Les bactéries issues de notre alimentation en hausse
La polémique politique a été lancé il y'a plusieurs semaines désormais. Depuis, le sujet halal s'est peu à peu affaissé dans la sphère journalistique, mais reste présente pour bon nombre de personnes. Mais, en dehors de toute considération politique et religieuse, qu'en est-il ?

Au niveau politique, le problème a été résolu par le décret qui donne obligation aux abattoirs de se manifester en tant qu'abattoirs halal. Pour beaucoup, cela ne va rien régler au problème, des listes d'abattoirs rituels et non rituels ont ainsi émergées, obtenues grâce à l'association O.A.B.A, seule détentrice de ces informations au départ.
Au niveau religieux, comme d'habitude, des voix criant à la stigmatisation se sont élevées, sans que ça ne change quoi que ce soit pour les consommateurs soucieux de manger selon leurs rites.
Au niveau des animaux, aucun changement : ils continuent de mourir en chaîne, sans que grand monde ne se soucie d'eux, comme je l'avais déjà précisé.
Par contre, au niveau santé, "on est ce qu'on mange" dit le dicton. Et des chiffres récemment publiés mettent à nouveau les rituels en cause. L'E. coli, la plus dangereuse, a ainsi constamment progressée depuis quelques années.
Mais au final, même si c'est la plus dangereuse, elle n'est pas aussi présente que... La bactérie Campylobacter, présente notamment dans les volailles.
Et, là aussi, la bactérie est issue des intestins des volailles. Même si l'article présenté ne parle pas d'abattage rituel, l'allusion faite au mode d'abattage et la volonté de ne pas creuser le sujet prouve qu'il y'a anguille sous roche, ou plutôt, halal sous le couteau. Ca a été dit et redit lors de la polémique halal d'il y'a quelques mois, voici la preuve formelle. Cet abattage sectionne l'oesophage qui risque alors de régurgiter le contenu de l'estomac et du reste, infectant la future viande. Dans l'abattage "normal", l'oesophage est ligaturé pour éviter le déversement de l'estomac.
Le risque existe donc bel et bien, et cuire l'aliment ne suffit donc plus : en plus de cuire votre steak, pour éviter tout risque, il ne faut ni le mettre en contact avec d'autres aliments, ni même le toucher ! Autant dire qu'il n'est pas vraiment possible de ne pas avoir de risque, et, en tant que tel, le principe de précaution devrait automatiquement avoir lieu, avec soit l'interdiction pure et simple des rituels, soit en les encadrant de façon plus poussée, ou alors, en leur imposant de nouvelles règles d'hygiène qui anéantirait tout risque de contamination.
Ce n'est donc plus un problème écologique, politique et religieux, c'est un problème écologique, de santé, politique et religieux.
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