VIVE LES MICROBES ! de Marie-Monique ROBIN : la lanceuse d’ALERTE promeut les « thérapies naturelles » de scientifiques confirmés !
Dans ses ouvrages antérieurs, Marie-Monique ROBIN était perçue comme une lanceuse d'ALERTE pugnace s'attaquant aux dérives engendrées par le monde industriel libéral/capitaliste/mondialiste, issu de la grande révolution industrielle menée par l'Occident depuis l'avènement de la machine à vapeur et des technologies modernes en énergies, transports, communications, chimie, médecines/santé, alimentations (humaines et animales) : voir ses ouvrages : "le monde selon Monsanto..." ; "le round up face à ses juges" ; " La fabrique des pandémies" etc... édités par LA DECOUVERTE ! Dans son dernier ouvrage, doublé d'un documentaire sur ARTE, les accusations laissent la place aux travaux de scientifiques reconnus, poursuivis depuis des décennies, leurs opposants s'appuyant sur le doute condescendant ou sur l'intangeabilité des théories en cours transformées en Vérités indépassables ! Le monde microbien commensal de l'homme, son microbiome, est en fait l'orchestre de notre santé, de sa bonne conservation et parfois de sa détérioration : c'est "le CHAMP de VIE" de tout organisme complexe de la biodiversié planétaire ! Ce sera l'ossature d'un nouveau sytème de SANTÉ !
Marie-Monique Robin (MMR) dans la plus grande partie de son ouvrage recherche les causes de l'augmentation de cas d'asthme et d'allergies chez les enfants et les adultes non pas en accusatrice du mode de vie des citadins occidentaux, mais en détective des causes de la non prolifération dans certains milieux des campagnes : elle interview des directeurs scientifiques (et des chercheurs) de laboratoires de recherche, en France, aux USA, en Allemagne, en Finlande en Autriche, (et autres pays tropicaux), et se rend compte que de sérieuses études, dans différents domaines, sont menées depuis plus de deux décennies avec des résultats positifs incontestables :
Acquisition et renforcement de l'immunité naturelle
+1- le rôle positif des fermes "traditionnelles" européennes et "Amish" (aux USA) avec des vaches laitières et autres animaux au moins en semi-liberté, avec les enfants, dès leur plus jeune âge, jouant dans les foins, courant et tombant sur des sols poussièreux des étables et contaminés par divers microbes. Dans certains cas, comme en Carélie soviétique, les règles d'hygiène moderne, ignorées, n'étaient pas appliquées et l'eau disponible était souillée par des microbes infiltrés dans le sol vers les sources des puits ! Les enfants étant très rarement malades (sauf parfois par les épidémies de rougeole, varicelle et maladies enfantines) malgré leur exposition aux microbes souvent considérés comme pathogènes. En outre, les enfants étaient exposés aux pollens des foins et des plantes dans la campagne, sans développer de l'asthme, des allergies ni de rhumes des foins !
PATURE, une importante étude transnationale (en Bavière, au Tyrol autrichien, dans des zones rurales retirées du canton de Zurich, en France en Franche-Comté, en Finlande au district de Kuoppio) initiée en 2002, a recruté environ 200 femmes enceintes par pays, dans des bourgs ruraux (dont une moitié dans des fermes trditionnelles et l'autre en zones non fermières) ; soit au total plus de 1000 bébés qui seront suivis par des scientifiques biologistes, et des chercheurs médecins, pendant 20 ans. En France dans des villages "fromagers" de Franche-Comté , 203 familles ont été volontaires (109 non fermières et 94 fermières) et ont collaboré pendant un minimum de 18 ans !
Résultats : les enfants nés et élevés dans les fermes "traditionnelles" se portent bien et ne développent ni asthme, ni rhume des foins, ni des allergies depuis leur naissance ! Et cette "quasi-vaccination naturelle" se maintient même hors de la ferme à l'adolescence et à l'âge adulte ! Par contre, les autres enfants entrent dans les statistiques "mondiales occidentales" , à savoir 35% de cas de maladies dites "atopiques" (allergies aux pollens, asthme, eczéma, allergies alimentaires) : et ce pourcentage est en augmentation constante. Pour PATURE, le mode de vie de la parturiente a été pris en compte, avec des prises de sang prénatales, des enquêtes sur le mode de vie : travaux à la ferme, consommation de lait cru ; et en outre, avec une prise de sang du cordon ombilical, l'épigénome de l'ADN est déjà modifié chez les nouveaux-nés "fermiers" : l'ADN , bien que non modifié, s'exprimera différemment tout au long de la croissance infantile (et encore ultérieurement !). De plus, le microbiote des enfants "fermiers" est beaucoup plus riche en nombre d'espèces de bactéries, et en nombre total ! Cette caractéristique est confirmée chez les enfants de Carélie soviétique !
+2- Le rôle protecteur des vers intestinaux, les helminthes, et des infections microbiennes et parasitaires
L'étude PATURE concernait des enfants européens. Alors quid des enfants nés sous des climats différents ? MMR faisant appel à ses relations, d'une part a eu l'adresse de deux chercheurs opérant en Thaïlande et au Gabon et d'autre part a pu discuter des effets de diverses infections bactériennes, virales (Ebola, ) ou parasitaires (paludisme... ) sur l'immunité acquise suite à ces infections. En particulier les réponses à la pandémie de Covid-19 :
- En Afrique, où l'OMS craignait une explosion du nombre de victimes du CoVid-19, des hôpitaux ont même dû fermer des lits de réanimation : dans les villes le nombre de contaminés était cmparable à celui de l'Occident mais avec de nombreux cas asymptomatiques et des cas de faible intensité. Dans les campagnes où la diffusion du virus était plus faible, liée à la faible densité de population, la proportion des décès (dans les cas de contamination avérée) était 10 foiis inférieure à celle des villes occidentalisées ! L'effet "race" n'existant pas : aux USA les populations "de couleur" ont été les plus touchées, surtout dans les quartiers pauvres ! Les scientifiques experts en maladies tropicales attribuent cette résistance naturelle à l'immunité acquise lors des infections dès l'enfance et même après !
- Au Gabon et en Thaïlande, des chercheurs ont mis en évidence l"effet "protecteur" des vers parasitant le tube digestif, en particulier les helminthes sur l'acquisition d'une immunité naturelle croisée réduisant l'impact d'autres contaminations. En Thaïlande, des études systématiques ont découvert la dangerosité d'une politique d'éradication radicale des parasites intestinaux (vermifugations répétées) et de leurs animaux porteurs (rongeurs, insectes et chauve-souris) car cela augmentait le nombre et la dangerosité des maladies frappant surtout les enfants. Comme pour la Carélie soviétique un excès d'hygiène serait néfaste au développement d'une immunité naturelle acquise !
- En Europe, la présence de mini vers (oxiures...) dans les fèces des nourrissons ne nuit pas à la bonne santé si l'infection est légère ! Naturellement en cas d'infection importante et grave, il est nécessaire de vermifuger les nourrissons. Ces infections légères développent l'immunité acquise du nourrisson et du jeune enfant, à un niveau compatible avec la "faible gravité" de l'attaque.
- Le développement de l'immunité naturelle suite à des infections parasitaires et microbiennes, va entraîner des réactions adaptées (et plus faibles) lors de contaminations extérieures par d'autres vecteurs (comme les virus du Covid-19, le paudisme...). Il n'y aura pas de réactions immunitaires surfaites provoquant des "chocs anaphylatiques" violents, parfois mortels, (comme les blocages respiratoires liés au CoVid-19 !).
Le role important du microbiome pour lutter contre certaines infections bactériennes et pour se prémunir contre les maladies chroniques de l'homo occidentalis.
Le microbiome est l'ensemble des bactéries, des virus et des champignons microscopiques qui vivent, le plus souvent en symbiose, sur notre peau et à l'intérieur de notre corps. Le nombre des individus "microscopiques" est plus important que le nombre de cellules de notre corps ( de 2 à 10 fois selon les estimations incertaines du nombre de virus). Par exemple le microbiote cutané comprend environ un million de bacéries par cm2 ! Dans ses contacts "mondiaux" avec plusieurs chercheurs biologistes, MMR a rencontré des spécialistes des bactéries, des vers parasites du corps, mais aucun biologiste virologue, spécialiste des virus ! C'est vraiment regrettable, car les virus interagissent au moins avec les bactéries ! Son ouvrage documentaire s'est donc orienté et limité au microbiote composé de bactéries le plus souvent utiles et indispensables au bon fonctionnement du corps humain et parfois pathogènes ou malveillantes !
Le rôle du microbiote humain a été constaté lors des études ci-dessus sur l'acquisition d'une immunité naturelle (enfants "fermiers" de Carélie soviétique, et de l'étude PATURE). Les enfants qui avaient développé dès la prime enfance un microbiote riche en bactéries, étaient beaucoup moins atteints de diabète et d'obésité (dès l'âge de 10 ans) et d'hypercholestérolie (à un âge pus avancé). Des analyses complémentaires ont prouvé que ces maladies chroniques "occidentales " n'avaient rien à voir avec l'immunité acquise dans les milieux "fermiers" dès les premières année de la vie, mais étaient liées à la mauvaise et insuffisante composition du microbiote intestinal. En pariculier, déjà dans Pature, les enfants nés par césarienne dont le microbiote n'avait pas été ensemencé par le passage naturel dans le vagin, présentaient une déficience de leur microbiote et une moindre capacité à transformer dans l'intestin les diverses graisses (surtout celles à chaines longues), les féculents, les sucres "lents" (hormis le glucose facilement assimilable) et à produire des hormones de satiété (dopamine pour arrêter de manger) et de comportement (sérotomine). Des études aux USA comprenant un pourcentage significatif de participants de "race noire" ont prouvé que ces maladies chroniques du monde occidental étaient "culturelles liées au mode de vie" : il ny a pas d'effet "race" !
D'autres études sur le microbiote montrent que ce dernier ne se contente pas de partciper au processus de "préparation et digestion" des aliments : il participe à la production d'enzymes et de neurotransmetteurs, ces derniers assurant une certaine communication avec le cerveau via le nerf vague. Le microbiote forme parfois des films protecteurs pour empêcher les bactéries pathogènes de manifester leurs nuisances et, pour sa filiale cutanée, il nettoye la peau des peaux mortes et du sebum, en s'en nourrissant. Par contre le microbiote est altéré par une grande variété de produits tels, en priorité les antibiotiques, de nombreux médicaments (effets secondaires) et les polluants des activités industrielles et agricoles, en particulier les pesticides chimiques, les composés aromatiqques, les aérosols ménagers, les produits organo-fluorés, et les additifs alimentaires etc... Parfois jusqu'à 50% du microbiote intestinal peut être détruit, ce qui entraine une altération des nutriments fournis aux organes du corps humain ainsi qu'un terreau favorable aux déclenchements de maladies ! Des actions pilotes sont entreprises notemment en Finlande pour "végétaliser" les cours de récréation - habituellement bétonnées- d'écoles maternelles : la végétalisation utilise des terreaux biologiques, des terres de "fôret" chargées de mousses et de biotope (microbes, champignons,humus), pour constituer des "bacs à sable" nus ou pour des cultures de légumes, de myrtilles, d'arbustes, de fleurs, en vue d'être ensemencés ou déjà plantés. Les jeunes enfants s'y régalent, découvrent la vie bioogique des plantes et du sol, plongent leurs mains dans l'humus et la terre de culture : les analses systématiques des selles montrent un net enrichissement du microbiote en nombre et variétés de bactéries dès deux semaines ; Au bout de deux mois la diminution des cas d'asthme et d'allergies est nette comparées à des écoles témoins à cour bétonnées. De plus, l'immuité naturelle est déjà renforvée ! On retouve des résultats comparables à ceux de l'etude PATURE.
Remarque sur les insuffisances de certaines études sur les propriétés du microbiote :
Cependant il y a certaines études scientifiques reconnues par des chercheurs et professionnels qui ignorant la présence et les actions des virus dans le microbiote (pour former le microbiome), attribuent aux bactéries des actions "bactéricides" contre les bactéries pathogènes !!! Les études contradictoires initiées depuis plus d'un siècle (à la suite de Félix d'Hérelle à l'Institut Pasteur) et poursuivies "sous la contrainte de réglementations inadaptées françaises et mondiales, montrent que les virus utisent en priorité, pour se reproduire des bactéries (qu'elles infectent et souvent détruisent). Ce mode de reproduction des virus et de limitation de la multiplication des bactéries est en action depuis des milliards d'années tout en ignorant les injonctions de l'OMS ! En particulier MMR cite une étude expérimentale sur les greffes fécales, réalisée dans les labos du très réputé Hôpital Saint-Antoine de Paris, interprétée à tort comme une preuve du combat destructeur (et protecteur) de certaines bactéries (restant à préciser) :
17 patients atteints de la maladie de "Crohn" (maladie du colon irritable due aux attaques des bactéries clostridium difficile ) traités par des corticoïdes avant l'étude, et répartis en deux lots : huit ont réllement subi une "transplantation fécale" de fèces d'un donneur sain, et neuf ont reçu un placebo injecté de la même façon par coloscopie : resultats : pour les 8 premiers la "greffe fécale" chargée de toutes les bactéries d'un bon microbiote a permis de maintenir la "rémission" due aux médicaments, tandis-que pour les 9 autres la maladie a prospéré : d'où une double constatation : les médicaments (ici corticoïdes) ont soulagé les patients de leur douleurs sans tuer ou éradiquer les bactéries "clostridium difficile" et les constituants de la greffe fécale, à savoir un bon et sain microbiote complet, ont éradiqués les "clostridium difficile" des patients. En ignorant "volontairement ou non ?" la présence permanente de plusieurs milliers de millards de virus présents dans un microbiote sain, l'effet bactéricide (limité au clostridium difficile dans le cas présent) a été attribué, à tort, aux seules bactéries du microbiote !!!
nota : cas des "tourista" d'origine microbienne provoquées par des souches pathogènes de E.C. ; cette infection a des effets limités,à 2 à 3 jours et se limite aux touristes venant d'arriver dans des pays chauds où l'hygiène globale est limitée. Les autochtones ne sont pas atteints car leur "microbiote" contient des virus bactériophages des bactéries pathogènes concernées ; les touristes plongés dans un miiieu riche en microbes (bactéries et virus) ont besoin de temps pour faire se multiplier les bons virus qui s'attaqueront aux bactéries pathogènes ayant généré la "tourista" !
Conclusions :
Marie-Monique ROBIN, dans son ouvrage présente des analyses de nombreuses situations biologiques où les bactéries du milieu environnant (les fermes traditionnelles, les sous-bois, les cultures agrobilogiques), non seulement contribuent à la constitution d'une immologie naturelle contre diverses infections (y compris virales) mais encore elles constituent le microbiote, principalement du tube digestif, "nouvel organe" qui traite efficacement tous les intrants avant leur diffusion dans les autres organes internes du corps humain : un microbiote (ou mieux un microbiome) maintenu sain avec les quantités et les variétés d'espèces requises, permettrait de réduire considérablement les cas de diabètes, d'obésité, d'hypercholestérolie, surtout si un effort est fait sur la qualité de l'almentation et sur la forte réduction de l'usage des antibiotiques destructeurs de bactéries "bonnes" et pathogènes !
L'enquête trés fournie se limite aux bactéries saines et pathogènes, ainsi qu'à des parasites intestinaux (des vers). Ses contacts scientifiques n'ont pas pris en compte les effets considérables des virus commensaux présents dans les différents microbiotes constitutifs du microbiome global. C'est dommage car ces virus sont des "antibiotiques naturels" appelés bactériophages ou phages. Mais gageons que l'Auteure de nombreux ouvrages de qualité abordera ce domaine nouveau, indispensable au renouveau d'une "médecine de la bonne santé" et pas seulement de la maladie !
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