Alors masque ou pas ? : Chat suffit !!!
COVID19. L'intelligence de l'interdit est-elle question d'éducation ou discipline forcée ?
Comme chacun peut le constater, le COVID19 continue de nous impacter dans notre vie quotidienne. Les tergiversations sur le port du masque obligatoire ne sont pas sans nous interroger. La question de l’émergence de nouveaux foyers soulève des inquiétudes, certes légitimes, mais aussi des réactions qui ne le sont pas moins. Ceci étant fort compréhensible à la vue du dilemme qui déchire la communauté scientifique opposant déontologie et intérêt « pharmaconomique ». Le seul et unique constat objectif que nous pouvons poser avec certitude est l’incapacité de la communauté scientifique à pouvoir dégager un consensus « scientifique » sur cette question. Ainsi, les mesures relèvent de prises de positions drastiques au gré de la perception de communicants semblant jouir d’une autorité qui interroge.
Certaines mesures dissimulent mal des intentions visant à contrevenir à un problème d’ordre social plutôt que sanitaire. Jeter l’opprobre sur la population en polarisant outrageusement les incivilités, et en introduisant des facteurs de confusion dans les interprétations statistiques sanitaires, n'est pas de nature à calmer les esprits. L'opposition du conformisme discipliné aux esprits qui s'éveillent atteint un point de paroxysme. Faut-il s’étonner d’égarements violents à ses prêts d’intentions accusateurs, aux conséquences désastreuses, par le repli social et identitaire qu’ils induisent. Le COVID19 serait-il devenu un superbe outil de division, ou chacun, selon la croyance en ce qu’il prend pour vérité s’arroge le droit d’accuser son voisin.
Il est urgent de prendre conscience que cette forme de gestion de crise est en phase de provoquer une autre crise bien plus dévastatrice que celle que nous vivons actuellement.
Alors que penser de ces initiatives d’interdits à volo laissées à la main de personnes qui n’ont aucune compétence médicale, surtout lorsque d'éminents professeurs en infectiologie de niveau mondial dénoncent des pratiques occultes d’expression des résultats, soulevant l’influence de conflits d’intérêts dans le débat scientifique. On peut s’étonner de l’empressement de décisions qui font abstraction de cette réalité. Plus inquiétant sont les ordonnances légales qui n’ont pas vertus médicales : L’arrêté RIVOTRIL n’est qu’une autorisation dissimulée d’euthanasie en réponse aux manques de lits d’hôpitaux « Il faut bien appeler un chat un chat » même si ça chatouille.
Sans vouloir faire de procès d’intention, il est peut-être bon de rappeler un simple constat objectif loin de toutes préoccupations intéressées : Lorsqu’un aspect circonstanciel amène à transgresser des valeurs éthiques sans consentement de la population, cela pose inévitablement le problème de reconnaissance de l’autorité qui s’arroge un droit qu’elle n’a déontologiquement pas, mais, qui a le pouvoir de le rendre légal en ne se reposant que sur l’unilatéralité de son interprétation sans avoir à s'en justifier.
L’air du temps est au développement et à la banalisation de ces comportements guidés par cette nouvelle bienpensance autoritaire qui n’a de légitimité que le claquement de doigts de celui qui la dicte, selon son humeur, le sens du vent mais certainement pas sur la base de faits établis émanent d’un consensus scientifique. Ces éminents « experts » nous renseignent depuis 10 mois sur un virus dont on ne sait finalement grand-chose.
Ces experts en virus dont nous sommes censés devoir tout ignorer, laissent sceptique ! Dans cette acception de l'expertise, il n’est pas étonnant que tout à chacun devient lui-même un expert assez compétant pour prescrire ses interdits personnels. Ce qui nous invite à nous poser la question de ce qu’est réellement un bon interdit : L’interdit est un outil pour prévenir des dérives et des dangers, ce n’est en aucun cas un exutoire à un confort personnel ou institutionnel. Un bon interdit est un support éducatif. Lorsque le public acquiert la conscience du danger, l’interdit n’a plus de raison d’être, tout au plus il se transforme en élément signalétique d’un code compris de tous.
L’éducation permet de développer la conscience de la raison des interdits et développer cette conscience nous en affranchit, mais développer cette conscience-là, nous permet aussi de reconnaître les interdits inadaptés.
Le paradoxe de l’autoritarisme est d'utiliser comme arme d’abstraction de la conscience, la discipline à l’interdit, en oubliant que celle-ci, forcée, n’est qu’obéissance contrainte. Le prix de son entretien est la répression, celle-là même qui nourrit la défiance qui justifie elle-même toujours plus de répression. Cette logique cyclique s'autoalimente, l'escalade en est le but ultime.
Que penser de cette crise, si ce n’est de constater aujourd’hui : Personne ! Jouissant d’autorité, n’a la volonté, la capacité, la compétence ou l’intelligence de pouvoir constituer une vraie équipe de scientifiques capables d’analyser la pertinence des méthodes et des résultats, pour en faire une analyse objective et ainsi permettre un vrai débat scientifique en excluant les éléments parasites qui n’ont rien à y faire. Ce virus est devenu le jeu de statisticiens sans compétence médicale lui prêtant une virtualité apocalyptique, il mute en exutoire social partisan où se développe la croyance en des autoritarismes nécessaires. Pourtant, objectivement, au regard de l’absence de débat arrêtant un consensus scientifique, dans sa réalité sanitaire et sociale, personne n’a d’argument censé pour préjuger du comportement de l’un ou de l’autre, masque ou pas.
Entretenir ce désordre, transforme les divergences en haines, elles s’ancrent dans les esprits sous le coup d’une répression qui ne sert personne, sauf ceux qui sont à la manœuvre.
Les loups ne seraient-ils pas déjà à l'affût ?
Finalement le meilleur remède contre la virulence sous toutes ses formes reste encore le bon sens.
De comportements adaptés il n’y a que l’intelligence des situations dans le respect des autres.
Espérerons que l’entretien de la cacophonie ambiante ne devienne pas un moyen subversif de substitution à l’éducation de l’intelligence du savoir-vivre par l’assimilation d’une croyance à la nécessité d’une discipline autoritaire rejetant systématiquement la faute sur les autres.
N’y aurait-il pas là un grand danger qui justifierait un « Chat suffit !!! »
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