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Accueil du site > Actualités > Santé > De l’attachement à l’addiction

De l’attachement à l’addiction

La Seconde Guerre mondiale laissant derrière elle de nombreuses familles endeuillées, la souffrance causée par la perte devint alors un sujet de préoccupation majeur pour certains chercheurs et thérapeutes. C’est le psychanalyste René Spitz (1887-1974) qui, observant des enfants placés en institution, mit en évidence le syndrome d’hospitalisme et la dépression anaclitique (1945). Il compara le développement psychoaffectif d’enfants nés de mères emprisonnées mais mis quotidiennement en contact avec elles et celui d’enfants placés en orphelinat dès leur naissance, recevant des soins sans chaleur réelle humaine. Les premiers vivaient mieux la séparation temporaire d’avec leurs mères, tandis que les seconds, privés de toute relation affective significative, sombraient dans un état dépressif. Auparavant l’éthologue Konrad Lorentz (1903-1989) avait déterminé la notion d’empreinte laissée dans la mémoire d’un sujet par la première personne rencontrée dans son existence. C’est le psychiatre John Bowlby (1907-1990) qui développa un quart de siècle plus tard la théorie de l’attachement (1969), soulignant le caractère primaire de ce besoin. Depuis, de nombreux travaux ont enrichi le concept, et le sujet demeure intéressant pour les cliniciens et les chercheurs.

Formé par la psychanalyste Mélanie Klein (1882-1960), inspiré par les observations de René Spitz sur les enfants et les travaux de Konrad Lorentz et Harry Harlow (1905-1981) sur les animaux, John Bowlby a mis en évidence la nécessité pour le nourrisson d’une relation forte avec une figure maternelle significative et opérante. Cette dernière n’étant pas forcément la mère biologique, mais toute personne dispensant des soins, assurant une proximité physique et une relation chaleureuse. Un peu en porte-à-faux avec les psychanalystes estimant que la relation primordiale mère-enfant se joue autour de l’alimentation, il estimait que le besoin primordial du petit enfant était d’établir un lien stable et sécurisant avec une figure maternelle répondant à ses manques. Pour lui, attachement ne signifie pas dépendance maladive, mais sécurité favorisant la croissance.

Quinze ans avant de formaliser sa théorie de l’attachement, John Bowlby mettait déjà en évidence les liens entre séparations précoces prolongées et futurs comportements délinquants et agressifs (1954). A partir d’études menées sur divers échantillons psychiatriques, il constata que la personnalité psychopathique et la dépression, accompagnées de délinquance persistante et d’une propension au suicide, étaient associés à de fréquentes ruptures de liens affectifs durant l’enfance (1969). Ainsi, des carences subies durant la petite enfance ont des conséquences dramatiques à l’âge adulte.

Selon John Bowlby, l’attachement procède du besoin instinctif de proximité, proximité engendrant un sentiment de réconfort permettant la croissance. Ce qui est fondamentalement différent de la dépendance entravant toute évolution. L’attachement consiste à créer des liens avec des personnes et des buts. Créer un lien avec un but précis permet de développer des compétences particulières, qui favorisent le développement de l’estime de soi. C’est ainsi que le sujet apprend à « s’aimer ». Créer des liens avec des personnes développe le sentiment d’appartenance qui favorise l’intimité. C’est ainsi que le sujet apprend à « aimer et être aimé ». Tout attachement a inévitablement une fin marquée par la séparation engendrant naturellement un processus de deuil. Le départ temporaire ou définitif d’une personne investie, la possible déception causée par une personne significative, l’atteinte d’un but ou l’impossibilité de sa réalisation, sont autant de séparations réelles et/ou symboliques auxquelles le processus de deuil permet de faire face, et autorise la création de nouveaux liens.

Quand la séparation est vécue de façon abandonnique, le sujet éprouve alors par peur d’un nouvel abandon des difficultés à créer des liens et à renouveler l’attachement. Il y a ainsi rupture du cycle « attachement - création de liens - séparation - processus de deuil ». C’est là que se produit le détachement engendrant un fort sentiment de solitude. Ce vécu douloureux, renvoyant sans cesse à des traumatismes de la petite enfance, se manifeste sous diverses formes. La plus connue est la dépression où se rejoue à l’infini la dépression anaclitique du nourrisson. Mais il y a aussi les maladies psychosomatiques et les multiples somatisations dont le sujet est à la fois victime inconsciemment consentante et acteur à son corps défendant. Il n’y a là en aucun cas simulation, manipulation ou mystification. La souffrance psychique s’exprime à travers le corps, tout comme dans les syndromes de conversion des hystériques ou les syndromes catatoniques des schizophrènes. Moins évidente, la violence envers autrui et/ou soi-même est aussi une manifestation du vécu douloureux procédant du détachement. Et bien sûr, dans le même ordre d’idées, toutes les conduites addictives contribuent par leurs schémas autodestructeurs à une violence socialement plus acceptable que le suicide ou les voies de faits.

Il serait sincèrement naïf ou perfidement démagogique de limiter les conduites addictives à la prise de stupéfiants. Elles englobent très largement toute pratique ou consommation de substances s’inscrivant dans une dynamique de dépendance. La consommation immodérée de boissons alcoolisées ou de nourriture ou de tabac peuvent être des addictions au même titre que la pratique pathologique du jeu, la sexualité compulsive, l’intégrisme religieux ou politique ou philosophique, le culte de la pensée unique, les néos de tous types (nazisme, fascisme, hygiénisme..) ne se contentant pas de cultiver la nostalgie. Les exemples sont légion, mais ils ramènent tous et invariablement le sujet à une relation de dépendance avec une pratique et/ou une substance lui apportant une fausse assurance. Le sentiment de sécurité est dans ce cas un leurre et une entrave à la croissance. L’estime de soi en est totalement perturbée, allant de l’autodépréciation sinistre à la mégalomanie flamboyante. Celui qui se flagelle constamment ne va pas mieux dans sa tête que celui qui n’a jamais tort. Les deux attitudes expriment différemment la même faille de l’estime de soi qu’elles révèlent.

Aujourd’hui le marché de l’addiction n’est plus seulement porteur pour les fournisseurs, mais aussi pour les thérapeutes de tous ordres, les fabricants de produits de substitution, et bien sûr les ligues de vertu. Dans une société où la pensée unique et le politiquement correct prennent le pas sur l’autodétermination et la liberté d’expression, la volonté de laver plus blanc que blanc aboutira immanquablement à considérer l’addict comme un déviant à rééduquer, plutôt que de voir premièrement en lui un être en souffrance ayant surtout besoin de réassurance. L’emprise croissante des ligues de vertu sur la société et le lobbying des laboratoires pharmaceutiques compliquent singulièrement le problème. Les premières sont addicts au néohygiénisme et les seconds complètement accros au billet vert ! S’il est vrai que seuls des toxicomanes peuvent comprendre les toxicomanes, encore faut-il qu’ils partagent ou aient sans culpabilité projective partagé la même toxicomanie ! Que penser d’une clinique psychiatrique où les sadiques soigneraient les masochistes, les satyres s’occuperaient des nymphomanes et les maniaques traiteraient les dépressifs ? Ce serait assurément la cour des miracles où les miracles n’auraient point cours !

Il serait grand temps de nous pencher sérieusement sur les travaux de John Bowlby afin de repenser nos liens sociaux en termes d’attachement-détachement et non d’inclusion-exclusion comme veulent nous y forcer les promoteurs du communautarisme commune-au-taire et les ligues de vertu vers-tueuses...

Ouvrages de John Bowlby :
- Attachement et Perte (1969)
- Séparation : Anxiété et Colère (1974)
- Perte : Tristesse et Dépression (1980)


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24 réactions à cet article    


  • pingouin perplexe (---.---.63.66) 23 février 2007 13:54

    A Azur « De l’autre coté de la lune »

    « les planètes ne parlent pas » J.Lacan, ni même leurs satellites. Et il n’y a guère que les animistes à prétendre les entendre témoigner des multiples latitudes que peut prendre la connerie humaine smiley

    J’ai lu attentivement votre article en voyant que vous y citiez des auteurs de psychanalyse, et notamment Mélanie Klein. Cette époque est également celle d’Anna Freud qui publia « le moi et les mécanismes de défense ». Il existe peut être quelque complémentarité entre les deux approches.

    Il me semble par ailleurs utile que vous dénonciez les « cours des miracles ». Et des cours des miracles, il y en a certainement ! Lorsque j’ai parcouru les travaux de M.Lanteri Laura en histoire de la psychiatrie, en essayant quelque peu de comprendre quelque chose à la généalogie d’une science humaine qui a eu ses éclaireurs, et ses praticiens méritants, cela n’a fait que réaffirmer la nécessité d’une vigilance critique au regard de ce qui avait constitué les heures sombres de cette spécialité, lorsque la psychiatrie collaborait avec la violence politique, que ce soit en ex URSS, ou ailleurs. Lorsque vous parlez de « cour des miracles », nul doute que l’on puisse aussi entendre un médecin en révolte contre ce passé là, et contre ses retours potentiels moyennant quelques variantes. A sa manière, Jacques Lacan a exprimé ce type de révolte, à travers la portée de son retour à Freud, et sa décision, aussi, de donner congé à l’organo-dynamisme d’H.Ey dont il avait été l’élève. A n’en pas douter, cet art de soigner aurait à combattre de potentielles dérives en matière d’emprise politico-financière. Enfin, c’est un avis.

    Un excellent ouvrage contemporain donne à cogiter. En l’occurence, celui de Charles Melman : « L’Homme sans gravité ». L’ouvrage présente de remarquables qualités d’analyse. Et aussi, quelques traits d’ironie qui en rehaussent encore le ton. Dans l’optique contemporaine du « jouir à tout prix », où le maître serait la jouissance, le néo-libéralisme aurait en fait pour slogan « tous prolétaires de la jouissance ! ». Dès lors, le souci de la dignité et de l’intégrité de la personne humaine consiste peut être bien à veiller au fait que les individus ne puissent être considérés comme des jouets dont on pourrait user et abuser.


    • Luc DUSSART Luc DUSSART 23 février 2007 14:55

      Un peu surpris de trouver une fiche de lecture de Bowlby dans Agoravox : pourquoi pas après tout ? Surtout quand un lien est fait - en fin d’article - avec un problème de société.

      Si je comprends bien le but de l’auteur est de réhabiliter l’addiction comme un phénomène commun : je le suis volontiers. Par contre je me demande si celle-ci a comme finalité un comportement autodestructeur. Serait-il possible que les addicts se soient fait prendre dans un piège sans le vouloir ? J’imagine que c’est le cas pour l’alcoolisme et le tabagisme, qui sont précisément deux addictions communes en France. Les jeunes pratiquent occasionnellement le ’binge drinking’ sans chercher à se détruire, plutôt à vivre des expériences limites qui peuvent être formatrices. Les ados qui fument leur premières cigarettes en groupe cherchent de façon identique à façonner une identité sociale.

      Bref, je ne partage pas l’idée que la déchéance due à l’addiction soit un but recherché. Elle résulte d’une spirale insidieuse. « J’arrête quand je veux » dit mon fils quand je lui reprochait de fumer. Dix ans après il ne le dit plus, mais fume toujours...

      Ceci dit le modèle d’une souffrance initiale due à un attachement impossible comme cause de l’addiction mérite examen : bien vu !


      • prgrokrouk 18 mars 2007 12:36

        Je ne vois pas pourquoi la recherche d’une auto-destruction est d’emblée écartée. Songez, un instant, combien l’avenir est menaçant pour la jeunesse. L’autodestruction n’a-t-elle pas pour objectif de conjurer les pièges de l’avenir ? de rendre au présent une valeur Totale ? de reprendre par la violence, une place personnelle usurpée par de massives influences ? L’expérience « limite » des Djeuns, n’est-elle pas un appel, une dénonciation du monde qui pourrait bien les avaler plus vite que prévu ? Le mauvais état des rapports dans la société leur enlève fréquemment les possibilités de l’expérience et y substitue les biens du commerce et des services liés à de vains prestiges (de fonctions sociales et de physiologie détachée). En s’attaquant spécifiquement à la Liberté dans la Place individuelle, les forces majeures à l’oeuvre dans le monde, ne trouvent quasiment plus d’opposition à la grégarisation des rapports humains.


      • prgrokrouk 18 mars 2007 12:42

        J’aime bien cet article smiley, original et inattendu, comme un autre commentaire l’a remarqué. En conclusion, vous auriez pu tout aussi bien, inviter les gens à être plus attentifs à leurs (vrais) proches. Le souci, « Sorge » me paraît souligné au cours de votre propos. Je dirais qu’il serait temps, après avoir ce que l’on aime, d’aimer ce que l’on a.



        • ZEN zen 23 février 2007 16:14

          @ Pingouin

          Bonjour. Excellent renvoi à Melman, dont j’ai moi aussi apprécié la hauteur de vue et la pertinence du propos.


        • job morro (---.---.165.61) 23 février 2007 17:23

          Réf : Science et avenir, mars 2007, page 25 L’addiction au tabac serait marquée dans une zone cérébrale : l’insula. Attention les « tout psy » La recherche bio chimique sur la complexité infinie de notre cerveau avance aussi vers une définition « cérébrale » de la psychose, de l’autisme... Débat sans fin sur la liaison entre le cerveau et la pensée qui en procède qui en émane.


          • ZEN zen 23 février 2007 18:14

            @ Job Moro

            Bien sûr, il faut éviter le « tout psy » comme le « tout biologique », comme le recommandait E.Zafiran, qui vient de décéder trop tôt.

            Freud en était lui-même tellement convaincu, qu’il prévoyait que dans l’avenir sa théorie de psychisme et des névroses trouveraient une explication purement biologique, ce en moi, en positiviste qu’il était resté, il avait tort...


          • ZEN zen 23 février 2007 18:17

            rectif :« ce en moi »> « ce en QUOI »


          • (---.---.24.207) 23 février 2007 20:28

            @ zen

            « E.Zafiran, qui vient de décéder trop tôt. »

            C’est Edouard Zarifian qui est mort trop tôt ...

            Je l’avais rencontré dans les années 1970 lors d’une enquête sur l’attitude des psychiatres français à l’égard de l’homosexualité.


          • pingouin perplexe (---.---.63.66) 23 février 2007 21:24

            Passionnant la psy, c’est sûr. On ne peut cependant que souhaiter que ceux qui en font vocation aient fait une analyse. Car... ce ne saurait être exclusivement affaire de diplômes. Condition nécessaire, bien sûr, mais suffisante ? Pour l’anecdote, il m’a été donné de connaître un psy qui en était bardé, de diplômes, et qui projetait à fond son homosexualité refoulée sur les hétéros. Bref, le truc pénible au possible smiley. Il n’existe manifestement pas de diplôme de santé. smiley Trollage humoristique toujours requis !


          • ichtus (---.---.33.113) 23 février 2007 19:18

            Bébés à la crèche dès l’âge de 2 mois, tétine au bec et doudou imprégné de« l’odeur » de la maman. Bébés leurrés. Enfants de maternelle et de primaire en accueil du matln et garderie du soir puis en centres de loisirs et autres classes de découvertes : le « Tout- collectif », clefs d’ appart. au cou et rivés aux écrans chez eux. Enfants hallucinés, abandonnés, livrés aux tout- puissants « Animateurs »(qui leur « donnent vie »), en fait qui leur gueulent dessus à longueur de journée et les abreuvent de gros mots (pardon, on n’ est pas du tout socialement correct, là !). Pré- ados ( qui se sont pas lavé les dents 3 fois par jour-pas bien du tout !- et ont trop sucé leur pouce -les vilains-) punis par port d’ appareillage dentaire sadique à porter la nuit aussi (sinon « tu le porteras encore plus longtemps » !) Enfin quoi, ce serait tellement épouvantable de se priver des belles machoires américaines et des dents clean réglementaires. et comme ça, ça les empèchera de mordre ! Ados munis d’ étuis plastiques à enfiler sur le sexe ( des fois qu’ ils nous rapporteraient quelque chose les petits cochons) quand on se demande qui en l’occurence est le plus obsédé : le prof de Français ou d’Histoire ou de Philo qui fait un cours magistral et incitatif sur les moyens de contraception ou plus salé encore, ou les pauvres gosses ? Ados pervertis. Jeunes en raves qui se piquent. Oui mais « propre » avec seringue en kit fournie et secours à la sortie. Eclate- toi, mon petit, mais avec des gants, avec des bons petits médics achetés en pharmacie ! Jeunes déséspérés. Adultes fumeurs montrés du doigt, responsables et bouc- émissaires. « c’est de leur faute le cancer et tout ça ! » responsables de la mort des (soit-disant) fumeurs passifs, ces assassins ! Allez dehors ! zêtes trop crados ! Adultes névrosés. Idéal du tout-hygiénique, très hypocrite. Modèle anglo- saxon. Illusion du Tout-Maîtrisé. Société propre sur elle (oui mais dedans ?)culpabilisante. Coupable en fait. Sado-masochiste. créant less addictions et les punissant lourdement. Cher auteur de« l’attachement à l’ addiction » votre article est pour moi une bouffée...d’ air pur. Signé : une maman.


            • prgrokrouk 18 mars 2007 20:59

              L’expérience n’est pas facile à trouver quand tant de modèles adultes se proposent de la stériliser ou de réduire sa marge. L’éducatif a pris là un rôle abusif. Pendant qu’il est intrus sur le terrain de la vie privée, l’enseignement ne s’occupe pas de ses missions ni de l’échec scolaire. A l’arrivée, les problèmes sont encore amplifiés pour les adolescents et les jeunes adultes.


            • Dilip Singh (---.---.14.69) 23 février 2007 20:13

              Excellent article,

              je remercie tout particulièrement son auteur car celà m’a vraiment fait comprendre un fait qui n’ètait pas encore clair en moi et je dois avouer que depuis quelques secondes je respire avec une autre conscience de ma respiration...pour ceux que celà fais rire, essayé de rester deux minutes assis en vous concentrant sur votre respiration et en laissant passer vos pensées. Puis dite moi si vous riez encore aprés... smiley

              Toujours est-il que le dernier attachement qui pourras me rester sera la connaissance de l’absolu dans le silence de l’instant peut être ???...au-delà de l’addiction du verbiage des pensées ???

              Vous me direz que c’est encore une conduite « suicidaire »...certe..mais le but de la connaissance de soit n’est-elle pas de transcender le soit...« mourir a soit-même » comme disait un sage dont je ne me rappel pas le nom.

              J’espère ne pas avoir trop trollé votre article...mais il me semblais necessaire d’en exprimer le contenu positif que celà avait fais sur cet « être ci », qui écrit ces mots et qui a sa manière d’être.

              Continué à écrire comme celà Mr Azür Elan au moins celà peut faire avancer les choses de manières positives...


              • manuHmanu (---.---.9.147) 23 février 2007 23:43

                simplement merci


                • manuHmanu (---.---.9.147) 23 février 2007 23:51

                  je voudrais juste ajouter qu’il est interessant que dans toute les etudes et travaux que j’ai pus lire, on ne parle que de l’attachement a la mere, les modeles familliaux ayant changer, a quand la place du pere dans les problemes d’attachements.


                • Luc DUSSART Luc DUSSART 25 février 2007 02:07

                  @ manuHmanu

                  Cela ne semble pas culturel. L’attachement existe aussi chez les animaux : il peut se créer dans les premiers jours après la naissance. Je propose que l’on considère que le petit de l’homme est très proche de la mère dans ses premiers jours/mois et que c’est la raison pour laquelle l’attachement au père est moins prégnant. Avec les années, cela peut évoluer bien sûr, surtout si le père procure un sentiment de sécurité à l’enfant.


                • ZEN zen 24 février 2007 05:40

                  @ L’auteur

                  Comme Luc Dussart, je suis plus que surpris du recopiage manifeste que vous pratiquez. Il suffisait d’indiquer le lien avec une analyse personnelle..

                  http://www.ixcea.com/portail/html/modules/news/article.php?storyid=468


                  • ZEN zen 24 février 2007 05:58

                    Je rectifie mon jugement hâtif et injuste après retour sur le lien.Je n’avais pas lu que vous en étiez l’auteur.Désolé et mille excuses. Bien à vous.


                  • Yaarg (---.---.69.106) 2 mars 2007 14:32

                    Les attachements sont les plus grands soporifiques de la conscience et de l’intelligence (extrait d’un recueil de proverbe de la sagesse africaine et orientale).

                    Un autre proverbe africain : celui qui s’attache au souvenir d’un mort l’empêche de mourir. Qu’il ne s’étonne pas ensuite de le voir venir le hanter dans ses rêves.

                    Quant aux évangiles, ne disent-ils pas : laissez les morts enterrer les morts.


                    • prgrokrouk 18 mars 2007 20:40

                      Loin, très loin des comportements suicidaires, il peut se développer des attaches imaginaires sans aucun lien ni affection : de l’intellectualisme creux. L’article et l’auteur, Azür, heureusement, n’en sont pas encombré par eux-mêmes. Il y en a au contraire qui accumulent les références, et toujours des plus classiques. Mis à part se faire plaisir en tendant un miroir à l’autosatisfaction, cela revient à consommer des valeurs et à n’en créer aucune. Quand on a lu quelque chose, il n’est pas AUTOMATIQUE que cela signe du travail personnel. Souvent, ça part en caca... La bonne cuisine, c’est autre chose, c’est comme savoir écrire ou savoir vivre aussi. Et je m’arrête là, car je suis nuancé. Bref, il faut encore assimiler (dépasser du lien imaginaire).


                      • Pyrogalol (---.---.165.207) 23 mars 2007 16:10

                        De «  Borderline... of life ? » à « De l’attachement à l’addiction » , quel corrolaire peut-on faire ?


                        • prgrokrouk 23 mars 2007 18:35

                          La protéïnurie, peut-être ? smiley


                        • olf 9 février 2008 09:23

                          Je viens de faire la connaissance d’un vieil homme dont je ne m’expliquais pas l’actualité militante pour l’aide aux miséreux qui me semblait contraster avec un passé des plus déviants au sein d’une institution militaire.

                          Cet article m’éclaire sur ce qui est intéressant de son histoire. Né au tout début de la guerre, il a probablement vécu ce trauma qu’il s’évertue à "réparer "...

                           

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