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Sud vs FO : clash dans les hôpitaux de Marseille !

C’est une véritable guerre par voie de presse que se mènent les syndicats de l’AP-HM depuis les élections professionnelles d’octobre dernier. SUD accuse FO de « dealer » avec la direction : acceptation de réformes contre embauches « choisies par le syndicat ».

Une « politique clientéliste qui met en danger l’égalité des chances des agents », pour Sophie Papachristou, secrétaire générale Sud Santé. Marc Katramados, secrétaire général FO santé, réfute ces attaques et dénonce une politique calomnieuse où ses rivaux n’ont pour but que « d’enlever la suprématie de FO ». Si le responsable syndical reconnaît « donner un coup de main » pour les embauches, il invite les Marseillais à regarder ce qu’il se passe dans d’autres secteurs : « le port autonome ou la SNCF ». Le spectre de Gaston Defferre semble encore planer sur la cité phocéenne !

La tension est montée d’un cran à l’AP-HM à l’occasion des élections professionnelles d’octobre dernier. Durant la campagne, les syndicats SUD, CGT, CFDT et CNI se sont ligués, par le biais d’une conférence de presse, contre le syndicat FO afin de dénoncer « le système clientéliste » et « la collusion du syndicat avec la direction ». FO et le directeur général Jacques Segade « cogèrent » les hôpitaux marseillais « main dans la main ».

L’onde de choc se propage dans toutes les rédactions marseillaises avant d’atteindre le campement de Force ouvrière. Installé devant puis à l’intérieur de la direction, Marc Katramados, secrétaire général FO santé réfute fermement ces accusations ! Des calomnies qui ont pour unique but « de lever la suprématie à FO et d’avoir la tête de Katramados ». Le syndicaliste déplore cette campagne d’attaques au détriment de celle des idées pour la défense des agents.

FO conserve sa suprématie

Avec 43,7 % des voix, le syndicat majoritaire à l’AP-HM conforte sa position de leader et progresse même à l’image des autres syndicats. 30,3 % pour la CGT contre 27,1 % en 2007 et 10,8 % pour la CFDT contre 12,8 % en 2007. Ces derniers seront les seuls à obtenir des places au CTE (Comité Technique d’Etablissement), haut lieu des négociations.

Avec son score, FO récupère 10 sièges, 6 pour la CGT, 1 CFDT et le CNI. Les 7,5 % du syndicat SUD, ne leur donnent pas la possibilité de participer aux négociations, résultat de la nouvelle réforme de la représentativité syndicale, imposant aux formations d’obtenir plus de 10 % des voix pour y siéger.

Objectif à présent de Force ouvrière : réclamer « la prise en compte de leurs revendications salariales et la transformation des CDD en CDI ». Dans un document, 12 points sont revendiqués par le syndicat majoritaire, parmi lesquels : le remboursement des frais de déplacement, la mise en stage de 305 agents en CDD ou encore le paiement des astreintes.

Et c’est ce dernier point, le paiement des astreintes, qui fait rire jaune les autres formations syndicales, qui semblent de plus en plus exaspérées. « FO réclame ce qu’il a accepté », lance Sophie Papachristou, secrétaire générale Sud Santé.

« La chance doit être donnée à tous »

Les astreintes, sont des périodes où l’agent reste chez lui mais se doit d’être disponible pour revenir travailler à l’hôpital si besoin. « Ces heures d’astreintes étaient payées plus que des heures normales, en accord avec la direction », rapporte Sophie Papachristou. Cependant, la loi autorisant le paiement de ces heures « la direction est revenue sur ses engagements […] et FO n’a rien dit », poursuit la syndicaliste.

En période électorale, FO cherche à « se positionner comme un syndicat de lutte » alors que pendant des années, la direction et le syndicat FO ont « cogéré les hôpitaux publics main dans la main », a déclaré la CGT au quotidien La Provence. Sophie Papachristou réclame quant à elle « une égalité de traitement » : « la chance doit être donnée à tous » pour l’évolution du droit pérenne des agents.

Du côté du directeur, ce dernier est certain, qu’une fois « cette échéance passée la discussion pourra reprendre comme avant ». « Comme avant ? ». Avant, « lorsque Defferre a mis en place ce système », lance Gérard Avena, membre du syndicat SUD. Un système où politique et syndicats sont « en symbiose ».


Voir la vidéo de l'interview - Sud vs FO : clash dans les hôpitaux de Marseille

Coralie Mollaret - News Of Marseille


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5 réactions à cet article    


  • alain_àààé 19 novembre 2011 15:40

    BRAVO POUR L ARTICLE CAR CELA EST VRAIMENT CE QUI SE PASSE AVEC SE SYNDICAT
     CGTFO DE SON VRAI NOM MAIS TOUT LE MONDE SAIT QU APRES LA GUERRE DE 1940/45
     QUE SE SYNDICAT EXISTE ET SURTOUT EST FINANCE PAR LES AMERICAINS POUR FAIRE OBSTACLE A LA CGT.IL TRAINE PLUSIEURS CASSEROLE A SON ACTIF DONT : A L EPOQUE DE BERGERON DANS LES ANNEES 1970/80 SES MEMBRES DE LA SECURITE SOCIALE PARTAIT AVEC LEURS FAMILLES POUR DES REUNIONS A TRAVERS LE MONDE AU FRAIS DE LA SECURITE SOCIALE.
    POUR INFORMATION SUPLEMENTAIRE LE JOURNALISTE ET DIRECTEUR DE L EXPRESS
    A FAIT UN ARTICLE IL Y RELATE SES INFORMATIONS IL Y A 15 ANS A PEU PRES C ETAIT SERVANT SCHERBER


    • christian pène 19 novembre 2011 17:54

      Souvenez vous que BLONDEL Marc patron de F-O s’était déjà distingué en vendant son âme à CHIRAC Jacques , l’un des connétables du Déclin , contre espèces sonnantes et trébuchantes....

      F-O est donc un syndicat « jaune » ? mais que dire des autres syndicats qui reçoivent de l’argent du pouvoir sous forme de subventions ? Ne s’agirait-il finalement pas de la même posture ?


      • Dzan 20 novembre 2011 19:04

        C’est bien à Marseiile que dans les années 70 un grand ponte de FO s’était suicidé avec un révolver ( barillet) de DEUX balles dans la tête !


        • Dubitatif 20 novembre 2011 23:32

          Il ne s’agirait pas plutôt de ce monsieur ?
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Lucet

          Extrait de wikipedia
          «  »"

          Plus d’un fait est troublant. Tout d’abord, René Lucet s’est suicidé de 2 balles dans la tête. Selon les rapports d’autopsie, les deux balles étaient mortelles et successives et ont été tirées dans le même orifice.

          Ensuite, l’un des policiers lave la main de René Lucet après avoir relevé les empreintes, ce qui empêche de faire un test à la cire pour savoir si le mort a réellement tiré (test connu par toutes les polices du monde depuis bien longtemps).

          Pour terminer, le commissaire Marza rédige un rapport indiquant que ni la présence de sang au plafond ni la position de René Lucet ni le tir de deux balles successives ne peuvent être expliqués, comme le révèle Le Canard enchaîné du 24 mars 1982.
          «  »"


        • dawei dawei 24 novembre 2011 10:49

          ceci est juste un test pour vérifier si un putin de morbaque me suit par flux rss

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