Les sophrologues s’intéressent aux troubles alimentaires
Le 15 octobre, le récent Observatoire National de
La sophrologie a déjà montré certaines capacités à apporter un bien-être et aussi l’espoir dans les TCA, en offrant à ceux qui en souffrent un espace pour se dire et s’écouter, à l’écart du tumulte souvent infernal qui agite leur esprit. Il s’agit à présent de développer une compréhension des mécanismes afin de les rendre reproductibles et de les intégrer plus facilement dans les différentes pratiques de santé. Par des actions d’enquêtes, de recherches, de statistiques, en s’appuyant sur des démarches et des connaissances tangibles, l’objectif est de mettre en place une validation scientifique.
Face aux multiples visages de ces troubles, la sophrologie devra rester fidèle à ses origines, à savoir l’alliance de ce que la science moderne nous apporte de plus pointu dans la connaissance l’homme, et de la vision globale de la santé dont nous avons hérité des traditions orientales les plus anciennes. Il y a fort à parier qu’une telle démarche donnera un meilleure lisibilité de ce qui se joue dans les troubles alimentaires, et peut-être une compréhension accrue de ce que signifie se nourrir.
Les associations de patients et leurs familles sont demandeuses d’information sur la sophrologie. L’Observatoire déclare avoir tout intérêt à travailler étroitement à leurs côtés, afin d’améliorer l’accessibilité de la sophrologie à un public élargi.
Dans le cadre du développement de cette commission, l’Observatoire lance un appel aux sophrologues et autres praticiens de santé qui travaillent auprès de personnes atteintes de troubles alimentaires (anorexie, boulimie, compulsions, hyperphagie…), afin d’apporter leur témoignage et d’élargir le panel d’étude.
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