Santé Publique France dissimule-t-elle les virus oncogènes des élevages intensifs de poules comme celui de Lescout ?

A Lescout, une ferme-usine de plusieurs centaines de milliers de poules pondeuses nuit gravement au bien-être et à la santé de la population, dont une partie avait notamment réclamé la fermeture, avant qu’une demande d’agrandissement faite auprès des autorités par la ferme-usine fut acceptée par les autorités locales en décembre 2019.
Des signalements d’un taux anormalement élevé de certains cancers à proximité immédiate de la ferme-usine (moins de deux kilomètres) avaient été faits aux autorités par la mairie, notamment des leucémies et des cancers des yeux.
Santé Publique France a réagi à ces accusations en faisant une analyse statistique générale montrant qu’il n’y avait pas de taux anormalement élevés de toute forme de cancers confondus dans la commune… et des analyses d’air, dont la méthodologie a été questionnée, notamment par le maire de la commune, car les prélèvements n’auraient pas été faits aux heures d’émissions des polluants, caractérisées par de fortes odeurs d’ammoniaque à certaines périodes précises de la journée, manifestement en lien avec le système d’aération électro-mécanique de la ferme-usine.
Or, qui dit élevage intensif et cancer dit virus oncogènes et donc les variables à prendre en compte ne sont pas « toutes les formes de cancers », de manière générale, mais bien certains types spécifiques de cancer potentiellement causés par des virus aviaires oncogènes, à l’origine par exemple et entre autres de leucémie aviaire.
Des cas suspects de cancers liés à des virus oncogènes sont ainsi présents à Lescout d’après l’étude de Santé Publique France : 8 des poumons, 5 des voies aérodigestives supérieures, 5 du système nerveux central, 3 leucémies, 2 de l’œil et 1 du tissu conjonctif.
Nous savons déjà que les viandes et le lait des grandes surfaces contiennent une multitude de virus animaux, de fragments de virus et de bactéries en tout genre qui, de manière générale, sont éliminés par le système immunitaire des consommateurs de ces produits (Buehring et al), affaiblissant alors le système immunitaire pour combattre d’autres infections virales, notamment le COVID-19.
Aucune étude virale de l’air ne semble avoir été réalisée à Lescout ni dans le reste de la France, dans ces fermes-usines d’élevage intensif, qui on le sait depuis des décennies, sont à l’origine des épidémies de grippes aviaires et sont des réservoirs viraux mettant en danger la santé de la population locale et mondiale, comme l’a rappelé depuis de nombreuses années l’expert mondial en risques épidémiques et en nutrition, le Dr Michael Greger, dans son livre « Bird Flu, a virus of our own hatching » (Qin et al, Bosch et al, Pekosz).
Illustration : Livre "Bird Flu : a virus of our own hatching" de Dr Michael Greger
("La grippe aviaire, un virus que nous avons nous-mêmes couvé")
8 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON