Jehovah est-il l’ennemi d’Allah ou son allié ?
Extrait de L’ERE NOUVELLE N° 199 de janvier – février 2011 par Pierre Lance
J’ai reçu par Internet ce témoignage rédigé par un professeur catholique. Celui-ci a préféré garder l’anonymat, et l’on comprendra vite pourquoi en le lisant. Si j’ai voulu le communiquer à nos lecteurs, c’est parce que je crois que ce texte est parfaitement représentatif d’une erreur dramatique faite par de nombreux catholiques traditionnels qui s’imaginent, avec une naïveté confondante, que les Occidentaux pourraient résister à l’invasion islamiste en revenant au christianisme.
Totalement aveuglés par leur croyance, ces gens ne comprennent absolument pas que les trois « religions du Livre », bien que différentes et concurrentes, sont objectivement complices et le seront toujours, puisque leur credo commun est que l’être humain doit être soumis aux volontés d’un Père céleste imaginaire, c’est-à-dire, concrètement, aux prêtres des divers cultes qui prétendent le représenter sur la Terre. Après cela, les variations rituelles ne sont que des adaptations aux peuples divers et des concurrences politiques toutes prêtes à se transformer en alliances s’il en était besoin.
Cependant, la situation décrite par ce professeur est suffisamment inquiétante pour inciter les Français à rechercher effectivement une ligne de défense. Celle-ci a toutefois déjà été très bien élaborée par notre confrère Riposte laïque, dont le titre est à lui seul tout un programme. Mais voyons ce que dit notre professeur (bien entendu, lorsqu’il écrit « père chrétien » ou « mère chrétienne », il désigne des parents français dont la plupart ne sont plus chrétiens le moins du monde, mais lui s’obstine à les considérer comme tels) :
« Le compte, faisons-le : dans mon collège de banlieue, une large majorité des élèves porte un patronyme arabe assorti, comme il se doit, d’un prénom musulman. Il faut y ajouter les Turcs et les élèves originaires d’Afrique noire, quasiment tous musulmans. Rien d’original à cela. Ce qui l’est plus, c’est le nombre de noms européens accolés à des prénoms musulmans, tels Ibrahim Dupont, Djamila Martinelli, Youssef Lopez ou encore Mohamed Schmitt.
Pères d’origine chrétienne, ayant abjuré pour une union souvent éphémère avec une disciple du Prophète. “Éphémère”, car la plupart de ces mariages mixtes, je le constate, se sont soldés par un échec, mais le résultat en est là : des petits musulmans ! L’inverse est aussi fréquent, même si moins visible : on distingue moins aisément les enfants issus d’un père musulman et d’une mère chrétienne, car alors il n’y a plus la moindre trace, dans leur identité, de la partie chrétienne.
Cela va bien plus loin qu’un prénom sur une carte d’identité. J’observe que ces élèves issus de mariage mixtes, même s’ils se sont soldés par une rupture, se définissent comme purement musulmans. La jeune Da Silva, élève de 4e, m’annonce que “bien sûr” elle va fêter l’Aïd et être absente le lendemain. Le petit Schmitt, en 6e, se présente comme “arabe” et, lorsque je lui fais remarquer qu’il a aussi des origines alsaciennes dont personne avant moi ne lui a jamais parlé, il se vexe et me demande de ne plus les évoquer. Il rêve d’être pâtissier, pour faire des pâtisseries orientales, bien sûr. Quant à Kristina Duval, de 3e, elle a porté le survêtement de l’équipe algérienne durant toute la coupe du monde de football. On pourrait multiplier les exemples.
Voilà pour l’observation “statique”. Si l’on y ajoute une perspective “dynamique”, il faut constater que nombre de mes élèves musulmans “de souche” ne sont pas en France depuis longtemps. Le flux n’est pas tari et pas seulement, tant s’en faut, pour des raisons de misère ou de persécution politique. La famille B. est venue de Tunisie il y a seulement deux ans &endash ; le père, sous-officier, estimant l’avenir de ses trois fils plus assuré en France. Le plus jeune, fort sympathique, ne voit cependant pas pourquoi on compte ici les années depuis la naissance du Christ. Hichem D. est pour sa part originaire d’Algérie, où son père dirigeait une entreprise. Arrivé lui aussi il y a deux ans, il conteste nombre de mes enseignements, au nom de ce qu’on lui a appris dans son pays d’origine, et m’explique sans méchanceté que, chrétien, je suis promis à l’enfer, quelles que soient par ailleurs mes qualités personnelles, qu’il juge indéniables. J’ai récemment bénéficié d’une formation sur ces ENAF (élèves nouvellement arrivés en France), qui sont si nombreux que l’Education Nationale a cru bon de créer pour eux ce bel acrostiche au bon goût de pâté (halal, bien sûr).
Dans un environnement aussi islamisé, l’espace laissé aux autres confessions est des plus réduits. Force est, de toute façon, de constater qu’à côté de l’islam, il n’y a rien. La petite Vanessa Durand, une élève de 5e que j’aide à faire ses devoirs, m’avoue avec émotion être la “petite amie” de Rachid, un autre de mes élèves. Il vient d’exiger d’elle qu’elle se convertisse. Cela lui pose quelques cas de conscience quoique, baptisée, elle n’ait jamais reçu la moindre formation catéchétique, ni mis les pieds dans une église. Thomas, élève de 3e, a de telles difficultés dans ma matière qu’il s’écrie, en me rendant sa copie : « Monsieur, si j’ai la moyenne, Champagne ! ». Ni une ni deux, le gentil Sofiane, avec ses oreilles en feuilles de chou et son sourire distrait, lui rétorque : « Tu n’y penses pas, le Champagne, c’est péché ! Prends donc plutôt du Champomy ! ». A quoi Rachida ajoute que « de toute façon, le Champagne ce n’est pas bon avec le couscous ». Pour se préparer à son futur métier de boucher, il a naturellement effectué son stage en entreprise dans une boucherie halal, comme il se doit.
J’ai, parmi mes élèves, un seul exemple de catholique fervent, en la personne de Tristan, un petit Indien, qui ne craint pas d’affirmer sa foi, à grand péril. Cela lui a valu cette remarque d’Aïcha : « Tu n’as qu’à te taire, parce que dans cette classe on est vingt musulmans sur vingt-quatre élèves ! ». Je l’ai vu tomber un soir dans un guet-apens à la sortie du collège, cinq de ses condisciples l’ayant attendu pour le rosser (la fameuse “hagra”), avant d’aller jeter des pierres dans les carreaux de sa maison.
Il m’est quotidiennement donné de mesurer combien ces jeunes ont soif d’amour, d’en recevoir autant que d’en donner. Tout, pour eux, est placé sur le plan d’un affectif hyper-développé. Ils ont besoin de dire au professeur : « je vous aime », comme d’en recevoir des marques d’affection. On peut certes mettre cela sur le compte d’un naturel qui n’est souvent guère bridé par des contraintes reçues de l’éducation. Ils sont spontanés, c’est le moins qu’on puisse dire, aussi bien pour tutoyer l’adulte, voire l’insulter, que pour lui faire des déclarations d’amour. Mais plus profondément, on sent combien leur culture n’est pas celle de l’amour. Je suis frappé par le nombre de ces enfants issus de couples désunis. Cela ne leur est bien sûr pas réservé, car le divorce est un fléau largement partagé, en banlieue autant que dans les « beaux quartiers », mais la violence dans les situations et les rapports, est ici exacerbée. Je manque de place pour en donner beaucoup d’exemples, et mentionnerai juste ce père divorcé venu “casser la gueule” de son ex-femme devant le portail du collège, mettant KO la soeur de cette dernière (il fallut appeler les pompiers), pendant que le fruit de cette union malheureuse, un de mes élèves de 6e, en profitait pour fuguer. Comment s’étonner des difficultés de couples qui, trop souvent, ne sont pas fondés sur l’amour ?
Une de mes élèves de 3e, d’origine albano-algérienne, a été retirée du collège le jour de ses 16 ans, promise au mariage. Deux de ses camarades m’ont annoncé, guillerettes, qu’elles seraient pour leur part unies dès leurs 16 ans à un cousin du bled, choisi par leurs parents, et qu’elles n’avaient ni l’une ni l’autre encore jamais vu. C’est lui, on l’imagine, qui viendra en France. Violences en famille, donc. Mais aussi violences en classe, dans le quartier, avec cet enchaînement infini des insultes et des coups, dont on ne saurait plus dire qui a commencé, mais que la loi du talion, prescrite par le Coran, impose de poursuivre indéfiniment.
Violences contre les camarades d’autres religions, les petits chrétiens, appelés “sale porc”, ou “sale chien”, les petits bouddhistes ayant plutôt droit à “sale singe” parce que, c’est bien connu, ils mangent du singe.
La racine de toute cette violence me paraît être la conception d’un Dieu lui-même violent, aux antipodes de notre Dieu d’amour. Il est certes difficile, dans un collège public, d’en témoigner directement, mais je constate combien l’amour manifesté au quotidien, par de petits mots, de petits gestes anodins, peut bouleverser ces jeunes qui n’y sont pas préparés.
Un converti de l’islam, très impliqué dans l’évangélisation de ses anciens coreligionnaires, m’a témoigné de ce que nombre de conversions prennent leur source dans l’attitude d’un adulte, et cela peut être un enseignant qui, dans leur jeunesse, leur a fait éprouver la dimension d’amour de notre Dieu.
Je ne nie pas que la violence, et notamment contre les chrétiens, est au coeur de la culture de ces jeunes, dont certains se retrouveront bientôt dans ces bandes qui nous conduisent à croire en l’imminence d’une guerre civile. Je veux toutefois témoigner de ma certitude que la France chrétienne, loin d’être un concept politique vide de sens, ne peut que résulter de l’effort commun de Français authentiquement chrétiens. Bien que nous en ayons, et au risque de passer pour un naïf, je suis certain que nous ne pourrons relever le formidable défi que nous lance l’Islam, qu’en mobilisant les énormes ressources de notre foi. Le talon d’Achille de l’islam, c’est l’amour, et nous ne vaincrons qu’en aimant les musulmans, malgré leur violence, malgré leur haine à notre endroit.
C’est à cette certitude que m’amène chaque jour mon combat de première ligne. Je lisais récemment l’interview d’un haut responsable musulman parisien, qui assimilait l’évangélisation au terrorisme. Les dirigeants musulmans ont une peur bleue qu’on annonce à leurs ouailles le Dieu d’amour, alors ne nous gênons pas. De toute façon, il n’y a pas d’autre solution : caritas in veritate, l’amour dans la vérité. » XXX
Mon commentaire :
Notons en premier lieu que caritas signifie « charité » et pas du tout « amour ». On peut même dire que les deux termes sont antagoniques, dans la mesure où le don fait par charité est précisément fait sans amour, mais par une démarche de principe qui s’efforce de singer l’amour. À part cela, on ne peut être que confondu et abasourdi par un discours aussi surréaliste, qui repousse à des années-lumière les limites de la naïveté. Rappelons tout de même à ce professeur que son « dieu d’amour » est un expert historique en dictatures et en massacres divers et que l’intolérance et l’agressivité de l’islam ne sont que les copies conformes de ce qu’elles furent au sein du christianisme médiéval. Le pauvre homme est incapable de comprendre que c’est l’avènement de la démocratie, et lui seul, qui a limé les crocs et les griffes de son « dieu d’amour », lequel nous aurait sans cela maintenu en esclavage politique, moral et spirituel pour de nombreux siècles encore.
Contre tous les fanatismes : la laïcité !
Ce qui est le plus affligeant, c’est d’entendre ce professeur nous dire que dans ses classes « Force est de constater qu’à côté de l’islam, il n’y a rien. » Or, s’il n’y a rien, c’est entièrement sa faute, parce que cet enseignant confit en dévotion christique est incapable de mettre en valeur auprès de ses élèves la laïcité et l’éthique émancipatrice de la libre pensée. Comment pourrait-il éduquer ses écoliers puisqu’il est lui-même un infirme psychique ? Et comment pourrait-il amener ses élèves musulmans à comprendre toute la grandeur et la noblesse de l’idéal laïque et républicain, puisqu’il n’a rien à leur opposer que son christianisme, lequel, s’il est effectivement plus doux et plus humaniste (en théorie) que l’islam, n’en repose pas moins sur des fondements pareillement absurdes.
Prenons un exemple concret : la plupart des musulmans pratiquants refusent de fêter Noël, parce qu’ils croient que c’est une fête chrétienne, comme la plupart des chrétiens le croient eux-mêmes. Or, c’est un formidable mensonge inventé au IVe siècle par le Pape Jules Ier, qui était excédé de ne pouvoir éradiquer la fête païenne du solstice d’hiver, qui était célébrée depuis des millénaires par tous les peuples de l’hémisphère nord pour saluer la remontée du Soleil au-dessus de l’horizon et l’allongement de la durée du jour. Ce basculement a toujours lieu aux environs du 25 décembre, comme chacun peut le constater en regardant le bulletin météo entre le 24 et le 26 décembre : une minute de Soleil en moins, puis stabilité, puis une minute de Soleil en plus. Et personne, bien entendu, n’a jamais connu la vraie date de naissance de Jésus de Galilée. La fête de No Hel (Nouveau Soleil en celtique, en grec Néo Hélios) est donc une fête pour tous les hommes, de quelque religion qu’ils se réclament, et elle pourrait être un formidable symbole de fraternité universelle pouvant réunir au pied du sapin (lui-même symbole naturaliste de verdure persistante) des hommes de toutes croyances ou sans croyance. Mais comment un professeur catholique pourrait-il renoncer à la légende totalement fabriquée de l’étable de Bethléem ? Caritas in veritate ? Mais rien n’est plus étranger à la religion que la vérité, Monsieur le professeur. Car le mensonge est la racine même de toute religion.
Il serait d’ailleurs souhaitable que soit dispensé dans les écoles un enseignement objectif de l’histoire des religions monothéistes, qui découlent les unes des autres. Il faudrait notamment rappeler que Mahomet étudia durant une quinzaine d’années les livres sacrés des Juifs et des Chrétiens avant d’entreprendre la rédaction du Coran, et qu’il s’inspira largement du monothéisme judéo-chrétien.
D’une religion à l’autre
Les trois religions monothéistes (responsables à mes yeux de la quasi totalité des malheurs de l’humanité), se sont historiquement succédées dans cet ordre : judaïsme > christianisme > islam.
Jésus, qui était probablement un Gaulois (la Galilée, qui était pour les Juifs le “Cercle des Gentils” (Gentils = Occidentaux) porte un nom qui signifie Gaule, tout comme la Galice, la Galicie, la Galatie, le Pays de Galles, etc.) s’efforça d’adapter le judaïsme au tempérament celtique et occidental, tentative poursuivie par le converti Saül de Tarse (dit St Paul), qui lui-même s’efforça surtout de l’adapter aux populations méditerranéennes non sémitiques.
L’Islam n’est pas un “avatar” du judaïsme, mais bien un avatar du christianisme. Mahomet se mit en tête d’élaborer, à partir du judéo-christianisme, une religion adaptée aux populations arabes. De la même manière que Martin Luther devait plus tard élaborer un christianisme adapté aux populations germaniques et nordiques.
Toute “conversion” d’une de ces religions à l’autre n’est qu’une tentative individuelle de chercher la doctrine monothéiste adaptée à son propre tempérament. Par exemple, certaines jeunes femmes occidentales élevées chrétiennement qui se convertissent aujourd’hui à l’islam ne font qu’adopter le système de pensée qui conforte leur profond désir de soumission, lequel n’est plus satisfait par le christianisme moderne. Tous les parents devraient savoir ceci : un enfant élevé dans une croyance religieuse, quelle qu’elle soit, est à la merci de toute influence mystique susceptible de le convertir à n’importe quel autre culte, y compris celui d’une secte. Les grandes religions ne sont d’ailleurs rien d’autre que des sectes qui ont réussi à s’imposer à des millions de personnes par des moyens le plus souvent criminels : guerre, invasion, colonisation, intimidation ou trafic d’influence politique.
L’imposante figure du Père
Sous ses différents aspects et ses adaptations diverses, le monothéisme n’est rien d’autre que la systématisation du système patriarcal autoritaire de l’humanité préhistorique, cette “soumission au Père” qui a maintenu dans l’infantilisme la plus grande partie des êtres humains, les empêchant (peut-être à jamais ?) de construire leur autonomie et d’édifier une civilisation harmonieuse et sereine.
La religion est une névrose, incontestablement. C’est pourquoi, quels que puissent être ses mérites, ses qualités, ses talents, son intelligence, voire son génie, un croyant ne peut jamais devenir un adulte, son esprit ayant été en quelque sorte “lobotomisé” dès son plus jeune âge par la soumission au “Père céleste” imaginaire, soumission préprogrammée qui déviera inexorablement ses plus belles intuitions. L’exemple de cette femme exceptionnelle qui vient de nous quitter, Jacqueline de Romilly, est typique à cet égard. Malgré son ouverture d’esprit, sa haute intelligence et sa fréquentation assidue des philosophes grecs, elle n’aura jamais pu se débarrasser du “Seigneur” omnipotent qui, sur le plan philosophique, la laissa petite fille. N’est-ce pas navrant ?
Fort heureusement, les enseignants de conviction catholique ne sont plus qu’une infime minorité, et il n’y a aucune chance que leur nombre s’accroisse, puisque la France (comme toute l’Europe) se déchristianise à grande vitesse. Toutefois, il serait absolument nécessaire que l’Education nationale entreprenne une vaste opération d’enseignement de la laïcité et des fondements de la démocratie auprès de toute cette jeunesse immigrée et ignorante manipulée par les islamistes, faute de quoi elle sera de moins en moins intégrable et formera les premières troupes de la conquête islamiste de l’Europe, dont nous voyons partout se dessiner les inquiétantes prémices. Bien sûr, cette conquête ne réussira jamais, mais elle jonchera l’Occident de cadavres et les jeunes musulmans fanatisés seront les premières victimes de cette nouvelle guerre de religions.
La formule « guerre de religions » n’est d’ailleurs pas exactement celle qui convient. Car ce sera moins une guerre entre religions diverses qu’une guerre entre LA religion d’une part et, d’autre part, la libre pensée, l’athéisme et la démocratie, c’est-à-dire que ce sera le combat de l’arriération mentale contre le progrès de l’esprit. Et il y a gros à parier que, dans ce combat, les trois religions monothéistes se retrouvent en fin de compte alliées.
Lorsque que participais encore à la rédaction des 4 Vérités hebdo (devenu depuis un journal papiste), j’avais soulevé cette problématique, qui ne manquait pas d’ulcérer nos lecteurs catholiques. Je leur avais proposé publiquement d’effectuer un test, consistant à poser cette question à un prêtre catholique de leur connaissance : « Duquel vous sentez-vous plus proche : d’un Européen athée ou d’un immigré musulman ? ». Aucun lecteur ne révéla le résultat du test, à supposer que l’un d’eux osa le tenter. Mais la réponse qu’il eut pu obtenir ne fait dans mon esprit aucun doute. Les intoxiqués du monothéisme feront toujours cause commune contre les incroyants, car rien ne terrifie davantage ces prétendus spiritualistes que la vraie liberté de l’esprit. Pierre LANCE
« …Il faut se rendre aveugle pour ne pas percevoir à quels malheurs et à quels excès désordonnés nous mènent l’arrivée massive d’immigrés non européens et leur regroupement dans certains quartiers qui se transforment en zones interdites. Ici, la clandestinité porte atteinte non seulement à l’identité, mais d’abord à l’indépendance nationale. »
Maurice Schumann – (« Une grande imprudence » Editions Flammarion, 1956)
Source : Enquête&Débat
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