2011 : une année noire pour l’Education populaire !
L'autre jour , un directeur de Centre Social m'avouait qu'aujourd'hui il passait plus de la moitié de son temps de travail à rechercher des financements....
Aujourd'hui des associations ayant pignon sur rue commencent à s'inquiéter pour leur avenir... Quant aux autres, elles sont dans le rouge...
A QUAND LE ROUGE COLERE ET LA DESCENTE DANS LA RUE CONTRE CE GOUVERNEMENT QUI MULTIPLIE SES ATTAQUES CONTRE LES FAMILLES ET CONTRE LES ASSOCIATIONS QUI POURTANT TISSENT DU LIEN SOCIAL !

L’année 2011 qui s’achève est l’année européenne du volontariat et du bénévolat, ce qui a permis à l’Etat et à ses services d’organiser des colloques et des rencontres sur ce thème.
De qui se moque-t-on ?
D’un côté le pouvoir vante le mérite de l’engagement associatif et de l’autre il réduit les subventions aux grandes fédérations d’éducation populaire, annule des dotations prévues dans le cadre de la politique de la ville et décide de franchir un pas de plus dans l’attaque frontale contre l’engagement associatif.
2011, fut l’année de consécration de la suppression des directions départementales jeunesse et sports ….Les Directions départementales de
Les directions départementales de
La réduction budgétaire s’élève à 25% des crédits 2011
Les dernières années ont vu se préciser et s’amplifier le désengagement de l’état envers les associations. Les associations en lien avec le Ministère de la cohésion sociale sont touchés de plein fouet par la disparition de la moitié des financements des postes « Fonds de coopération de
Pour 2012, la dotation financière sera réduite de 30%
Voici l’annonce faite en décembre 2011, juste avant Noël.
Le poste FONJEP, c’est un financement pérenne de l’Etat pour une période de 3 ans permettant la prise en charge partielle du salaire d’un animateur associatif.
De nombreuses associations et notamment les plus fragiles financièrement vont se retrouver en grande difficulté avec deux alternatives : l’abandon d’un service à la population avec le licenciement d’animateurs ou la marchandisation accrue….Au lieu de monter des projets d’animation avec la population, des associations chercheront des sources de financement alternatifs, voire des marchés ( formation, conseil, service payant)….
Pour se dédouaner quelque peu, les Services de l’Etat proposent aux associations de demander des postes aidés…. C'est-à-dire d’engager des personnes en difficultés, sans formation et leur proposer des CDD de six mois ou d’un an maximum, payés sous le seuil de pauvreté puisqu’il s’agit de contrats de 20 heures par semaine !
Mieux encore, les directions départementales de
C’est du « gagnant gagnant » : l’Etat prend en charge les indemnités et charges, l’association n’a qu’à verser 100 € par mois par « poste »…. Sauf que ce sont des contrats de 20 heures et qu’à la fin des deux périodes de six mois, les ex volontaires ne peuvent même pas avoir accès aux RSA jeune !?
VIVEMENT 2012 ! Les associations et les militants partagent plusieurs vœux :
- Le départ de Sarkozy
- La re-création des DDJS
- L’ouverture d’une réflexion-action sur l’avenir de l’éducation populaire.
Jean-François Chalot
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