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Accueil du site > Actualités > Religions > Réflexions sur le Christianisme et l’Etat Moderne

Réflexions sur le Christianisme et l’Etat Moderne

La vigueur contemporaine des jugements parfois portés par certains intellectuels à l’encontre du christianisme mais, également, à l’égard des concepts d’Etat et de modernité témoigne d’une actualité paradoxale de ces trois éléments, Christianisme, Etat et Modernité, mais aussi, et c’est un second point, d’une potentielle généalogie commune. L’Etat Moderne occidental est, en effet, le produit d’une histoire ancienne que l’on peut relier à l’essor du capitalisme marchand sous une dimension inédite n’ayant connu aucun équivalent quantitatif et qualitatif par le passé, que ce soit pendant l’antiquité ou au moyen-âge. 

Beaucoup résume l’ouvrage de Weber comme étant l’affirmation de l’apparition progressive dans notre histoire d’un cadre de pensée qui, par un rapport nouveau de l’individu à la richesse et au travail, a permis l’essor d’un capitalisme marchand exponentiel qui a lui-même servi de base aux révolutions industrielles du 19ème siècle tout en ayant puissamment transformé les mentalités occidentales dans le rapport qu’entretenaient celle-ci vis-à-vis de toute une série de domaines, ces mentalités s’affranchissant de l’héritage chrétien traditionnel (qu’on pourrait qualifier au prix d’un anachronisme de catholique) qui s’imposait culturellement jusqu’à lors. En cela, Weber serait un idéaliste ce qui le différencierait du matérialisme historique de Marx. Si une telle présentation permet une réduction de la complexité et une facilitation de la compréhension générale des thèmes que nous abordons ainsi, elle est grandement insuffisante pour dresser un tableau le plus fidèle possible de la réalité historique de cette époque riche en mutations fondamentales.

Il serait en effet faux, suivant le cours résumé ci-dessous, de déduire des travaux de Weber que le capitalisme moderne n’ai pu naître qu’en raison d’un cadre religieux muté alors même qu’il ne fait que déduire, de l’émergence d’un style de vie particulier, disons calviniste, une facilitation de son émergence. Par ailleurs, il serait injuste de qualifier, à mon sens, d’idéaliste un théoricien comme Weber qui se distingue par une certaine prise de distance à l’égard de sa propre religion pour tenter d’en cerner ce qu’il appelle « les effets de récompense » en parlant des attentes qu’ont les individus à l’égard de leur propre religion. Enfin, affirmer que l'émergence du protestantisme, à elle seule, ait servi de base aux révolutions industrielles du 19ème siècle, revient à mon sens à faire un bond audacieux dans le temps un peu facile et court. Il est important de garder en tête, lorsqu’on tente de porter un regard le plus neutre possible sur l’histoire, qu’il faut tenter de saisir la complexité de la formation d’une réalité à un instant T, sous influence d’un instant T-1, mais que les choses auraient pu être autrement, les explications d’un évènements sont multiples, les regards sur un même évènement sont toujours pluriels et rien, jamais, ne peut être observé sous un angle aussi linéaire.

 Dans cette perspective comprendre le grand bouleversement théologique et moral apportée par la réforme ne se fera, ici, que dans une démarche analytique qui privilégiera d’avantage, je le confesse, l’étude de ce que certains retiennent comme des ruptures formées « ex-nihilo » mais que l’on doit situer, en réalité, dans un cadre plus large où s’entremêlent continuités historiques et périodes révolutionnaires. Pour résumer dans un souci de vulgarisation l’idée centrale de cette présentation, le Christianisme, en tant qu’entité non-monolithe sujette à des bouillonnements théologiques internes dans lesquels s’est inséré la réforme, a permis, en partie et par effet de ricochet, une modification des mœurs propice à l’expansion du capitalisme marchand de l’époque et, par effet d’adaptation, une réorganisation générale de l’Etat, ce dernier s’étant retrouvé dans un certain nombre de pays européens dans une situation où le rapport qu’il entretenait avec la société civile était fortement perturbé.

Pour synthétiser les choses d’une manière volontairement provocatrice et dénuée de nuances, on tentera de questionner ici l’idée selon laquelle le Christianisme a permis l’expansion du capitalisme qui aurait lui-même permis la constitution de l’Etat-Moderne. Par cette présentation excessivement synthétique des choses on découvrirait donc un lien de causalité entre le Christianisme et la lente et laborieuse émergence de l’Etat-Moderne. Une telle approche ne se paiera toutefois pas le luxe d’omettre les particularismes historiques nationaux dans la réception de la réforme, l’importance des structures familiales, les flux démographiques, la révolution pastorienne, la question de l’impôt, la contre-réforme, etc. Toutes ces nuances, séparées parfois par plusieurs siècles, ne pourront être invoquées, n’étant pas historien je l’admets, que dans une certaine superficialité qui essaiera de rendre compte de la complexité d’une frise de temps extrêmement large, passionnante par ses bouleversements, dont nous sommes les héritiers. 

Christianisme et individualisme

A sa naissance, le Christianisme est une religion subversive qui rompt avec le caractère holiste des sociétés dans lesquelles il s’insère alors, notamment en ce qui concerne l’Empire Romain. On entend par holiste les sociétés qui mettent l’appartenance au groupe, à la tribu, la communauté, comme supérieure à un individu pris en soit et indépendamment des autres. Dans les sociétés holistes, l’individu ne possède pas d’existence propre en dehors du groupe. Ce qui différencie le christianisme alors des anciennes religions polythéistes c’est la dimension de salut individuel que celui-ci met en avant, une notion primordiale qui sera l’obsession des chrétiens de toute sorte. Cet aspect du salut de l’âme est sujet dans le Christianisme à des interprétations diverses, ce qui ajoute à la complexité. Pour parler vite, certains diront que c’est un mode de vie ritualisé par l’église, couplé à une série de comportements magico-sacramentels, qui est sensé conduire à la vie éternelle, cela relève plus d’une sensibilité catholique, alors que pour d’autres on retrouve l’idée d’un salut prédéterminé par la volonté de Dieu et l’élection, ce qui relève plus d’une sensibilité protestante. Dans cet ensemble il est important d’extraire à la lumière de l’analyse un élément crucial qui est celui d’une séparation de l’individu par rapport à la société et au groupe dans un rapport individuel à Dieu à travers la prière notamment. En effet, le christianisme invite à se plonger en soi dans la relation entretenue avec le divin. Parallèlement, l’idée d’un salut individuel, d’une acquisition de la vie éternelle non-automatique mais adaptée à son particularisme personnel, en fonction de ses propres actions passées évaluées au cas par cas par le seigneur, peut permettre d’avancer l’idée selon laquelle un humus individualiste est constitutif de la religion chrétienne, comme l'affirme Alain de Benoist. On ne peut affirmer cela sans toutefois rappeler immédiatement le fonctionnement communautaire, holiste, des églises chrétiennes qui vont structurer le Christianisme à partir du moment où cette religion sera récupérée par les élites romaines de l’époque. L’intrusion, par ailleurs, du christianisme dans toutes les sphères de la vie privée de l’individu, du berceau à la tombe, en font une religion totalisante, en matière de sexualité, d’adultère, de rapport au travail, à la richesse, etc., cela impose au chrétien un mode de vie préconçu et prédéterminé par Dieu qu’il doit, individuellement, respecter pour avoir accès au salut de son âme.

Par cette rapide présentation on comprend mieux comment les rapports entretenus entre le Christianisme d’une part et l’individualisme d’autre part seront paradoxales, conflictuelles voire contradictoires. Ceci s’explique en partie par la pluralité et la richesse de la littérature théologique chrétienne qui a fourni des sources d’interprétation des textes sacrées jusqu’à proposer parfois un dépassement habile de ceux-ci face aux impasses dans lesquelles ils mettaient le pouvoir ecclésiastique face à des mutations politico-religieuses inattendues.

Il faut savoir se garder d’une vision binaire des choses mais on peut dire que la rupture entre catholicisme et protestantisme s’articule autour de cet humus individualiste. Le catholicisme se pose comme un christianisme de la conscience encadrée par l’église tandis que le protestantisme s’affiche comme un christianisme de la liberté (relative) de conscience affranchie des structures vaticanes. Le luthéranisme est un christianisme assez austère de la conscience qui réfute le déterminisme imposé par le péché originel, si l’on est chrétien on est naturellement porté vers le bien, sinon ma foi n’est pas bonne. Ceci consiste à affirmer un élément important, commun au christianisme, qui est celui de la négation du libre arbitre liée au poids du péché originel. Pour le protestant, on est un bon chrétien ou on ne l’est pas il n’y a pas de juste milieu et, de plus, notre qualité de chrétien dont dépend le salut de notre âme ne dépend pas de nous mais de l’élection et de la prédétermination voulu par Dieu. L'élection exclut dans le protestantisme puritain toute compassion envers ceux qui ne sont pas élus, on a plutôt une conscience de sa propre supériorité et un vrai mépris. De ce point de vue, le catholicisme est cependant plus ouvert à la miséricorde, au pardon et à la confession bien qu’il pose l’être humain comme salit à jamais par le péché originel. Le Dieu des catholiques n’est pas un Dieu sévère et l’existence n’en est pas une, c’est une vallée de larmes qui doit préparer l’être humain à la vraie vie, la vie éternelle. Cette négation du libre arbitre peut nous sembler, à nous, étrange. Si le protestantisme nie le libre arbitre, où est l’innovation ? Comment expliquer son succès alors qu’on entend partout, aujourd’hui, des entrepreneurs se vanter de leur réussite et décrire celle-ci comme résultante de choix qui sont les leurs, l’expression de « Self Made Man » est caractéristique d’une association entre le libre arbitre de l’individu et sa réussite, mais aussi ses échecs (le regard porté sur les chômeurs par nos libertariens contemporains et très significatif de cette mentalité).

Et bien l’innovation du protestantisme, essentiellement par le calvinisme, a été de dire aux marchands chrétiens de l’époque, à travers le concept de l’élection, que s’ils sont riches c’est là le signe qu’ils sont élus de Dieu, qu’ils sont prédestinés à accéder au royaume des cieux. On ne peut comprendre avec nos lunettes contemporaines et nos catégories culturelles actuelles ce mode de pensée très particulier de l’entrepreneur du 16ème siècle, époque que Weber décrit comme « un capitalisme héroïque » où l’entrepreneur est perçu comme un vrai aventurier. Par ailleurs, il n’est plus dit que « Dieu existe pour les hommes » mais que les hommes existent pour Dieu. Que signifie ce renversement de perspective ? Et bien que les hommes doivent travailler à la gloire de Dieu et que le sens de leur existence, la recherche du salut de l’âme, ne peut s’opérer que par la production de richesses que les calvinistes voient comme une conséquence de la prédestination. Là où les chrétiens traditionnels voyaient dans le travail une punition divine issue du péché originel, les protestants le voient comme un outil devant servir la gloire de Dieu. En réponse, l'église catholique fera passer le concept de travail d’une punition à un moyen de rédemption personnel.

On ne peut parler d’individualisme sans conclure sur le libéralisme, donnée fondamentale de nos sociétés individualistes hédonistes modernes. Comme l’individualisme, le libéralisme n’est pas le fruit d’un homme seul, d’une pensée unique, monolithe et uniforme. Cependant, on ne peut nier des points communs entre ces auteurs, des points communs qui permettent de définir le libéralisme, au-delà d’une philosophie politique, comme une école de pensée. On peut ainsi dire que le libéralisme se structure sur deux versants : un premier versant économique, qui pose le marché autorégulateur comme la donnée explicative de tous les faits sociaux, et un second versant politique qui tente de déduire de la doctrine économique des principes politiques applicables à la société, des principes qui tendent à la limitation relative ou exarcerbée de l’emprise de l’état sur la société civile. Comme l'affirme Alain de Benoist, en étant une sorte de libéral radical, on pourrait dire "qu’une politique libérale est ainsi une contradiction dans les termes". Qui plus est, le libéralisme se fonde sur une anthropologie de type individualiste défendant une vision de l’homme comme un être non-social. On a, auparavant, procédé à l’historique de la notion en montrant comment l’individualisme, par le christianisme, avait pu s’imposer face aux sociétés holistes, qui justifiaient leur existence par des valeurs héritées, transmises et partagées entre les individus. Quand le christianisme des origines cherchait à faire du chrétien « un individu hors du monde », entretenir une relation avec dieu à travers la prière impliquait de renoncer au monde, le christianisme protestant réintroduit le chrétien dans le monde. Celui-ci cherche à glorifier le divin à travers la quête d’un succès matériel qu’il interprète comme la preuve de son élection. Ce renversement fut décrit, notamment, par louis Dumont. C’est dans cette perspective globale qu’on peut comprendre comment, au sens de Constant, fut défaite la liberté des Anciens, celle de l’agir politique du citoyen dans la cité, par celle des modernes, se caractérisant par « la jouissance paisible de l’indépendance individuelle privée ». C’est autour de cet ensemble individualiste que s’intensifiera l’individualisme, notamment Hayekien, qui affirme, comme le rappelle Alain de Benoist, "que ce n’est pas la liberté qui permet l’échange mais l’échange qui permet la liberté". Dans cette mesure, "en dehors du marché il n’existe pas de liberté". 


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28 réactions à cet article    


  • soi même 17 février 2014 11:30

    Les conclusions d’article sont souvent ce qui permet de synthétiser la pensé de son auteur.
     En l’occurence, vous citez Alain de Benoist, « "que ce n’est pas la liberté qui permet l’échange mais l’échange qui permet la liberté". Dans cette mesure, « en dehors du marché il n’existe pas de liberté ».  »

    A lire votre papier, et bien la véritable Liberté n’est pas près à être comprise, vous ne voyez que les lieux communs, ordinaire, primaire que le monde des idées nous en donnes.

    Et par ce penseur qui est Alain de Benoist, on assiste à un véritable démonstration du sophisme du monde Financier qui a tous intérêts de nous convaincrez de leurs vérités ?

     Êtes vous véritablement convaincus que c’est le Marché « Dans cette mesure, « en dehors du marché il n’existe pas de liberté »  » qui nous rends Libre ? 

      


    • Hubert Fauré Hubert Fauré 17 février 2014 17:00

      Bonjour,

      Non je pense exactement tout le contraire et Alain de Benoist également.
      Sa citation est au contraire une tentative de « synthèse » de la pensée d’Hayek qui, elle, vénère le marché.
      Vous devriez lire l’article en entier je crois que vous avez fait plus que le survoler.
      Par ailleurs j’affirme clairement dans ma description que je suis tout sauf un libéral donc je ne comprend pas votre reproche 

    • soi même 17 février 2014 19:06

      Hubert, t’as de beau bras !


    • soi même 17 février 2014 19:25

      Moi, j’ai un beau canasson !


    • epicure 17 février 2014 20:12

      peut être qu’il aurait fallu finir l’article autrement, pour avoir un point de vu plus clair exprimé.


    • claude-michel claude-michel 17 février 2014 12:43

      Jésus n’a jamais voulu que ses idées d’anar deviennent une religion...il voulait bouter le romain hors du pays...et que les juifs se remplissent un peu moins les poches (les marchands du temple)... !


      • soi même 17 février 2014 13:10

        claude-michel, ne prend pas Jésus Christ pour l’idéal de Judas !
        Il s’agit de tous autre chose, qui justement Judas n’a pas compris.


      • claude-michel claude-michel 17 février 2014 13:12

        Par soi même....Ni judas ni personne n’a compris jésus...c’est ça le problème de cette religion.. ?


      • soi même 17 février 2014 13:32

        Ne soit pas pessimiste, il y a été très bien compris par certains !


      • robin 17 février 2014 13:43

        Claude michel, j’espère que c’est du 2e degré sinon vous n’avez rien compris à Jésus :

         « Mon royaume n’est pas de ce monde »

        « Laissez à césar ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » 2 déclarations parmi d’’autres qui sont en total contradiction avec ce que vous en dites.


      • claude-michel claude-michel 17 février 2014 13:51

        Par robin....Mais il était un illuminé a côté de ses sandales...y a rien à comprendre...sinon une grosse arnaque..comme toutes les autres religions.. !

        Ce n’est pas de ma faute si dans le monde il y a autant d’illuminés pour croire toutes ces sornettes... ?

      • claude-michel claude-michel 17 février 2014 13:52

        Par soi même....Non..exploité nuance.. !


      • christophe nicolas christophe nicolas 17 février 2014 19:09

        Jésus n’a jamais été anar, c’est idiot mais vu que Doras pratiquait le 100 contre 1, même Madoff fait figure de petit ange car certains argumentent que la connaissance rend la religion caduque pour exploiter honteusement. Ils le font physiquement sur les gens sans défense dans les pays socialement faibles et psychologiquement dans les pays socialement forts où ils abusent de la non violence des gens qui ne peuvent plus se défendre par la vérité car l’information est manipulée. Meurtres et mensonges...

        Tout le monde oppose la « religion » à la connaissance alors que la vérité intègre le surnaturel comme fondement du naturel pour que cela soit fructueux. Religion ne s’oppose pas à connaissance, ce serait une erreur, elle s’oppose à la négation du surnaturel qui est une citadelle dont l’espace diminue mais dont la brillance augmente dans le même temps et reste inexpugnable dans son fondement.

        Quand le brouillard diminue, le soleil apparaît de plus en plus brillant et on a une meilleure connaissance du paysage, on sent mieux ses effets sur la peau. Il faut le voir comme cela. Il est idiot de nier le soleil même si on ne peut pas le regarder de face.

        Les exploitants abusifs ne pourront pas résister à la vérité, nul ne le peux sans s’envoyer en enfer, la vérité est donc un feu brulant qui va transformer le monde et réduire les exploitants sadiques à l’état de secte.


      • soi même 17 février 2014 19:26

        En es tu si sûr ?


      • claude-michel claude-michel 18 février 2014 08:37

        Par Jean....Il n’y a rien à comprendre...sauf pour des illuminés en manque de neurones suffisants pour vivre normalement... !

        Dans la vie il faut toucher au concret..pas à l’irrationnel.. ?


      • non667 17 février 2014 14:52

        EN BREF !
        caricature ,synthèse , résumé

        on peut discuter à l’infini du sexe des anges ,croire ou ne pas croire
        mais concrètement et utilement on ne peut nier l’existence des religions et de leurs effets au long des siècles sur les hommes (guerres,monuments ,gymnastique de l’esprit )
        2013 conflit ouvert judéo-musulman ,israëlo-palestinien
         

        - 4000 ans

         le fondement du judaïsme démarre au CHAPITRE XVII de la genèse  qui établi une relation EXCLUSIVE  entre dieu et LA DESCENDANCE  d’ABRAHAM (l’épisode d’ismaël est révélateur à ce sujet )
        c’est donc une religion singulière :ethnique (raciale au sens le plus étroit du terme !) mais aussi une « race » droit du sang (descendance physique d’ abraham ) (par la mère pour être plus sûr ) mais aussi une politique communautaire .
        que les chrétiens et les musulmans,prône l’universalisme, (la conversion ) , contestent l’exclusivité (élection :peuple élu par dieu !) ne change rien au fait que pour les juifs ce soit ça ! s’ils là niaient/transgressaient (mariage mixte ) ils s’exclueraient de facto de l’alliance fondamentale ORIGINELLE ET ÉTERNELLE .

        dieu leur à promit d’en faire un peuple supérieur ,un peuple de rois !

        -pour ce faire il ne faut pas rester entre juifs car forcément il y aurait des juifs rois et des frères esclaves d’où la DIASPORA (dictée par dieu : 400ans d’exil ! ) (et actuellement quelques bombes atomiques suffiraient pour résoudre définitivement l’éternel problème juif ! )

         bien que le judaïsme soit une déclaration de guerre au reste du monde (goïm )il ne s’agit pas non plus pour eux de conquérir les autres peuples par la force à 1 contre 1000 on ne peut s’imposer durablement ! (des siècles )

         la solution est donc de s’introduire dans les autres peuples ,d’y vivre caché comme des COUCOUS , comme des espions ....... comme des c...., leurs intérêts communautaires passant avant .celui des pays d’accueil même si celui -ci doit en mourir , ils sont toujours prêt à le quitter (or ,diamant.... ,relais ) !

        -le sionisme : nécessité pour les juifs d’avoir une terre
         1° - base de repli en cas de « shoa » et en cas de poursuites judiciaires,fiscale ..etc..
         2°- base de .état -major de la politique mondiale juive .
         - rappel religieux de la solidarité ( alya ) communautaire qui aurait tendance à s’estomper/se dissoudre avec la paix et la tolérance dans le monde , d’ou rappel appuyé a la shoa , au rn +lhlpsdnh (un petit coup de 9-11 ,un petit coup de carpentras , un petit coup de faux attentats , déformation de propos,/la moindre critique pour les rendre " antisémites« »négationnistes «   »exterminationnisme " ( almaïnejad ) ....etc ..
         

        mais voilà tant va la cruche à l’eau qu’a la fin elle se casse , et à force de trop en faire (palestine ) et avec la crise , le complot QUADRI- MILLÉNAIRE INTRINSÈQUE au judaïsme risque d’être découvert , surtout qu’avec internet la chape de plomb installée par les merdias à leur ordres va se fissurer . et la riposte revenir . !

        il serait temps pour eux de s’intégrer dans l’universalisme !

        - -2000 ans christianisme en bref :
        jésus savant juif séparait dieu du politique  « rendons à césar..... » et s’opposait a la vision matérialiste mercantile /terre à terre/militaire et ethnique du judaïsme donc à son fondement .il le savait pertinemment et donc savait ce qui l’attendait : le grand sanhédrin ---> « la crucifixion » ...la suite est connu ...

         -1300 ans :la naissance de l’islam est due au même phénomène de refus d’admettre dans le judaïsme d’autres ethnies . mahomet mystique berger vivant près d’une communauté juive voulu en faire parti . son rejet le poussa « au coran » copie du judaïsme . voir, lire :

        « De moïse à mahomet »

        Emission sur f2 du16-2-2014 +livre

        d’abdelwahab meddeb et benjamin stora.

        tout est implicite /dit dans la genèse ch XVII
        aujourd’hui le combat souterrain (complot ) peuple élu contre le reste du monde continue d’où ...... .9-11,irak , printemps arabes , syrie ,Ukraine,.. etc ..,......iran ....

         


        • howahkan Hotah 17 février 2014 15:28

          Pas mal je trouve non 666+1....

          Derrière tous ces concepts, je dis concept car derrière il n’y a rien , saut chimère mentale du cerveau , et même si il y a eu c’est mort, il y a beaucoup plus prosaïquement une entité dite humaine....qui est né et refuse le premier fait absolu du futur qui la fait flipper et qui est qu’elle va mourir, finir, .....c’est un problème si vivre est une question de durée illimité comme désir suprême car la fin peut tres bien etre là demain malgré les statistiques...

          si il n’y avait ps eu quelques charlatans qui aient écrit sur plusieurs siècle une telle histoire fausse , je pense qu’on aurait eu une chance de grandir et devenir intelligent..dans le sens intelligence globale..car il n’y a pas d’intelligence personnelle pour moi, mais un QI, les deux n’ont rien en commun, l’intelligence toujours globale peut influencer le QI personnel, le QI personnel n’a aucun accès à l’intelligence...

          bon vite dit vite fait avant le thé..

          merci du résumé...j’achète smiley


        • Bubble Bubble 17 février 2014 16:22

          @non667 : Une lecture un petit peu symbolique vous épargne tout ce raisonnement.

          Dans la Bible, le chiffre 12 représente tous les être humains. Les descendants d’Abraham, à savoir les 12 tribus d’Israel, constituent donc l’ensemble de l’humanité.

          Évidemment, ça n’empêche pas certains petits fifous de faire le raisonnement inverse, du genre on élimine tout le monde et il ne restera que nous ; bon mais ce genre de type là, on en trouve partout, à proposer des génocides, à la bombe atomique ou autre, pour éliminer le problème. Dans le texte de base, cela dit, la promesse faite à Abraham est tout le contraire de raciste.

          @Buddah : J’aime bien vos discours sur la superficie de tous nos raisonnements et autres superficialités superficielles, mais vous venez d’acheter un résumé qui suggère de régler le problème à la bombe nucléaire... faut atterrir lol.


        • howahkan Hotah 17 février 2014 18:09

          salut, alors j’ai loupé un passage alors si il est dit ou suggéré cela, je me suis donc planté....merci je vais relire avec sérieux et non pas en diagonale......

          amicalement


        • non667 17 février 2014 21:44

          à bubble
          Les descendants d’Abraham, à savoir les 12 tribus d’Israel, constituent donc l’ensemble de l’humanité.

          pas besoins de chercher à nous embrouiller
           pour les juifs l’alliance avec dieu à bien divisé l’humanité en 2 : les juifs (12 tributs et descendants ) et les goïm
           la preuve : ismaël pourtant fils d’abraham mais parce que fils d’une égyptienne non hébreu à été nommément exclus de l’alliance ,du peuple élu : c’est pas du racisme de droit divin ça ?
          conséquence actuelle de ce racisme : le génocide sournois des palestiniens perpétré par les nazisraëliens avec la complicité (,qui ne dit rien consent !) de la diaspora ,des américains , de la france , de l’angleterre , d’abord , de l’ue ......etc 


        • howahkan Hotah 18 février 2014 08:57

          A bubble

          tu dis : mais vous venez d’acheter un résumé qui suggère de régler le problème à la bombe nucléaire... faut atterrir lol.

          j’ai relu, je ne vois pas ou vous avez vu et lu cela..

          cela dit la bible et le reste ne sont que des images mentales fausses.......certains croient que ca existe.........................


        • Bubble Bubble 18 février 2014 09:02

          @Buddah, il me semble que la parenthèse "(et actuellement quelques bombes atomiques suffiraient pour résoudre définitivement l’éternel problème juif ! )" est plutôt claire.

          @non667 : A mon avis, ce n’est pas plus mal d’embrouiller un peu votre vision super simpliste du problème, et surtout votre vision super simpliste des solutions.


        • howahkan Hotah 18 février 2014 11:39

          Oui, là je vois, joli plantage, plus plantage que ça tu meurs ! ................. la guerre à tout va est la dernière solution vu coté humains, à tous les maux et problèmes trop nombreux comme le suicide personnel l’est, sauf que ca n’est pas une solution car il n’y a plus rien après.................le sionisme veut détruire les palestiniens et conquérir le monde entier d’après leurs écrits, , pourquoi les autres n’auraient t’il pas ce même droit sur eux ?............après tout c’est notre monde formidable qui raisonne comme cela...

          Personnellement dans ma vie je ne me suis jamais laissé faire....j’ai survécu malgré tout.....

          Une question pour moi est : on vit comment ensemble ? on continue la compétition qui élimine et est guerres, massacres ,etc etc , on on arrête çà ?

          voila MA question centrale, le reste ne mène nulle part sauf au pire

          salutations..


        • non667 18 février 2014 16:08

          à buble
          menteur !
          un découpage de ma citation qui fait dire exactement le contraire de ce que j’ai dit !
          pas besoins de suggérer, israël est le seul pays du moyen orient a avoir la bombe ,il ne risque rien !
            la DIASPORA (dictée par dieu : 400ans d’exil ! ) (et actuellement quelques bombes atomiques suffiraient pour résoudre définitivement l’éternel problème juif ! )
          d’autre part je ne suggère pas , j’indique justement que la diaspora évite la solution finale par la bombe !


        • non667 18 février 2014 16:13

          à howa ...
          Oui, là je vois, joli plantage, plus plantage que ça tu meurs ! ....
          il faut faire attention à bubble c’est un rusé troll pro juif capable des pires mensonges  !
          voir ma réponse à bubble !


        • Dwaabala Dwaabala 17 février 2014 22:31

          J’ai cherché vainement dans l’article le rôle de la royauté centralisatrice dans la formation de l’État moderne.
          Les idées religieuses ne sont que les étendards sous lesquels se déploient les luttes réelles.
          Par exemple, la lutte d’une partie de la bourgeoisie (protestante qui trouvait un corpus idéologique, dans la Réforme) contre les entraves que constituaient les vestiges de la féodalité sous l’Ancien régime, incarnés par la royauté de droit divin, lutte qui peut être considérée comme un prodrome des idées des Lumières puis des actes de la Révolution. 


          • Kookaburra Kookaburra 23 février 2014 12:13

            Bonjour Hubert. Bon article, mais je ne suis pas d’accord avec votre interprétation du protestantisme. En France, le protestantisme est essentiellement le calvinisme, qui est une version particulièrement austère. Pour moi, le Luthérianisme n’est pas comme vous le décrivez « notre qualité de chrétien dont dépend le salut de notre âme ne dépend pas de nous mais de l’élection et de la prédétermination voulu par Dieu. » Je crois exactement le contraire. Mon interprétation du Nouveau Testament, et donc du Luthérianisme, est que l’individu est seul responsable de son salut. Il n’y a pas de prédétermination. C’est une invention de l’Eglise. D’ailleurs, l’essentiel n’est pas le « salut », thèse spéculative comme admet Pascal. L’essentiel est la bonne vie. L’essentiel ce sont les valeurs fondamentales du christianisme : égale dignité de tous, justice et partage, non-violence, émancipation de l’individu à l’égard du groupe et de la femme à l’égard de l’homme, liberté de choix, séparation du politique et du religieux, fraternité humaine. Ce sont, bien entendu, les valeurs mêmes de notre civilisation. Une civilisation judéo-chrétienne.


            • Jean Keim Jean Keim 24 février 2014 18:27

              Nous croulons sous les idées.

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