Judaïsme et croyances
On peut s’apercevoir que les principales religions monothéistes sont malades, à bout de souffle, et sont à regonfler, à réformer de fond en comble, comme le système financier ! comme beaucoup de choses...

Dans le judaïsme entre la Kabbale, ce qui demande une certaine tournure d’esprit et un début de sagesse pour s’y retrouver.
Il entre aussi la Bible : langage souvent allégorique plus que descriptif, et remanié à maintes reprises, avec les parties essentielles comme les Dix Commandements et le Sermon sur la Montagne.
Dieu unique s’adressant au peuple d’Israël par l’intermédiaire de Moïse.
L’unicité de Dieu dans la pensée juive est proche de celle qui a lieu dans les philosophies hindoues. Mais dans la pensée hindoue ce Dieu Unique peut revêtir de multiples formes, anthropomorphiques ou non, un peu comme les Yôkai au Japon, alors qu’il n’en est pas ainsi dans la pensée judaïque.
L’unicité de Dieu de la pensée judaïque exclut toute représentation de Dieu (un peu comme le Tao, qu’on ne saurait être capable de représenter). Aussi cette pensée judaïque exclut toute idolâtrie et toute vénération destinée à Dieu à travers une forme (et en totale opposition avec les Yôkai du Japon, ou avec un quelconque paganisme). Cela conduit au deuxième des Dix Commandements :
- « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre ».
- « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent ». Déjà ici, comme peut-on dire d’un dieu d’unicité qu’il est jaloux ? car c’est déjà se mettre à sa place en imaginant son caractère ! Problème entre le mot Dieu et Esprit, à la rigueur un Esprit peut être jaloux, comme un Yôkai du Japon.
Il existe peu de différence entre un Hindou qui adore son Dieu à travers Ganesh, un homme ventru à tête d’éléphant, et un Juif qui adore Dieu à travers l’Arche d’Alliance (liaison entre macrocosme et microcosme). Ces rappels symboliques, un peu comme des icônes constituent un « fil invisible » entre le fidèle et son Dieu, et traduisent le message que Dieu lui souffle.
Les « guerres de religions » pourraient provenir d’un problème de mots/maux sur le sens des mots traduisant le concept de Dieu, mais surtout de son sens, comme ce que tente d’expliquer le Tao-Tö-King de Lao-tseu ; car rien que le système de concept est tueur de Dieu dieux ; et l’Unicité n’est pas si évidente que cela. Plus c’est simple plus c’est compliqué ! L’Alchimiste l’a bien admis.
Il est facile de bannir des symboles extérieurs, mais extrêmement difficile de détruire ceux qui sont du domaine mental, comme les dogmes. Et en ce moment, beaucoup font de l’Unicité, Dieu, un dogme ! ou pire : une OPINION, le pire tueur du religieux, car le mental, la pensée prend racine sur le moi, le soi inférieur. Le dogme est TOUJOURS une prison. À l’heure actuelle, où les choses s’accélère comme jamais depuis 10 000 ans, et dans tous domaines, une personne qui se prétend théiste ou croyante, doit effacer tous dogmes en elle-même et s’en tenir à l’essentiel : l’unicité de Dieu. Jean Coulonval, dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux, ne dit pas autre chose un grand nombre de fois.
La loi du Talion prenant bien-sûr sa source dans Babylone ! Cette cité inventant l’organisation du désordre, notamment l’argent. Cette loi du Talion revenant trois fois dans le Pentateuque. Loi du Talion d’ailleurs aussi implacable que celle du Karma (loi de cause et effet au niveau du monde des accidents ou monde matérialiste).
Pourtant il est rappelé dans le troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain ». Tout comme c’est rappelé sous forme nettement plus poétique dans le Tao-Tö-King ; et même sous forme d’éloge du VIDE, permettant d’aller au-delà de l’universalité...
Cette Communion avec Dieu et l’idée de Peuple « choisi par Dieu » (Peuple élu), peut se traduire dans la symbolique de l’Arche d’Alliance, pacte entre Dieu et Israël. Ainsi les pratiquants de la foi de Moïse sont convaincus qu’il y a constante communion entre « leur » Dieu et eux... Là encore, rupture de l’universalité. Voilà qui pourrait avoir pour origine le « fardeau » du Peuple élu, s’excluant du reste des habitants humains de la planète Terre.
Le mot ISRAËL : Les cabalistes d’Orient font dériver son nom d’Isaral ou Asar, le dieu soleil. Isra-el signifie « luttant avec dieu ». Le « soleil se levant sur jacob-Israël » signifie le dieu-soleil (ou Isar-el) luttant avec la matière et la fécondant, et qui possède le pouvoir avec « Dieu et avec l’homme » Esaü et Jacob, les jumeaux allégoriques, sont les emblèmes du principe double toujours en lutte dans la Nature (sorte de Yin et de Yang, de Souffre et de Mercure...). Jacob-Israël est le principe féminin d’Esaü, comme Abel est celui de Caïn, et Caïn et Esaü étant le principe mâle. (D’après le Glossaire Théosophique de H.P. Blavatsky)
On a aussi dans la Genèse, 33,20 : « et il (Jacob) y érigea un autel, qu’il nomma ‘El, Dieu d’Israël’ ». Sar, de Isar-el, indique les pensées, le mental.
Cette idée de « Peuple élu » est tueuse car elle divise ; de plus elle est une question centrale la plus problématique de toutes, pour reprendre les termes très justes et simples et j’ajouterai même dramatiques de Shlomo Sand, d’après son livre important : Comment le peuple juif fut inventé : « dans quelle mesure la société judéo-israélienne sera-t-elle disposée à se débarrasser de son image profondément ancrée de « Peuple élu », et est-il envisageable qu’elle cesse de se glorifier et d’exclure l’autre, soit au nom d’une histoire sans fondement, soit par le biais d’une science biologique dangereuse (le « gène juif ») ? »
Comme le suggère K.D. duquel je m’inspire en partie de son travail, la sentence : « Écoute, ô Israël, Ton Dieu Unique » pour être juste devrait se traduire par : « Écoute, âme fidèle, Dieu est Unique ». Car le fait d’inscrire TON dieu, est déjà diviseur et tueur !
L’idée d’unicité est reprise par la chrétienté, qui en recevant l’héritage judaïque, insiste sur sa propre volonté d’universalisme.
Multiplication « des » unicité dans la chrétienté, ou mon dieu est meilleur que le tien !
À propos de chrétienté, l’unicité malaxée dans le mental humain s’est déplacé en la personne de Jésus de Nazareth ! le Sauveur ! cherchant ainsi a manipuler l’opinion en prouvant la supériorité du christianisme.
Cette figure de Jésus de Nazareth qualifiée de « Dieu fait homme » par les fidèles chrétiens, n’a pas manqué ce destin inexorable, celui de se voir transformé en « unique sauveur », en tant que « fils unique de Dieu ». Ceci est encore un mauvais tour du mental, datant d’une époque où l’homme se croyait seule créature intelligente (géocentrisme) et croyait bon également que non seulement « son » Dieu fût unique, mais que le messager entre « son » Dieu et les hommes fût aussi unique. Injurieux par rapport au reste de la planète et de la pluralité des mondes !
(Grand merci à K.D. et à son travail, dont je me suis inspiré en partie)
1. Jehovah, Jah-Eve, selon le Glossaire Théosophique de H.P. Blavaysky, indique l’existence ou l’être mâle-femelle. C’est ce dernier sens caché qu’il a. Donc la « matière » devient sexuée, la chute dans la matière est effective, avec aussi le développement du mental : l’humanité devient la troisième « race-racine », le mot race désignant seulement une vague de vie, une phase de l’évolution, et n’a rien à voir avec la couleur de peau ou le lieu de naissance.
(Origine de la page sur mon site : fangpo1.com)
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