Le port du masque aggraverait-il l’état de santé des personnes infectées par le coronavirus ?
Depuis le début de la pandémie, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande le port du masque chirurgical pour les personnes infectées -d'abord symptomatiques puis avec un test PCR positif - en promouvant une doctrine de "contrôle à la source" de la transmission virale. Or, les COVID+, en respirant et réabsorbant leurs propres virus à l'intérieur du masque, ont pu potentiellement aggraver leur état de santé et se retrouver ainsi sacrifiés sur l'autel de la limitation de la transmission virale, et ce alors que le coronavirus n'est réellement dangereux que pour une minorité à risque de la population.
En recommandant le port d'un masque aux personnes malades et infectées, l'OMS avait pour objectif de limiter la circulation du virus et donc de mitiger la pandémie. Cependant, le plus un masque est efficace pour contenir la dispersion des virus dans l'environnement, le plus la personne infectée qui le porte va potentiellement respirer un air chargé de ses propres virus, à l'intérieur même du masque qui bloque leur dispersion dans l'environnement.
Illustration : Les masques chirurgicaux ont une efficacité de 89% pour empêcher la dispersion des virus et donc une efficacité potentielle élevée d'auto-contamination d'un porteur infecté du masque.
En effet, comme le montrait déjà en 2010 une étude de quantification du risque d'exposition sur des mannequins (Diaz et al, 2010), le masque crée, pour le porteur, un effet de déviation de l'air, dont une partie peut s'échapper sur les côtés tandis qu'une autre, restée à l'intérieur du masque, est réabsorbée lors de la respiration.
La conséquence est qu'en réabsorbant leurs propres virus lors de la respiration dans le masque, les personnes infectées vont faciliter la propagation virale dans l'arbre respiratoire que sont leurs poumons, infectant des endroits non encore atteints par les virus, favorisant potentiellement une croissance exponentielle du virus et contribuant ainsi au développement ou à l'aggravation de la maladie.
C'est d'autant plus le cas si le porteur du masque utilise plusieurs masques, comme ce que faisait l'un des premiers lanceurs d'alerte mort de la COVID-19, Li Wenliang, qui, alors qu'il était infecté, portait un masque N95 par dessus un masque chirurgical, empêchant ainsi la déviation de l'air par les côtés et favorisant la respiration et réabsorption dans les poumons d'une grande partie des virus expirés.
Photo : Li Wenliang, janvier 2020
Au lieu de disperser le nuage de micro-particules virales créé par la respiration vers l'environnement extérieur, les personnes infectées portant un masque le réabsorbent dans leurs poumons, et ce d'autant plus si elles respirent par la bouche, qui est une voie de respiration non filtrée, contrairement à la voie de respiration nasale.
La mort médiatisée de Li Wenliang pourrait avoir contribué à l'idée de dangerosité extrême du coronavirus, confortant l'opinion publique et l'OMS dans l'idée de prendre une décision aussi radicale que celle, planétaire, du "contrôle à la source" du virus, bien que ce même "contrôle à la source" ait pu contribuer à la mort du lanceur d'alerte.
Cette erreur de jugement a potentiellement ensuite précipité la mort de nombreuses personnes à risque infectées, via le port du masque, de la même manière que Li Wenliang, en favorisant la colonisation des poumons par le coronavirus.
Avec la doctrine du "contrôle à la source", de nombreuses personnes infectées ont manifestement été sacrifiées sur l'autel de la limitation de la transmission virale, de par la recommandation planétaire du port du masque pour les personnes COVID+, qui fut suivie par l'ensemble des gouvernements.
En France, au début de la pandémie, les masques étaient réservés, par directive des autorités de santé publique, aux personnes symptomatiques et aux soignants, alors que le pays connaissait à cette époque une pénurie de cet outil de protection pour les personnes non infectées.
Illustrations :
1) Michael J. Ryan, directeur exécutif du programme d'urgence sanitaire de l'OMS et Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS : Qui devrait porter un masque ? 30 Mars, 2020. (World Economic Forum, REUTERS/Denis Balibouse)
2) Efficacy of Face Masks (source)
3) Li Wenliang, janvier 2020
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