Covid-19 : se faire vacciner, c’est résister !
« Aujourd’hui, ça revient au même
D’être loyal ou traître,
Ignorant, savant, voleur,
Généreux ou escroc.
Tout est pareil, rien n’est mieux,
Un âne vaut un grand professeur.
Il n’y a ni sanction ni récompense,
L’immoralité nous a rattrapés.
Que l’on vive dans l’imposture
Ou que l’on coure après son ambition (…). »
(Enrique Santos Discépolo, "Cambalache", 1934).
Eh oui, les résistants, ce sont ceux qui ont fait la démarche de se faire vacciner. Se faire vacciner, c’est résister contre l’épidémie, résister contre le covid-19, et surtout, c’est la meilleure forme de résistance à ce jour. En France, en plus, le vaccin est gratuit pour la population (pour la collectivité, les coûts en réanimation sont bien plus élevés que la campagne de vaccination ; à ce jour, 90 786 personnes ont été admises en réanimation pour covid-19 depuis le début de l'épidémie, souvent des séjours longs, pendant plusieurs semaines, et hélas, beaucoup en sont mortes) et le vaccin peut être injecté librement sur tout le territoire, y compris (et surtout) sur les lieux de vacances quand c’est en France. Il ne me serait pas venu à l’esprit de prendre le clivage résistants/collabos parce que nous ne sommes pas sous l’Occupation ni sous une domination de l’Europe par l’Allemagne nazie, mais s’il le fallait, ce serait ce camp-là. Ineptie de dire que les personnes non-vaccinées seraient discriminées et opprimées : elles peuvent le jour même décider de se faire vacciner, et cela, je le répète, gratuitement.
Il y a ceux qui veulent combattre le mal, et ce mal, c’est le virus, c’est le SARS-CoV-2 qui a fait déjà suffisamment de dégâts : plus de 4,2 millions de morts, peut-être 8 millions si l’on en croit certaines estimations terribles pour l’Inde, dont 111 824 en France, au 30 juillet 2021, et dix-huit mois de catastrophes économiques et sociales, voire psychologiques, dont déjà trois confinements en France. Il est temps que cela cesse et le vaccin est notre meilleure arme. Et cette arme doit être utilisée pas seulement en France, ou en Europe, mais dans tous les pays du monde car la guerre est mondiale : « Cette guerre est une guerre mondiale. (…) Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. ». En écrivant ces mots du Général De Gaulle, je vois bien que l’analogie n’est pas pertinente dans un sens comme dans un autre. L’important est de donner l’espoir, mais un espoir vrai, pas artificiel, et le vaccin le donne.
Et il y a ceux qui crient : à bas Macron, vive la liberté. Personnellement, je n’ai jamais cru au concept de liberté pour des personnes clouées dans un lit de réanimation, parfois en coma artificiel, dont un sur trois finira hélas à la morgue de l’hôpital. Et je n’ai jamais pensé non plus que le code de la route était une entrave à ma liberté de circuler, ni que la nécessité d’avoir un permis de conduire était une insupportable discrimination entre les Français. Ni que m’arrêter de moi-même au feu rouge faisait de moi un paria d’une indignité d’un État autoritaire. C’est le vivre ensemble qui s’impose et jamais cette expression n’a eu autant de sens que dans une lutte contre la pandémie : sans ces règles de vivre ensemble, on risque de passer rapidement au mourir ensemble.
Aujourd’hui, la situation épidémique de la France est alarmante. Le nombre de nouveaux cas quotidiens ne cessent de monter depuis un mois, on en est actuellement à entre 25 000 et 28 000 nouveaux cas chaque jour, essentiellement des jeunes, mais les jeunes se font aussi beaucoup plus hospitaliser. Le taux d’incidence était de 214,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants au 27 juillet 2021.
Depuis une dizaine de jours, l’impact sur les services hospitaliers se fait sentir, avec une inquiétude car il y a beaucoup moins de personnel soignant pendant la période estivale. Le seuil de 1 000 patients en réanimation a été de nouveau franchi le 29 juillet 2021 (1 072 exactement au 30 juillet 2021) et cet indicateur remonte de manière continue.
Pour autant, la situation est plus caractérisée par une incertitude que par la certitude de la catastrophe. Quand on suit l’évolution en Grande-Bretagne et en Espagne, la situation s’améliore. La Grande-Bretagne est en avance d’un mois sur la France pour son évolution épidémique. Elle est plus vaccinée que la France (10% de plus en population générale, 10% de plus en population la plus âgée). Or, le nombre de nouveaux cas semble plafonner et rebaisse même, ne franchissant pas 50 000 nouveaux cas. Et pourtant, ce ne sont pas des mesures de confinement qui ont amélioré cette situation puisque, au contraire, tout a été rouvert ces derniers jours. Malgré tout, son impact sur l’hôpital n’est pas négligeable, et les décès ont beaucoup augmenté, de l’ordre de 75 à 100 par jour au lieu de 10.
En France aussi, le nombre de décès quotidiens a augmenté, de 46% en une semaine. Mais ce plafonnement possible peut aussi être un motif d’espoir. En France, un indicateur qui peut rassurer, c’est le taux de reproduction effectif. Certes, il est très supérieur à 1, donc nous restons en pleine montée de la vague, mais il a baissé en une semaine. Il était de 1,87 au 24 juillet 2021 et il s’effondre, après être monté à un sommet à 2,14 le 20 juillet 2021. Il n’y a pas encore d’explication sinon que la quatrième vague observe deux différences majeures par rapport aux précédentes vagues : d’une part, le variant delta est extrêmement contaminant (charge virale 1 260 fois plus importante), mais d’autre part, une grande partie de la population est en cours de vaccination. Et cela, c’est rassurant et positif.
Cette incertitude (le pire n’est jamais sûr), c’était le message du professeur Rémi Salomon, chef d’un service de pédiatrie à hôpital Necker, interrogé par Amélie Carrouer sur LCI le dimanche 25 juillet 2021 : « Je crois qu’il y a une grande incertitude. On ne sait pas très bien ce qui va précisément arriver car on est dans une configuration qui est très différente de celle des vagues précédentes. On a une population qui est vaccinée, pas suffisamment mais elle est quand même pas mal vaccinée, hein (…), et on a par contre un variant qui est beaucoup plus contagieux. Donc, dans la balance, finalement, on ne sait pas très bien aujourd’hui jusqu’où montera cette vague, à la fois en nombre de cas, et on voit d’ailleurs, dans certains pays, en Grande-Bretagne, on voit également en Espagne, le nombre de cas qui commence à diminuer, et en Écosse, c’est assez frappant. Donc, c’est très intéressant à essayer de comprendre ce qui se passe à cet endroit-là. La vaccination joue, mais pas que. Il y a aussi le respect des gestes barrières. Tout ça pour vous dire que je ne sais pas répondre à votre question, jusqu’où montera la vague du nombre de cas et jusqu’où montera l’impact sur l’hôpital. Il y a un risque, il est réel (…), il y a un risque que ça monte. Et il suffirait même, si ça montait à la moitié de la troisième vague, ça nous mettrait déjà en très grandes difficultés, a fortiori si cela arrivait avant la fin des congés. ».
Cependant, l’explication par la vaccination du freinage de l’épidémie et de la réduction de l’impact hospitalier semble pertinente. 96% des personnes nouvellement contaminées n’avaient pas achevé leur parcours vaccinal (pour être bien protégé, il faut avoir reçu la seconde dose il y a deux semaines au moins).
Mais les exemples les plus flagrants sont en Martinique et à La Réunion où des mesures de confinement et de couvre-feu ont dû être décidées le 29 juillet 2021 par les préfets respectifs. En Martinique, le taux de couverture vaccinale est inférieur à 20% (de l’ordre de 19%) et le taux d’incidence est de 1 025. À La Réunion, le taux vaccinal est de l’ordre de 38% et le taux d’incidence de l’ordre de 400. Ces données évoluent très vite, si bien qu’il peut arriver que dans un reportage, par exemple à la télévision, les données soient différentes de celles indiquées sur le plateau, plus récentes.
C’est justement pour éviter un reconfinement sur tout le territoire national que le gouvernement a étendu le passe sanitaire (qui devrait être applicable à partir du 9 août 2021 après sa probable validation par le Conseil Constitutionnel le 5 août 2021, selon les analyses préliminaires du Conseil d’État).
Le Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a très clairement expliqué cet enjeu lors de son audition au Sénat le jeudi 22 juillet 2021 à 9 heures (on peut réécouter ici).
Son objectif était très clair : « Faire en sorte de ne pas reconfiner le pays. Notre pays ne peut pas se permettre un nouveau confinement, nous ne pouvons pas arrêter l'activité sociale, culturelle, sportive, économique dans notre pays comme nous avons été obligés de le faire. Ce que nous disent les scientifiques, et c'est la donnée très importante qui sous-tend toute la logique du passe sanitaire, c'est que si nous arrêtons tout le pays, nous aurons le même impact sur la dynamique que si nous arrêtons toute l'activité pour les seules personnes non-vaccinées. C'est-à-dire que si toutes les personnes vaccinées mènent la vie la plus normale possible et que nous arrivons à protéger celles qui ne sont pas vaccinées en attendant de les vacciner, nous ne sommes pas obligés de confiner. C'est la logique du passe. Le passe n'est pas une punition. Le passe n'est pas une réjouissance, et vous savez ce que j'en pense, sur le fond, mais nous n'avons pas le choix. La question qui se pose, ce n'est pas : le passe ou rien, ou un passe plus tard ou rien, ou un passe amoindri ou rien, ou un passe partiel qu'on ne mettrait pas dans tel endroit parce que ce n'est pas pratique ou rien. Personne ne considère que le passe sanitaire soit simple à mettre en place. Personne ne dit que nous avons l'expérience de pouvoir le mettre en place dans les meilleures conditions possible. Mais ce que je vous dis avec franchise et transparence, c'est que nous avons deux choix : réussir le passe, vite, très vite, et la durée du temps nécessaire, partout où il est indiqué, ou alors nous exposer au risque de devoir reconfiner notre pays. Je vous dis encore une fois : ne voyez pas ma démarche comme un chantage ou une épée de Damoclès, je vous dis en sincérité parce qu'il n'y a pas d'autre option aujourd'hui. Il y a une urgence à intervenir. Le passe n'a de sens que tant que toute la population n'est pas vaccinée. Lorsque nous serons tous vaccinés (...), le passe disparaîtra. Il n'aura plus son utilité. J'espère que ce sera le plus tôt possible. » (22 juillet 2021).
C’est donc la raison pour laquelle il faut continuer à vacciner, vacciner, vacciner. Aussi étonnant soit-il, avec son taux de couverture vaccinale, la France a dépassé les États-Unis depuis deux semaines. Elle a dépassé la moyenne européenne la semaine dernière. Elle est en train de rattraper voire de dépasser l’Allemagne en ce moment. Il faut donc avoir à l’esprit que la France fait partie des pays qui ont le plus massivement vacciné. Insuffisamment encore, car il reste 3 millions de personnes vulnérables qui ne sont toujours pas vaccinées, et l’on sait que c’est essentiel pour ne pas développer une forme grave, mais c’est déjà "pas mal", comme le disait le professeur Rémi Salomon. Au-delà des personnes vulnérables, il y a encore un effort à faire dans la vaccination des adolescents (seulement 35,5% des 12-18 ans ont reçu une première dose).
Au 30 juillet 2021 en France, il y avait 42 142 789 ayant reçu au moins une dose (soit 62,9% de la population totale), dont 35 139 583 personnes qui sont complètement vaccinées (soit 54,5% de la population totale). C’est donc déjà beaucoup, mais cela reste insuffisant pour atteindre une immunité collective.
On reparlera longtemps de la décision du Président Emmanuel Macron du 12 juillet 2021. Pas comme le début d’une supposée "dictature" sanitaire (le dictateur, ici, c’est le virus, pas les dirigeants politiques), je reste toujours interloqué de qualifier un débat parlementaire de "dictature", de qualifier une mesure sanitaire temporaire (jusqu’au 15 novembre 2021) de "dictature", les mots n’ont plus aucun sens, mais peut-être étaient-ce les mêmes qui qualifiaient les (vraies) dictatures communistes de "républiques démocratiques" ? On en reparlera comme d’une juste anticipation de la quatrième vague.
Du reste, le camp de la peur n’est pas chez les personnes vaccinées. Par exemple, les jeunes et les actifs (18 à 50 ans), majoritairement vaccinés maintenant, ont compris le message présidentiel, et sans doute que beaucoup d’entre eux ne se considèrent pas macronistes (parce que si c’était le cas, il y aurait plus de 42,1 millions de macronistes ; plus besoin d’élection en 2022 !). Simplement, ce sont des personnes pragmatiques qui, peut-être, hésitaient à se faire vacciner ou "procrastinaient" pour une raison ou une autre, et qui ont franchi rapidement le pas. Ce n’était pas une marque de soumission, simplement de raison, de sagesse et surtout, de responsabilité sociale. Il reste stupide de mélanger mesures sanitaires et politique politicienne. On peut être d’opposition et vouloir être vacciné. Le vaccin n’est pas un gage de macronitude !
Ceux qui ont la trouille, ce sont plutôt ces antivax forcenés, heureusement de moins en moins nombreux, qui se nourrissent de la peur, celle d’un vaccin qui tuerait alors qu’il protège, celle d’un gouvernement qui établirait la "dictature" (mais qui va quand même organiser des élections libres et sincères, qui laissent chaque semaine quelques milliers Français manifester librement, qui acceptent d’être enseveli sous la boue d’insultes et de désinformation à longueur de messages dans les réseaux sociaux, etc.). Bref, une supposée "dictature" très respectueuse du droit et de la liberté d’expression, et beaucoup de peuples envient une telle "dictature" !
À l’hôpital Necker, le 27 juillet 2021, le docteur Olivier Veran a vacciné en seconde dose sa collègue du gouvernement Olivia Grégoire, enceinte du cinquième mois. Avec le professeur Yves Ville, gynécologue obstétricien, spécialiste en chirurgie fœtale et en médecine fœtale, chef de service à l'hôpital Necker, professeur à l'Université Paris-Descartes, membre de l'Académie nationale de médecine, les ministres ont voulu ainsi, par cette action médiatique, encourager les femmes enceintes à se faire vacciner : elles sont elles-mêmes ainsi que leur bébé à naître des personnes à risque pour le covid-19. Aller convaincre, sur le terrain, c’est le travail du gouvernement. Jean Castex est allé ainsi en Seine-Saint-Denis dans deux centres de vaccination le même jour. C’était aussi le sens de la déclaration d’Olivier Véran lors du débat parlementaire sur le passe sanitaire.
Dans la séance du 21 juillet 2021 à l’Assemblée Nationale, Olivier Véran rappelait d’ailleurs que chaque campagne de vaccination, dans l’histoire, avait suscité des mouvements de révolte : « L’histoire de la vaccination est indissociable de contestations véhémentes et de mouvements sociaux qui, guidés par des motifs tantôt religieux, politiques ou spiritualisants, ont tenté de faire obstacle à ce qui reste l’une des grandes avancées de l’histoire de la médecine et l’une des plus belles œuvres du génie français. La ligue nationale pour la liberté des vaccinations a été créée en 1950 à la suite de la décision de rendre obligatoire le vaccin BCG contre la tuberculose. Bien avant, en 1902, le gouvernement avait décidé de rendre obligatoire l’injection contre la variole, ce qui a entraîné un très grand mouvement de défiance. (…) Quand les autorités sont passées d’une incitation à une forme de contrainte, toutes les campagnes de vaccination ont entraîné des réactions sociales plus ou moins vives. S’y arrêter, c’est renoncer, et ce n’est pas une option envisageable. Il faut convaincre, lutter contre la peur et mobiliser les arguments tangibles et raisonnables de la science : c’est notre tâche aujourd’hui. ». Il n’y a donc rien de nouveau dans l’histoire de l’humanité, malgré l’éclosion des nouvelles technologies.
C’est cette peur-là qu’il convient de combattre. Elle est instillée par des personnes de peu de foi qui, parfois, en profitent pour avoir plus d’audience et plus de rentes. Le professeur Gilbert Deray, chef du service néphrologie de l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, l’a évoqué dans une tribune très incisive publiée dans le "Journal du dimanche" le 17 juillet 2021 : « Dans la guerre contre le covid, une cinquième colonne est en action, avec (…) un déferlement de propos obscènes qui visent à détourner les Français du seul traitement qui pourrait les protéger et permettre au pays de revivre normalement, le vaccin. (…) Ces propos sont le fait de politiques, de journalistes, d’acteurs, de comiques, d’avocats, et même de médecins. Des nantis et des résistants de pacotille souvent ridicules. Certains qui disent vouloir quitter la France nous l’annoncent de l’étranger (…) où ils vivent ! (…) Ils s’imaginent en De Gaulle, Jean Moulin ou Nelson Mandela, ils ne sont que des tristes clowns, des profiteurs de la guerre. ».
Et un mot sur les motivations : « Leurs propos outrageusement stupides transpirent l’appât du pouvoir, de l’électeur, et comme toujours du gain financier. (…) Ils ne prennent aucun risque pour leur petite personne, ils sont vaccinés sans le dire, mais ils envoient au feu et profitent de la misère, de la peur et de l’ignorance pour gonfler leur petite boutique politique ou leur portefeuille et souvent les deux. Minables mais dangereux, car ils minent la confiance et créent la suspicion et le désordre. Ce sont les mêmes qui ont proposé des médicaments inefficaces qui ont conduit des milliers de personnes à la mort. Demandez aux Brésiliens ce qu’ils pensent de l'hydroxychloroquine et de l’ivermectine. (…) L’appel à la résistance a été entendu (…), deux millions de Français se sont inscrits en 48 heures pour être vaccinés après les déclarations sur le passe sanitaire. (…) Ce qui me réchauffe le cœur et l’âme, ce sont ces dizaines de millions de Français qui, parce qu’ils ont confiance en la médecine et le sens de l’intérêt de la nation, sont déjà vaccinés. ».
Le passe sanitaire est un succès, puisque l’un des buts, c’était d’encourager à la vaccination. Le rapport des forces est de toute façon déjà établi : 41,6 millions de Français ont fait la démarche volontaire de se faire vacciner à comparer aux 161 000 manifestants du samedi 24 juillet 2021. Comme dirait l’autre, y a pas photo ! Protégez-vous, faites-vous vacciner, pour vous, pour votre entourage, c’est ensemble que nous pouvons combattre cette saleté de virus !
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (30 juillet 2021)
http://www.rakotoarison.eu
(Le dessin humoristique est de Nawak).
Pour aller plus loin :
Covid-19 : se faire vacciner, c’est résister !
Audition d’Olivier Véran au Sénat le 22 juillet 2021 sur le passe sanitaire (à télécharger).
Motion de rejet préalable sur l passe sanitaire le 25 juillet 2021.
Variant delta : la territorialisation des restrictions sanitaires.
Covid-19 : les bénéfices-risques de la vaccination des adolescents.
4e vague : passe sanitaire ou reconfinement ?
Les outrances désolantes des antivax, enfants gâtés de la planète.
Fête nationale : cinq ans plus tard…
Emmanuel Macron, la méthode forte.
Emmanuel Macron face à la 4e vague (2).
Emmanuel Macron face à la 4e vague (1).
SARS-CoV-2 variants of concern and variants under investigation in England, Technical briefing 17, Publlic Health England, 25 juin 2021 (à télécharger).
Bosetti et al., Epidemiology and control of SARS-CoV-2 epidemics in partially vaccinated populations ; a modeling study applied to France, Institut Pasteur, 28 juin 2021 (à télécharger).
Covid-19 : Où en est l’épidémie en France ? Et faut-il avoir peur du variant delta ?
Covid-19 : la divine surprise.
Vive le déconfinement, mais attention au relâchement !
Covid-19 : passe sanitaire et obligation vaccinale.
Dénigrements du vaccin Pfizer sur le Web : une origine russe ?
Plus de 20 millions de Français vaccinés : et moi et moi et moi.
Covid-19 : le passe sanitaire né dans la douleur en France.
Levée des brevets des vaccins anti-covid-19 : de la théorie à la pratique.
La balance bénéfices-risques du vaccin d’AstraZeneca.
Covid-19 : 100 000 décès en France, 1 million en Europe.
Le vaccin russe Sputnik V.
Témoignage : au cœur d’un centre de vaccination contre le covid-19.
Origine du coronavirus SARS-CoV-2 : détecté et en circulation en France depuis le 5 novembre 2019 ?
La technologie à ARN messager de Katalin Kariko.
Pandémie de covid-19 : plus de 2 millions de décès et une poignée de néo-négationnistes.
7 questions sur les vaccins contre le covid-19.
Covid-19 : vaccins et informations parcellaires.
La lune de Jupiter.
Faudra-t-il rendre obligatoire le futur vaccin contre le covid-19 ?
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