Ces clandestins qui nous envahissent...
Que pouvons-nous faire contre ces clandestins qui nous envahissent ?
Le Blog Citoyen n’a pas vocation à être alarmiste, mais quand il s’agit de sécurité nationale voire de sécurité internationale, je pense que le dicton « la fin justifie les moyens » prend alors tout son sens. Et nous avons de quoi être inquiets face aux dangers que nous encourons, face à ces hordes de clandestins qui franchissent nos frontières sans autorisation préalable, sans passeport et menacent directement notre sécurité et notre santé. Car j’ai nommé la trichinellose, l’échinococcose alvéolaire, la bothriocéphalose, tous ces parasites qui nous menacent, nombre d’entre eux comme la toxoplasmose ou le cyclospora cayetanensis se révèlent être de parfaits opportunistes profitant que nos défenses et notre immunité contre ses hôtes étrangers sont au plus bas. Bien sûr, à nos yeux aigris, la trypanosomiase ou la dracunculose nous apparaissent comme des dangers bien lointains mais ne restons pas campés sur nos croyances, les frontières sont perméables. Pour s’en persuader, il suffit de voir la progression du désormais fameux Aedes albopictus.
Si j’en viens à vous parler de ces hordes barbares, c’est bien évidemment pour vous effrayer, la peur est finalement le premier et le meilleur levier de la prévention (bon je sais, il est vrai que le Pape en use aussi pour prêcher l’abstinence en terre d’Afrique comme meilleur moyen d’éradiquer le Sida), mais aussi et surtout pour vous sensibiliser à ces maladies dont on parle finalement si peu en regard du nombre de personnes soumises à leurs effets[1]. En effet, du 24 au 28 août se tient à Paris le Xth l’European Multicolloqium of Parasitology accueillie par
Or, deux informations éclairent d’un jour particulier cette actualité qui tient quelques dizaines de secondes au journal télévisé de France sur le thème précis mais bien réel de la toxoplasmose.
Le premier sujet concerne justement l’une de ces maladies parasitaires, le paludisme. Et s’il n’y avait Jean Daniel Flaysakier pour en parler sur son blog et quelques articles passés quasi inaperçus sur Google santé, disons-le l’information serait restée inaudible.
Le second sujet est en soi tout aussi significatif des priorités qui sont celles du Gouvernement français dans son aide à la recherche et son sens raffiné de la diplomatie. Les organisateurs du congrès européen de parasitologie évoqué ont ainsi déploré les difficultés qu’ont eues certains de leurs collègues étrangers pour y assister au motif des difficultés qu’ils ont rencontré quant à d’obtention de visas. Selon les organisateurs du colloque, certains collègues étrangers, principalement une soixantaine de chercheurs iraniens, ont rencontré des difficultés humiliantes et insurmontables pour obtenir leurs visas. Ayant reçu ces documents au dernier moment, la plupart ont du annulé leur venue en France. Il est regrettable que les logiques politiques interférent avec des échanges scientifiques normaux et démentir ainsi la tradition d’accueil de
A l’heure où les maladies parasitaires touchent déjà des centaines de millions d’individus à travers le monde, un certain nombre sont en émergence ou réémergence en particulier en Europe (c’est le cas des maladies parasitaires ou virales véhiculées par des insectes comme la leishmaniose, le Chikungunya, le West Nile, la maladie de la langue bleue du mouton ... ou par le biais de parasites transmis par l’alimentation ou l’eau de boisson : cryptosporidies, Giardia et Toxoplasma),
[1] Il est ainsi estimé que plus d’un tiers de l’humanité est soumis au risque de contamination de maladies parasitaires. Plus particulièrement dans les zones intertropicales.
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