À l’assaut des salauds
Les agressions sexuelles se multiplient aux 4 coins du monde, et celles qui sont visées sont souvent dépourvues de moyens pour se défendre.
Il en existe pourtant quelques uns, plus ou moins efficaces, mais récemment, d’ingénieux chercheurs ont trouvé une solution pertinente.
En 2012, le gouvernement français avait lancé une campagne « rien ne devrait innocenter un violeur », campagne qui manifestement a été relativement contre-productive (lien), puisqu’aujourd’hui encore, chaque année, dans notre pays, près de 200 000 femmes sont victimes de viol, ou de tentatives de viol,. lien
En 2008 le Conseil de sécurité de l’ONU avait voté à l’unanimité une résolution considérant le viol comme arme de guerre, prenant ainsi une mesure capitale en faveur de la protection des femmes du monde entier… mais cela ne semble guère attendrir les violeurs, d’autant que les sanctions sont rarement appliquées, et que trop fréquemment les victimes n’osent pas porter plainte. lien
Jusqu’à présent, il n’y avait guère comme solutions efficaces, que la pratique des arts martiaux, de l’autodéfense, ou l’utilisation de la bombe lacrymogène.
L’autodéfense est un moyen indiscutable pour se débarrasser d’un agresseur comme on peut le découvrir dans cette vidéo, mais elle demande un apprentissage long, et elle n’est peut-être pas à la portée de toutes. lien
Ici, une jeune femme de 47 kg prouve qu’il est possible d’étouffer avec un seul bras un homme qui fait plus du double de son poids.
Ici, une gamine de 10 ans, agressée dans un ascenseur, lui met une vraie raclée, et un autre se prend une droite bien méritée. vidéo
Certaines inventions imaginées pour lutter contre le viol pourraient faire sourire si la situation n’était pas si grave, comme par exemple « the injector », inventé par Ira Scherman, proposant une sorte d’armure munie de 2 seringues qui injectent de l’encre de tatouage et un sédatif dans le sexe de l’agresseur.
De la même créatrice, citons aussi « the snare » qui encercle et broie le pénis du violeur. lien
D’autres ont remis au goût du jour de nouvelles ceintures de chasteté…ou l’alarme anti-viol qui émet un son strident de 100 dB, sans oublier le « FemDefense », qui s’insère dans l’organe féminin comme une protection périodique, sauf qu’il est muni d’un long pic de métal qui transperce le pénis en cas d’agression.
Il existe aussi des solutions moins brutales.
Aux Indes, ou un viol aurait lieu toutes les 22 minutes, 2 indiennes, Diksha Pathak et Anjali Srivastava, ont décidé d’associer leurs connaissances en matière de sciences et de communication électronique, en inventant un « pantalon anti-viol ».
Pour un petit euro, un dispositif muni d’un signal GPS, et intégré au pantalon, permet d’envoyer aux 200 postes de police de la ville de Vârânasî un message de tentative d’agression.
Ceci dit, en cas d’alerte, l’agresseur à largement le temps de prendre la fuite…lien
Il existait aussi des sprays au poivre, des soutiens gorges et des sandales électriques, lesquels envoient des décharges électriques de 3 800 kV aux assaillants, et des SMS à l’entourage de la victime, puisque l’appareillage est relié à un téléphone mobile. lien
L’invention semble connaitre un certain succès puisqu’elle commence à se développer sur le continent africain.
C’est sur ce même continent, ou l’on estime qu’un sud-africain sur 3 aurait pratiqué le viol, qu’une sud africaine, Sonnet Ehlers, victime d’un viol lorsqu’elle avait 20 ans, a mis au point un étrange préservatif, le Rape aXe, muni de « dents », lesquelles s’agrippent au pénis de l’assaillant. lien
Dès lors celui-ci, harponné en quelque sorte, ne peut ôter l’appareil sans une assistance médicale, d’autant que la douleur s’accentue à chaque mouvement, et qu’il lui est impossible d’uriner ou de faire quoi que ce soit avec son sexe ainsi piégé.
Pourtant, cette invention ne fait pas l’unanimité, et Charlene Smith, militante féministe très impliquée dans la lutte contre le viol a déclaré : « le Raoe-aXe est un instrument médiéval fondé sur la haine des hommes et méconnaissant profondément la nature du viol et des violences contres les femmes dans cette société. C’est vindicatif, horrible et répugnant. La femme qui a inventé ça à besoin d’aide ». lien
En Chine, d’autres ont inventé des « collants poilus » destinés à décourager les éventuels violeurs.
Il existe aujourd’hui une nouvelle invention due à un ingénieux chercheur.
Avant de continuer, il faut savoir qu’une des techniques favorites des violeurs est d’utiliser une drogue, versée discrètement dans le verre de la future proie, et qui met cette dernière à la merci du prédateur, et dans ce cas là, même une ceinture noire de karaté n’y pourra rien.
Cette drogue, nommée GHB (acide gammahydroxybutyrique) appelée « drogue du viol » provoque des pertes de conscience qui peuvent durer plusieurs heures, allant jusqu’à provoquer des amnésies chez les victimes. lien
C’est là qu’intervient une jeune américain de 24 ans, Tyler Contrey-Maloney, lequel à inventé un vernis à ongle révolutionnaire.
Ce vernis comporte un composé chimique qui change de couleur lorsqu’il est trempé dans un liquide contenant la « drogue du violeur ».
Le jeune chercheur américain avait réussi a créer une start-up, en gagnant un concours doté d’un prix de 12 000 euros, et a réussi à intéresser plusieurs investisseurs qui vont permettre la commercialisation de son produit, lequel devrait être à disposition des clientes d’ici 2 ans.
Outre qu’il évite à celles-ci de subir les outrages que l’on sait, le vernis « ange gardien », permettrait aussi de déplacer la peur du coté des agresseurs, puisque le futur violeur est démasqué avant de commettre son forfait. lien
Une bonne nouvelle donc, car comme dit mon vieil ami africain : « lorsque tu vois une chèvre installée dans la tanière du lion, méfie-toi d’elle ».
L’image illustrant l’article vient de ajib.fr
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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