• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Religions > Europe : euro-slam, heureux islam ?

Europe : euro-slam, heureux islam ?

 

Chiffons-moros-cristos Par quelque bout qu’on prenne la question de l’islam en Europe, on about it à un seul et meme constat : la religion de Mahomet fait désormais partie des visages, des paysages, en un mot des meubles du Vieux Continent. Plus un débat sur l’identité sans qu’il ne soit convoqué, pas une élection où il n’est pas agité tel un épouvantail, à tel point qu’il en devient…familier, presque banal, à force d’être attendu.

Le problème n’est pas que l’Europe ait du mal à intégrer les musulmans qu’elle abrite mais plutôt qu’elle n’entend pas encore à admettre la part d’islam de son histoire propre et, partant, de son identité historique. De fait, depuis son arrivée par la Péninsule ibérique en 711, la foi de Mahomet n’a plus jamais quitté notre continent, ne serait-ce qu’un quart d’heure ! Faut-il rappeler qu’à la chute de Grenade en 1492, les Turcs étaient déjà établis au Kosovo, les babouches dans l’Adriatique, depuis 1389, soit presque un siècle ?

Alhambra soir

 

Onze parmi les Vingt Sept qui composent l’Union –soit tout de même un sur deux !- ont un passéEchec-cheikh musulman, arabo-berbère omeyyade ou turc ottoman : Portugal, Espagne, Malte, Italie (Sicile et Calabre), Serbie, Croatie, Slovénie, Hongrie, Malte, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Chypre.Chacun d’entre eux en garde des traces, dans l’architecture –les hammams de Budapest, l’Alhambra…-, la cuisine, le vocabulaire ainsi qu’un bon lot de proverbes et, forcément, de préjugés antimusulmans, entre autres, sous la forme de la tête de Turc de nos foires populaires.

Et le brassage des hommes et des idées n’attendit pas les thuriféraires de la globalisation pour initier celle-ci.Un exemple ? Fatima, le prénom le plus vénéré en islam, celui de la fille adorée de Mahomet et Mater Dolorosa des chiîtes, n’est-il pas aussi d’une ville* du Portugal, un des hauts lieux saints des catholiques ?Dans sa rivalité implacable contre le très catholique Charles Quint, le non moins catholique roi de France, François I°, n’a-t-il pas fait alliance avec Soliman le Magnifique, “ombre d’Allah sur terre” ?Le plus grand architecte ottoman, Sinan, concepteur, entre autres chefs d’oeuvres, de la mosquée du Prince et inspirateur de la Mosquée Bleue d’Istanbul, n’était-il pas un Gréco-arménien converti à l’islam ?Et plus près de nous, Habib Bourguiba, le père de la Tunisie moderne, ne descendait-il pas de Crétois, hauts fonctionnaires ottomans commis à Tunis ?

Fatima A cette “domination” musulmane sur l’Europe devait répondre une colonisation des pays d’islam par la chrétienté.Ainsi, l’Espagne s’”empara-t-elle de Ceuta et de Melilla avant d’occuper le Rif et le Sahara occidental. La France étendit sa domination sur le Maghreb et l’Afrique noire avant d’instaurer un mandat sur le Liban et la Syrie, tandis que l’Italie occupa la Libye.L’Angleterre se rendit maîtresse, elle, de l’Inde puis du Proche-Orient, de Mossoul à Aden et du Caire à Bagdad.Quant à la Hollande, elle s’installa en Indonésie et en transplanta des musulmans au Surinam, ce qui fera de ce pays, l’unique membre de l’OrganisationPrince mehmet de la conférence islamique (OCI) du continent américain.

Ce furent donc quasiment tous les musulmans qui auront ainsi vécu sous l’autorité ou la férule des Européens, des générations durant. Pour bancale que fut cette cohabitation, elle n’a pas manqué de favoriser un véritable métissage sinon des hommes à tout le moins des usages et des cultures, non sans léguer, là aussi, préjugés et rancoeurs. Loin de couper net à cette cohabitation, la décolonisation l’a seulement transposée sur le sol de l’Europe. D’où les remous empoignades qui se déroulent sous nos yeux. Il suffirait, pourtant, que les musulmans admettent la part de chrétienté qu’ils portent en eux, et aux chrétiens d’assumer la part d’islam qui leur revient de plein droit…historique.

* Le nom de le ville vient du prénom d’une princesse arabe musulmane du Portugal qui, après avoir été capturée, au milieu du XIIè siècle, par les forces catholiques en lutte contre les Maures avait été baptisée sous le nom d’Ouréana –d’où dérivera le nom de la cité d’Ourém, sise non loin de Fatima- pour ensuite épouser un comte du cru.

Notre dame d'afrique

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.88/5   (34 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    


  • tourn en ron 29 mars 2010 14:08

    les musulman on leur par de chrétienté mais l’ennemi est ailleurs ils insulte jesus de tout les noms dans le talmuds ci vous saviez ces nauséabond                                   http://www.scribd.com/doc/2773079/Le-Talmud-demasque-Pranaitis-1892


  • DESPERADO 24 décembre 2009 10:03

    Gelone
    L’abbatage rituel existe toujours en Suisse.
    Le foulard y est portée par les musulmanes et il y a quatre minarets.
    Et c’est très bien comme ça, et si ça peut faire chier quelques racistes minables c’est encore mieux.


  • tourn en ron 29 mars 2010 17:28

    une idée comme une autre ....non vous ne croient pas ?................... ;....:bref l’ennemie ces le talmuds il insulte jesus a longeur de texte bref  http://www.scribd.com/doc/2773079/Le-Talmud-demasque-Pranaitis-1892


  • Cro Magnon Cro Magnon 23 décembre 2009 13:11

    Merci pour cette leçon d’histoire. Il n’en reste pas moins vrai que le territoire français n’a ni un passé musulman et encore moins une culture. 62 millions de nos concitoyens (grosso modo) et à des degrés différents, refusent toute conversion, ni de gré et surtout pas de force !!
    Ce serait formidable si en 2010, les médias prenaient la bonne résolution d’arrêter de se mêler de ce qui ne les regarde pas, le salut de nos âmes, et s’occupent plus sérieusement d’informer la nation sur les problèmes sociaux économiques, la dictature européenne, les véritables enjeux du changement climatique....et les flux migratoires incontrôlables et difficilement absorbables par notre société surtout si on continue à en faire supporter le coût à ceux qui, il y a peu, étaient encore des français moyens !Ce n’est pas parce qu’il y en a un qui a dit que « Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas », que l’on doit le croire ! Vu de ma caverne, ce siècle me semble bien parti pour une mondialisation de la misère..
    Ces sujets nous interpellent et nous intéressent beaucoup plus que les problèmes de religion, de foi, de philosophie avec lesquels chacun de nous sait ce qu’il a à faire dans l’intimité de sa conscience !


    • benefactor 24 décembre 2009 11:50

      Le Dieu Créateur de la vie sur cette terre (à ne pas confondre avec le vrai Dieu) n’aime pas les faibles.

      Il les extermine par les guerres, la prédation, les famines, les inondations, les incendies, le froid, l’imbécillité humaine.

       

       

      Le Bouddha Sidarta Gautama :

       

      « Si Dieu permet une telle calamité, Il ne peut être bon, »

      « et s’Il ne peut l’empêcher, Il ne saurait être Dieu. »


    • robocup555 25 décembre 2009 15:00

      Bonjour,

      Vous dites :

      Il n’en reste pas moins vrai que le territoire français n’a ni un passé musulman et encore moins une culture.

      C’est par la traduction arabe que la civilisation grecque a pénétré l’Europe.
      Les ouvrages de medecine d’Avicenne ont été les seuls à faire autorité dans les universités jusquau XVII ème siècles. Mais mais il faudrai un ouvrage pour developper cette influence.

      Je vous invite à lire Gustave le Bon pour comprendre l’influence musulmane dans la civilisation européènne. Lisez la Civilisation des Arabes toujours de Gustave le Bon ( franco-français) et vous serez peut être conquis à l’idée de l’influence historique réciproque des religions chrétienne et musulmane sur le pourtour méditerranéen.


    • Marianne Marianne 23 décembre 2009 16:10

      J’avais composé un Euro-Slam sur la finance, mais rien à voir avec l’article :

      Les monnaies déstabilisant le monde,
      L’inflation peu à peu creuse la tombe
      De la valeur de l’argent des Nations,
      C’est pire encore avec la déflation :
      Chômage, chantage, telle est la rançon,
      Baisse des salaires, ça servira de leçon.
      Avec Bretton-Woods, ils ont essayé
      Les parités fixes, mais ça s’est planté :
      En soixante et onze, le système éclate,
      Plus de parités, échec et mat.
      Alors ils inventent le serpent
      Monétaire, reptile virtuel, mais sans
      Adam, ni Eve, ni la pomme, dommage,
      Ca aurait agrémenté le paysage.
      Après toutes ces analyses, le moral à zéro,
      Maintenant leur seule devise c’est l’Euro.

       

      Qu’est-ce qu’on va faire de ces billets verts
      Comment je compte : en balles, en briques ? Mystère.
      Ils veulent avoir le Beur et l’argent du Beur,
      La conversion du Franc, encore un leurre.
      On te baise, on te lèse et on te pique ton pèze,
      On te blouse, et on te pique ton flouze.
      C’est pour t’obliger à changer ton fric
      Tout ça pour mettre fin au trafic.
      Marché artificiel des convertisseurs,
      Jetés à la poubelle, à l’équarisseur,
      L’Euro, en fait, en nouveau plan Marshall
      Pour relancer l’économie qui va mal,
      Pour occuper Pasqua, Le Pen ou Chevènement,
      Ca nous laissait tranquilles pour un moment,
      Afin que la France , soumise, par ce nouveau héros,
      Ait une nouvelle devise, c’est l’Euro ! 

       

      Et maintenant voici la mondialisation

      Qu’on appelle aussi la globalisation,

      Le fric devenu le roi de notre planète,

      Et tout communiquant au travers d’internet.

      Tu vois ces golden boys, les camés de Wall Street,

      Devenus des héros et des faiseurs de mythes,

      Les stars des dérivés, des produits exotiques,

      Qui ont même fourgués tous leurs produits toxiques

      En titrisant des crédits appelés « subprimes »

      Cotés en triple A et déclenchant le drame,

      Quand toute la Finance mondialisée

      A bien fini enfin par le réaliser,

      Tout ça n’était que de la fausse monnaie,

      Et tous ces beaux produits n’étaient que des faux nez !

      Et le monde a compris que la belle Amérique,

      Soit tu la baises soit elle te nique,

      Maintenant le dollar c’en est trop,

      La meilleure devise, c’est l’Euro !


      • Marianne Marianne 23 décembre 2009 16:23

        On dirait qu’il y a comme un bug de publication de commentaire, alors je recommence mon Euro-Slam :

        Les monnaies déstabilisant le monde,
        L’inflation peu à peu creuse la tombe
        De la valeur de l’argent des Nations,
        C’est pire encore avec la déflation :
        Chômage, chantage, telle est la rançon,
        Baisse des salaires, ça servira de leçon.
        Avec Bretton-Woods, ils ont essayé
        Les parités fixes, mais ça s’est planté :
        En soixante et onze, le système éclate,
        Plus de parités, échec et mat.
        Alors ils inventent le serpent
        Monétaire, reptile virtuel, mais sans
        Adam, ni Eve, ni la pomme, dommage,
        Ca aurait agrémenté le paysage.
        Après toutes ces analyses, le moral à zéro,
        Maintenant leur seule devise c’est l’Euro.

        Qu’est-ce qu’on va faire de ces billets verts
        Comment je compte : en balles, en briques ? Mystère.
        Ils veulent avoir le Beur et l’argent du Beur,
        La conversion du Franc, encore un leurre.
        On te baise, on te lèse et on te pique ton pèze,
        On te blouse, et on te pique ton flouze.
        C’est pour t’obliger à changer ton fric
        Tout ça pour mettre fin au trafic.
        Marché artificiel des convertisseurs,
        Jetés à la poubelle, à l’équarisseur,
        L’Euro, en fait, en nouveau plan Marshall
        Pour relancer l’économie qui va mal,
        Pour occuper Pasqua, Le Pen ou Chevènement,
        Ca nous laissait tranquilles pour un moment,
        Afin que la France , soumise, par ce nouveau héros,
        Ait une nouvelle devise, c’est l’Euro ! 

        Et maintenant voici la mondialisation

        Qu’on appelle parfois la globalisation,

        Le fric devenu le roi de notre planète,

        Et tout communiquant au travers d’internet.

        Tu vois ces golden boys, les camés de Wall Street,

        Devenus des héros et des faiseurs de mythes,

        Les stars des dérivés, des produits exotiques,

        Qui ont même fourgués tous leurs produits toxiques

        En titrisant des crédits appelés « subprimes »

        Cotés en triple A et déclenchant le drame,

        Quand toute la Finance mondialisée

        A bien fini enfin par le réaliser,

        Tout ça n’était que de la fausse monnaie,

        Et tous ces beaux produits n’étaient que des faux nez !

        Et le monde a compris que la belle Amérique,

        Soit tu la baises soit elle te nique,

        Maintenant le dollar c’en est trop,

        La meilleure devise, c’est l’Euro !


        • bek 23 décembre 2009 18:18

          tu donne une image de premier choix de la communauté juive en tant que juif sur le forum, je ne sais pas-moi, mais à ta place, je fais attention, vous risquez d’avoir le coup de boomerang en plein gueule, et faire repartir les fours...



        • DESPERADO 24 décembre 2009 10:05

          Kronfi
          Crétin de père en fils depuis plusieurs générations.
          Je serais toi, je me ferais une pancarte et j’irais au centre ville.
          Demeuré va !


        • jacques jacques 23 décembre 2009 17:31

          Tous les religieux cherchent a imposer aux autres leurs livres « saint » que ce soit les chrétiens,juifs ,musulmans ou bouddhistes(que ceux que je n’ai pas cité sont aussi concernés) .Il a fallu des siècles pour se libérer de l’obscurantisme de la religion chrétienne .Je ne veux pas subir celui des musulmans ,s’ils veulent adorer leur dieu et leur prophète que ce soit dans la sphère privé car aujourd’hui sous prétexte de tolérance on veut nous imposer un retour du sacré.


          • Radix Radix 23 décembre 2009 19:30

            Bonsoir

            Dans votre plaidoyer pour les racines de l’Islam en Europe vous oublier un fait important : à chaque fois ce fut lors d’une confrontation violente !

            Cet « oubli » discrédite votre discours !

            Bien sûr des mots d’origines arabes sont passés dans le langage courant comme razzia que vous n’évoquez pas, mais des mots de langues étrangère s’infiltrent régulièrement dans notre langage comme « bistro » qui vient du polonais et veut dire « vite ». Est-ce à dire que la France a des racines polonaise ?

            Et pourtant ce mot razzia est important car c’est comme cela qu’a commencé la conquête de l’Espagne et c’est ce même mot qui décliné dans sa version maritime à rendu nécessaire l’occupation de l’Afrique du nord par la France (et les USA) : pour la faire cesser et protéger le commerce maritime !

            Pour faire accepter une nouvelle religion à l’Europe il vaut mieux éviter les extrapolations imbéciles et s’en tenir aux faits historiques.

            Radix


            • Djapaskero Djapaskero 24 décembre 2009 10:15

              Combien de fois il faudra vous répéter qu’il n’y a PAS EU de « conquète » arabe en dans le sud de l’Espagne ?
              Ces histoires de « conquista » et « reconquista » sont de la foutaise, c’est prouvé depuis bien longtemps ! Dans le sud de l’Espagne, il y avait quelques tribus de wisigoths en guerre les unes contre les autres, les arabes se sont installés quasiment sans résistance. Ils ont créé Al-Andalus, terre prospère, alors que ces terres arides n’intéressaient pas trop ni les valanciens, ni les castillans qui ne savaient pas les utiliser pour l’agriculture. Ils se sont installés par la suite chassant tous les arabes et les berberes, ce qui provoca un désastre économique. Ce fut là la vraie conquète, celle du pan-catolicisme ibérique. On en a mare de cette pseudo « histoire » sortie tout droit des cahiers d’école !!! Renseignez-vous !! Les premiersdéfendre la vraie version sont les propres descendants de castillans et valanciens dont je vous parle, les indépendentistes andalous qui, étant fier de leur gion, revendique LA VÉRITÉ. (Bien sur ce ne sont pas les seuls, tout le monde ven à marre des mensonges)


            • Radix Radix 24 décembre 2009 12:02

              Bonjour

              C’était donc des « touristes » qui ne sont pas rentrés chez eux à la fin de leurs emplettes ?

              Dire que l’on emploie le mot « razzia » à contre-sens depuis si longtemps !

              Radix


            • Djapaskero Djapaskero 24 décembre 2009 16:12

              Arrètez vos sarcasmes mal placés.
              Il n’y a pas eu d’emplètes ou que sais-je.
              Les arabes s’installèrent dans le sud de l’Espagne comme beaucouop de peuples s’installèrent partout. Le fait est que cette « installation » fut aucunement bélliqueuse, n’en déplaise aux propres maghrébins qui véhiculent des légendes à ce sujet.
              Les « espagnols » venus du nord s’installer après la RAZZIA CHRÉTIENNE de conquête de la péninsule ne le cachent plus devant l’évidence historico-scientifique. Ils parlent d’une « invasion », mot qui n’implique pas le conflit par défaut.

              Imaginez que les francs, après leur conquête (dans ce cas il y aurait eu conflit !) de la gaule, prétendent qu’ils ont toujours possédé ces terres. Absurde, non ?

              La connaissance de la nature de vos arguments n’offrent pour moi aucun intérèt, mais ne véhiculez pas les mensonges hiddeux hérités d’une Europe honteuse de son histoire.


            • Djapaskero Djapaskero 26 décembre 2009 01:37

              Oui, inintéressant votre commentaire qui n’a absolument aucun rapport.


            • Djapaskero Djapaskero 26 décembre 2009 01:59

              Mon message n’était pas centré sur l’agriculture et les terres arides, mais sur le fait que ce mythe de la conquète arabe du sud de l’Espagne est totalement faut. Comme Radix veux nous donner des leçons d’histoires, « il vaut mieux éviter les extrapolations imbéciles et s’en tenir aux faits historiques », dit-il, eh bien en voilà des faits historiques, puisqu’il nous parle de « conquéte de l’Espagne » : l’exil de milliers d’arabes et de Bérbéres qui vivaient en Andalousie depuis des centaines d’années fut totalement injustifiable, et il fut créé un mythe pour « justifier cet injustice ». Les arabes avaient mis au point des techniques agricoles encore inconnues dans ces régions qui avant eux étaient peuplées de tribus wisigoth rivales. Le commerce devint prospère grâce aux nombreux peuples (juifs, arabes, chrétiens, grecs et autres) le désastre économique fut si grand après la conquète catholique pan-hibérique, que l’on estime que ce fut seulement dans les années 2000 que la région d’Almeria à pu se relever économiquement de cette stupide destruction d’un espace économique aussi florissant qu’était Al Andalus, et ce avec l’aide de l’agriculture intensive sous plastic.
              Voilà des faits HISTORIQUES. (et croyez-le vérifés, même si je ne site pas mes sources)


            • Djapaskero Djapaskero 26 décembre 2009 02:04

              Mon message n’était pas centré sur l’agriculture et les terres arides, mais sur le fait que ce mythe de la conquète arabe du sud de l’Espagne est totalement faut. Comme Radix veux nous donner des leçons d’histoires, « il vaut mieux éviter les extrapolations imbéciles et s’en tenir aux faits historiques », dit-il, eh bien en voilà des faits historiques, puisqu’il nous parle de « conquéte de l’Espagne » : l’exil de milliers d’arabes et de Bérbéres qui vivaient en Andalousie depuis des centaines d’années fut totalement injustifiable, et il fut créé un mythe pour « justifier cet injustice ». Les arabes avaient mis au point des techniques agricoles encore inconnues dans ces régions qui avant eux étaient peuplées de tribus wisigoth rivales. Le commerce devint prospère grâce aux nombreux peuples (juifs, arabes, chrétiens, grecs et autres) le désastre économique fut si grand après la conquète catholique pan-hibérique, que l’on estime que ce fut seulement dans les années 2000 que la région d’Almeria à pu se relever économiquement de cette stupide destruction d’un espace économique aussi florissant qu’était Al Andalus, et ce avec l’aide de l’agriculture intensive sous plastic.
              Voilà des faits HISTORIQUES. (et croyez-le vérifés, même si je ne site pas mes sources)


            • Le Clem 23 décembre 2009 20:14

              C’est des conneries tout ca. C’est une autre civilisation, on a presque rien en commun avec eux a part des guerres gagnés / perdues.

              Prenez n’importe quel pays d’Europe, on partage 1000 fois plus avec. Par exemple, prenez l’Allemagne, et prenez l’art. Combien de Hegel ? De Mozart ? De frères Grimm ? Etc, etc, etc. C’est pareil pour tous les domaines de la vie. Les interconnections culturelles sont énormes.
               
              Et avec les arabes ?

              Le tour est toujours trés vite fait, les rares exemples usés jusqu’a la corde.

              Ils ne vivent pas comme nous, ne pensent pas comme nous, ne prient pas comme nous, que vous le vouliez ou pas.


              • DESPERADO 24 décembre 2009 10:07

                @agora-intox
                Toi ce serait plutot morve et larmes.
                Faudra rendre les terres.


              • Monica Monica 24 décembre 2009 09:32

                Selon l’auteur Le problème n’est pas que l’Europe ait du mal à intégrer les musulmans qu’elle abrite mais plutôt qu’elle n’entend pas encore à admettre la part d’islam de son histoire propre et, partant, de son identité historique.

                Selon moi, le problème n’est ni l’un ni l’autre.

                L’Europe ne veut manifestement pas intégrer des coutumes qui contredisent certaines de ses valeurs : l’égalité des hommes et des femmes, le primat de la laïcité sur la religion dans l’espace public, notamment.

                Il se trouve que les personnes qui veulent introduire ces coutumes se définissent avant tout, ou parfois exclusivement, comme « musulmanes ». Et elles veulent parfois s’intégrer dans les pays avec cette identité, et les coutumes qui l’accompagnent, sans tenir compte du socle des valeurs de ces pays.

                C’est avoir une vision bien immobile du corps social que d’imaginer l’« intégration » comme un seul processus d’inclusion. C’est un processus d’ajustement réciproque, où les droits et les devoirs doivent être pris en compte simultanément.

                Dans des pays laïcs qui luttent pour l’égalité des hommes et des femmes, il est évident que la revendication ostensible de coutumes qui contredisent les valeurs partagées est perçue comme un refus de s’intégrer.

                En revanche, les pays européens montrent leur flexibilité en accueillant des personnes « étrangères » (ce n’est pas encore parfait c’est évident, et il faut se battre pour l’égalité) et en intégrant des éléments très variés venant de différentes cultures, dont la culture arabe (langue, littérature, musique, art, .cuisine, hammams...).


                • Pie 3,14 24 décembre 2009 10:39

                  Historiquement les relations entre christianisme et islam ont toujours été étroites car ces deux civilisations sont en contact depuis le VIIème siècle. Elles se sont affrontées mais aussi influencées mutuellement .

                  Poser aujourd’hui la question de l’intégration de l’Islam en Europe en termes religieux n’a pas de sens.
                  C’est l’angle d’attaque de l’extrème-droite qui affirme que chistianisme et islam sont inconciliables.
                  L’Europe est aujourd’hui le continent le moins religieux de la planète, la pratique religieuse est une affaire privée et l’immense majorité des musulmans a parfaitement intégré cette donnée.
                  Les quelques radicaux islamistes qui ne jouent pas le jeu permettent à l’extrème-droite de généraliser et d’appeler au rejet des musulmans.Il ne sont pourtant pas plus influents que les intégristes catholiques dont certains remettent en question la laïcité et la place de la religion dans la société.

                  En somme, la question n’est pas de savoir si l’islam est soluble dans la démocratie libérale européenne, la réponse est positive depuis longtemps.


                  • tourn en ron 29 mars 2010 14:40

                    la part de chrétienté de musulman tu en a plus que tu l’imagine ex : Les divers noms de Jésus dans le Coran (Qur’ân) :

                    -’Îsâ (Jésus) est cité dans 10 sourates différentes et revient 25 fois dans le Coran. L’éthymologie de (’Îsâ) n’est pas évidente, il existe plusieurs hypothèses pour expliquer la différence avec (Yasû’) le Jésus biblique. Toujours est-il que dans l’esprit des musulmans, ’Îsâ est bien Jésus, fils de Marie qui a donné l’évangile (al-injîl), dont les chrétiens ont fait un fils de Dieu.

                    - Al-masîh (le messie) 11 fois
                    La racine (MSH) signifie « mesurer », « frotter » et « oindre ». Mais le mot Messie (al-masîh) provient sans doute de l’araméen ou de l’hébreux, où il était employé dans le sens de sauveur (masîah). Muhammad a pris ce mot aux chrétiens arabes, chez qui le nom ’abd al-masîh (« serviteur du messie »), était connu à l’époque préislamique, mais il est douteux qu’il ait connu le vrai sens du terme.
                    Le mot ne se trouve que 11 fois dans le Coran et uniquement dans des sourates médinoises, la plupart du temps lié à « fils de Marie » (ibn Maryam), et toujours pour parler de Jésus. Al-masîh est donc un titre de Jésus, mais sans connotation messianique, ni aucune interprétation eschatologique.
                    Dans la tradition, dans le hadith canonique, al-masîh se rencontre dans trois passages, toujours pour parler de Jésus : dans un rêve de Muhammad, au retour de Jésus et au jugement dernier.

                    - Kalima min Allah (Parole venant de Dieu)
                    Kalima est très fréquent dans le Coran on le retrouve dans le sens de :
                    - parole proférée (bonne 14,24 ou mauvaise 9,74)
                    - parole de Dieu réalisatrice au sens de (’Amr)
                    Jésus est appelé « parole venant de Dieu » (kalima min Allah) en 3, 39.45, mais les commentateurs voient dans ce titre :
                    - soit une parole divine liée au (kun) « sois » et rapprochent la création de Jésus à celle d’Adam : "Il en est de Jésus comme d’Adam auprès de Dieu, Dieu l’a créé de terre, puis il lui a dit « sois ! » et il est" 3,59
                    - soit le fait que Jésus est le prophète annoncé dans la parole de Dieu, reçue et prêchée par les prophètes antérieurs.
                    - soit parce que Jésus parle de la part de Dieu et ainsi conduit les hommes dans le bon chemin. - soit parce que Jésus est une bonne nouvelle, parole de vérité (qawl al-haqq).
                    Il ne faudrait pas trop vite voir dans cette « parole » (kalima) l’équivalent de notre verbe (logos) ce n’est pas l’attribut de la parole (kalâm) mais son expression en laquelle se formulent et se communiquent les décisions divines.

                    - Nabi (prophète) en 19,30
                    Jésus est prophète, il est d’ailleurs cité plusieurs fois parmi les autres prophètes. Comme tout prophète il a une mission à accomplir dans un peuple particulier, les fils d’Israël. Mais il est plus qu’un prophète, puisqu’il a le statut d’envoyé.

                    - Rasûl (envoyé) 3 fois
                    Le rasûl est plus qu’un prophète, il est un envoyé, qui a un message à délivrer, comme l’ange Gabriel. Jésus a transmis l’Evangile, il est donc rasûl, comme Moïse qui a transmis la Torah, ou Muhammad qui a récité le Coran.

                    - ’Abd Allah (serviteur de Dieu)
                    Ce mot signifie et rappelle avant tout que Jésus est une créature de Dieu, soumise à Dieu. Cependant c’est un attribut de Jésus très important, puisque cela en fait un des meilleurs musulmans. Ibn Arabi dira de Jésus qu’il est le sceau de la sainteté.
                    Un chrétien ne peut pas ne pas penser au serviteur d’Isaïe (’ebed) et à l’esclave de Ph 2, 7 (doulos). Du point de vue du dialogue, c’est certainement un attribut très important de Jésus, parce que ce terme a une signification forte en Islam, comme dans le Christianisme. Il faut cependant se rappeler la signification première qui est une négation de la divinité de Jésus.

                    - Rûh (esprit venant de lui) en 4, 171
                    Jésus est un Esprit de Dieu (Rûh min Allah)
                    "O Détenteurs de l’Écriture !, ne soyez pas extravagants, en votre religion ! Ne dites, sur Allah, que la vérité ! Le Messie, Jésus fils de Marie, est seulement l’Apôtre d’Allah, son Verbe jeté par Lui à Marie, et un Esprit [émanant] de Lui. Croyez en Allah et en Ses Apôtres et ne dites point : « Trois ! » Cessez ! [Cela sera] un bien pour vous. Allah n’est qu’une divinité unique. A Lui ne plaise d’avoir un enfant ! A Lui ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre.Combien Allah suffit comme protecteur (wakîl) !" (4,171)
                    Mais la suite du verset nous garde bien de faire de ce titre une interprétation trop chrétienne. Comme nous l’avons vu plus haut, ce titre vient avant tout du fait que Jésus est né du souffle divin né en Marie :
                    "Et [fais mention de] celle restée vierge en sorte que Nous soufflâmes en elle de Notre esprit et que Nous fîmes d’elle et de son fils un signe pour le monde." (21,91)
                    et que pour accomplir sa mission, Jésus a été fortifié par l’Esprit Saint (Rûh al qudus) 5,110

                    Autres titre :
                    - Ibn Maryam (fils de Marie) 33 fois dont 16 avec (’Îsâ)
                    - min al-muqarrabîn (parmi les proches) en 3, 45
                    - wajîh (digne de considération) en 3,45
                    - mubârak (béni) en 19,31
                    - qawl al-haqq (parole de vérité) en 19, 34 2.

                    DANS LA TRADITION MUSULMANE

                    On trouve dans la tradition un certain nombre de hadith (« propos » attribués au Prophète, qui constituent la tradition musulmane, la sunna) concernant Jésus ou Marie qui permettent de voir comment la tradition situe Jésus par rapport au prophète Muhammad. Nous avons été voir chez Bukhâri (mort en 870/ h.256), le plus important des traditionnistes.

                    Sur la nature de Jésus, on trouve :


                    "D’après Sa’îd-ben-al-Mosayyab, Abou Horaïra a dit : J’ai entendu l’envoyé de Dieu s’exprimer ainsi : " Il ne nait pas un seul fils d’Adam, sans qu’un démon ne le touche au moment de sa naissance. celui que le démon touche ainsi pousse un cri. Il n’y a eu d’exeption que pour Marie et son fils". (El-Bokhâri, Les traditions islamiques, Maisonneuve, Paris 1984, tomeII, Livre 60, ch 44)
                    D’après ’Obâda, le prophète a dit : quiconque témoignera qu’il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu, l’unique, n’ayant pas d’associés ; que Mahomet est son adorateur et son envoyé ; que Jésus est l’adorateur de Dieu, son envoyé, son verbe jeté dans le sein de Marie et une émanation de Dieu ; que le paradis est une vérité, que l’enfer est une vérité, Dieu le fera entrer dans le paradis quelles qu’aient été ses oeuvres." (Ibid. ch 47)
                    Abou Salama rapporte que Abou Horaïra a entendu l’envoyé de Dieu dire : "Je suis parmi les hommes, le plus rapproché du fils de Marie. Les prophètes sont les enfants d’un même père et de mères différentes. Entre Jésus et moi, il n’y a pas eu de prophète. (Ibid. ch 48,6)
                    Le prophète dit avoir rencontré Jésus lors de son voyage
                    "...Le prophète a dit, la nuit où l’on me fit faire le voyage, je vis Moïse, c’était un homme brun, de haute taille, crépu, on aurait dit d’un Chanouïte ; je vis Jésus, c’était un homme de taille et de complexion moyennes, d’une couleur entre le rouge et le blanc, et aux cheveux lisses..." (Ibid. livre 59, ch7, 16)
                    « Abdallah ben ’Omar rapporte que l’envoyé de Dieu a dit : »une nuit que j’étais auprès de la Ka’ba, je vis un homme brun comme un des plus beaux hommes bruns que tu n’aies jamais vus. il avait une chevelure comme la plus belle des chevelures que tu n’aies jamais vue ; cette chevelure était flottante et était encore ruisselante d’eau. appuyé sur deux hommes, il faisait le tour du temple. Comme je demandais qui était cette personne, on me répondit : "c’est le Messie, fils de Marie"...(Ibid. tomeIV, livre77, Ch 68, 3)
                    Après Adam, Noé, Abraham, Moïse, les gens vont voir Jésus pour lui demander d’intercéder auprès de Dieu, mais celui-ci s’en juge incapable, et renvoie à Muhammad :
                    ..."[Moïse dit] adressez vous à un autre que moi, allez trouver Jésus. Ils iront trouver Jésus et leur diront : "O Jésus, tu es un envoyé de Dieu ; il a envoyé son verbe dans Marie ; tu es l’esprit de Dieu, et tout enfant, dès le berceau, tu parlais aux hommes ; intercède en notre faveur auprès du seigneur, ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? Le Seigneur, répondra Jésus est aujourd’hui dans une colère telle qu’il n’en a jamais eu de pareille auparavant et qu’il n’en aura plus jamais de semblable à l’avenir. Il ne parlera pas de faute commise et ajoutera : "c’est moi, moi, moi (qui aurait besoin d’un intercesseur). Adressez-vous à un autre que moi, allez trouver Mahomet"... (Ibid, tome III, livre 65, ch5,1 cf aussi 65, 2, 1)
                    La tradition nous donne une connaissance un peu plus précise de Jésus que le Qu’rân, mais, par rapport à la somme de hadith existant, ceux consacrés à Jésus sont peu nombreux. Comme le Qu’rân, ils reconnaissent l’importance de Jésus, mais rappellent que celui-ci passe après Muhammad et qu’il n’est pas fils de Dieu.

                    Pour trouver une réflexion plus approfondie sur le Christ, on doit chercher chez les mystiques.

                      JÉSUSDANS LA TRADITION MYSTIQUE

                    (Nous nous référerons au livre de Roger Arnaldez, Jésus dans la pensée musulmane, coll. Jésus et Jésus-Christ n° 32, Descellée, Paris 1988, ch 3)

                    Dans l’œuvre des mystiques, Jésus est tout d’abord présenté comme un mystique qui enseigne :
                    - la crainte et l’amour de Dieu
                    "Le Christ a dit : ’O Apôtres ! la peur qui fait redouter Dieu et l’amour du Paradis font hériter la patience pour supporter les peines et éloignent de ce bas monde" (Ghazâlî Arnaldez, Op.cit. p.111)
                    - la patience dans les épreuves :
                    "Le Messie a dit : ’Vous n’obtiendrez ce que vous aimez que par votre patience à supporter ce que vous abhorrez’" (Makkî et Ghazâlî, Ibid., p. 113)
                    - l’abandon à Dieu :
                    "Jésus a dit : ’Regardez les oiseaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, ils ne font pas de provisions et Dieu pourvoit à leur subsistance jour après jour’" (Ghazâlî Ibid. p. 117)
                    - l’ascèse et la pauvreté
                    "On raconte de Jésus qu’il posa une pierre sous sa tête, comme si, en la soulevant de terre, il éprouvait un soulagement. Iblis lui fit une objection en disant : ’O fils de marie, n’avais-tu pas prétendu que tu pratiquais l’ascétisme dans ce monde ? Jésus répondit que oui. Iblîs dit : ’Et ce que tu as bien arrangé sous ta tête, qu’est-ce que c’est donc ?’ Jésus rejeta la pierre et dit : ’prends-la avec tout ce que j’ai déjà abandonné.’" (Makkî, Ibid, p.128)
                    - l’humilité
                    "On rapporte que Jésus a dit : ’Il manque de science, celui qui ne se réjouit pas dêtre frappé de maux en son corps et en ses biens, en espérant par là expier ses fautes’." (Makkî, Ibid. p. 132)
                    - l’amour
                    "On rapporte que Jésus passa près d’un homme qui était aveugle, atteint de la lèpre, privé de ses jambes, frappé d’une paralysie du côté droit et du côté gauche, dont les chairs tombaient en lambeaux sous le coup de l’éléphantiasis. Et cet homme disait : ’Dieu soit loué, car il m’a préservé de ce par quoi il éprouve un grand nombre de ses créatures ! ’Jésus lui demanda : ’dis-moi quelle est cette épreuve dont je puisse constater qu’elle a été écartée de toi ? L’homme dit : ’O Esprit de Dieu ! Je suis moi, en meilleur état que celui dans le coeur de qui Dieu n’a pas mis la connaissance de lui-même qu’il a mise dans mon coeur.’ Jésus lui répondit : ’Tu as dit vrai ; donne-moi ta main’. L’homme la lui tendit et voici que son visage devint le plus beau du monde, et que sa tournure prit le meilleur aspect. Dieu avait fait disparaître le mal qui était en lui. Il s’atacha à Jésus et s’adonna avec lui à l’adoration." (Ghazâlî, Ibid. pp. 138-139)

                    Chez Ibn ’Arabi, Jésus est présenté comme le sceau universel de la sainteté

                    Parmi tous les prophète, Jésus a une place à part dans la doctrine d’Ibn ’Arabi (un des plus grand mystiques de l’Islam, mort à Damas en 1240/ h.638) :
                    La conception de Jésus lui confère un statut tout particulier
                    "Gabriel était donc le véhicule de la Parole divine transmise à Marie [...] Dès l’instant, le désir amoureux envahit Marie, de sorte que le corps de Jésus fut créé de la véritable eau de marie et de l’eau purement imaginaire de Gabriel [...] Ainsi, le corps de Jésus fut constitué d’eau imaginaire et d’eau véritable, et il fut enfanté sous la forme humaine à cause de sa mère et à cause de Gabriel, sous forme d’homme." (Ibid, p. 168)
                    "[...] Jésus manifesta de l’humilité jusqu’à ordonner à sa communauté [...] que si quelqu’un est frappé sur la joue, il tende l’autre à celui qui l’a frappé, et ne se révolte jamais contre lui, ni ne cherche vengeance. Ceci, Jésus le tient du côté de sa mère, car c’est à la femme de se soumettre tout naturellement [...] Son pouvoir vivifiant et guérissant, par contre, lui parvint du souffle de Gabriel revêtu de forme humaine. C’est pour cela que Jésus put vivifier les morts en ayant la forme d’homme." (Ibid., p. 169)
                    Jésus sceau de la sainteté universelle
                    "N’est il pas vrai que le sceau de la sainteté est un envoyé qui n’a pas d’égal dans les mondes ? Il est l’Esprit, fils de l’esprit et de Marie sa mère : c’est là un lieu où ne conduit aucune voie.
                    [...] Quant à Jésus, il a la qualité de sceau en ce sens qu’il possède le sceau du cycle du royaume (le monde créé). En effet, il est le dernier des envoyés à apparaître, et il apparaît avec le forme d’Adam, relativement à son mode de génération, puisqu’il n’est pas engendré de père humain et qu’aucun fils, je veux dire dans la descendance d’Adam dans la suite des générations, n’est semblable à lui.[...] En outre Jésus, quand il descendra sur la terre à la fin des temps, recevra le sceau de la lus grande sainteté depuis Adam jusqu’au dernier prophète, en rendant hommage à Muhammad, du fait que Dieu ne scelle la sainteté universelle en toute communauté que par un envoyé qui suit la loi de Muhammad. Et alors, Jésus possède le sceau du cycle du royaume et le sceau de la sainteté, j’entends la sainteté universelle." (Ibid., p.181)

                    Chez al-Hallaj

                    Jésus a une très grande importance dans la spiritualité d’al-Hallâj (grand mystique, condamné à mort pour son enseignement trop hétérodoxe en 922/ h.309), parce qu’il est la réalisation la plus parfaite, pour un homme, de l’union mystique entre l’humanité et Dieu. Lors de son retour eschatologique, Jésus remplira le monde de sagesse et de justice en promulgant la loi musulmane définitive.
                    Hallâj croit à la passion et à la résurrection du Christ et cette passion est pour lui rédemptrice. Les disciples d’al-Hallâj ont affirmé que par sa mort sur un gibet, Hallaj avait réalisé l’idéal du soufisme. Néanmoins, cette perception n’est pas la même que la perception chrétienne. Il y a chez Hallaj, une idée de fuite du corps humain et du monde.

                    Henri de La Hougue
                    Enseignant à l’Institut de science et de théologie des religions (Institut catholique de Paris), Membre du service diocésain des relations avec

                    l’Islam
                    Article paru sur www.theologia.fr


                    Pour en savoir plus, nous vous recommandons : Tarif KHALIDI  : Un musulman nommé Jésus, Albin Michel, Paris, 2003


                    • tourn en ron 29 mars 2010 14:44

                      le talmuds est pas du tout mais du tout tendre insulte nauséabonde dégueulasse vous pouvez pas imaginé j’ai été vert de vert lisez ça !!!!!!!                                             http://www.scribd.com/doc/2773079/Le-Talmud-demasque-Pranaitis-1892&nbsp ;


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès