Le Vatican : portes de l’Enfer ?
La démission surprise de Benoit XVI entraine toute sorte de rumeurs qui vont bon trains dont celle d’un lobby Gay… Mais de tout temps le Vatican a su dégager de bonnes odeurs de souffre, des célèbres Borgia, à la papesse Jeanne et en passant pas l’Enfer de sa bibliothèque.
La bibliothèque Vaticane.
C’est la bibliothèque publique de l’Etat du saint Siège. Sa fondation remonte aux papes Nicolas V (1451) et Sixte IV (1475). Elle est l’une des plus modernes au monde, numérisée en partie, son accès est strictement réglementé. Seul les chercheurs et érudits les mieux placés peuvent y avoir accès et encore n’ont-ils pas accès à tout. Elle comprend 1,6 millions de volumes et imprimés antiques et modernes, 8 300 incunables (livres imprimés avant 1500), 150 000 manuscrits, 300 000 pièces de monnaise et médailles.
Une partie de la bibliothèque est consacrées aux archives secrètes du Vatican, ce sont-elles qui entretiennent tous les mystères. Le caractère « secretus » signifie au premier chef « privé ». Elles ont été fondées par Paul V (1605-1621), on dit qu’elles font près de 85 kilomètres de rayonnage… Elles se composent, pour la partie la plus connue, des archives des représentations pontificales, des différents conciles et des fonds privés
La virulence passée de l’église catholique (inquisition, procès, buchers, excommunications, interdictions..) a alimenté au fil des siècles l’idée d’une bibliothèque cachés où se trouveraient tous les livres et œuvres interdits, mis à l’index. De là est née une pensée occulte attribuant des pouvoirs de manipulation au Saint Siège à travers divers ordres mystérieux. Deux ouvrages, au retentissement mondial ont contribué à diffuser cette idée : « Le Nom de la Rose » d’Umberto Eco et « Anges et >démons » de Dan Brown.
L’Enfer de la bibliothèque.
Le terme d’Enfer est employé dans toutes les bibliothèques pour désigner le lieu réservé au stockage d’ouvrages jugés pervers, néfastes, dangereux, voir pornographique : « L’Origine du monde » de Gustave Courbet, le « traité des trois imposteurs », ouvrage prônant l’athéisme au XVIIème siècle. On dit s’y trouver aussi : l’Aggripa » ou « Livre des démons », la « Bible noire » et nombre de traités de sorcellerie.
Seul le Pape ou toute autres personnes dument mandatées par lui peut y pénétrer. On raconte que Jean Paul II, aurait été vu en larmes, à la sortie de sa 1ère visite.
Pour être un peu plus sérieux, on sait s’y trouver de nombreux parchemins, lettres, épîtres et livres datant des premiers siècles du christianisme qui pour d’évidentes raisons d’orthodoxie religieuse ne peuvent être rendu publics. Ce sont les sources mêmes du christianisme, trop incertaines et fragiles pour être accessibles.
L’histoire même des luttes sanglantes pour le pouvoir au Vatican ont livré leurs lots de secrets inavouables. Enfin toutes les archives de la très sainte inquisition y sont !
Certains ont persuadés que l’on y trouverait les origines de la véritable identité secrète de Jeanne d’Arc et les révélations encore cachées des secrets de Fatima.
On dit s’y trouver aussi les manuscrits retrouvés dans les grottes de Qumran et même l’évangile de Thomas….bref de quoi faire douter la terre entière.
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