Saga de l’été : Apocalypse de Jean (2/5)
Pour faire suite à la première partie de l’interprétation symbolique de l’Apocalypse, voilà le « contenu hypothétique » de la seconde partie qui commence à la rupture du cinquième sceau et se termine par la vision des sept trompettes.
Rupture du cinquième sceau : prière des martyrs
Les martyrs du passé (av. J.-C.) reçoivent un « vêtement blanc » c’est à dire une bénédiction, un souffle de vie et une flamme de cœur pour intensifier le rayonnement de leur corps énergétiques. Mais « on leur dit de prendre patience encore un peu » avant que le « Maître, le saint, le Véritable » fasse « justice et venge » les martyrs de leur « sang sur les habitants de la terre. » Les martyrs doivent attendre que « leurs frères et leurs compagnons de service » soient « mis à mort » selon le nombre complet. Quel est ce nombre ?
Rupture du sixième sceau : tableau du jugement futur des ennemis de l’agneau et de ses fidèles
A l’ouverture du sixième sceau « survint un grand séisme, le soleil noircit comme tissu de crin, la lune entière devint rouge sang et les étoiles du ciel se mirent à choir sur terre comme les fruits verts que laisse tomber un figuier secoué par grands vents, le ciel se déroba comme une bande de papyrus… »
Tant de désolations se répandent sur la planète, le soleil, la lune et les étoiles s’identifient successivement aux symboles des Lames XIX, XVIII et XVII du Tarot des anciens imagiers du Moyen Age. Le soleil symbolise l’innocence d’un cœur pur, la lune représente l’intellect (mental concret), l’objectivité illusoire et les étoiles sont autant d’espérances contenues intuitivement en l’homme, la femme. Malheureusement le soleil noircit, la lune devient rouge sang et les étoiles tombent du ciel ! Notre époque matérialiste, nihiliste et les critères de réussite financière ne reflètent-ils pas notre civilisation contemporaine ?
La juste répartition des richesses doit être effective, rien de plus honteux que l’abondance d’un côté et la misère de l’autre. Lorsque toutes les « montagnes et les îles furent délogées de leur site, alors les rois de la terre, les grands, les généraux, les riches, les puissants, tous, tant esclaves qu’hommes libres, allèrent se cacher dans les grottes et les montagnes. » Ils demandèrent la mort en implorant Celui qui trône et à l’agneau : « qui peut tenir bon ? . »
Dans cette colère déchaînée des éléments, avant que les « anges postés aux quatre coins de la terre » ne puissent dompter les vents (pour qu’ils ne soufflent plus), un « autre ange monte de l’Orient en disant : « Ne touchez ni à la terre, ni à la mer, ni aux arbres que nous auront marqué au front les serviteurs de notre Dieu. »
Les gens marqués sont au nombre de 144000. Cette marque sur le front, ce troisième œil concrétise l’achèvement complet du corps éthérique purifié et de la libre circulation de l’énergie pranique dans le véhicule de l’individu. 144000 est le nombre de pétales comptant les sept chakras de l’aura humaine. Consacrés au service du Plan pour l’humanité, l’homme et la femme transcendés par la vision intuitive d’un monde établissant les justes relations humaines et les règnes de la nature vivront en harmonie. L’Apocalypse traite avec beaucoup d’insistance, dans ses allégories, du monde énergétique. 144000 est le nombre de l’énergie bouddhique qui circule en ceux et en celles qui ont franchit l’immense gouffre obscur qui sépare le mental ou l’intellect de l’intuition et de la véritable spiritualité terrestre expérimentée énergétiquement par l’ouverture du coeur..
Jean vit une « foule immense (vêtus de blancs), que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et langues. » N’oublions pas que l’humanité trouvera son salut dans l’unité du genre humain, indépendamment de l’origine ethnique, religieuse ou géographique... politique, scientifique ou philosophique...
Un des vieillards explique qui sont ces gens vêtus de blancs : « Ce sont les survivants de la grande détresse ; ils ont lavé leurs vêtements et les ont blanchis dans le sang de l’agneau. »
On remarque le paradoxe consistant à blanchir des vêtements avec du sang, blanc et rouge se conjuguent, purification, abnégation de soi et transformation cellulaire conditionnent la libre circulation de l’énergie dans le corps éthérique de l’homme et de la femme ayant compris que le plan de l’expérience terrestre est la seule voie de la libération future de l’humanité. Et pour cela, le sang doit couler et n’a-t-il pas déjà inondé l’imagination et la réalité des individus au cours des siècles passés ? Et certains pensent encore que la guerre est une solution, que l’isolationnisme est juste, enfin... l’Apocalypse va nous montrer avec quelle intensité leurs désirs seront exausés.
Déjà un quart de la terre est attaquée par les quatre cavaliers. A l’ouverture du sixième sceau, les rois de la terre (les grands, les généraux, les puissants, les riches) se cachent dans les grottes, effrayés, ils demandent la mort sans l’obtenir pour l’instant ! La purification doit avoir lieu et ils devront laver leurs vêtements avec le sang de l’agneau égorgé ou finir leur route jonchée de résistances oblicales (pouvoir, orgueil et égoïsme) dans le séjour des morts.
Rupture du dernier sceau
« Lorsqu’il (l’Agneau) ouvrit enfin de septième sceau, il se fit au ciel un silence d’une demi-heure environ. »
VISION DES SEPT TROMPETTES
Jean vit alors sept anges qui reçoivent sept trompettes. « Survint alors un autre ange qui se plaçât près de l’autel, un encensoir d’or à la main. On lui remit quantité de parfums à offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui fait face au trône. Ainsi la fumée des parfums s’éleva [...] Cela fait l’ange reprit, le remplit de braises de l’autel et les lança sur terre : et il advint coups de tonnerre, voix, éclairs et séisme. Et les sept anges aux trompettes s’apprêtèrent à en sonner. »
Les quatre premières trompettes
A chaque fois qu’un des quatre premiers anges sonne de la trompette, un des modes d’expressions de la nature et de l’homme est touché :
Le premier ange actionne la destruction (grêle de feu mêlée de sang qui tombe sur le sol) et le tiers des arbres et de toute plante verte. Le deuxième ange jette une montagne ardente dans la mer, le tiers des créatures marines et le tiers des bateaux fut détruit. Le troisième ange sonne de la trompette, « il chut du ciel une grande étoile qui flambait comme une torche. » Le tiers des eaux (sources et fleuves) tourna en absinthe (nom de l’étoile) et « bien des gens moururent d’avoir bu de ces eaux empoisonnées. » Par rapport à ces vertus médicinales, l’absinthe favorise la production des sucs salivaires et gastriques et la bile renforçant ainsi la digestion et la tonicité générale du corps. Un de ses anciens noms est l’Herbe Sainte, l’absinthe est amère (déconseillée au femme qui allaitent) et très puissantes en ses vertus. Historiquement, par rapport aux références écrites, c’est une des plantes médicinales les plus vieilles.
Au son de la trompette du quatrième ange, « le tiers des étoiles, de la lune et des étoiles furent frappés, si bien qu’ils s’obscurcissent d’un tiers, que le jour perdit autant de sa clarté et la nuit pareillement. »
Comment ne pas y voir dans cette scène le jugement, la résultante du principe de causalité dans le domaine de l’écologie... La déforestation intensive, l’agriculture transgénique, la dégradation des sols et de la végétation sont la marque du premier ange, le réchauffement climatique et les conséquences touchent grandement les océans et les mers et leur niveau par rapport à une côte de référence (ange 2) ; l’eau douce du globe, l’or bleu dira-ton un jour, tant les manques vont se faire sentir et connaissant les multinationales contrôlant la distribution de l’eau potable, leurs capacités à faire des profits en utilisant la rareté d’une chose pour en faire grimper les prix, on peut imaginer le résultat...(ange 3). Le dernier ange s’adresse aux multiples visages de l’intériorité humaine, son cœur, son intellect et son espérance et on se rend compte des dégâts causés par une société individualiste, égoïste, avide de pouvoir et remplie d’orgueil pour se croire au centre de l’univers ! Heureusement que l’astrophysique actuelle commence à comprendre l’étendue de notre ignorance dans le domaine des choses cosmiques...
Proclamation des trois malheurs
A ce point de sa vision, Jean « entendis un aigle qui planait au Zénith dire à haute voix : Malheur ! Malheur ! Malheur aux habitants de la terre à cause des dernières sonneries de trompettes dont les trois anges vont sonner. »
Cinquième trompette, premier malheur : les Sauterelles
« Ces espèces de sauterelles avaient l’air de chevaux harnachés pour la bataille. [...] Elles ont, comme les scorpions, la queue armée d’un aiguillon, c’est par-là qu’elles peuvent nuire aux hommes, cinq mois durant. Elles ont comme roi Abaddon ». En numérologie Abaddon = 140 = 5. C’est le chiffre de la perfection humaine, d’où l’expression symbolique du pentagramme (étoile à cinq branches). Les sauterelles aident l’homme et la femme à se purifier pour ainsi aligner la personnalité à l’âme et intégrer l’intellect et le cœur. Les sauterelles les tourmentent, « les hommes chercheront la mort sans la trouver, ils désireront la mort et la mort les fuira. » Les sauterelles ne s’en prennent ni aux arbres ni à l’herbe « mais uniquement aux hommes qui ne portent pas au front le sceau divin (les 144000 pétales des chakras ouverts).
Sixième trompette, deuxième malheur : la cavalerie infernale
Le sixième ange sonne de la trompette et Jean entendit « une voix issue des quatre coins de l’autel d’or situé devant Dieu dire au sixième ange : Détache les quatre anges enchaînés au bord du grand fleuve Euphrate. » Ils sont là « pour l’heure, le jour, le mois et l’année du carnage du tiers de l’humanité... L’effectif de cette cavalerie se montait à 200.000.000. » Les cavaliers étaient « cuirassés d’une flamme sulfureuse bleue. » Bleue comme Sirius (étoile la plus brillante) symbole hiérarchique lié à notre système solaire, les chevaux crachaient « feu, fumée et soufre de leurs naseaux » trois fléaux par lequel furent tués le tiers de l’humanité. « De fait, le pouvoir nocif des chevaux résidaient dans leur bouche. » La bouche comme symbole de la Parole envisageant comme évidence la purification et constatant l’incapacité si caractéristique du genre humain à s’auto- réguler pour finalement s’auto-détruire comme en temps de guerre. Au cours des deux guerres mondiales que nous venons de vivre, ont peu dénombrer (ordre de grandeur) 200 millions de morts. Quelle horreur, quel malheur ! Pourtant les causes qui permirent ce désastre au sein de l’humanité comme la domination industrielle et financière, l’avidité du pouvoir, la dichotomie entre les puissants, les rois de la terre et le peuple, toutes les formes d’idéologies en « isme », l’exagération humaine visant à intellectualiser les problèmes plutôt que d’essayer simplement de les solutionner,..., tout cela a provoqué la guerre immonde,..., mais malheureusement tout cela perdure ! A quand la prise de conscience internationale permettant de soulager le peuple par l’accord cordial des hommes et des femmes de bonne volonté au pouvoir des puissants, des riches, des généraux et des rois de la terre.
« Quant aux survivants de ces fléaux, ils ne renoncèrent même pas à leurs façons d’agir, ils ne cessèrent d’adorer les démons et les idoles d’or et d’argent, de bronze, de pierres et de bois, bien incapables de regarder, d’écouter ou de marcher ; ils ne regrettèrent pas non plus leurs meurtres, leurs maléfices, leurs débauches ni leurs vols. »
L’intermède du petit livre ouvert est à suivre, c’est l’époque qui nous concerne le plus...
Au bruits des sauterelles et de la cavalerie,
que la purification énergétique soit douce,
progressive mais certaine...
L’intermède du petit livre ouvert
A ce stade de notre lecture, nous approchons de la fin... En effet, comme son nom l’indique, le chapitre 10 de l’Apocalypse est un intermède, c’est à dire un temps de pose. Précédemment, à l’ouverture du septième sceau il y avait un silence d’un demi-temps. Maintenant l’intermède caractérise un temps plus long, après l’assaut des quatre cavaliers, faisant suite à l’attaque des sauterelles puis au massacre du tiers de l’humanité par la cavalerie infernale, une pose s’impose ! Ouf pourrait-on dire, mais le repos du guerrier est tout relatif puisqu’il s’agit de l’époque actuelle, et de la société telle que nous la connaissons depuis la révolution informatique pour faire court. Par inertie, on subit encore le séparatisme collectif conduisant à l’individualisme étatique ne pouvant atteindre les objectifs d’une mondialisation saine.
Malgré la position actuelle très alarmante de notre civilisation, le temps s’accélère (progression exponentielle) et la résolution des conflits trouvera son équilibre par la position du « peuple citoyen » refusant la conduite des rois de la terre, mais surtout par le système financier international (boursier) qui, soumis à la schématisation des équations différentielles du second degré, va tendre inévitablement vers l’harmonisation des lois de l’économie après quelques variations brutales des cours du marché. La pression sur les places boursières est forte, le système actuel ne peut résister car les réserves terrestres étant prédéterminées, le taux de croissance ne peut maintenir un chiffre positif constant... C’est tout le problème de l’énergie fossile, de la crise alimentaire, des perturbations climatiques... et de la légalisation des produits financiers détachés de la réalité socio-culturelle de l’Humanité.
A l’intermède du petit livre ouvert, la vision de Jean est très significative : « un ange vigoureux descend du ciel, enveloppé d’un nuage, le visage radieux comme le soleil et les jambes comme des colonnes de feu. Il tenait à la main un petit livre ouvert. Il posa le pied droit sur la mer, le gauche sur le continent. Puis il se mit à crier à pleine voix comme rugit un lion. A son cri les sept Tonnerres firent gronder leur voix. »
Mais Jean n’a pas l’autorisation d’écrire ce qu’ils disent... Puis l’ange vigoureux « campé sur la mer et le continent » fit serment en disant « qu’il n’y aurait plus de délai... »
Avant le son de la trompette du septième ange, la juste répartition des richesses doit être effective et les justes relations humaines doivent s’établir fermement au sein de notre règne.
Alors la voix céleste (les sept Tonnerres) dit à Jean de prendre le petit livre ouvert dans la main de l’ange enveloppé d’un nuage qui lui remet en disant : « prends-le et mange-le, seulement il te sera aigre aux entrailles, bien qu’à la bouche il doive t’être doux comme tu miel. » Après l’avoir mangé, on explique à Jean : « tu devras prophétiser de nouveau sur bien des peuples, des nations, des langues et des rois. »
Il faut remarquer que ce petit livre est ouvert, contrairement au livre aux sept sceaux que seul l’agneau peut ouvrir... Jean représente l’humanité et d’une manière plus précise ses disciples agissant sur le plan de l’expérience (terre et mer). Ce petit livre ouvert est l’Enseignement hiérarchique (christique) transmis par H.P.Blavatski (phase 1) puis par A.A.Bailey (phase 2), enfin par H.Roërich et L. Chellabi (phase 3). Tout le monde peut accéder à cette connaissance, humblement, inspiré par le chant des mots, des pensées et des intuitions pouvant émergés de cette lecture. Le travail est grand, tout le monde ne peut pas digérer les milliers de pages que composent cette œuvre immense (au moins 70 ouvrages !), mais surtout vérifiable au quotidien puisque des hypothèses sont posées. Cet Enseignement hiérarchique servira l’humanité pendant plusieurs siècles tout au long de l’intermède du petit livre ouvert. J’imagine environ un millénaire, 200 ou 300 ans pour essayer d’en appliquer les préceptes et se rendre compte de la véracité qu’il dénote et 700 ou 800 ans pour vivre un instant de paix, un intermède avant l’achèvement de la septième trompette. Heureuse l’humanité qui nous succèdera !
Triomphe des témoins du Christ
N’oublions pas que nous sommes encore au milieu des deux malheurs de la sixième trompette. On donne maintenant à Jean « un roseau en guise de bâton d’arpenteur » pour marcher au sein du « temple de Dieu et l’autel » mais on de mande à Jean de ne pas accéder au « parvis extérieur du temple » car il est « livré aux païens qui vont fouler ville sainte pendant 42 mois. Cependant je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de bure, 1260 jours. C’est eux les deux oliviers et les deux chandeliers dressés en présence du Seigneur de la terre. » Il est encore question ici du plan de l’expérience, celui qui doit voir concrètement émerger l’harmonie résultante des règnes de la nature sur la planète terre. En fait, il s’agit de l’Initiation de la Terre (qui est Son but actuel), et le règne humain participe activement. Sanat Kumara, le Seigneur de Vénus (L’Ancien des jours dans le Livre Judéo-Chrétien), est sur le trône de Shamballa depuis la stimulation manasique (mentale) du règne animal au cours de la troisième ronde planétaire (il y a 18 millions d’années). Nous en sommes actuellement au début de la cinquième ronde et le Jour de Jugement concerne la fin de sa première moitié (vers l’an 4200, après l’ère du Verseau)
Les deux Témoins ont des pouvoirs, ils « consument leurs ennemis », ils peuvent « frapper la terre de toutes sortes de fléaux », « tourner les eaux en sang » mais lorsqu’ils auront « rendu intégralement leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra et les tuera. Leur cadavre sera traîné dans la rue de la grande ville, appelé au sens spirituel Sodome et Égypte, là même ou leur Seigneur a été mis en croix. » Cette bête qui vient de la terre (une autre viendra de la mer), marque du sceau de son nombre la main de tout acheteur ou vendeur et ce nombre est le 666.
« Mais au bout de trois jours et demi, un souffle de vie émané de Dieu les pénétra, ils se remirent sur pieds, [...] ils entendirent une forte voix céleste leur dire : Montez ici ! Ils montèrent au ciel dans la nuée sous les yeux de leurs ennemis. » Puis une forte secousse se produisit, un séisme dans lequel « le dixième de ville croula, 7000 personnes furent tuées. »
Voilà le deuxième malheur qui se termine, vient le troisième et le dernier annoncé par l’aigle. Nous pouvons maintenant faire le décompte des morts, des individus tués ou massacrés au cours du deuxième malheur. Nous avons déjà vu le tiers de l’humanité mourir.
« Les 144000 rachetés de la terre » et plus particulièrement le chiffre 144000 est connoté de plusieurs sens :
- 144000 pétales ouverts du corps éthérique ou corps causal, 4e initiation, la grande renonciation et accession de la conscience au plan bouddhique et éloignement des trois premiers sous-plans du Plan physique cosmique (mental, émotionnel et physique). PARABRAHM est à plus de 322 sous-plans au-dessus de notre petite tête humaine.
- 144000 représentent donc les individus libérés du karma, sauvés ou rachetés de la terre qui envisagent maintenant l’un des sept Sentiers de l’Initiation supérieure : conscientisation de la Monade.
- Enfin, 144000 reflètent plus simplement l’humanité dans son ensemble.
Revenons à nos morts ! Nous avons un tiers de l’humanité tuée (par les 4 Cavaliers) soit 144000/3 = 48000 morts. Plus 7000 qui chutent dans le grand séisme donc au total : 48000+7000 = 55000 morts. Le reste d’individus est finalement de 89000 vivants (144000 moins 55000). On dénombre alors un rapport morts/vivants de 55000/89000 = 0,62 soit environ 3/5 d’individus dans l’humanité qui poursuivent le règne à la fin de l’ouverture du Livre aux sept sceaux après l’achèvement de la dernière trompette. Commencera ensuite le début de la période d’obscuration de la terre. A la même date, au cours du cinquième millénaire, Vénus terminera quant à elle sa période d’obscuration. Les 2/5 restants (les 55000 morts) entreront temporairement en pralaya, en vue de leur transfert à un autre schéma, car la Terre ne leur fournira plus un champ nourricier adéquat. Des entités passeront de Mars au schéma de la Terre, où ils trouveront leur nécessaire champ d’expérience. (D.K dans un Traite sur le Feu Cosmique de A.A.Bailey p.332) A ce moment là, c’est à dire au Jour du Jugement de la cinquième ronde, D.K indique (prophétie) que les 3/5 de l’humanité actuelle seront sur le Sentier Probatoire ou sur le Sentier d’initiation. Voilà le sens de l’humanité sauvée et du symbole du Jour du Jugement !
Dernière trompette : L’achèvement
« Le septième ange sonna de la trompette. Des fortes voix retentirent alors au ciel : Le royaume du monde est passé à notre Seigneur et à son Christ, disaient-elles ; il règnera pour les siècles des siècles. »
Ensuite, les 24 vieillards rendent grâce et s’inclinent bien bas devant Celui qui trône et ils disent : « Sans doute les païens s’étaient irrités, mais ton courroux survint avec le moment de juger les morts, pour récompenser tes serviteurs, les prophètes, les saints et ceux qui révèrent ton nom, petits et grands, et pour exterminer ceux qui ont corrompu la terre. » Enfin, le temple de Dieu s’ouvre et « on aperçut à l’intérieur l’Arche de son Alliance et il se produisit des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, un séisme et une forte grêle. »
Voilà, c’est ainsi que ce termine l’Apocalypse, à la fin du chapitre XI, au son de la septième trompette, c’est à dire à la moitié du texte de l’Apocalypse qui compte XXII chapitres en tout. Car les 11 chapitres qui vont suivre ne font que présenter les détails (si l’on peut dire ainsi) de l’exécution des décrets du petit livre ouvert, les préparatifs de la lutte et la victoire finale que l’on vient de voir.
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