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Euthanasie 2024 (2) : le projet Vautrin adopté au conseil des ministres du 10 avril 2024

« Si l’ensemble de ces évolutions [depuis 2002] a d’ores et déjà considérablement modifié l’approche de la fin de la vie, elles ne répondent pas à toutes les situations (…). Ces constats ainsi que les revendications sociétales (…) appellent une réponse qui implique de concilier, d’une part, notre devoir de solidarité envers les personnes les plus fragiles parce que gravement malades, en prenant des mesures fortes en faveur des soins palliatifs et d’accompagnement, et, d’autre part, le respect de l’autonomie de la personne, en ouvrant la possibilité d’accéder à une aide à mourir, afin de traiter les situations de souffrance intenable que rencontrent certaines personnes dont le pronostic vital est engagé de manière irrémédiable en raison d’une maladie grave et incurable. » (Compte rendu du conseil des ministres du 10 avril 2024).



Ça y est, comme c'était planifié, le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie a été présenté et adopté au conseil des ministres de ce mercredi 10 avril 2024, après avis du Conseil d'État, et transmis au bureau de la Présidence de l'Assemblée Nationale. La communication gouvernementale insiste beaucoup sur l'appellation : selon le gouvernement, ce projet de loi ne légaliserait pas l'euthanasie mais seulement "l'aide à mourir". On en est toujours avec des euphémismes, comme pour le mariage pour tous, à cela près que le mariage pour tous ne remettait pas fondamentalement toutes nos valeurs en cause. Et puisque nous n'en sommes pas à un paradoxe près, c'est, comme prévu, la Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, qui sera chargée de le porter, notamment de le défendre devant le Parlement et dans les médias.

Catherine Vautrin est d'abord une responsable politique, à l'origine, du RPR, puis de l'UMP, puis LR jusqu'en 2019. Secrétaire d'État chargée de l'Intégration et de l'Égalité des chances, puis (à partir du 28 octobre 2004), chargée des Personnes âgées du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin du 31 mars 2004 au 31 mai 2005, puis Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité du gouvernement de Dominique de Villepin du 2 juin 2005 au 15 mai 2007, elle est une femme politique chevronnée, élue locale à Reims depuis 1983, députée de la Marne de 2002 à 2017 (sauf période gouvernementale), et à sa nomination le 11 janvier 2024 au gouvernement de Gabriel Attal, elle était présidente du Grand Reims depuis 2014. Elle était par ailleurs la présidente de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine depuis septembre 2022.

À 63 ans, elle est perçue comme une femme de terrain, déterminée, et aussi comme une femme bien à droite. Elle avait obtenu son premier mandat parlementaire en 2002 comme candidate dissidente contre le candidat officiel de l'UMP (par ailleurs président de la confédération des syndicats médicaux français), investi à Paris, mais elle avait reçu le soutien des élus UMP de la Marne. Parmi ses positions depuis 2002, elle a montré un conservatisme sociétal très marqué.

C'est d'ailleurs à cause de cela qu'elle a raté d'être nommée Première Ministre par Emmanuel Macron en mai 2022. Il fallait une femme, et le Président réélu avait pensé à elle comme nouveau débauchage chez LR, mais une fronde s'est soulevée parmi les élus macronistes de gauche pour souligner qu'elle s'était opposée au mariage pour tous et avait même manifesté aux côtés de Christine Boutin en 2013. C'est probablement cette position conservatrice qui l'a fait battre sur sa circonscription en 2017 par une candidates LREM (amis cette dernière fut battue en 2022 par une candidate du RN). Après y avoir renoncé (au bénéfice d'Élisabeth Borne, plus progressiste et connaissant mieux les rouages de l'État), Emmanuel Macron aurait cependant regretté de ne pas l'avoir nommée à Matignon.

Avec la nouvelle année, il s'est donc rattrapé en la nommant à un super-ministère à la fois du Travail, de l'Emploi, de la Santé et de la Cohésion sociale, avec des réformes nombreuses (assurance-chômage, fin de vie, loi sur le grand âge, réforme de l'hôpital, etc.), en remplaçant, elle seule, trois ministres du précédent gouvernement (Olivier Dussopt, Aurore Bergé et Agnès Firmin-Le Bodo. Jean-Louis Borloo l'a même félicitée pour sa nomination.

Lors de l'examen de la future loi Leonetti, le 26 novembre 2004, en tant que Secrétaire d'État aux Personnes âgées, Catherine Vautrin avait clairement donné sa position sur l'euthanasie active, considérée comme "inacceptable" : « Sur la question des soins palliatifs, étroitement liée à cette préoccupation humaine de soulagement des souffrances, je dirais que leur importance en gériatrie n'est plus à démontrer. En même temps, ces soins ont leur spécificité, en raison à la fois de la diversité des pathologies cumulées, du degré d'autonomie physique et psychique, et de la nature de l'environnement socio-familial. Je sais combien les professionnels du secteur gériatrique, les usagers et les familles sont sensibles à cette problématique. Le texte de loi leur apporte des éléments de réponse, dans le sens du "bien mourir" et d'une plus grande qualité de vie possible jusqu'à la mort, que ne permettent ni l'obstination thérapeutique déraisonnable ni les démarches, inacceptables, d'euthanasie active. ».

Le fait de Catherine Vautrin soit aujourd'hui la "porteuse" de la loi sur l'euthanasie est donc assez étonnant, et même troublant, mais je n'oserais pas imaginer qu'elle ait troqué ses valeurs pour un (gros) maroquin ministériel. Je propose de donner quelques éléments factuels de présentation, puis d'en faire quelques commentaires personnels.

Les faits, c'est ce que le projet de loi propose : une "aide à mourir" (on ne parle pas d'euthanasie, mais, je le répète, c'est le mot qu'il faudrait, et même, deux démarches considérées comme identiques, euthanasie active et suicide assisté) est proposée aux personnes en fin de vie dans des conditions très précises.

Pour rendre possible cette aide à mourir, il faut que le patient réponde à cinq conditions. Deux conditions "administratives" (qui peuvent avoir leur importance) : il faut qu'il soit majeur (avoir au moins 18 ans), et qu'il soit de nationalité française ou résident français depuis un certain temps. La troisième condition est qu'il faut qu'il ait tout son discernement et puisse être capable d'exprimer clairement sa volonté, de manière éclairée, sans qu'elle ne soit altérée (en particulier, qu'elle soit reconfirmée plusieurs fois). La quatrième condition est que le patient doit être atteint d'une maladie grave et incurable. Grave, c'est-à-dire dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme (court terme : quelques jours ou quelques semaines ; moyen terme : six à douze mois). Cela signifie que les pathologies ordinaires concernant la vieillesse ne sont pas concernées par ce dispositif (par exemple, rhumatisme, arthrose, etc.). Enfin, la cinquième condition est que la maladie dont souffre le patient doit produire des douleurs impossibles ou difficiles à soulager (en d'autres termes, « souffrir de douleurs insupportables et réfractaires aux traitements »).

Lors du compte rendu du conseil des ministres, Catherine Vautrin est revenue sur le discernement : « Alors aujourd'hui, le texte tel qu'il est écrit (…) exclut (…) les maladies psychiatriques. Très concrètement, c'est dans les exclusions du texte. Et vraiment l'un des piliers du texte, c'est la capacité de discernement. Et cette capacité de discernement, elle est évaluée lors de l'examen par le médecin qui décide de l'éligibilité. ».

Dans le cas où le patient exprime une telle volonté auprès d'un médecin, qui ne devra avoir aucun lien familial ou personnel avec lui, une expertise est réalisée (par ce médecin, pas de procédure collégiale) pour confirmer les conditions requises, et le cas échéant, après un délai de réflexion, le médecin fournit au patient le produit létal à avaler ou injecter, soit par une action du patient (suicide assisté), soit par une action d'un tiers, proche ou médecin (euthanasie active), avec, dans tous les cas, l'accompagnement d'un médecin (pour réagir, par exemple, en cas de "fausse route"). Par ailleurs, les médecins bénéficient de la clause de conscience qui leur permet de refuser de fournir le produit létal ou de pratiquer l'euthanasie.

Catherine Vautrin insiste beaucoup sur le fait que les conditions sont très strictes : que seule la volonté du patient est prise en compte, et en cas de refus de l'expert, seul le patient peut faire appel, sans que la volonté de la famille puisse jouer (c'est important puisque la dérive est possible pour hériter plus tôt, même si, généralement, la famille semble la plus apte à déterminer la volonté réelle du patient). C'est d'ailleurs sans doute une lacune : le texte semble faire fi de la personne de confiance désignée par le patient.

Autre chose, Catherine Vautrin insiste aussi beaucoup sur le fait que le dispositif n'est pas réservé aux personnes âgées mais à toute personne en fin de vie. En outre, en cas de demande et d'accord de l'aide à mourir, une proposition de soins palliatifs est d'abord faite et c'est d'ailleurs un droit du patient demandeur. Le projet de loi a aussi tout un volet sur les soins palliatifs, en particulier par la création de "maisons d'accompagnement" pour les personnes en fin de vie qui ne pourraient plus vivre seule chez elles.

Je conçois bien que pour Catherine Vautrin, ces conditions très strictes limitent les risques d'abus et permet de donner une porte de sortie à ceux qui, dans leur agonie, ne supportent plus de vivre avec de telles souffrances. Il faudra déjà que ce soit dans cet esprit que le projet de loi soit voté, car je ne doute pas qu'il y aura beaucoup d'amendements pour élargir le champ des possibles de cette aide à mourir, et si la ministre affirme qu'il faut légiférer en la matière « d'une main tremblante », c'est bien parce qu'elle craint les jusqu'au-boutistes de l'euthanasie.

Après un passage en commission des affaires sociales, le projet de loi devrait être débattu à partir de la fin du mois de mai (la date du 27 mai 2024 comme début de l'examen en séance publique avait été avancée il y a un mois).

Mes commentaires, maintenant. Je le répète : je suis un soutien ferme de l'action du Président Emmanuel Macron dans ces temps troublés (heureusement qu'il est là pour la France, je l'écris très clairement), mais ("en même temps"), je suis un opposant farouche de l'euthanasie, et par conséquent, on ne s'étonnera pas que je sois absolument opposé à ce projet de loi (et je n'ose même pas imaginer le texte final après la surenchère des parlementaires).

Catherine Vautrin parle, à propos de son projet, d'un texte raisonnable et surtout équilibré. Mais non ! Le texte équilibré, c'était la loi Leonetti promulguée le 22 avril 2005, complétée par la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016. Ces deux lois avaient réussi justement à atteindre cet équilibre entre le refus d'une obstination déraisonnable (acharnement thérapeutique) et l'euthanasie, avec la possibilité d'une sédation profonde et continue (qui est sans douleur pour le patient, rappelons-le ; dans ce cas, c'est surtout ceux qui l'accompagnent qui souffrent psychologiquement, pas lui). L'avantage était majeur, celui de ne pas franchir la barrière de l'interdiction de tuer et de rester compatible avec la mission du médecin, celle de soigner et pas de tuer. Du reste, environ 5% des médecins seraient prêts à démissionner de leur poste hospitalier si le projet de loi était adopté.

C'est évident que, même si le texte n'était pas amendé, même s'il restait en l'état, ce qui serait la situation la "moins pire", le paradigme juridique et moral exploserait, il serait complètement transformé avec l'autorisation soit de tuer, soit d'aider à mourir (je le répète, le suicide assisté ou l'euthanasie active sont une même et seule démarche puisque, dans les deux cas, cela fait appel à un tiers public, l'État, pour achever une vie). Cela deviendrait un "cheval de Troie" (expression de Catherine Vautrin elle-même lors du débat sur le mariage pour tous qui favoriserait ensuite la PMA pour toutes les femmes, et il faut dire que, là, elle n'avait pas eu tort), et nul doute que le dispositif d'aide à mourir serait alors, par la suite, amené à "évoluer" vers une euthanasie beaucoup plus "permissive" avec des conditions beaucoup moins strictes (comme le réclament les lobbyistes de l'euthanasie).

Je rappelle aussi l'agenda navrant de ce projet de loi : nous sommes dans une situation où la cohésion nationale est très fragile, avec des tensions très fortes au niveau européen voire mondiale, avec la guerre en Ukraine, la guerre à Gaza, des risques de déflagration de toute part (Taïwan, etc.). Également dans un contexte financier difficile (déficit public élevé et demande de 10 voire 15 milliards d'euros d'économies). C'est un contexte financier très délicat, car tout projet de loi sur l'aide à mourir aura évidemment pour effet de réduire les dépenses de santé (toute personne malade qui meurt plus tôt est moins coûteuse pour la collectivité, alors que les soins palliatifs sont au contraire une charge supplémentaire de l'État, pas encore assez élevée aujourd'hui).

Aujourd'hui, Catherine Vautrin explique qu'elle propose son projet de loi à budget constant, sans baisse donc. Mais demain ? L'État, à terme, aura intérêt financièrement à favoriser l'euthanasie (personne ne l'avouera clairement), et cela enclenchera naturellement un mouvement de type eugéniste et utilitariste : qui garde-t-on ? les utiles ? Mais ce n'est pas le discours de la ministre qui, pour prouver sa bonne foi (que je ne mets pas en doute), rappelle que son projet comporte aussi un grand volet sur les soins palliatifs.

C'est ce qui me gêne : il aurait sans doute fallu faire deux lois et séparer les deux sujets. Une sur la fin de vie, qui peut prêter à des débats nombreux. Et une autre, d'urgence, sur les soins palliatifs, qui ne peut être que consensuelle, forcément. Catherine Vautrin a annoncé que le gouvernement venait d'injecter 1,1 milliard d'euros supplémentaires pour les soins palliatifs sur la période de 2024 à 2034 (soit 100 millions d'euros par an), ce qui fera que le budget consacré aux soins palliatifs passera en dix ans de 1,6 à 2,7 milliards d'euros par an. C'est beaucoup, mais la demande est importante.

Les soins palliatifs doivent être un droit à chaque Français, alors que vingt départements n'ont encore aucune structure de soins palliatifs à proposer à leurs patients. C'est donc surtout une urgence budgétaire, au-delà des mesures concernant la formation générale des médecins, la création d'une spécialité en médecine palliative, la création d'unités mobiles de soins palliatifs pour permettre, quand c'est possible, de rester au domicile, etc. La demande (à froid, par les biens-portants) d'euthanasie ne serait pas aussi forte si tout le monde avait réellement accès aux soins palliatifs.

Enfin, en pleine campagne électorale, ce débat parlementaire paraît mal placé. Certes, il ne faut pas arrêter de gouverner sous prétexte de situation internationale tendue, de compagne électorale, etc., mais il ne faut pas que l'aide à mourir soit la compensation électoraliste (car très populaire dans les enquêtes d'opinion) à d'autres mesures beaucoup moins populaires qui pourraient survenir (comme une quatrième réforme de l'assurance-chômage, etc.).

La fin de vie est un sujet qui parle de vie, qui parle de mort, qui touche à l'intime, aux consciences, aux individus, et, par conséquent, ne doit être instrumentalisée par personne sur le plan politique. Un texte sur ce sujet doit être un véritable équilibre, c'est-à-dire, que tous les Français, à part quelques excités, puissent s'y reconnaître car cela les touchent au plus profond. Le risque d'une opposition frontale par les forces les plus réactionnaires et les plus extrémistes n'est pas à exclure, et ce sera la sérénité des débats qui en serait la victime.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (10 avril 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Euthanasie 2024 (2) : le projet Vautrin adopté au conseil des ministres du 10 avril 2024.
Euthanasie 2024 (1) : l'agenda désolant du Président Macron.
Robert Badinter sur l'euthanasie.
Le pape François sur l'euthanasie.
Fin de vie 2023 (4) : la mystification d'un supposé "modèle français" de la fin de vie.
Discours du Président Emmanuel Macron recevant la Convention citoyenne sur la fin de vie le 3 avril 2023 à l'Élysée (texte intégral).
Communiqué de l'Ordre des médecins sur la fin de vie publié le 1er avril 2023 (texte intégral).
Avis n°139 du CCNE sur les questions éthiques relatives aux situations de fin de vie publié le 13 septembre 2022 (à télécharger).
Rapport n°1021 de la mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti publié par l'Assemblée Nationale le 29 mars 2023 (à télécharger).
Rapport de la Convention citoyenne sur la fin de vie publié le 2 avril 2023 (à télécharger).
Fin de vie 2023 (3) : conclusions sans surprise de la Convention citoyenne.
Fin de vie 2023 (2) : méthodologie douteuse.
Fin de vie 2023 (1) : attention danger !
Le drame de la famille Adams.
Prémonitions (Solace).
Vincent Lambert.
Axel Kahn : chronique d’une mort annoncée.
Euthanasie : soigner ou achever ?
Le réveil de conscience est possible !
Soins palliatifs.
Le congé de proche aidant.
Stephen Hawking et la dépendance.
La dignité et le handicap.
Euthanasie ou sédation ?
La leçon du procès Bonnemaison.
Les sondages sur la fin de vie.
Les expériences de l’étranger.
La politisation du CCNE (16 décembre 2013).
Tribune de Michel Houellebecq dans "Le Figaro" du 5 avril 2021.
Tribune de Michel Houellebecq dans "Le Monde" du 12 juillet 2019.
Les nouvelles directives anticipées depuis le 6 août 2016.
Réglementation sur la procédure collégiale (décret n°2016-1066 du 3 août 2016).
La loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016.
La loi Leonetti du 22 avril 2005.


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26 réactions à cet article    


  • ETTORE ETTORE 11 avril 21:06

    Je constate surtout que « ce contrat » sur la tête des gens, est éclos, lors du règne du Macropantaléon !

    C’est ce qui resteras de cette loi, déjà expérimentée sous le nom « Loi Rivotril »

    Que ce soit un papier portant 50 signatures, ou ....Une seule, comme décharge de responsabilité d’ignominie, le résultat est du pareil au même !

    « La seringue », semble être le seul logo représentatif de cette mandature de paniers percés.

    Et vous pouvez virer, si ça vous chante, je le remettrais autant de fois que nécessaire.

    Parce que votre vérité, la vôtre....PUE !


    • Seth 12 avril 12:59

      @ETTORE

      La prescription du Rivotril étant strictement encadrée et limitée, j’ai du mal à saisir comment ça a pu servir d’arme anti-vieux. smiley


    • Durand Durand 11 avril 21:10

      Comme pour l’avortement, l’euthanasie est sponsorisée par GLF, GLNF, GO, etc… C’est sans jugement de valeur mais bon à savoir.

      ..



      • Durand Durand 13 avril 10:31

        @Durand

        Lien ci-dessus : « Il s’agit d’un libéralisme absolu où l’homme se croit tellement autonome qu’il se prend lui-même pour Dieu. Mais il y a aussi une dimension collective voire socialiste chez Pierre Simon. Pour lui « bloquer la transmission des tares héréditaires transmissibles connues, c’est un devoir d’espèce. […] La santé est devenue propriété collective. Nous cotisons à la Sécurité sociale pour la qualité de la vie et la santé de la collectivité » (p. 96). Il considère que c’est la société qui décide qui doit naître ou pas : “Ce n’est pas la mère seule, c’est la collectivité tout entière qui porte l’enfant en son sein. C’est elle qui décide s’il doit être engendré, s’il doit vivre ou mourir, quel est son rôle et son devenir” »

        L’avortement : hier légalisé, demain obligatoire pour tout fœtus triso ou non conforme…

        Étape suivante :

        – sélection de mâles compatibles,

        – insémination artificielle privilégiée ou obligatoire => réduction /appauvrissement de la richesse génétique => mort programmée de tous les clones consanguins au premier pathogène qui passe et contre lequel ils ne possèdent pas/plus l’allèle rare qui sauverait une partie d’entre eux… Exactement comme pour l’abeille noire dont on a provoqué l’extinction par la sélection génétique…

        L’absolutisme, matrice de tous les fascismes.

        ..


      • Vautrin n’est pas de la dernière pluie , va t elle expérimenter à son propre compte la nouvelle loi ????

        Les femmes sont massivement vénales , vicieuses .


        Vautrin est une buse ,comment oublier la loi du sang remplacé par la loi de l’ADN . ??



        • christophe nicolas christophe nicolas 12 avril 11:04

          @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

          Ce n’est pas tout à fait ça. La femme fonctionne sur le mode « amour » c’est à dire j’aime ou je déteste.

          La femme n’est pas pareille à l’homme dans sa formation et dans ses réactions à la faute d’origine. L’homme a d’autres buts pour ses désirs plus ou moins bons. La femme a un but : l’amour.

          https://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Femme.htm

          Si une société malsaine fausse globalement le jugement de la femme avec le bourrage de mou, ce qui n’est pas très difficile car la femme est un être social qui souffre de ne pas avoir de bonnes relations, elle peut alors en faire une arme de destruction massive car elle va faire la guerre à ce qui est sain alors même que ceux qui la poussent à la révolte sont ceux qui créent les conditions de son malheur. Leur but est de faire un maximum de libertines et de corruptrices.

          L’homme est moins sensible à son image, il est moins social et plus indépendant d’esprit, il est moins manipulable et sait que les pouvoirs puent l’hypocrisie et qu’il ne faut pas se laisser embrigader par les connards et les sangliers qui osent tout.

          Toute la ruse actuelle des cupides mondialistes bourreurs de mou consiste d’abord à s’aliéner les femmes et les rendre agressives par revendication égalitaire alors même qu’elle se font piéger facilement en pensée. Lorsqu’elles deviennent mère, elles reprennent de l’indépendance d’esprit mais elles sont effectivement grave manipulées par les médias qui se comportent comme des poufs.
          Attention il y a énormément d’exception mais l’enfumage est grave, personne n’y échappe.
          Après, la femme reste l’outil idéal pour corrompre le bonhomme. Madeleine Allbright a pu bombarder la Serbie grâce à Monica Lewinsky...


        • Seth 12 avril 13:01

          @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

          Je pensais à la reine Brigeou qui n’est pas non plus perdreau de l’année.


        • christophe nicolas christophe nicolas 12 avril 10:41

          Après ce qu’ils ont injecté à la population, il faut bien un truc pour éviter l’agonie de certains, c’est un pack.


          • ETTORE ETTORE 12 avril 10:47

            @christophe nicolas
            «  »«  »Après ce qu’ils ont injecté à la population, il faut bien un truc pour éviter l’agonie de certains, c’est un pack. «  »«  »
            ......
            « On n’achève bien les chevaux » !
            Qu’attendre de plus de ces vétos, qui n’usent jamais du leur, jusque dans l’acceptation des pires ignominies ?


          • zygzornifle zygzornifle 12 avril 10:58

            11 millions de sous le seuil de pauvreté ne sont pas anesthésié mais matraqués a vif par Macron .... 


            • amiaplacidus amiaplacidus 12 avril 16:03

              @zygzornifle

              Il faut rendre cette justice à Macron : avant des élections, il prend bien soin de tenter d’anesthésier les électeurs.
              Et cela marche, la preuve, il a été réélu.

              Des électeurs lucides, conscients et responsables auraient-ils élu Macron ? En aucun cas pour un deuxième mandat et même pas pour un premier.


            • zygzornifle zygzornifle 12 avril 11:00

              Après une vie de merde et de labeur a nourrir une société de parasites vivant comme des tiques sur le dos d’un chien on va les enfin pouvoir les buter sans douleurs ....


              • Seth 12 avril 13:03

                @zygzornifle

                Et encore... on peut facilement se débarrasser des tiques sur les chiens.


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 avril 11:11

                Je pense qu’il n’appartient pas à l’État de légaliser l’aide à abréger leur vie aux personnes qui la sollicitent en raison de leurs souffrances et d’un pronostic vital engagé irrémédiablement.

                 

                Je lui demande seulement de dépénaliser les éventuelles aides de ce type. La nuance me parait considérable, et à considérer.. 


                • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 12 avril 11:43

                  Article Refusé en modération donc je le mets ici ^^ Catégorie > Culture > Histoire

                  Ceci est une traduction d’un texte qui n’est plus en ligne datant de 2012.

                  « La connexion soviéto-jihad : entretien avec Pavel Stroilov »

                  Pavel Stroilov est un historien russe qui, en 2004, a copié des archives soviétiques top-secrètes d’environ 50 000 documents de la Fondation Gorbatchev, où il était chercheur. Il a introduit clandestinement les documents en Occident et a obtenu l’asile politique à Londres. Il était un ami du transfuge du FSB Alexandre Litvinenko, assassiné à Londres alors que le gouvernement russe était largement soupçonné d’en être responsable. Stroilov a traduit et édité ses écrits après sa mort, intitulés Allégations : œuvres sélectionnées d’Alexandre Litvinenko.

                  Ses livres incluent EURSS : Les racines soviétiques de l’intégration européenne , co-écrit avec Vladimir Boukovski et Derrière la tempête du désert : Une archive secrète volée au Kremlin qui jette un nouvel éclairage sur les révolutions arabes au Moyen-Orient .

                  Ce qui suit est l’interview de Pavel Stroilov avec Ryan Mauro de ClarionProject.org :

                  Mauro : L’une des révélations de votre nouveau livre est que les archives soviétiques montrent que les communistes ont activement soutenu la croissance de l’islam radical. Quelle quantité de travail les Soviétiques ont-ils consacré à cet effort et qu’espéraient-ils réaliser ?

                  Stroilov : Curieusement, l’histoire n’a pas commencé avec l’idéologie de l’islam radical, mais avec la méthode, le terrorisme. Les Soviétiques ont créé le terrorisme international moderne et les documents d’archives ne laissent aucun doute à ce sujet. Les archives de Vladimir Boukovski montrent que les Soviétiques finançaient, armaient et entraînaient des terroristes sur les « fronts de libération » du monde entier depuis les années 1960.

                  Selon le transfuge le plus haut gradé et très crédible du bloc soviétique, le général Ion Mihai Pacepa , c’est le général Alexander Sakharovsky, alors chef des services de renseignement du KGB, qui a insisté sur le fait que « dans le monde d’aujourd’hui, où les armes nucléaires ont rendu l’armée la force est obsolète, le terrorisme devrait devenir notre arme principale.

                  Dans le cercle restreint des maîtres-espions de haut rang du bloc soviétique, Sakharovski se vantait que le détournement d’avions était sa propre invention. La décoration de son bureau personnel au siège du KGB était une grande carte du monde, couverte d’innombrables drapeaux rouges, chacun épinglé par Sakharovsky pour marquer un détournement réussi. Un autre type notoire d’attaques terroristes – les fusillades massives dans les aéroports et autres lieux publics – a également été inventé par le KGB à la suite de la campagne réussie de détournement de 82 avions rien qu’en 1969.

                  À l’origine, il s’agissait d’une campagne mondiale, le terrorisme du Moyen-Orient n’étant qu’un parmi tant d’autres, aux côtés d’autres « fronts de libération » sur tous les continents, même en Europe (par exemple les terroristes irlandais ou les Brigades rouges). Mais c’est ensuite, grâce à l’expérience pratique plutôt qu’à la conception, que les terroristes palestiniens sont devenus ceux qui ont le plus réussi. Le terme « Palestinien » est ici un adjectif plutôt trompeur, car les Palestiniens ne sont pas une nation, mais plutôt une organisation bénévole. « Palestiniens », c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes, sans aucun lien historique ou géographique particulier avec la Palestine, si ce n’est qu’ils espèrent la conquérir. Il est plus juste de parler de terrorisme arabe anti-occidental (et donc anti-israélien).

                  La religion y a été introduite assez tardivement. D’après les rares documents et témoignages disponibles, cela semble se situer dans les années 1970. C’est alors que le nouveau chef du KGB, Iouri Andropov, eut l’idée d’utiliser l’islam pour élargir la base des « fronts de libération » anti-occidentaux. Encore une fois, apparemment, cela ne se limitait pas au seul Islam. À peu près à la même période, le monde a vu des hybrides similaires entre la religion et le socialisme se développer partout – par exemple, la « théologie de la libération » catholique en Amérique latine. Et encore une fois, le monde musulman s’est révélé être le terrain le plus fertile pour ces germes du mal, à tel point que le terrorisme islamique a longtemps survécu à ses créateurs marxistes.

                  [...]

                  Texte coupé ici pour entrer ds les commentaires : 

                  Suite et Source > The Soviet-Jihad Connection : Interview with Pavel Stroilov

                   

                  ***********

                  Pour compléter :

                  Révélés : les dossiers du Kremlin qui prouvent que l’Otan n’a jamais trahi la Russie (2014 en anglais)

                  Sans Dieu et sans courage Poutine n’est pas un bastion chrétien, mais l’Occident non plus (2022 en anglais)


                  • Durand Durand 12 avril 12:49

                    @bouffon(s) du roi

                    « Le terme « Palestinien » est ici un adjectif plutôt trompeur, car les Palestiniens ne sont pas une nation, mais plutôt une organisation bénévole. « Palestiniens », c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes, sans aucun lien historique ou géographique particulier avec la Palestine, si ce n’est qu’ils espèrent la conquérir. Il est plus juste de parler de terrorisme arabe anti-occidental (et donc anti-israélien). »

                    Bravo !… C’est même à ça con vous reconnaît !

                    ..


                  • Clocel Clocel 12 avril 13:01

                    @bouffon(s) du roi

                    Faut avouer que les musulmans s’échauffent rapidement et qu’il est tentant de les manipuler pour plomber les pays qu’ils occupent, des mauvaises langues prétendent même qu’ils ont été « créé » pour ça.

                    Cela dit, ils ont plutôt servi les intérêts des juifs et des anglo-saxons.


                  • chantecler chantecler 12 avril 13:02

                    @Durand
                    Et ta soeur ?
                    Les Palestiniens vivaient sur un territoire , sur leur territoire , rattaché à l’empire ottoman , et ont monté leurs villes , leurs villages et leur civilisation rurale depuis des siècles .
                    Certes aujourd’hui avec l’occupation ; les colonisations , les bulldozers ,(maisons , oliveraies , agrumes détruits ) , les guerres, les légendes ,les palabres truqués et leus faux traités de paix , la violence par le peuple élu avec leur territoire sans limite , promis par leur dieu , il n’en reste plus grand chose ....
                    Il n’empêche : des siècles contre 70 ans de mensonges et de foutage de gueule ....
                    A d’autres !


                  • Clocel Clocel 12 avril 13:08

                    @Durand

                    N’oublie pas Durand, demain c’est shabbat ! smiley


                  • Seth 12 avril 13:08

                    @ Durand

                    Attention au double sens, c’est souivent mal compris.

                    Il n’empêche que le refus de l’article n’est pas justifié.


                  • njama njama 12 avril 13:30

                    @Durand
                    La Palestine est historiquement une province de la grande Syrie, le Bilad al-Cham, avant qu’elle ne soit démembrée par les Accords Sykes-Picot, donc par les anglais et les français. En cela, ce qui est devenu Israël en 1948 est une œuvre de colonisation pensée depuis le début du XIX° siècle, dans laquelle les Juifs n’ont été que des colons... il en faut pour coloniser. Les histoires d’antisémitisme, d’un « foyer national pour les Juifs », plus que jamais mises en avant pour donner une forme de légitimité à cette occupation coloniale, c’est du décor qui a alimenté le roman national sioniste à postériori...

                    Map of Ottoman Syria in 1851, by Henry Warren

                    Carte (1896) le Moutassarifat de Jérusalem ou sandjak de Jérusalem une province de l’Empire ottoman détachée du vilayet [subdivision administrative de premier ordre de l’Empire ottoman] de Syrie en 1872 (1872–1917)

                    https://en.wikipedia.org/wiki/Syria_(region)#/media/File:1851_Henry_Warren_Map_of_Syria_(cropped).jpg

                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Moutassarifat_de_J%C3%A9rusalem#/media/Fichier:CUINET(1896)_LA_SYRIE.jpg

                    Vous pouvez agrandir + ou +++ avec la souris, vous retrouverez toutes les villes de la côte…de Rafah el Arif (frontière actuelle avec l’Égypte) à Haïfa et toutes les villes de la Palestine historique.


                  • Durand Durand 12 avril 13:37

                    @Seth

                    Si j’ai mal compris, je m’en excuse mais on ne comprend pas qui écrit ce paragraphe… Les guillemets sont fait pour ça, normalement !

                    ..


                  • Durand Durand 12 avril 13:43

                    @chantecler

                    Ma sœur est infréquentable, j’te la laisse !

                    « Les Palestiniens vivaient sur un territoire , » …etc…, je n’ai jamais pensé autre chose !

                    ..


                  • Durand Durand 12 avril 13:46

                    @Clocel

                    « N’oublie pas Durand, demain c’est shabbat ! »

                    Et bien à demain, alors !

                    ..


                  • Seth 12 avril 14:28

                    @Seth

                    Laisse tomber, j’ai mélangé des trucs et en plus il y a eu un défaut dans l’adressage commun ici.

                    Ce que j’ai écrit ne veux rien dire. smiley

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