• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Santé > Agressions des infirmières libérales : Une problématique qui (...)

Agressions des infirmières libérales : Une problématique qui augmente

Les agressions d'infirmières qui viennent prodiguer des soins à domicile est en augmentation malheureusement, un sujet tabou pour ces professionnelles de la santé, qui ne veulent pas en parler.

Selon le site www.infirmiers.com qui tient lui même les informations du journal français Le parisien, les agressions des infirmières et infirmiers libéraux sont devenues monnaie courante. De l'insulte à l'agression physique au refus de payer les prestations de ces professionnels de la santé, l'une d'entre elles a décidé de témoigner, sous couvert de l'anonymat.

Corinne (nom d'emprunt) revient sur sa dernière agression qui, heureusement, n'a été que verbale. 

Lors d'une visite à Vigneux-sur-Seine, aux alentours de 19h30, Corinne franchi la porte de la patiente pour lui prodiguer un soins quotidiens. Corinne explique :

"Je me suis présentée chez une patiente vers 19 h 30 pour son soin quotidien, raconte cette jeune mère de famille. Au moment de repartir, le fils est entré dans l’appartement. Il s’est mis à me hurler dessus et m’insulter sous prétexte que j’arrivais à une heure trop tardive. La famille n’a pas réagi. J’ai préféré partir car cet homme devenait vraiment menaçant. Si j’avais insisté, je ne sais pas jusqu’où il aurait pu aller…"

Suite à cette agression verbale, Corinne a déposé une main courante dans un commissariat de police. Une action très rare, selon l'ordre des infirmiers. Beaucoup ne le font pas par peur de représailles ou autre et d'autre pense que c'est finalement une situation normale car le patient est malade et souffrant, c'est donc une manière de s'exprimer et donc, les infirmières et infirmiers doivent l'accepté. L'ordre des infirmiers dénonce cette manière de voir les choses et veut que les agressions soient punies. C'est pourquoi, depuis un an, leur site comporte une page de "déclaration d'incidents". Cette déclaration incite fortement les infirmières, car les soins libéraux et à domiciles sont souvent donnés par des femmes, à porter plaintes systématiquement et l'ordre départemental ou interdépartemental se constitue partie civile au près de ces dernières.

Du côté des infirmières, c'est l'incompréhension, Corinne souligne qu'elle fait des extra pour ses patients comme aller chercher des médicaments en pharmacie ou des ordonnances chez le médecin, extra pour lesquels elles n'est pas payée. 

Sachant que nous vivons dans une société qui se dirige plus vers les soins à domicile qu'en milieu hospitalier, ces soignantes et soignants doivent être respectés au même titre que le SAMU, les pompiers ou la police. Elles ne portent certes pas d'uniforme, mais un très grand coeur. Leur vocation est simple, porter des soins à des gens dans le besoins qui ne peuvent plus le faire eux-même. Cet acte doit être respecté à sa juste mesure car sans elles, le patient ne pourrait pas vivre très longtemps à domicile.


Moyenne des avis sur cet article :  4.33/5   (18 votes)




Réagissez à l'article

9 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 16 février 2015 14:55

    Dans le milieu hospitalier c’est pire...les agressions sont journalières surtout avec les personnes venants de l’immigration qui ne veulent pas que leur femmes soit vues par un médecin...Les dérapages sont nombreux...mais le gouvernement ferme les yeux sur ces agressions et les médias n’en parlent jamais....bizarre non.. ?


    • velosolex velosolex 17 février 2015 12:38

      c’est sûr que selon que vous soyez infirmier ou prof, ne vous donne pas droit au même traitement.


       Un prof qui prend une claque dans la gueule, c’est jour de grève nationale.

      La même personne qui allonge le coup à une soignant, personne n’en parle : C’est normal, le pauvre chou est malade....

      Il y a toute une discrimination ainsi à l’oeuvre dans la société. 

      Tout dépend avant tout de l’aspect corporatif, de l’histoire. 
      Les soignants sont ainsi vus souvent comme les héritiers des bonnes soeurs, à qui l’on reconnait du mérite pour leur peine, mais dont on va pas trouver objet de scandale à leurs traitements, rapport toujours à cette vocation de légionnaire de la santé, qui autoriserait toutes les dérives. 



    • Alren Alren 16 février 2015 16:21

      Autrefois les policiers en uniforme étaient appelés « gardiens de la paix » parce que justement ils intervenaient en cas d’agressions, même restées au stade verbal. Et relevaient l’identité des protagonistes, ce qui dissuadait les individus de recommencer de crainte d’être taxés de récidivistes par des hommes investis de l’autorité publique.


      Maintenant sous prétexte de sous-effectifs et de surcharges de travail(?) on fait comprendre aux victimes qu’ils dérangent quand ils viennent ce plaindre pour des « broutilles » par le biais cette proposition de rédiger une main-courante dont tout le monde sait qu’elle n’est jamais relue.

      C’est comme si les pompiers ne se dérangeaient plus pour un début d’incendie sous prétexte qu’ils sont là pour éteindre les grands feux seulement !



      • Plus robert que Redford 16 février 2015 18:16

        je ne comprends absolument pas les 25% de votes négatifs sur cet article ?!!!

        A quoi ressemblent donc les deux blaireaux qui trouvent normal que l’on puisse agresser les infirmières en particulier, et les professions de secours en général, qui sont encore disposés à se rendre au domicile des malades !


        • velosolex velosolex 17 février 2015 12:40

          Ca prouve que 25 % des gens sont capables de passer à l’acte....


        • Auxi 16 février 2015 21:19

          Ah, ne vous en prenez pas aux blaireaux, hein ! D’accord, ils ne sentent pas très bon, mais ils puent tout de même moins que les crétins dont vous parlez !


          • Plus robert que Redford 17 février 2015 11:10

            Mea Maxima Culpa pour ces charmants Blaireaux...

            Je remplace par « Hyènes Putrides »...


          • Montet Montet 17 février 2015 11:21

            Le syndicat des hyènes putrides dénonce une telle attaque sans fondement et déclare n’être en rien impliqué dans le comportement des susdits individus.
            Le syndicat se réserve également le droit de porter plainte pour diffamation au nom du règne animal, celui-ci n’étant en aucun cas concerné par les agissements dénoncés, lesquels agissements relèvent non pas de l’animalité mais de l’humanité...


          • Hector Hector 17 février 2015 09:47

            Tout ça est déplorable et regrettable et je compatis sincèrement.
            Les infirmières, quel que soit le milieu où elles exercent sont des femmes indispensables, dévouées, patientes et le plus souvent d’une grande bonté.
            A l’heure ou tout s’écrit en terme ethno-religieux, je ne peux que constater l’agressivité de certains patients, toujours les mêmes. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Jay Cournikova

Jay Cournikova
Voir ses articles



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité