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Hôpital sans douleur

HopitalLa douleur à l’hôpital, comment cela est-il possible ?

Parce que le personnel surchargé est attentif d’abord aux soins aigus. Parce que l’intensité de la douleur est difficile à évaluer, son ressenti très variable d’une personne à l’autre. Parce que souvent des souffrances de type psychologique informulées (demandes d’attention, peurs, etc.) se joingnent aux plaintes concernant la douleur. Parce qu’il peut y avoir une certaine accoutumance chez les soignants parfois mal formés en ce domaine. Ne leur jetons pas la pierre, chacun s’arrange comme il le peut pour survivre dans la profession ! Parce que le patient n’ose pas demander, ou alors il se dit qu’il faut bien souffrir, que c’est normal. Toutes ces causes font que parfois la douleur n’est pas prise en compte comme elle pourrait l’être, comme elle devrait l’être.

Pour aider les patients, mais aussi le personnel, certains hôpitaux en Europe, au Canada, deviennent des "hôpitaux sans douleur".

En Suisse, il s’agit d’un label, accompagné d’une certification délivrée par la Ligue suisse contre le cancer (mais cela concerne toutes les sortes de douleurs), label qui doit être réactivé tous les trois ans.

Cela passe par une formation et un travail de motivation des soignants, qui doivent savoir évaluer et même anticiper l’évolution de la douleur.

La prise en charge est assurée 24h/24, le patient indique sa douleur sur une échelle allant de 1 (douleur faible) à 10 (douleur maximale). On ne devrait jamais dépasser 4 !

Lorsqu’ils entrent à l’hôpital, les patients sont informés, on leur explique que nul n’est obligé de souffrir en silence !

La douleur est traitée selon les "paliers de l’OMS" : cela va de l’antalgique simple, en augmentation progressive, vers des dérivés de morphine, jusqu’à la morphine pure.

En Suisse, 10 hôpitaux ont obtenu ce label, 13 s’y préparent.


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2 réactions à cet article    


  • pierre (---.---.121.163) 12 décembre 2005 17:10

    Suite à votre article concernant l’hôpital sans douleur je me permet d’ajouter des précisions. Il existe en France des hôpitaux départementaux qui ont un service de traitement anti-douleurs.En fait ce sont des services associés aux soins palliatifs.Ceci est valable même dans une petite ville départementale 1° Il est très difficile d’évaluer une douleur par l’echelle de la douleur.(Question d’habitude peut être ?) 2°C’est par tatonnement que le médecin arrive à trouver une solution satisfaisante. Pour moi, tel à été mon cas tout en étant un malade externe à cet hôpital.

    J’en arrive à une conclusion qu’en france il y a des hôpitaux qui sont capables de prendre en charge cette discipline


    • sarko (---.---.245.34) 26 décembre 2005 10:54

      Par expérience, je sais qu’il vaut mieux ne pas être malade, ne pas mettre les pieds dans un hopital en France. on est parfois mieux soigné en Afrique qu’en France !!! ca vous paraît drôle comme réponse. Allez par exemple faire un tour aux urgences un samedi matin à l’hopital Lariboisière. Prenez une caméra car vous n’en croirez pas vos yeux ni vos oreilles. Malheureusement, tt cela c’est vrai. le problème en France n’est pas tant le manque de personnel que LE MANQUE D’ORGANISATION, le manque de cohésion des équipes, et aussi le mépris des médecins. Quand il faut appeler dix fois pour qu’on vienne vous changer votre bocal de pipi, qd vous demandez un comprimé pour la douleur et qu’il faut que l’aide-soigante ait d’abord l’aval de l’infirmière et qu’ensuite celle-ci ait l’aval de son supérieur à son tour... cela est kafkaïen. Vous pensez que j’exagère. Vous pensez comme vous voulez mais c’est pourtant la vérité. Le pb en France est que tout le monde se fout de tout le monde. Les Africains s’entraident, les Chinois s’entraident (et sont en train de « piller » la capitale entre parenthèses. Vosu avez vu les bars tabacs ? bref ! Et Les Franaçais ? ils vivent encore au siècle des Lumières ! Voilà ce que j’observe. Et je suis Français pure souche. mais le Français est une nationalité paradoxale. très étrange. sympa un jour, généreux, il peut être froid, mécréant... en un mot difficile à cerner.

      Alors oui pour les mourants il y a les soins palliatifs. et encore... pas beaucoup. et puis il y a la souffrance des gens qui sont à l’hosto mais qui ne vont pas crever tout de suite. je peux vous dire que pour avoir un soulagement qd tu es sur ton lit d’hosto, tu peux attendre longtemps parfois. Mieux vaut avoir sa boite d’anesthésiant dans la poche en arrivant.

      A bon entendeur.

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