Coronavirus : hausse des contaminations sans hausse de mortalité
Ça y est, les français sont de nouveau confinés. Il semble même qu’une majorité de français approuve ce confinement. Du côté politique, c’est assez simple, aucun député ne s’est risqué à avancer l’idée qu’il ne fallait pas confiner. Les seuls qui ont voté contre la nouvelle politique d’urgence, sont ceux qui réclament encore pire.
L’argument massue pour imposer le confinement en France c’est de dire qu’il y a une nouvelle vague de l’épidémie de Covid-19. Cela fait 6 mois que nos médecins et politiques l’annoncent et ils disent maintenant qu’elle est enfin arrivée. Pour appuyer leurs propos, ils utilisent l’augmentation du nombre de cas remontés comme positif aux tests réalisés en masse depuis la rentrée de septembre. Dans cette vidéo on va voir, que malgré le fait que le nombre de tests positifs augmente, la mortalité n’augmente pas. En mars-avril, les décès ont bien augmentés avec la diffusion du virus, mais en ce moment non. Il n’y a pas de courbe de mortalité qui augmente, donc pas de lien avec la diffusion du virus. Il faut bien surveiller ce qui se passe, parce qu’un virus qui circule, mais qui n’augmente pas la mortalité, on en a tous les ans en automne-hiver et particulièrement des coronavirus et on appelle ça un rhume.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/6yEG-4aRy7I
Toujours pas de deuxième vague de mortalité
En mars-avril, nous avons en effet eu une vague épidémique qui a entraîné une augmentation de la mortalité. Il y avait peu de tests à l’époque,on ne testait donc que les personnes avec de forts symptômes. On peut donc raisonnablement penser que le taux de positivité constaté était un peu surestimé par rapport à aujourd’hui où on teste quasiment tout le monde. Quoi qu’il en soit, on voit très bien un augmentation forte du nombre de personnes contaminés jusqu’à fin mars.
Certains diront que ça montre l’efficacité du confinement. Mais si on veut être parfaitement objectif, il faut aussi rappeler que la baisse du nombre de cas positifs correspond exactement aussi au moment où il a commencé à faire beau en France, ce qui marque toujours la fin des maladies hivernales, même si on ne sait pas pourquoi. C’est aussi probablement un moment où dans les endroits les plus exposés au virus, suffisamment de monde l’avait eu. La diffusion d’un virus n’est exponentielle qu’au début, uniquement pendant la période où personne n’est immunisé dans la population. Dès que la part d’individu immunisés augmente un peu, cela ralenti sévèrement la circulation.
Mais bref, on ne saura jamais quel impact a eu ce confinement sur la diffusion du virus. Il est certain qu’il en a eu sur plein d’autre chose.
Toujours est-il qu’en mars-avril la mortalité a bien augmenté avec la diffusion du virus en France. Il y a donc certainement un lien. On ne peut pas être entièrement catégorique ni savoir combien de personnes le virus a tué de plus que d’habitude puis qu’avec le confinement, le parcours de soin habituel a été entièrement rompu. Ainsi contrairement à ce que nous fait croire la propagande médiatique, le nombre de décès à l’hôpital n’a que peu augmenté sur cette période (+13%). en revanche les français sont beaucoup plus souvent décédés chez eux ou en EPAHD que l’année dernière.
Pour mémoire, Santé publique France nous alertait tout début mai que les services d’urgence cardiaques enregistraient de fortes baisses d’activité. Il est ainsi fort à craindre que nous ayons perdu des personnes âgées non pas à cause d’une infection au virus, mais d’une crise cardiaque pas assez vite prise en charge par peur d’aller à l’hôpital.
Au passage, ce même bulletin de début mai mettait en garde des effets du confinement sur la santé mentale des personnes suivies. La santé mentale, fait aussi partie de la santé et avoir un climat de terreur sans raison valable depuis 6 mois, c’est propager un mal-être à grande échelle.
Aujourd’hui nous sommes confinés, soit-disant pour la raison que le virus se propage de nouveau. Il est vrai que santé publique France montre une importante augmentation du nombre de tests positifs. En revanche, si l’on met en face le nombre de décès en France, on ne voit absolument rien.
Pas la moindre augmentation. Alors qu’en mars, les 2 courbes allaient ensemble. La situation est donc complètement différente qu’en mars. Aujourd’hui nous avons un virus qui circule certainement à grande échelle, mais qui n’a pas d’impact visible pour le moment sur la mortalité. Nous entendons tous les jours les médias nous donner des chiffres de morts du coronavirus qui augmentent. Il y a cependant une grande différence entre mourir du coronavirus et mourir en étant porteur du coronavirus. Dans le premier cas, on a virus qui tue des gens, dans le second cas, on a juste un virus qui se diffuse et que les personnes en fin de vie attrapent. Donc si on teste tout le monde, on va trouver que les personnes qui décèdent, d’autres infections, d’autres maladies ou du cancer par exemple, étaient porteuses du coronavirus et vont gonfler les chiffres. C’est visiblement ce qui se passe en ce moment. Si on faisait des tests pour toutes les maladies chaque hiver on verrait qu’une grande majorité des personnes qui décèdent ont un rhume. Personne ne dira que les rhumes font des hécatombes chaque hiver pour autant.
La mortalité française augmente chaque année et c’est normal
Pour conclure que le coronavirus fait des morts il faut nécessairement qu’il y ait un lien entre sa propagation et le nombre de décès. C’était le cas en mars avec toutes les réserves qu’on a pu voir tout à l’heure, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Des français décèdent tous les jours. Rappelons qu’il y a 600 000 morts par an en France en moyenne, donc entre 1500 et 2000 décès par jour et c’est normal. En novembre, la mortalité française va très certainement augmenter, c’est le cas tous les ans avec les maladies hivernales, il n’y a aucune raison de s’en alarmer.
L’Insee nous préviens qu’en septembre 2020 il est décédé 5 % de personnes de plus qu’en septembre 2019. Certaines personnes sonnent donc l’alarme en disant que c’est la faute du coronavirus. Sauf que comme nous l’avons vu le taux de positivité du test a augmenté tout au long du mois de septembre et pas le nombre de décès. Si le nombre de contaminés augmente, mais pas le nombre de décès, cela signifie que la cause des décès n’a pas de lien avec les contaminations. Autrement dit les gens décèdent d’autre chose.
Le premier facteur qui entraîne le décès, c’est l’âge. L’Insee, grâce à son échantillon démographique permanent, nous met à disposition pour chaque âge la probabilité de décès dans l’année. Par exemple sur 100 000 hommes français de 20 ans, 55 décèdent dans l’année. Ce taux augmente petit à petit avec l’âge et part en exponentielle à partir de 80 ans, qui est l’espérance de vie des hommes en France.
Même si le taux de mortalité paraît petit avant 80 ans, il faut bien voir que le cumul de tous les décès d’année en année fini par peser. Si on prend le graphique inverse et qu’on regarde chaque année le nombre de personnes qui reste, on s’en rend vite compte.
En imaginant une population de 100 000 hommes qui aurait les coefficient de mortalité calculés pour la période 2012 – 2016, on peut voir qu’arrivé à 60 ans, on a déjà perdu 10 000 hommes. La moitié des hommes est décédée avant d’atteindre 83 ans. Dans la réalité, les hommes de 83 ans aujourd’hui ont perdu bien plus de la moitié de leurs copains puisque les taux de mortalité au XXe siècle étaient bien plus élevés que ceux ici calculés sur la période 2012-2016. Pour votre culture c’est de cette façon que l’on calcule l’espérance de vie en France. On calcule les taux de mortalité par âge, puis on prend 100 000 personnes que l’on fait décéder au fur et à mesure qu’ils avancent en âge et quand il ne reste plus personne, on calcule l’âge moyen du décès. Cela donne l’espérance de vie à la naissance.
On vient de voir que le premier facteur qui augmente la mortalité c’est l’âge. Donc plus il y a de personnes âgées dans une population, plus il y aura de décès dans l’année. Regardons donc la pyramide des âges en France et surtout son évolution. Il faut se rappeler ses cours d’histoire et le fait que juste après la seconde guerre mondiale, le nombre de naissances a explosé partout en Europe, ce que l’on a appelé le « baby boom » .
Les baby boomers sont nés entre 1946 et 1973. Ils avaient donc entre 18 et 45 ans en 1991. Ces personnes ont vieillit, certaines sont décédées,mais la majorité vit encore sur notre territoire et a entre 47 et 74 ans en 2020 ; autrement dit les plus âgés d’entre eux arrivent dans les âges où la mortalité augmente. La mortalité française augmente chaque année du fait du vieillissement des baby-boomers. Une autre manière de le voir en comparant les années 1990 et 2020 c’est de se dire que les moins de 50 ans qui décèdent peu étaient très nombreux en 1990 et qu’ils le sont beaucoup moins aujourd’hui. La population entre 50 et 70 ans dont les décès commencent à être un peu plus nombreux est en revanche plus importante aujourd’hui. C’est encore pire pour les plus de 70 ans et cela va encore augmenter dans les prochaines années. D’ailleurs depuis 2014, le nombre de décès en France ne cesse d’augmenter.
S’il augmente de 5 % cette année par rapport à 2019, ce sera la même augmentation qu’entre 2014 et 2015, Il n’y a donc rien d’exceptionnel.
En dehors de l’âge, on peut se demander légitimement s’il n’y a pas une autre raison qui fasse augmenter la mortalité de façon bien répartie sur le mois de septembre. Si cela avait été le virus directement, on verrait une augmentation sur le mois de septembre puisqu’il se propage. On avait identifié dans une autre vidéo les pics de mortalité des mois de juillet et d’août 2020 qui correspondent exactement aux quelques jours de canicule que nous avons eu.
En effet chaque année, la canicule tue de nombreux français dans la plus grande discrétion. D’ailleurs le record de décès journalier en France jamais enregistré est celui de la canicule de 2003. Le pic de coronavirus est loin derrière.
En septembre cependant il n’y a pas eu de canicule. Il faut donc chercher un facteur qui soit stable dans le temps et qui est nouveau. Par exemple nous avons le début d’une crise économique avec des destructions d’emploi en cascade et des faillites d’entreprises qui commencent à arriver, cependant les décès que l’on voit en surnombre en septembre sont surtout des plus de 65 ans donc majoritairement des retraités. Ce qu’il y a de plus commun et continu depuis la rentrée de septembre c’est un climat de peur généralisé et de l’isolement.
Encore une fois, depuis septembre, il y a surtout plus de décès d’anciens à domicile et dans les EPAHD. Si jamais il existe une cause qui augmente les décès de manière lisse sur le moins de septembre, ce ne peut pas être une augmentation de circulation de virus pendant septembre, mais plutôt un phénomène continu. Le premier phénomène que nous vivons tous et dont les anciens sont les premiers à payer le prix, c’est le climat de peur continu et l’isolement forcé appelé distanciation sociale. On peut au passage écouter l'intervention de Louis Fouché sur le ratio bénéfices-risques des mesures qui sont prises actuellement. Il nous alerte à la fois des risques pour les personnes âgées, mais également pour les enfants. Il est vrai que contrairement à mes enfants, j’ai la chance d’être label rouge, moi au moins j’ai été élevé en plein air.
Pour finir, l’excuse de la saturation des lits d’hôpitaux ne tient pas debout aujourd’hui. Sur le site Géodes, on peut suivre le nombre de personnes en réanimation en France quotidiennement. Le 3 novembre, nous avons 3741 patients en réanimation pour une capacité annoncée de 12 000 lits.
Cela fait moins du tiers utilisé. Par comparaison, au plus fort de l’épidémie de mars-avril, un peu plus de 7000 lits étaient utilisés.
On constate surtout un manque de débat sur le sujet, un contrôle total de l’information et aucun politique qui ose se mouiller pour dénoncer la situation. Je vous invite tous d’ailleurs à aller lire la nouvelle politique de suppression des vidéos de la part de Youtube (https://support.google.com/youtube/answer/9891785). Cela vous donnera une idée des possibilités qu’il reste au citoyens de contredire les autorités. Vous pourrez découvrir que le contrôle des médias par le privé ce n’est pas du tout plus libre que celui exercé par l’État.
46 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON