (bruit et lumières de la ville, rejet des pots d’échappement, qualité de l’eau, manque d’espaces verts pour son running). Il n’est pas forcément plus sensible à la déforestation de l’Amazonie, à la fonte des glaciers (que lui a pu photographier lorsqu’il est allé faire son trek au Népal) ou à la progression des déserts, et il ne s’implique pas plus dans la protection de la barrière de corail australienne que l’agriculteur de Poitou Charentes.

S’il vote Vert c’est par mauvaise conscience. Il sait qu’il est responsable comme tout un chacun. Mais, en votant vert, il espère améliorer son environnement (local) et s’achète à peu de frais une conduite de citoyen responsable conscient des enjeux environnementaux mondiaux. Il est partisan ou milite activement pour des associations de type NIMBY (not in my backyard), dont le principe est de dire : bien sûr il faut des usines de traitement des eaux usagées, bien sûr, celles qui existent ne sont plus suffisantes, mais je serai prêt à tout pour empêcher qu’elles se construisent près de chez moi. Témoignant ainsi de ce même surmoi à géométrie variable qui peine à articuler le local et le global. Pauvre Homo Environnementalus incapable de saisir l’autre discours des tenants de l’écologie politique, là où il n’est plus question d’environnement. Petit florilège.

LE FOND DU VERT N’EST PAS TRÈS FRAIS


En Ecologie (Thomas More aurait parlé d’Utopie), on fume de l’herbe mais sans nuire à la santé. En Ecologie, on a un discours vrai. On adore les jeunes (c’est normal ils votent pour nous), on se désintéresse des vieux. En écologie l’autorité n’a plus cours : c’est l’horizontalité partout ! A l’école, non plus des maîtres, mais des animateurs de colo, dans l’éducation familiale non pas des parents mais des conseillers. A ce sujet, je ne résiste pas à la tentation de vous faiire part des propos de G. C. Bendit, le frère, alors de la réunion consacrée à l’éducation organisée par Peillon, Sarnez et consorts : « Je ne suis pas de ceux qui disent que les enseignants sont des gens formidables. Je n’aime pas mon pays ! Cette école qui crée les nationalismes ! Je n’aime pas l’école parce qu’elle n’est pas aimable ! Les enseignants, ils ont des primes pour venir enseigner en ZEP. Qu’est-ce que ça veut dire ! Il y a peut-être 15% de profs qui se donnent à leurs élèves… ».

En Ecologie, si on n’aime pas les enseignants, on aime les gays et les lesbiennes, on aime les arabes musulmanes aussi. Le même Gaby Cohn Bendit, décidément en forme lors de cette réunion affirme sans frémir : "Moi à l’école, je veux le petit avec la kippa, la petite avec le voile. J’en ai marre des républicains, j’aime les monarchies du nord ! C’est ça qui marche !". Vive les communautarismes et même à l’école !

En Ecologie, on n’aime pas trop l’armée, on la voudrait sympa, proche des gens et plus respectueuse de l’environnement, une armée qui renoncerait à l’arme nucléaire en gros. En Ecologie, on déteste tout ce qui représente l’institution, les normes etc. La loi est d’ailleurs faite pour être enfreinte : La désobéissance civile y est un acte de résistance face à l’oppression.

En Ecologie, le rapport à l’industrie et au monde du travail est des plus ambigu, entre abjection pour certaines activités, et fascination quasi-scientiste pour d’autres. Demandons aux écologistes leur opinion concernant la répartition entre travail et capital dans les entreprises et voyez la tête qu’ils font ? "Mais de quoi parlez-vous ?" rétorqueront-ils. Parlez leur ensuite des centaines de milliers d’emplois en France dans les industries polluantes : à éradiquer ? Il y a fort à parier qu’ils vous répondront qu’ils seront compensés par des emplois verts... expliquez leur pourquoi le métier le plus écolo est celui d’éboueur. "Pour une France d’éboueurs !" crieront-ils alors.

En Ecologie, le local, c’est la solution : moins de transport, filières de distribution plus courtes, c’est privilégier l’artisan et le commerçant plutôt que le grand distributeur. C’est moins de camions, et plus de produits frais. Ah, oui le local, comme c’est beau ! D’ailleurs, il faut aussi autonomiser davantage les territoires. Le fédéralisme girondin, plutôt que le Jacobinisme centralisateur. Décidément l’écologie politique n’est pas si éloigné que cela du poujadisme. Sauf que ! Sauf que ! l’écologiste n’est pas xénophobe, il aime l’autre et se tourne naturellement vers autrui en lui apportant amour et sagesse. Son univers mental, c’est celui de l’Europe, voire même celui du monde. Il ne saurait y avoir d’inimitié entre les peuples. Tous ensemble mais séparément chacun dans son coin. Le citoyen mondialisé et connecté mais vivant de son potager. Rétrécir l’univers de chacun afin qu’il s’ouvre au monde, curieuse conception.

En Ecologie on a aussi des ennemis : Ronald Mac Donald, les chasseurs, les agriculteurs. (liste non exhaustive) On a les ennemis qu’on mérite. En Ecologie on adore la science verte, la maîtrise de l’énergie, on parie sur sur la recherche-développement, les biocarburants, les énergies renouvelables. En Ecologie, on est embêté par l’énergie nucléaire parce qu’on est pas d’accord entre nous. En Ecologie, le monde est peuplé de bisounours qui adorent se faire des câlins. En voilà un beau programme et une société (ir)radieuse !

LES VOIES DE L’ECOLOGIE SONT IMPENETRABLES

Europe Ecologie comme les Verts veulent apparaître comme éloignés des préoccupations politiques majeures, jouant là sur le rejet d’une partie grandissante de l’électorat à l’encontre des partis traditionnels. "Nous ne sommes pas comme eux" comme slogan en bandoulière. Quitte à apparaître ni de droite ni de gauche. Ou plus exactement, ces partis s’autoproclament de gauche tendance libertaire sur les problèmes sociétaux (je n’ai pas dit sociaux). Ils se font plus discrets sur les enjeux économiques car leur libéralisme éhonté ferait fuir plus d’un de leurs électeurs potentiels.

D’ailleurs, l’écologiste politique se revendique volontiers "inclassable" (comprendre "au dessus des bas enjeux électoralistes") et adore la posture de "trublion iconoclaste". Pourquoi dans ces conditions demander à un mouvement qui se veut inclassable de se prononcer sur la "lutte des classes" ?

Les portes-paroles écolo (dont le spectre va de Yann Arthus Bertrand, photographe en hélicoptère à Nicolas Hulot animateur vedette, de José Bové, syndicaliste agricole, en passant par Eva Joly ex juge mains propres, à D .Cohn Bendit, soixante-huitard attardé mais repenti) font preuve de suffisance. Ils considèrent qu’ils peuvent se le permettre parce que EUX sont au service d’une Cause juste et plus digne qui relève d’un Intérêt Supérieur. Depuis leur chaire, ils attribuent bons et mauvais points et ne répondent jamais de leurs actes quand ils sont aux responsabilités. A la première occasion, ils accordent leur soutien au plus offrant.

L’écolo militant s’érige ainsi en nouveau clergé et édicte les vertus cardinales. Son prêche débute au lever pour ne s’arrêter qu’au coucher. A vêpres, il consacre J Bové en nouveau martyr christique neomoderne. Puis, il s’ingénie à débusquer l’hérétique : ainsi, le scientifique climato-sceptique, c’est-à-dire celui qui doute de la réalité du réchauffement et de la part de l’activité humaine dans ce dernier, est voué aux gémonies. Il est soupçonné d’être au service de lobbys mécréants, aux mains des pétroliers, des transporteurs ou de la filière nucléaire. Pour eux, les bûchers sont prêts... et du clergé à l’inquisition, il n’y a qu’un pas... Ce nouveau clergé prie pour les îles du Pacifique bientôt submergées, il prédit l’Apocalypse pour demain. Il est millénariste et croit encore pouvoir bâtir un Paradis terrestre (avec des pommiers, des serpents et même des licornes). Sa bible est constituée des courbes de températures, de mesures du recul des glaciers, de la liste des gaz à effet de serre. Les textes apocryphes sont déjà censurés, le dogme est en place.
Dans l’écologie politique, on ne compte plus les hérésies, les querelles de chapelles, les pélerinages médiatiques et les délivrances d’absolution. L’important est de convertir sans cesse, d’accroître le nombre des fidèles et promettre les foudres divines à celui qui doute. La sphère écolo agrège sans cesse.

POUR UN VERT QUI NE SOIT PAS SEULEMENT PARASITAIRE

L’échec du sommet de Copenhague laisse toutefois la porte ouverte à l’écologie politique. Une véritable aubaine, comprenez bien, si ce sommet avait accouché d’un accord, il aurait fallu expliquer aux gens que cela ne suffisait pas, que le combat à mener était encore long et semé d’embûches. Ouf, il suffira pour les prochaines élections marquer du sceau de l’infamie ces dirigeants "irresponsables". Bref, aucune difficulté pour se réhabiliter dans la posture de l’incompris au panache blanc. Plus propre que moi, tu meurs.

"Vert c’est un label !" voilà un slogan qui a de l’avenir. Car en effet, les Ecolos ont réussi le tour de force de faire de leurs propositions politiques un marché. On peut y acheter des permis de polluer, on y distribue des bons points écolo pour les candidats aux présidentielles comme Hulot a cherché à le faire en 2007. On joue sur la vague "Home", documentaire programmé (tel un deus ex machina) la veille d’élections européennes. Comment se procurer le label vert distribué parcimonieusement par le canal historique ? En pondant des taxes carbone en échange de postes ministériels (Ouverture sarkozyste) ? En défendant la voiture électrique d’Heuliez pour quelques places aux régionales (Stratégie Royal) ? En rajoutant du vert au logo du Parti de gauche ? En redonnant un espace médiatique à Corinne Lepage au Modem ? Les verts adorent être dragués, et leur stand ne désemplit pas. La course à l’échalotte verte a de beaux jours devant elle. (Quoi vous avez dit une échalotte verte ? C’est pas un peu OGM ça ?)

Décidément, le Vert agitateur d’idées et médiatique ne suffit plus, il est devenu inaudible en plus d’être insupportable. Le vert de l’après Copenhague doit trancher politiquement : le développement capitaliste est-il soluble dans le respect de l’environnement ? Une fois qu’il aura une réponse à fournir, on pourra, enfin, commencer à parler politique avec l’Ecologie politique.
 
 

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18 réactions à cet article    


  • pecqror pecqror 13 janvier 2010 14:12

    C’est vrai que les écolos aiment bien les jeunes, surtout Cohn Bendit.


    • Elisa 13 janvier 2010 15:20

      Voilà un article qui illustre à merveille l’inanité du slogan écolo « faire de la politique autrement ».

      De plus, même si le trait est parfois forcé, il dessine avec acuité l’espérance écologique : une société sous la chape de plomb de diktats aussi dictatoriaux que confus voire contradictoires.

      Comment peut-on s’enthousiasmer pour un avenir aussi sinistre quoiqu’on puisse faire ?

      On me rétorquera que c’est la seule issue possible à la crise environnementale actuelle. Oui si on considère que le plus important c’est de modifier individuellement ce qui nous a été imposé par un rapport de force économique et culturel.

      Je n’ai pas choisi le tout camion, le tout nucléaire et la pollution chimique généralisée par le mode de production et de consommation imposée part les multi nationales. Je n’ai pas choisi non plus d’affamer des populations entières et ruiner notre agriculture par la distribution de productions agricoles industrielles et délocalisées.

      Je pourrais multiplier les exemples qui aboutiraient tous au même constat : l’imposture de l’écologie politique actuelle est de vouloir punir tout le monde pour les crimes d’une minorité. E t ceci est d’autant plus grave que ce sont les plus démunis qui se trouvent les plus fautifs au regard des censeurs de l’écologie, ils consomment trop d’électricité pour se chauffer, trop de fuel pour se déplacer, trop de nourriture bourrée de pesticides, etc...

      Le tort principal de l’écologie politique c’est de refuser d’affronter les causes économiques de la situation actuelle. La valse hésitation d’Europe Ecologie en est la preuve, ni de droite, ni de gauche parce que partout et nulle part. Ils veulent faire de la politique sur un consensus généralisé et platonique (la défense de l’environnement) et un « programme » qui ne gênera personne, à droite en particulier.


      • Rodolphe 13 janvier 2010 20:51

        merci pour cette réaction. Rien à ajouter !


      • Politeia 14 janvier 2010 10:59

        @Elisa

        A vous lire on a l’impression que vous vivez déjà dans "une société sous la chape de plomb de diktats aussi dictatoriaux que confus voire contradictoires".

        « Comment peut-on s’enthousiasmer pour un avenir aussi sinistre quoiqu’on puisse faire ? »

        Elle est dure la réalité. L’énergie bon marché à élevé notre niveau de vie comme jamais plus l’humanité ne le connaitra avant de découvrir une autre source d’énergie aussi bon marché. Alors que faire ? On continue comme ça ou on commence à ouvrir les yeux et a accepter que demain sera plus difficile qu’aujourd’hui et à réagir en conséquence ?


      • Elisa 14 janvier 2010 12:40

        @ Politeia

        Le niveau de vie de qui ? pas de l’ensemble de la planète. Des populations entières en Afrique, Asie du Sud-Est et Amérique latine ont payé très cher l’alignement aux normes capitalistes dominantes, déforestatation, appauvrissement des sols, pollution exportée chez eux, etc...


      • Charles Martel Charles Martel 13 janvier 2010 17:51

        Féroce mais souvent juste.


        • bonnes idees 13 janvier 2010 21:24

          Que d’acharnement dans cet article contre les écologistes. Quel avenir pour l’humanité si nous continuons sans changer quoi que ce soit. Faut-il être aveugle pour ne pas voir ce qui saute aux yeux. L’écologie est une étincelle, une prise de conscience planétaire. Eduquons nos enfants dans le bon sens, dans la bonne voie. Ne laissons pas quelques hommes ou quelques multinationnales faire de cette planète formidable une planète stérile. Dites ce que vous voulez, pensez ce que vous voulez, mais ce que je vois dans ma boule de cristal c’est un monde bien sombre pour nos petits enfants. Les intellos s’infiltrent partout mais jamais personnes ne me fera croire que le monde d’aujourd’hui continuera comme cela pendant 800 000 ans.


          • Croa Croa 14 janvier 2010 00:02

            Cet article révèle surtout l’ignorance de l’auteur sur l’écologie.

            Il y aurait bien quelques vérités sur certains mais Dany le rouge et quelques autres excités ne saurait représenter l’écologie authentique qui est tout autre chose.

            Passons sur les détails de ce texte bourré d’incongruités... Je répondrais juste à la question finale de l’auteur « le développement capitaliste est-il soluble dans le respect de l’environnement ? »

            Non, bien sûr.
            La croissance est la source principale des maux. Elle hypothèque assurément l’avenir de l’espèce humaine et notre civilisation est donc complètement à repenser. C’est justement la gageure de l’écologie.

            L’écologie politique authentique existe. Comme celle-ci ne collabore pas avec le système les médias la boycotte mais elle est sur Internet.


            • Nometon Nometon 14 janvier 2010 01:33

              @ Croa
              « La croissance est la source principale des maux. »

              Parlez-en donc aux plantes !
              il semble que personne ne les ait mises au courant.
              Tant que vous y êtes, parlez-en aussi aux autres formes de vie.

              Franchement, on a peine à imaginer la vie se développant par décroissance.
              Heureusement, l’homme est inventif. Il a pondu... l’idéologie !
              Allez, remettez-nous ça, c’est trop beau :

              « La croissance est la source principale des maux. »

              Et aux grenouilles ? Vous en avez parlé aux grenouilles ?


            • Rodolphe 14 janvier 2010 08:35

              Pour la très grande majorité des Français et des électeurs l’écologie politique est incarnée par ceux que je cite dans cet article. La décroissance est minoritaire même chez ceux qui se disent écolo ! Mais bon puisque je suis ignorant... La décroissance est invendable politiquement, par ailleurs, si vous ne collaborez pas avec les quelques « excités » qui pourrissent notre « environnement médiatique » c’est tout à votre honneur.


            • Politeia 14 janvier 2010 11:10

              A Rodolphe.

              « La décroissance est invendable politiquement »

              Et cela justifie t’il que l’on continue comme si de rien n’était ?

              Les ressources de notre planète sont limités.
              Demain il y a en aura moins qu’aujourd’hui.
              Demain nous serons plus nombreux qu’aujourd’hui.

              Décroissance choisi ou pas, à mon avis, décroissance il y aura.


            • loco 14 janvier 2010 01:02

              C’est très sympa l’écologie. On se place à l’ombre de vrais combattants, Greenpeace, anti-nucléaires, Bové et le mouvement paysan. Puis on oublie le côté subversif contre l’ordre établi, et on transforme les glorieuses composantes du mouvement social en une gentille controverse écologique. Il n’y a plus qu’à retourner la lutte non plus contre les puissances, mais contre les faibles, c’est à dire vous et moi, tous ces inconscients à rééduquer dans leurs quotidiens à coups de ces règlements dont les gouvernants sont toujours si friands. Ah , une lutte de plus contre les pauvres et les gens ordinaires, sans dangers, avec tous les honneurs médiatiques, un régal ! Un clergé de plus (relisons « l’esprit prêtre » de Georges Palante) !
              Bon, mais avec cette neige, je ne regrette pas d’avoir attendu qu’ils fassent pédaler même les cul de jatte pour ferrailler ma jeep.


              • Emile Red Emile Red 14 janvier 2010 08:28

                Quel tissu de conneries, de mensonges et de manipulations.

                Concours de bétises entre l’imagination et le fantasme.

                Cet article se veut un pamphlet anti écologique et il ne réussit qu’à démontrer le ridicule qu’il y a à nier les évidences que sont les agressions perpétuelles destructrices que subit la planète


                • Rodolphe 14 janvier 2010 08:37

                  Snif snif, pôv petite planète !! Lis mieux l’article, tu verras qu’il ne s’agit absolument pas de ça.


                • INFOX infox 14 janvier 2010 08:35

                  un article bien senti, qui réveille les vieux démons...les démons du pouvoir.
                  à commencer par ceux qui nous animent.

                  dérangeant bien souvent ceux qui perçoivent toute velléité de changement comme un échec et toute prise de risque comme une atteinte à leur conviction et à leur confort ...

                  « une étincelle », c’est une belle image ! prenez cet intérêt subite pour l’environnement (duquel nous sommes interdépendant) comme les prémices d’une prise de conscience plus globale...ça dépoussière un peu notre confort idéologique auquel nous nous agrippons tous...dernière preuve tangible de notre existence...

                  laisser faire cette vague verte, elle est inéluctable, elle aura juste pour effet de vous reconnecter par petite touche avec votre vraie nature et de vous titiller le cortex pour savoir comment vous démarquer...une énième fois.

                  Vous êtes unique, Nous sommes unique, etc. Alors casser pas les pattes à ceux qui essaient de bouger, même si souvent il sont maladroit.

                  détendez vous les gars, il vous laisserons toujours un os à ronger pour vous laissez croire que

                  ...vous existez ?


                  • Elisa 14 janvier 2010 14:42

                    Vous oubliez une chose importante c’est que la dénatalité ne se décrète pas à moins de rejoindre le camp des stérilisateurs. Elle est la résultante d’un accroissement du niveau de vie et de culture. L’Iran moderne peine aujourd’hui à renouveler ses générations. C’est plutôt bon signe. Les humains ne sont pas des lapins d’élevage et le fort taux de natalité est inexorablement corrélé aux faibles chances de survie et à la crainte de l’avenir. Si l’hygiène et la médecine progressent et si la solidarté sociale permanente remplace le seul recours aux ressources familiales, la natalité baisse.


                  • bonnes idees 14 janvier 2010 10:44

                    Les paragraphes à n’en plus finir, les phrases bien tournées, les grands dialectitiens, philosophes et intellos de droite comme de gauche ne savent que parler. Ce verbiage à n’en plus finir. Un coup à droite et un coup à gauche et un coup à droite et encore un coup à gauche. Comme cela, jamais de responsables (c’est pas moi, c’est l’autre d’avant). Les paroles s’envolent mais les actes restes. Enfants gatés de France n’entendez-vous pas la lente agonie de notre planète. La croissance et encore la croissance, fabriquer de la « daube » à l’autre bout du monde pour nous vendre le même produit plusieurs fois. Les banques plus riches que jamais preparent au grand galop la prochaine crise financière. On ne leurs demande jamais de mettre la main à la poche. Quand tout ce système va s’ecrouler, ca va faire très mal. J’espère que je me trompe...


                    • chria chria 14 janvier 2010 15:29

                      Grâce à cet article on voit que les plus grands défenseurs du RCA d’agoravox sont aussi tous des écolos pur jus que cet article débecte. Ce n’est pas très nouveau mais cela montre comment la question climatique a été prise en otage.

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