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Le plus gros gaspillage de la Sécu

La correction DEFINITIVE des varices existe et personne ne veut en parler … ainsi que toute l’Information qu’on ne veut pas dire sur les varices, notamment POURQUOI CECI EST LE PLUS GROS GASPILLAGE DE LA SECU :

 

Le Syndrome de Nutcracker n’est PAS une maladie rare. En urologie, l’hématurie importante et l’insuffisance rénale causée par le Syndrome de Nutcracker sont rares. En chirurgie vasculaire cependant les varices, un symptôme bien noté du Syndrome de Nutcracker aussi bien que du Syndrome de Congestion Pelvienne, sont extrêmement fréquentes. Des nombreuses estimations pour les malformations veineuses de la veine rénale (en fait les trois manifestations du Syndrome de Nutcracker), les taux de prévalence sont jusqu'à même 9%. Par ailleurs, le Phénomène de Nutcracker (une constatation d’imagerie de piégeage ou de compression de la veine rénale gauche sans symptômes), qui est distincte du véritable Syndrome de Nutcracker (une constatation d’imagerie de compression de la veine rénale gauche avec des symptômes notés), est extrêmement répandu : le Phénomène de Nutcracker est, selon les estimations, constaté dans jusqu'à soixante-douze pourcent (72%) des scans CT abdominaux (Buschi et al, 1980). Sans surprise, les taux pour la prévalence de varices dans les jambes s’élèvent jusqu’à 73% pour les femmes (Beebe-Dimmer et al., 2005). Le veritable Syndrome de Nutcracker peut causer du reflux pelvien important qui à son tour peut causer des varices importantes dans les jambes. 2%-3% de la population a des varices dès l’adolescence (Bertrand, 2008).

Un historique de chirurgie et/ou de ligature veineuse a été noté comme étant associé de façon significative avec l’ulcération veineuse (Margolis et al., 2004). L’ulcération veineuse affecte d’une manière prédominante les femmes avec jusqu’à trois fois plus de femmes affectées que d’hommes. Quand les varices sont retirées chirurgicalement (ou ligaturées, traitées par laser ou sclérosées) elles ne sont en aucune manière “réparées” dans le sens d’être remises en bonne condition et remises en place : elles sont retirées ou détruites. Il est un fait physiologique que les veines (des vaisseaux avec des valvules) ne repoussent pas. Même dans un système veineux parfaitement fonctionnel, en réduisant la quantité de veines avec une quantité toujours constante de sang à circuler, la quantité réduite de veines peut seulement s’accommoder proportionnellement en se dilatant. Le retrait chirurgical, la ligature, le traitement laser ou la sclérose des varices en présence d’un reflux pelvien important va inévitablement transférer tout reflux pelvien important non-corrigé sur le reste du système veineux (les veines profondes, les veines perforantes, le reste des veines superficielles et les veinules dans le tissu capillaire métaboliquement important). Proportionnellement, plus il y a des varices de grand calibre retirées, plus les veines de calibre plus petit doivent se dilater pour faire le retour veineux et potentiellement par ce moyen devenir des varices plus petites. Le risque de l’ulcération veineuse est en proportion de la sévérité des varicosités et de la sévérité de l’insuffisance du retour veineux. 75% des cas de l’ulcération veineuse sont causés par du reflux primaire progressif de longue date. Dans la centaine de photos de jambes avec des varices et puis de jambes avec de l’ulcération veineuse dans Google Images and Bing Images respectivement, d’un côté les jambes avec des varices importantes n’ont pas d’ulcération veineuse et puis de l’autre côté les jambes avec de l’ulcération veineuse ont toutes l’air « nettoyées ». Mention de ceci peut être trouvée dans la littérature médicale, notamment que i) des varices très importantes ainsi que de toute la vie peuvent être asymptomatiques ; ii) pour la majorité des cas, les varices de grand calibre ne se manifestent pas avec des problèmes concomitants de peau tandis qu’il y a des problèmes de peau avec des varicosités ; et iii) la majorité de patients avec de l’ulcération veineuse n’ont pas de varices sur la surface de la peau (en gardant à l’esprit que 75% de l’ulcération veineuse est causée par du reflux primaire progressif de longue date).

 

En résumé, le traitement actuel du 2%-3% de la population qui a des varices dès l’adolescence est véritablement un scandale parce que :

- D’un côté de la chirurgie pelvienne mini-invasive sûre et efficace existe, pour un peu plus que le coût pour une chirurgie par éveinage, pour corriger sinon complètement éradiquer la compression de la veine rénale gauche qui est la cause du reflux pelvien important et des varices résultantes dès l’adolescence si typiques du Syndrome de Nutcracker. Avec l’éradication du reflux pelvien important, il y aura aussi l’éradication des varices importantes qui auraient été crées autrement et, si fait dans l’adolescence, le risque et le coût pour la santé de toute la vie du Syndrome de Nutcracker peut effectivement se limiter et s’arrêter à cette seule chirurgie pelvienne.

- De l’autre côté, s’il n’y a pas de chirurgie correctrice pour la compression de la veine rénale gauche et donc la continuation du reflux pelvien important, les risques et les coûts de santé potentiels tout le long de la vie du Syndrome de Nutcracker (qui deviendra, à moins d’être corrigé, une maladie chronique de toute la vie) sont MULTIPLES et IMPORTANTS : du reflux pelvien important non-corrigé pendant toute la vie causera inévitablement de l’insuffisance veineuse importante pendant toute la vie (de l’Insuffisance Veineuse Chronique) pour laquelle des interventions veineuses répétées surtout par des femmes peuvent être recherchées, pour laquelle les risques et les problèmes de santé associés sont multiples et importants et pour laquelle il y a notamment un risque grandement augmenté d’ulcération veineuse qui à son tour peut causer des traitements multiples et importants pendant de longues années. 4% des gens âgés 65 ans et plus aux USA ont de l’ulcération veineuse active qui est causée dans 75% des cas par du reflux primaire progressif de longue date. L’ulcération veineuse se manifeste souvent en même temps avec du diabète.

Comme il est spécifié dans le American Medical Association Family Medical Guide de 1994 : “If you have both deep and superficial varicose veins, surgery is not recommended. Instead your physician will recommend that you wear elastic bandages on your leg and avoid prolonged standing.” D’un module d’enseignement français, il n’y a que l’indication de chirurgie pour l’insuffisance veineuse superficielle (Boccalon, Fauvel, 2001). En gardant à l’esprit que les associations de chirurgiens vasculaires ont tout intérêt pour promouvoir leur activité, il est notable que pour la guérison d’ulcères veineux l’American Venous Forum recommande la compression comme le traitement primaire.

Au Royaume Uni, sur la base d’une politique d’« evidence-based medicine », le remboursement des traitements pour les varices est limité uniquement pour la plupart aux cas d’ulcération ou lorsqu’il y a des problèmes de peau avec souvent des critères restrictifs. En France cependant, la chirurgie des varices par éveinage est 100% remboursée par la Sécurité Sociale sans critères restrictifs ; elle est aussi l’intervention chirurgicale #2 la plus fréquente en France.

 

 Les risques et les problèmes de santé de toute la vie associés avec l’Insuffisance Veineuse Chronique (IVC) sont multiples et importants. L’IVC est associée avec de l’œdème, de la fibrose et de l’insuffisance veineuse qui va progressivement s’empirer pour laquelle des interventions veineuses répétées surtout par des femmes peuvent être recherchées. De plusieurs études, la réapparition de varices est »65% après cinq ans. L’IVC est associée avec des niveaux pathologiques d’inflammation. L’IVC est associée avec des radicaux libres excessifs et du stress oxydatif augmenté. L’IVC met une surcharge circulatoire évidente sur le cœur. Une association a été notée entre les varices et la maladie cardiovasculaire. Les varices sont indissociables du dysfonctionnement endothélial, qui à son tour est indissociable de l’artériosclérose. Un historique de chirurgie et/ou de ligature veineuse a été noté comme étant significativement associé avec de l’ulcération veineuse. 4% des gens âgés 65 ans et plus aux USA ont de l’ulcération veineuse active qui est causée dans 75% des cas par du reflux primaire progressif de longue date. D’une étude de 12mois, les coûts médicaux moyens en total pour chaque traitement de l’ulcération veineuse étaient près de $ 10 000 (en excluant les coûts pour le traitement récidivant ou prolongé après la fin de l’étude de 12mois). Plus que la moitié des ulcères veineux ont besoin de traitement prolongé de plus d’un an ; la récidive peut être jusqu'à 67% ; un sous-groupe a de l’ulcération veineuse pendant plus de cinq ans et ≈15% ne guérissent jamais. Des traitements répétés sont souvent nécessaires (de la ligature ou de la sclérose veineuse, du débridement de la plaie, de l’hospitalisation, de la greffe de peau, …). Les coûts totaux réels doivent inclure les jours d’incapacité de travail et la retraite anticipée. Le coût moyen par patient de l’ulcération veineuse pendant toute la vie est estimée à plus de $ 40 000. L’ulcération veineuse se manifeste souvent avec le diabète.

 

 Pourquoi le traitement actuel des varices importantes est un ENORME scandale médical et économique

- Avant tout, Il y a la notion fondamentale de « se faire avoir » : avec des anti-depressants, au moins l’efficacité est légèrement au-dessus le niveau de placebo. Avec le retrait chirurgical (ou la ligature, le traitement laser ou la sclérose) des varices des jambes causées par du reflux pelvien important, il n’y a aucune efficacité du tout pour arrêter un reflux pelvien important et l’Insuffisance Veineuse Chronique qui résulte inévitablement d’un reflux pelvien important. Pour autant que la phlébologie soi-disant préviendrait ou ralentirait « la maladie veineuse » (une vaccination en quelque sorte), le fait qu’un historique de chirurgie et/ou de ligature veineuse est en fait significativement associé avec de l’ulcération veineuse indique clairement qu’il y a un problème évident avec la vaccination.

- Médicalement et économiquement, il y a un scandale : Avant tout, en prenant en compte qu’il est possible de corriger dans l’adolescence le reflux pelvien important qui est la cause du Syndrome de Nutcracker pour un peu plus que le coût d’une chirurgie par éveinage, ceci implique effectivement que 75% des gens avec de l’ulcération veineuse (qui est causée dans 75% des cas par du reflux primaire progressif de longue date), n’auraient jamais dû avoir même des varices. L’Insuffisance Veineuse Chronique de toute la vie coûte très cher. Ensuite, l’ulcération veineuse qui peut durer pendant des années coûte très cher. Sur la base d’une politique d’« evidence-based medicine », comme au Royaume Uni, l’intervention chirurgicale #2 en France ne devrait même pas être remboursée. Le fait que la deuxième intervention chirurgicale la plus fréquente en France est remboursée en totalité sans restriction est réellement, en soi, un énorme gaspillage de frais de sante de la Sécurité Sociale. Le fait qu’il y a autant de problèmes de santé, pouvant causer autant de potentiels multiples et importants frais de santé pendant toute la vie et remboursés de surcroit, associés avec l’Insuffisance Veineuse Chronique et aussi avec l’ulcération veineuse et qui auraient pu être évité si seulement le reflux pelvien important avait été corrigé dès l’adolescence, ceci est en totalite un réel trou noir de frais de santé gaspillé.

- Ethiquement, il y a indéniablement un traitement qui est loin d’être optimal pour les femmes avec le Syndrome de Congestion Pelvienne (de laquelle le Syndrome de Nutcracker est une variante) : indépendamment des problèmes associés, le Syndrome de Congestion Pelvienne n’est pas juste des varices, il y a aussi le symptôme et le problème majeure de douleur pelvienne chronique qui ne peut en aucune manière être traitée par le retrait de varices. Pour toute l’accumulation de traitements inappropriés et inefficaces y compris des médicaments antidouleurs et les jours de travail non-effectués, le non-traitement du Syndrome de Congestion Pelvienne coûte beaucoup plus cher que le traitement approprié. Pour toute l’accumulation d’interventions veineuses à répétition et des problèmes potentiels tout le long de la vie, le non-traitement du Syndrome de Nutcracker coûte infiniment beaucoup plus cher que le traitement approprié. Le manque de reconnaissance et de traitements appropriés pour le Syndrome de Congestion Pelvienne et le Syndrome de Nutcracker n’est pas du tout bénéfique ni médicalement ni économiquement.


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16 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 2 août 2014 14:08

    « Pour compenser sa méconnaissance patente, il prescrit des radios, des IRM, des scans, des analyses de tous les liquides organiques pour tenter de traquer le mm2 interne d’un organisme dans l’espoir d’y détecter le dysfonctionnement qui le confirmera dans son supposé « savoir ». »

    et tu fais comment sans examen ?

    piuuu avec tes pouvoirs magiques ?


  • _Ulysse_ _Ulysse_ 2 août 2014 19:30

    Bonjour , passons sur les senpiternelles remarques concernant les médecins tous incompétents qui prescrivent des imageries à tout va pour rien , vous devriez suivre une journée de consultations après vous comprendriez peut être deux, trois choses à savoir que ce sont les patients qui réclament en premier lieu des examens car « les gens » pensent qu’un médecin ne peut pas faire de diagnostic sans imagerie ou examens déjà , ensuite ils veulent des examens pour être rassurés , enfin ils veulent des examens parceque pour eux si vous ne prescrivez pas d’examens vous êtes un mauvais médecin^^

    Dès lors les médecins prescrivent aussi des examens pour se couvrir juridiquement de peur d’être attaqués parcequ’on leurs aura pas prescrit le scanner pour leurs hernie discale.

    Après c’est vrai que la médecine est devenue plus technique et que tous les actes techniques sont bien payés en revanche les consultations et donc l’examens clinique est mal payé et c’est un problème,personnellement je prescris très peu de scanner peut être 5-6 par an , des IRM 1 par an peut être, par contre je prescris beaucoup de biologies pas mal d’échographies appuyés sur la clinique pour confirmer les diagnostics et orienter la prise en charge ;le diagnostic repose d’abord sur la clinique même c’est d’abord l’interrogatoire qui donne le diagnostic ou les diagnostics possibles.

    pour ce qui est de l’article il est interressant même si bien sûr c’est encore à charge contre les médecins mais c’est là aussi un peu gonflé puisque la grande majorité des patient(es) refusent le seul traitement efficace à savoir la contention, quand à cette histoire de veine rénale gauche vous m’étonnez je vais regarder ça , par contre enlever les varices n’aggrave pas les choses comme vous le dites on eut discuter l’eficacité mais je rappelle quand même que 90 % du flux veineux passe par le réseau profond et pas par le veines superficielles.  


    • foufouille foufouille 2 août 2014 20:25

      sans examen, c’est surtout pour que le client revienne. c’est pas au patient de le demander, normalement


    • RICAURET 2 août 2014 22:45

      la médecine ne vie plus que pas des probabilités et des pourcentages
      ex : vous avez 30% de probabilité d avoir un cancer si vous fumez vous ne ferez peu être jamais de cancer la médecine c est savoir la cause et non la probabilité de faire ou non
       la médecine est la pour guérir pas pour soigner
      tant quelle restera dans cette optique il y aura UN gouffre qui deviendra un CANYON  


    • _Ulysse_ _Ulysse_ 3 août 2014 00:17

      Oui sûrement on manque tellement de travail qu’on fait tout pour qu’ils reviennent !

      Le patient par définition n’est pas médecin et ne connait rien aux indications des examens mais vous semblez ne vraiment avoir rien compris à ce que je viens d’expliquer on a pas toujours besoin d’imagerie pour établir des diagnostics !
      comment faisait on il n’y a pas si longtemps quand il n’y avait ni scanner ni irm ni échographie ?


    • foufouille foufouille 3 août 2014 10:20

      c’est pas par ce que tu le fait pas que les autres ne le font pas.

      donc, oui certains médecins ne te font pas faire de radio ou ne ne lise pas entièrement une analyse de sang.


    • foufouille foufouille 3 août 2014 10:29

      « Le patient par définition n’est pas médecin et ne connait rien aux indications des examens »

      c’est sûr. écrit en caractère gras avec normes maxi et mini, on sait pas le lire.


    • _Ulysse_ _Ulysse_ 2 août 2014 19:38

      petit résumé trouvé sur em consult il semble qu’il y ait quelque éxagérations de la part de l’auteur :

      "

      Le Nutcracker Syndrome (NS) ou syndrome du casse-noisettes décrit la compression de la veine rénale gauche (VRG) entre l’artère mésentérique supérieure (AMS) et l’aorte. Le NS est caractérisé par une diminution du flux sanguin de la veine rénale gauche vers la veine cave inférieure du fait de la compression extrinsèque de la VRG. L’imagerie montre habituellement un rétrécissement de la VRG localisé au niveau de la pince aorto-mésentérique avec une dilatation de la VRG en amont (vers le hile rénal). Le terme de NS devrait être réservé aux patients ayant une symptomatologie clinique associée à ces caractéristiques anatomiques car, comme mentionné par Shin et Lee [1], il existe des variantes anatomiques similaires qui n’ont pas de répercussion clinique et l’on devrait dans ces cas plutôt parler de Nutcracker phenomenon ou phénomène de casse-noisettes.

      La première description de cette entité a été faite par l’anatomopathologiste Grant en 1937 [2] et le premier cas clinique a été rapporté par El-Sadr et Mina en 1950 [3]. Il existe deux types de NS : le plus classique est le NS antérieur lié à la compression de la VRG entre l’AMS et l’aorte ; l’autre, plus rare, est le NS postérieur lié à la compression de la VRG entre l’aorte et le corps vertébral lorsque la VRG est rétro-aortique. Les deux types peuvent être exceptionnellement associés en cas de duplication de la VRG. Les hypothèses étiologiques du NS incluent une ptose rénale postérieure, un cheminement anormalement haut de la VRG, une anomalie d’insertion de l’AMS sur l’aorte ou divers processus à l’origine d’une compression de la VRG [4].

      Épidémiologie .– La prévalence exacte du NS est inconnue du fait de la variabilité des symptômes, de l’absence de critères diagnostiques et du peu de cas rapportés : la plus grosse série publiée émane de la Mayo Clinic [5] et porte sur 23 patients. On estime que le NS est un peu plus fréquent chez les femmes, se manifestant depuis l’enfance jusqu’à la 7e décade avec un pic de fréquence chez les femmes jeunes (20 à 40 ans) ou d’âge moyen.

      Clinique .– Les manifestations cliniques sont variées, induites par la stase veineuse en amont de la VRG : hématurie microscopique asymptomatique, hématurie macroscopique, douleurs abdominales ou du flanc gauche parfois accompagnées de nausées ou vomissements, protéinurie orthostatique. Le reflux dans la veine gonadique gauche peut parfois induire un syndrome douloureux exacerbé par la position assise ou debout : syndrome de congestion pelvienne chez la femme souvent associé à des varices pelviennes avec dyspareunie, dysurie, dysménorrhée, varicocèle gauche avec douleurs testiculaires chez l’homme. Tous ces symptômes sont très variables et parfois difficiles à corréler avec les découvertes anatomiques : certains sujets porteurs d’une compression marquée de la VRG sont totalement asymptomatiques.

      Diagnostic .– Le NS est probablement sous-estimé dans la mesure où le diagnostic correct est souvent posé tardivement. La base du diagnostic se fonde sur une anamnèse précise et un examen clinique minutieux. Les pathologies rénales plus communes doivent être exclues par les moyens diagnostiques habituels. LE NS est habituellement évoqué sur base d’un angio-TDM ou d’une angio-IRM. Dans ces cas, l’échographie-Doppler est une technique qui peut s’avérer très utile pour conforter le diagnostic si on arrive à montrer que le rapport entre les vitesses maximales de la VRG au niveau de la sténose et de la distension maximale d’amont est supérieur ou égal à cinq (sensibilité de 69 à 90 % et spécificité de 89 à 100 %) [4]. Une confirmation diagnostique complémentaire peut s’appuyer sur une phlébographie qui permet de mesurer le gradient de pression entre la VCI et la VRG : celui-ci est en moyenne de 1mmHg et est d’au moins 3mmHg en cas de NS. (4).

      Traitement .– Le premier traitement d’un NS a été décrit par Pastershank en 1974 [6]. Il existe de nombreuses options thérapeutiques depuis la simple observation jusqu’à la néphrectomie en fonction de la sévérité des symptômes [4]. Un traitement conservateur est recommandé en cas d’hématurie modérée. Avant l’âge de 18 ans, la meilleure option est une attitude attentiste pendant au moins deux ans car 75 % des patients auront une résolution spontanée de l’hématurie. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion pourraient améliorer la protéinurie orthostatique. Lorsque les symptômes persistent ou sont sévères, plusieurs interventions ayant pour but de diminuer la pression au niveau de la VRG ou le reflux veineux pelvien ont été proposées : néphropexie médiane avec excision de varicosités rénales, pontage de la VRG, transposition de la VRG avec ou sans insertion d’un anneau en Dacron entre l’AMS et l’aorte, transposition de l’AMS, shunt réno-cave, autotransplantation rénale, pontage gonado-cave, néphrectomie. Les techniques de stenting ont aussi été utilisées plus récemment. Dans les syndromes de congestion pelvienne sévère associée à des varices pelviennes, on a montré le bénéfice d’une embolisation par coils des veines ovariennes chez 56 à 98 % des patientes.

      Conclusions .– Le syndrome de compression de la veine rénale gauche (Nutcracker syndrome ) est une entité pouvant être rencontrée par les médecins de diverses disciplines dont les signes principaux sont une hématurie, des douleurs abdominales, des varices pelviennes et une varicocèle gauche. L’histoire naturelle du NS reste mal connue : les modalités diagnostiques et thérapeutiques restent dès lors incertaines mais les patients très invalidés peuvent bénéficier d’un traitement chirurgical ou endovasculaire.

      Références

      [1] Shin JI, Lee JS. Nutcracker phenomenon or nutcracker syndrome [letter] ? Nephrol Dial Transplant 2005 ;20:2015.

      [2] Grant JCB. A method of anatomy, descriptive and deductive. 3rd ed. Baltimore (MD) : Williams & Wilkins Co ; 1944.

      [3] El-Sadr AR, Mina E. Anatomical and surgical aspects in the operative management of varicocele. Urol Cutaneous Rev 1950 ;54:257–62.

      [4] Kurklinsky AK, Rooke TW. Nutcracker phenomenon and nutcracker syndrome. Review. Mayo Clin Proc 2010 ;85:552–9.

      [5] Reed NR, Kalra M, Bower TC, Vrtiska TJ, Ricotta JJ, Gloviczki P. Left renal vein transposition for nutcracker syndrome. J Vasc Surg 2009 ;49:386–94.

      [6] Pastershank SP. Left renal vein obstruction by a superior mesenteric artery. J Can Assoc Radiol 1974 ;25:52–4. "


      • _Ulysse_ _Ulysse_ 2 août 2014 19:42

        Je rajouterais qu’à mon sens une compression de la VRG ne peut pas provoquer d’insuffisance veineuse des membres inférieurs mais je demanderais par curiosité


        • non667 2 août 2014 22:00

          mon épouse consulte sa généraliste pour des varices sur la cuisse douloureuses et inesthétiques .elle l’envoie vers un chirurgien a la clinique la plus proche ou travaille son mari anesthésiste !
          devis pour retrait chirurgical des varices : honoraire libre x€ au frais de la sécu +1200€ en liquide pour ma pomme !
          devant la tête de mon épouse il propose un paiement échelonné !

          halte au feu !mon épouse prend rendez vous pour la même opération avec un chirurgien en hôpital public !a qui elle raconte son histoire !

          celui-ci lui dit qu’il va la guérir par 3 séries de piqures sclérosantes dans les veines en 3 mois !sans hospitalisation ! !rien à notre charge
          il s’étonne que la généraliste , qu’il avait eu en stage et qu’il avait initiée a cette méthode ne l’ait pas recommandé !

          10 ans ont passé !pas de réapparition de varices (ce qui n’est pas toujours le cas lorsqu’il y a ablation )


          • _Ulysse_ _Ulysse_ 3 août 2014 00:22

            si ce que vous dites est vrai c’est grave c’est d’une part un dépassement excessif et d’autre part si c’est au black je vous invite à saisir le conseil de l’ordre.

            ceci étant personnellement je suis contre les dépassements d’honoraire en plus cela induit la confusion chez beaucoup de patients qui prennent ça pour un dessous de table (alors que c’est déclaré sur la feuille de sécu et certainement pas payé en liquide)

            d’autre part j’expliquerais ce que je dis à tous mes patients si on vous demande un dépassement trop élevé allez voir ailleur !
            ils ont voulu des honoraire libres à partir de là faites jouer la concurrence !


          • Esprit Critique 2 août 2014 23:41

            Cette article est imbitable j’ai rien compris, c’est pas de« Veine » !


            • sylvie 6 août 2014 12:21

              premier article auteur inconnu ne répondant pas aucun commentaires posté avant, diagnostique : fait partie de l’attaque fmiesque contre le social.


            • ecolittoral ecolittoral 5 août 2014 15:24

              Le plus gros gaspillage de la sécu ?

              Que dire de mon artériopathie oblitérant et du circuit touristique médical que j’effectue...à Béziers, ou des quartiers entiers sont à fonction médicale ?

              J’ai l’impression que depuis début juillet, la totalité de mes cotisation à la sécu, soit environ 35 ans ont été « consommées » par des « confrères » en réseau.

              Chers, très chers confrères...pour les cotisants ; plus pour moi qui suis à la CMUC. C’est gratuit !

              Alors pourquoi ce commentaire ?

              Peut être parce que le monde médical n’est pas affaire de santé mais de maladie, d’usure, de rafistolage à base (entre autre) de machines rentables à 5 clients/heures soit 40chèques/jour....par confrère.

              Rentable aussi l’investissement « lit » amorti avec un « longue maladie ».

              Pas de colère pour le moment mais, l’impression d’être trimbalé à droite à gauche sans trop savoir à quoi (à qui) ça sert.

              Et ce n’est pas les petits dessins et la décharge « en connaissance de cause » qu’on me refile qui m’éclairent. Ce sont juste des papiers « obligatoires » au cas ou....

              Peut être que les responsables de la Chine antique avaient trouvé la solution.

              Un médecin et des « confrères » payés SI leurs patients étaient en bonne santé.

              Beaucoup moins bien payés si les remèdes étaient importants.

              Payés quand même en cas d’épidémie.

              Des professionnels au service de la santé plutôt que de la défaillance.

              Tant que la « santé » sera un marché, il faudra l’approvisionner en clients.


              • foufouille foufouille 6 août 2014 13:40

                tu es un client avant tout. la médecine est pas non plus magique et complexe. beaucoup de « médecins » pensent tout savoir alors que c’est pas le cas.

                alors soit tu cherches un vrai médecin, soit tu t’informes pour éviter d’y rester.

                je te rassure, c’est pire pour d’autres.

                petite ville = peu de clients

                tu va devoir aller ailleurs


              • dockcz 3 septembre 2014 06:56

                J’ai perdu mon temps à lire cet article, sans pouvoir aller jusqu’au bout, d’ailleurs tellement il est évident que l’auteur ne connait pas du tout la maladie variqueuse et mélange deux pathologies qui n’ont rien à avoir l’une avec l’autre.

                Les varices des membres inférieurs sont des dilatations veineuses dont la cause est l’incontinence des valves anti-reflux sur un terrain prédisposé pour des raisons génétiques. En position debout, la pression qui s’exerce sur les parois des veines superficielles entraine une dilatation progressive de celles ci, le développement de collatérales, et à terme, peut aboutir à l’ulcère variqueux.
                Le traitement chirurgical consiste à retirer les veines saphènes déficientes dans lesquelles le sang circule en sens inverse en position debout et par des perforantes rejoint le réseau veineux profond qui, lui, est entouré de muscles qui empêchent les veines de se dilater et surtout jouent le rôle de pompe en chassant le sang dans le sens du retour veineux quand ils se contractent.
                Les autres traitements ( scléroses, ligatures veineuses, phlébectomies partielles, laser ) sont des traitements complémentaires ou proposés isolément qui peuvent avoir leur utilité momentanée ou définitive.
                La contention, bien sûr est très utile. Mais elle ne résout pas le problème pour autant. dès que la contention est retirée, les lourdeurs reviennent l’évolution se poursuit et l’ulcération est possible. Qui aimerait porter des vas à varices à vie.
                Pour finir, et pour rire, mais c’est sérieux, on ne risque rien à garder ses varices ! On peut tranquillement vivre avec jusqu’au bout et mourir d’autre chose. Bref ce n’est pas une maladie mortelle !
                Ah, et pour le trou de la sécu, au diable la varice !
                Dockcz



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anonymous


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