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Accueil du site > Actualités > Société > 40 ans de confusions dans l’Affaire Grégory

40 ans de confusions dans l’Affaire Grégory

« On a beaucoup parlé du juge Lambert. Ce n'est pas le fiasco d'un seul homme, hein, c'est le fiasco de tout le monde, cette histoire-là, y compris des journalistes, d'ailleurs. (…) C'est aussi pour ça qu'on en parle autant d'années après. Parce que cette affaire, au-delà de tous les ingrédients qu'elle regroupe, d'un petit enfant qui disparaît, d'une histoire familiale hors normes, d'un lieu hors normes, et d'un raté global de tout le monde, c'est pour ça qu'elle continue aujourd'hui à passionner aussi. » (Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint du "Parisien", le 20 avril 2024 sur France 5).

Sinistre anniversaire. Il faut l'imaginer aujourd'hui. Il aurait pu être un homme déjà bien accompli, quadragénaire à la quarantaine déjà bien entamée, un contre-maître comme son père, ou un avocat pour défendre les causes perdues, un juge pour bien faire la justice, ou encore un journaliste, mais avec une vraie déontologie, ou encore un romancier, celui de polars qui se lisent avec passion, fascination, interrogation... Hélas, il n'est pas tout cela.

Au lieu de quoi, ce triste mardi 16 octobre 1984, dans la soirée, on a retrouvé le corps du petit Grégory, 4 ans (né le 24 août 1980 à Saint-Dié), dans son anorak, ligoté des poignets et des chevilles, le visage caché par son bonnet, sorti de l'eau de la Vologne, une rivière vosgienne, dont les journalistes charognards se sont emparé tout de suite de la photographie en toute indécence. Entre sa disparition (entre 17h05 et 17h30) et son assassinat (17h50), il n'y a eu que l'instant d'une haine, d'une horreur, d'une jalousie savamment entretenue par des secrets familiaux et la réussite sociale de ses parents.

Est-ce la médiatisation, dès les premières heures, de ce drame sans nom, l'assassinat d'un gosse de 4 ans, plein de vie, plein de sourire, plein de soleil, qui n'a jamais rien fait de mal à personne, sinon jouer quelques minutes dans le jardin pendant que sa mère faisait du repassage en écoutant les Grosses Têtes à la radio, qui m'a embarqué, comme tant d'autres, dans cette folie de l'émotion ? Ou peut-être ma proximité géographique ? À l'époque, j'étais lorrain, et quand j'entendais certains protagonistes vosgiens, je croyais entendre certains membres de ma famille. Je me sentais concerné, je crois même que j'avais dû me baigner dans la Vologne quand j'étais petit (ou peut-être pas, c'était peut-être la rivière voisine ?).
 

Quand je lisais le déroulé de "l'affaire" dans Wikipédia, il y a une petite rubrique chiffrée également présente dans les sujets guerriers ou les attentats : "Nombre de victimes". Et c'est indiqué : 1. Quelle erreur ! C'est la limite de la rédaction par des encyclopédistes citoyens. Moi, hélas, j'en ai déjà compté trois, voire quatre victimes.
 

Il y a l'enfant, oui, bien sûr, mais aussi le cousin de son père, Bernard Laroche, accusé, inculpé, écroué le 5 novembre 1984, puis relâché le 4 février 1985, et finalement tué le 29 mars 1985 par le père de Grégory, Jean-Marie Villemin, d'un coup de fusil, croyant faire justice lui-même alors qu'en fait, par cet acte irréversible, il a empêché toute enquête possible sur ce potentiel suspect. Bernard Laroche, coupable ou pas, complice (auteur de l'enlèvement) ou pas, on ne le saura certainement jamais. Jean-Marie Villemin, qui a été condamné le 16 décembre 1993 à cinq ans de prison dont un avec sursis par la cour d'assises de la Côte-d'Or, a beaucoup regretté son geste, comme il l'a affirmé plus tard, le 3 octobre 2024, dans la préface d'une bande dessinée sur l'affaire : « J'ai craqué. J'ai pris la vie de mon cousin. Je resterai à jamais un assassin. Je le regrette tant. La vengeance n'est pas une solution. » ("Gregory" par Pat Perna et Christophe Gaultier, éd. Les Arènes).
 

La troisième victime, c'est ce petit juge d'instruction Jean-Michel Lambert, trop jeune, trop immature, trop occupé (il n'avait pas qu'une seule affaire), trop inconscient de la gravité des choses, avec des décisions très déconcertantes, et son lynchage médiatique continu, plus, la goutte d'eau, la publication d'extraits des carnets de son successeur, le juge Maurice Simon, ancien résistant et président de la chambre d'accusation de la cour d'appel de Dijon, qui l'aurait probablement conduit à se suicider le 11 juillet 2017, quelques heures après leur diffusion par BFMTV. C'était l'humiliation de trop, comme l'a affirmé plus tard sa veuve : « Les médias l'ont quelque part poussé au suicide, notamment un, qui a divulgué un extrait des carnets intimes du juge Simon [où mon époux est durement critiqué]. La presse, c'est une chose. Mais qu'un magistrat, un collègue l'attaque ainsi, c'était pour lui inconcevable. Quand vous voyez ça tourner en boucle toute la journée… S'il avait su, comme on l'a vu par la suite, que ce magistrat critiquait en réalité un peu tout le monde, ça lui aurait sans doute sauvé la vie. ».
 

Dans ses carnets (dont il ne prévoyait certainement pas la publication et remis par son fils à la justice le 28 janvier 2016), Maurice Simon (qui est mort le 23 mai 1994), a décrit son prédécesseur ainsi : « On reste confondu devant les carences, les irrégularités, les fautes (…) ou le désordre intellectuel du juge Lambert. Je suis en présence de l'erreur judiciaire dans toute son horreur. » (14 septembre 1988). Dans une lettre juste avant son suicide, le juge Lambert a écrit : « Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai ét amené à prendre. ». Dans cette lettre, également : « J’ai décidé de me donner la mort car je sais que je n’aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m’attendrait. ». Et d'insister : « Je proclame une dernière fois que Bernard Laroche est innocent. ».

L'enquête s'était orientée vers la mère de l'enfant, Christine Villemin, qui a vécu une tragédie supplémentaire jusqu'à son non-lieu le 3 février 1993, rendu par la cour d'appel de Dijon, plus de sept années plus tard, écrouée pendant onze jours, perdant l'un des jumeaux qu'elle attendait parce qu'elle était enceinte à cette époque. Pour ajouter à la confusion, l'écrivaine Marguerite Duras a publié un article jugé délirant le 17 juillet 1985 dans "Libération" qui chargeait Christine Villemin et la justifiait d'être une mère infanticide ("Sublime, forcément sublime Christine V."). La veuve du juge, Nicole Lambert, a voulu préciser dans "Le Parisien" du 22 octobre 2019, que ce n'était pas son mari mais la cour d'appel de Dijon qui a pris la décision incompréhensible du renvoi de Christine Villemin devant la cour d'assises.(Le juge Lambert a pourtant effectivement demandé le renvoi de Christine Villemin devant la cour d'assises des Vosges, ce qui a eu lieu le 9 décembre 1986 par un arrêt de la chambre d'accusation de la cour d'appel de Nancy qui a été cassé le 17 mars 1987).

La quatrième victime, cela pourrait donc être l'enfant à naître, parmi les deux jumeaux, que Christine Villemin attendait en 1985 et qu'elle a perdu après avoir été mise en prison. On pourrait même parler d'une cinquième victime, puisque le juge Maurice Simon, qui avait retardé son départ à la retraite pour s'occuper de cette "affaire" (il avait une très bonne réputation de compétence et on lui avait demandé de reprendre l'enquête après sa délocalisation à Dijon par la Cour de Cassation le 17 mars 1987), n'a pas vraiment survécu à son enquête.
 

Menacé de mort pendant son instruction, Maurice Simon a comparu en janvier 1990 devant la cour d'appel de Dijon (accusé par des protagonistes de l'affaire). Sa réaction le 25 janvier 1990 : « Toujours aucun signe de vie du premier président ni du procureur général. Cela s’appelle le soutien de la hiérarchie. ». Il a en effet été très affecté par cette comparution alors qu'il se disait près du but, ce qui a précipité une crise cardiaque le 28 janvier 1990 entraînant un coma de trois jours et une amnésie totale sur son enquête. Le 30 octobre 1987, il avait écrit : « Je pense aussi que je laisserai ma vie dans cette affaire. Peut-être que oui, peut-être que non ! En tout cas je porte Grégory dans mon cœur et dans mon âme. ». Le 5 septembre 1988 : « Je sens en effet que, contre toute apparence, les jours me sont comptés car les troubles se multiplient alors je réfléchis, je pense et je me prépare. J’ai d’ailleurs le sentiment que, d’une manière ou d’une autre, je ne verrai pas la fin de l’affaire de l’assassinat du petit Grégory Villemin. ». En son hommage, les époux villemin ont donné à leur quatrième enfant le prénom Simon (né en 1998).

Du reste, Maurice Simon allait très loin dans ses réflexions puisqu'en juillet 1988, il a indiqué ses soupçons de manière très claire : « Il paraît certain que Bernard Laroche a bien enlevé le petit Grégory Villemin. Il me reste à trouver (…) qui a tué ce superbe enfant. (…) C'est clair, il ne faut pas découvrir le ou les vrais coupables parce que ce sont Laroche et consorts et qu'il y a derrière eux le parti communiste et des élus socialistes. Je m'explique mieux, dès lors, le culot des Bolle qui se croient tout permis. (…) Il existe une volonté absolue de ce côté-là de faire de l'obstruction. (…) Il est clair que c'est la panique et que l'on veut à tout prix m'empêcher d'entendre Murielle Bolle parce qu'on a peur qu'elle craque. ». Il faut rappeler que Bernard Laroche, lui aussi contre-maître (ce qui supprimerait la motivation de la jalousie du statut social), était délégué syndical CGT tandis que son cousin avait refusé, dans son entreprise, se syndiquer à la CGT. Une partie de la famille aurait été syndiquée à la CGT.

Tout depuis le début, dans cette affaire, a été mauvais : les investigateurs de la gendarmerie, la justice incohérente, et surtout, les journalistes qui ont été abominables dans leur surenchère pour faire de l'audience. De très nombreuses erreurs ont eu lieu dès le début de l'enquête, par la perte de nombreuses indices etc. à tel point que la procédure judiciaire a été améliorée après les leçons de cette affaire. À cela, il faut aussi ajouter l'idéologie, car il y a eu un avocat ou des journalistes qui militaient pour le rétablissement de la peine de mort (abolie quelques années auparavant).
 

La connaissance de la famille, plongée dans la jalousie, l'envie, des secrets qui remontent parfois à trois générations (un inceste qui a donné naissance à un enfant, et aussi un enfant de 4 ans tué par la violence de ses parents et le suicide du père dix ans plus tard par l'abandon de sa femme, la mort de Bernard Laroche à sa naissance et sa proximité comme frère de lait d'un frère de Jean-Marie Villemin, etc.). Dès 1981, la famille Villemin a été victime de nombreuses lettres anonymes et d'appels téléphoniques anonymes (de ceux qu'on a appelés les corbeaux, qui étaient plusieurs), parce que Jean-Marie Villemin a bien réussi dans sa vie professionnelle (il a rapidement été nommé contre-maître) et que le couple a pu s'acheter un pavillon avec jardin, etc. dans une campagne vosgienne à l'esprit rural encore très marqué.

L'hypothèse de complicités, de plusieurs coupables, un qui aurait enlevé, un autre qui aurait tué, était envisageable. Le colonel Étienne Sesmat, le gendarme en charge de l'enquête au début (capitaine, il commandait la compagnie de gendarmerie d'Épinal), est toutefois convaincu du contraire, que l'auteur de l'enlèvement et de l'assassinat est le même, parce que cela s'est déroulé de manière très rapide, entre 17h05 et 17h45, que c'était imprévu (l'occasion de pouvoir enlever l'enfant dans le jardin chez lui), et qu'il n'y avait pas de téléphone mobile. Le courrier annonçant la mort de l'enfant par vengeance a été posté vers 17h50 au bureau de poste (arrivée le lendemain chez les Villemin). Le gendarme croit encore en 2024 en la culpabilité de Bernard Laroche, alors que sa veuve Marie-Ange Larouche, qui a maintenant un petit-fils de 14 ans, crie toujours à l'innocence de son mari mais n'espère plus de nouveaux rebondissements de "l'affaire".
 

Le dernier rebondissement est récent puisqu'il a eu lieu le 20 mars 2024 quand la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon a ordonné de nouvelles comparaisons d'ADN et d'autres expertises vocales sur les enregistrements des corbeaux (on peut maintenant déterminer scientifiquement l'identité vocale de chacun), selon les demandes des époux Villemin. Les preuves matérielles sont les cordelettes qui ont servi à attacher le malheureux enfant, l'écriture des courriers anonymes et la voix des appels anonymes, en sachant qu'il y a eu plusieurs corbeaux et qu'ils ne sont pas nécessairement les auteurs de l'assassinat.

La seule chose positive dans cette affaire judiciaire, au contraire de celle liée au supposé suicide (et probable assassinat) du ministre Robert Boulin, c'est qu'elle n'est pas classée car il y a encore des investigations et des actes judiciaires, ce qui laisse encore l'espoir qu'on puisse connaître un jour la vérité. Repose bien aux cieux, petit Grégory !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (12 octobre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Le juge Jean-Michel Lambert.
La relance judiciaire de l’affaire Grégory.
Histoire encore à suivre.
Documents sur l’affaire Grégory.
40 ans de confusions dans l'Affaire Grégory.
Philippine : émotion nationale, récupérations politiques, dysfonctionnements de l'État ?
Viols de Mazan : quelques réflexions sur Pélicot et compagnie...
Violence scolaire : quand une enseignante s'y met...
Création du délit d'homicide routier : seulement cosmétique ?
La France criminelle ?
La nuit bleue de Lina.
La nuit de Célya.
La nuit d'Émile Soleil.
Affaire Grégory : la vérité sans la boue ?
Alexandra Sonac et sa fille adolescente.
Harcèlement scolaire et refus d'obtempérer.
Alisha, victime d’un engrenage infernal.
À propos de la tragique disparition de Karine Esquivillon...
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La sécurité des personnes face aux dangers.


















 


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13 réactions à cet article    


  • Seth 16 octobre 18:37

    On attend avec impatience Bruay en Artois...


    • Gégène Gégène 16 octobre 18:38

      Le petit Grégory fait toujours recette, semble-t-il . . .


      • Buzzcocks 17 octobre 08:22

        On est sur agogoravox, donc le coupable est simple : c’est le vaccin anti covid.


        • Maître Yoda Maître Yoda 17 octobre 12:02

          @Buzzcocks
           Vous vous êtes trompé de sujet, Didier Raoult date déjà d’il y a 2 semaines. Faut suivre la valse à mille temps de Rakoto.


        • ZenZoe ZenZoe 17 octobre 09:44

          Personne ne sort grandi dans cette affaire sordide, absolument personne. Ce serait même l’inverse !


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 17 octobre 10:27

            @ZenZoe
             
             ’’Personne ne sort grandi dans cette affaire sordide, absolument personne. ’’
            >
            Ça vous étonne ?


          • ZenZoe ZenZoe 17 octobre 12:43

            @Francis, agnotologue
            ... la nature humaine...
            Mais quand même...


          • Fanny 17 octobre 15:16

            Je n’y connais rien en graphologie mais j’ai l’idée que l’IA devrait découvrir, avec une marge d’erreur inférieure au %, l’auteur du billet reproduit dans l’article.

            Et je ne comprends pas que cet auteur n’ait pas été découvert, même sans IA.


            • ORIC ORIC 17 octobre 17:22

              ConFUSION ConFUSION CON ....

              BONJOUR LES MOLDUS me vla reviendu voir si y avait du nouveau

              Bof toujours les mêmes articles et commentaires sans sel, sans poivre et sans moutarde smiley

              Allez un peu PIMENT pour changer

              -Savez vous que l’incendie de NOTRE DAME est criminel, les poutres avaient été badigeonnées par un enduit contenant de la thermite ?

              - Savez vous qu’on n’a jamais marché sur la LUNE (dixit Aldo Sterone) ?

              - Que les journalistes (comme Christine KELLY savaient que les vaccins ARNm n’empêchaient pas d’attraper le COVID mais qu’ils avaient INTERDICTION d’en parler ?

              - Que Benjamin Netanyahou est un loubavitch qui attend le retour de MASHIAH à condition de créer le CHAOS

              - Que notre président bien aimé est de filiation royale (enfin ROTSCHILDIENNE) et qu’il porte une moumoute ?

              - Que dans 10 ans la France sera islamique et dirigée par le parti LFI la france islamique ?

               smiley

              Bon j’arrete là je vois déjà vos oreilles en train de fumer et FERGUS qui se prend les mains dans la moquette

              A+ les MOLDUS

               smiley


              • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 octobre 11:51

                Ce n’est pas une photo de « Platoche » enfant ?


                • ETTORE ETTORE 18 octobre 12:40

                  Faut laisser à Rakoto, ce qui revient à Rakoto..

                  Même avec sa pelle à enfouir et à déterrer ( il ne change que le manche de son multi outil , pour passer du petit ange, au suicide du juge) force est de reconnaitre, que ce n’est qu’un vulgaire récapitulatif ( son contrat Avox, doit avoir des clauses factorielles, que la raison ignore).

                  Preuve est , qu’on doit s’ennuyer fort, dans les coursives de l’Elysée Elise et Moi.

                  La moumoute résiste au vent d’automne, bien planquée derrière le mur des cons, multi-responsables, mais recasés, et les autres chat perchés, qui jouent en même temps au gendarme et aux voleurs, et à la marelle postée, concomitamment, histoire d’avoir une activité, justificative, aux yeux des cochons payeurs, qu’ils élèvent dans l’arrière cour des urnes .


                  • juan 19 octobre 11:25

                    Je suis âgé, et j’ai suivi toute cette lamentable affaire qui ne grandit pas la race humaine. Quels qu’en soient les raisons, invoquées par tous les protagonistes ; personnes n’en sort indemne. Qu’un déchêt humain est pu commettre pareil méfait, que cette populace locale ait donné pareil exemple, que tous les enquêteurs se soient montrés aussi nuls, aucun n’en sort intact.


                    • docdory docdory 19 octobre 11:31

                      Il n’y a qu’une seule vérité dans cette affaire, c’est qu’on ne saura jamais la vérité sur cette affaire. Il est donc peur-être temps d’arrêter les dépenses somptuaires et extravagantes que la justice continue à consacrer sans le moindre espoir à ce dossier.

                      Il me semble que le Ministère de la justice est suffisamment au fin fond du trou financier pour ne pas continuer à faire des dépenses inutiles et vouées à l’échec pour tenter de résoudre ce cas antédiluvien ...

                      Pour prendre la mesure de l’ancienneté de ce cas, rappelons qu’en 1984, date de l’affaire Gregory, il n’y avait ni ordinateurs personnels, ni internet, ni téléphone portable, ni PCR pour rechercher des traces ADN, que l’idée du « mariage homosexuel » y était totalement inconcevable, choquante et grotesque, que l’idée de voitures électriques paraissait, à juste titre, ridicule. La seule façon qu’avait le citoyen lambda de diffuser son opinion était d’écrire au courrier des lecteurs du journal local, qui tenait lieu de réseau social... Il n’y avait pratiquement pas non plus de transsexuels ni de wokisme, et presque pas de voiles islamiques et la gauche défendait à l’époque la laïcité au lieu d’être devenue de nos jours islamolâtre. Et enfin d’aucuns redoutaient l’apparition d’une nouvelle période glaciaire ! En bref, c’était vraiment une autre époque !... 

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