Le Grand Satan et ses ampoules
Voilà bien, là encore, les effets pervers d’une écologie mal assumée et mal conçue sans vouloir en ajouter sur la naïveté des promoteurs. Il y aurait pourtant une véritable enquête en responsabilité à mener sur cette affaire de changement généralisé des ampoules destinées à notre éclairage. Le CO2 et la baisse des consommations énergétiques peuvent avoir bon dos pour faire passer des normes et des réglementations. Elles se révèlent souvent coûteuses pour le consommateur et porteuses de bénéfices faramineux pour les fabricants. Quand ces nouvelles normes peuventt en plus être porteuses de soucis sanitaires, cela devient préoccupant. Dans la mesure où l’effort unilatéral consenti se révèle bénéfique pour le plus grand nombre, il peut apparaître acceptable, mais quand il est rapidement entaché des plus vives et crédibles critiques, il devient objet de scandale. Cette affaire des ampoules à basse consommation risque bien de rejoindre assez rapidement le panthéon des plus belles escroqueries intellectuelles et économiques.
Là encore, comme dans de nombreux domaines, c’est notre « belle Europe » des marchands, dominée par les lobbies qui porte la plus grande part des responsabilités.
Ces fameuse ampoules étaient présentées comme une des solutions emblématiques de la politique européenne de réduction des consommations d’énergie. D’une durée de vie de 6 000 à 10 000 heures contre 1 000 pour les classiques, ces ampoules mises sur le marché pour leurs vertus écologiques sont censées remplacer à la fin de l’année 2012 celles à incandescence dans l’Union européenne ; les halogènes disparaissant, elles, du marché d’ici septembre 2016. Elles permettraient également de réduire les émissions de CO2 d’environ 32 millions de tonnes par an.
Un nouveau mode de consommation censé permettre d’économiser au niveau européen l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de la Belgique. “Un gain écologique et économique conséquent”, s’égosillent les grands prêtres !
Un rapport, venant après bien d’autres critiques, rapports et expertises tendrait à démontrer qu’elles pourraient présenter un risque sanitaire. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC).
Trois problèmes majeurs sont pointés par la CSC :
- Ces lampes contiennent du mercure, indispensable à leur fonctionnement. En cas de casse les taux du mercure ainsi libéré peuvent devenir réellement préoccupants.
- Elles émettent des ondes électromagnétiques assez importantes pour perturber, par exemple, les appareils auditifs.
- Enfin à l’image des « portables » et micro-ondes les émissions d’ondes peuvent entraîner réchauffement et céphalées chez les individus trop proches de la source lumineuse.
Voilà qui devrait suffir à déclencher la colère des associations, des verts, des environnementaux patentés … Le silence est pourtant assez assourdissant. Sans doute parce que ces braves gens ont été une fois de plus abusés par des commerçants géniaux qui ont su leurs vendre ce qu’ils réclamaient : la baisse du CO2 ! Au nom de ce “diable CO2 ” va-t-on ainsi nous vendre tout et n’importe quoi, trouer nos couches jurassiques pour l’y enfouir sous pression, surtout faire des coups de commerce juteux ? En un mot quand l’Europe arrêtera-t-elle de succomber à la naïveté et à la crédulité des nouveaux curés du 21ème siècle. Halte aux feux ! Là également réclamons le respect de la laïcité … la liberté pour les athées et les négationnistes du Grenelle … Il est bien trop évident que toutes ces lubies ne font que rembourrer le portefeuille des nouveaux profiteurs de grands prêtres.
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