Banni d’Hollywood pour avoir interprété Jésus
Les temps sont durs pour les chrétiens du monde. Dans la vie comme… au cinéma ! L’acteur catholique Jim Caviezel en est l’exemple parfait. Il a raconté son expérience samedi soir devant près d’un millier de personne à la First baptiste church d’Orlando.
S’il avait déjà participé à de grands films comme Le conte de Montecristo ou encore La ligne rouge, et donc que ses immenses qualités d’acteur n’étaient plus à prouver, Jim savait parfaitement à quoi s’attendre en acceptant d’interpréter Jésus, en 2003, dans La passion du Christ, le fameux film de Mel Gibson. « Tu sais qu’en acceptant tu ne trouveras plus jamais de boulot dans le métier ? » avait prévenu Gibson, ce qui inspira cette réponse sublime de Caviezel : « Nous devons tous porter notre croix ».
Et cela n’a pas manqué. Plus aucun contrat ne lui a été proposé par Hollywood depuis ce rôle magnifique. Car, c’est un fait, Caviezel est aujourd’hui « rejeté par sa propre profession » selon ses propres dires. « Jésus est aussi controversé aujourd’hui qu’Il l’était voici deux mille ans ! (…) Nous devons tous faire le sacrifice de nos noms, de nos réputations et de nos vies pour dire la vérité » ! Des paroles fortes. « Quelle leçon ! » s’exclame Daniel Hamiche qui relate le discours du banni sur son blog.
Si l’acteur ostracisé par Hollywood, catholique pratiquant, n’a pas manqué de reprocher à Mel Gibson, « un affreux pêcheur », ses récents déboires intimes, il estime néanmoins que son camarade, marginalisé lui aussi, « n’a pas besoin de votre jugement, mais de vos prières ».
Pour en revenir au film, formidable chef-d’œuvre du genre, il avait à l’époque été taxé d’antisémitisme et a été cruellement rejeté par l’ensemble de la profession malgré le succès qu’il a pu avoir sur le public. Il paraitrait que les juifs, qui, il faut le dire, sont au cœur de l’industrie hollywoodienne, y sont diabolisés. Pourtant, l’Histoire reste l’Histoire et le film ne fait que retracer honnêtement le parcours de Jésus jusqu’à sa crucifixion par les romains… à la demande des élites juives de l’époque.
Comme s’il était interdit de mettre le doigt sur le passé houleux d’une communauté. Car chaque communauté, chaque nation a ses zones d’ombre. Mais il faut croire que certains n’ont jamais pêché. Ou du moins, il est interdit de le dire. Les professionnels chrétiens du cinéma en font aujourd’hui les frais, Caviezel le premier.
Christopher Lings ( Le bréviaire des patriotes )
Source : Americatho
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