A l’eau ? Au secours !
Appeler notre planète Terre n’est guère logique puisque les 4/5 de sa surface sont recouverts par l’eau. Allons-nous manquer d’eau pour autant ?
S’il s’agit d’eau (H2O) la réponse est oui, puisqu’aujourd’hui, c’est H2O + nitrates, pesticides, tensio-actifs, plomb, cadmium, arsenic, hydro-carbures... Certes nous avons la possibilité d’extraire tous ces éléments, mais le prix à payer serait si élevé que nul ne peut sérieusement l’envisager.
Notre eau contient aussi de drôles de produits : du chlore par exemple, que l’on utilise pour tuer d’éventuelles bactéries. Cette eau est « infecte mais » consommable ; le chlore en fait une eau « morte », puisque toutes les bactéries, les mauvaises mais aussi les bonnes, ont été détruites.
Pour les nitrates, aujourd’hui la norme préconise de ne pas dépasser 25 mg au litre : au-dessus de 50 mg, la vente est interdite. Or il faut savoir que les nitrates se transforment en nitrites au contact des sucs digestifs : plus il y en a, dans l’organisme, moins le sang se renouvelle : il y a donc risque dès le premier milligramme.
Pour les pesticides, dont la norme est souvent dépassée (en Isère, par exemple), l’eau est quand même vendue ! Or nous savons aujourd’hui que ces pesticides peuvent provoquer leucémies, cancers, stérilité (cf. jugement de janvier 2007, pour l’affaire de Rambervillers).
Plus ces éléments polluants sont petits, plus ils sont dangereux : les tensio-actifs, par exemple, que l’on retrouve dans les lessives, utilisés comme agents de « blanchiment », sont d’une toxicité redoutable même à dose infinitésimale.
En admettant que cette « eau » reste potable, risquons-nous d’en manquer un jour ?
Le stock semble pourtant largement suffisant : 1,35 milliard de km3, mais lorsqu’on a enlevé l’eau salée des mers, il ne reste que 0,6% d’eau douce.
Si on enlève de ces 0,6% l’eau qui ruisselle et rejoint directement la mer, celle qui s’évapore, il ne reste plus que 35 000 km3 d’eau pour toutes les espèces vivant sur la Terre, plantes y compris.
Pour faire pousser un kilo de blé, il faut 1500 litres d’eau, et encore plus pour le maïs.
Si le gaspillage s’ajoute à la pollution, on a du souci à se faire : un Américain consomme 630 litres d’eau par jour, un Français 300 et un Hindou 65 : que se passera-t-il si chaque être humain consomme autant qu’un Américain ?
Un enfant dans un pays développé consomme 30 à 50 fois plus d’eau que dans un pays en voie de développement.
Un milliard de personnes n’a pas accès à l’eau encore aujourd’hui, 2,4 milliards n’ont pas de service d’assainissement, et 25 000 personnes meurent chaque jour d’avoir bu de l’eau insalubre.
En France la loi prévoit la séparation entre les eaux usées, et les eaux de pluie, mais c’est loin d’être le cas partout, et l’eau propre de la pluie rejoint les égouts !
Pourquoi utiliser de l’eau « potable » pour la cuvette des wc, pour prendre un bain ? Pour laver une voiture ?
Le réchauffement va équilibrer les précipitations sur des zones « comme le Nord européen » sans population.
Le pompage dans les nappes profondes, pratiqué actuellement par la Libye, va provoquer des désastres dans toute l’Afrique saharienne. Le pompage dans le bassin parisien par IBN entre autres dans les nappes biologiquement saines pour faire des puces met en danger les besoins futurs des populations. Avec le réchauffement climatique et la pollution toujours croissante, les générations futures ont du souci à se faire.
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