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Adam Smith meurt définitivement

1989 sonnait la fin de la guerre froide et la victoire de l’occident sur le communisme, il faut dire pour être historiquement juste, contre la dictature de la de pensée unique stalinienne qui s’est appuyée sur une analyse philosophique du capitalisme développée par karl Marx. Mais il est entré dans la vulgarisation du langage d’utiliser pour désigner cette dictature, le mot communisme qui de fait invalide les analyses Marxistes dont la péjoration adjectivale de son nom, sous entend toujours cet état de fait et y est quasiment aliéné.

Pourtant personne ne se doutait à ce moment là, dans l’euphorie occidentale à laquelle j’appartenais qu’il allait entraîner avec lui l’axiome d’ADAM SMITH, que je rappelle ci-dessous.

« Chaque individu met sans cesse tous ses efforts à chercher, pour tout le capital dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux : il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue, et non celui de la société ; mais les soins, qu’il se donne pour trouver son avantage personnel, le conduisent naturellement, ou plutôt nécessairement, à préférer précisément ce genre d’emploi même qui se trouve être le plus avantageux à la société… », « A la vérité, son intention en général n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas jusqu’à quel point il peut être utile à la société…. », « Il ne pense qu’à son propre gain en cela, comme dans beaucoup d’autre cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler.  » (A. Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations.)

Adam Smith est naturellement pardonnable, à son siècle tout devait être vu comme inépuisable et non polluant. Mais les enfants de Smith le sont moins, car c’est en toute connaissance de cause qu’ils continuent à agir en ce sens en pensant que l’intérêt individuel concourt inévitablement à celui de la société, comme si c’était un bien de respirer du monoxyde de carbone, ne plus trouver d’eau potable, et ne répondre à l’exclusion que par la répression.

 Aujourd’hui nous avons d’autres moyens que ceux dont il disposait afin de mesurer notre activité polluante et incidente. Nous pouvons donc nous rendre compte que si cet axiome avait tout son sens à son époque, il ne l’a plus aujourd’hui, si nous le cantonnons au seul domaine de la production de biens, et continuons à nous y référer aveuglément en ce sens. C’est d’une certaine manière aller au suicide à long terme, non parce qu’il en est ainsi par une quelconque fatalité ou « main invisible », mais seulement pour être resté dans une utilisation étriquée de notre intelligence, en référence à un passé qui n’est plus, et auquel économiquement nous nous accrochons comme à un Dieu, parce qu’il flatte notre ego dont il est né.

Pourtant Kenneth Arrow a démontré que la somme des intérêts personnels ne fait pas l’intérêt collectif, (théorie connue sous le nom de « théorème d’impossibilité ») lorsqu’il a démontré que les choix collectifs ne peuvent se déduire des préférences individuelles par une procédure démocratique, mais l’avidité au gain bloque l’intellect.

Ainsi donc sans plus aucune bride que constituait le communisme, et réciproquement, le capitalisme assuré de la véracité de son axiomatique théorie extraite de l’observation de nos comportements ne connait plus de limite. Il n’a plus à se montrer visage couvert, il n’y a plus de mur, la loi du marché qui a déjà emporté les socialistes peut se déverser en un raz de marée pour submerger le monde par une consommation à outrance dans les pays riches et ceux en développement.

Cela aura duré 20 ans, vingt petites années que l’histoire ne retiendra peut-être pas. Vingt années durant lesquelles les vainqueurs vont se gaver jusqu’à s’en faire éclater la panse. La crise d’aujourd’hui.

Certes la rapidité de la survenance de cette crise est due aux moyens technologiques existants, mais surtout à la suffisance d’une élite condescendante qui ne craignait plus de clamer que son mérite, n’avait plus de prix et justifiait leur avaricieux partage de la richesse.

Démentant de fait cette partie de l’axiome de Smith, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler, cette élite ne connait plus d’autres voies que celle d’une croissance que l’on sait aujourd’hui suicidaire, pour avoir par tous les moyens fait taire ceux qui pouvaient lui apporter le débat si salutaire, jusqu’à en « criminaliser » les actes de révoltes, et appeler le client à la curée du citoyen.

Vingt ans, au bout de vingt ans il faut que ce soit la collectivité pour laquelle ils n’ont que mépris qui vienne les sortir du gouffre. Mais n’imaginez pas qu’ils en auront une quelconque reconnaissance, déjà ils considèrent que c’est l’État qui intervient, c’est à dire eux, car il y a longtemps qu’ils se le sont appropriés à vouloir en faire aujourd’hui une entreprise comme je l’ai écrit.

Reconnaitront-il l’échec, certainement pas, déjà Mr Lamy à donné le ton, ce n’est pas le commerce qui est responsable de la crise, bien voyons, l’accession à la propriété des subprimes, c’est parce que le commerce leur rapportait trop d’argent qu’ils ont du s’endetter. Ce n’est surtout pas le commerce qui est responsable du développement du crédit, j’ai dû avoir des illusions publicitaires. Mais soyez rassurés jeudi c’est dans cet ordre d’idée que s’inscrira le discours de notre président pour justifier de poursuivre ce qui nous perd. (heureusement que les banques françaises ont une réglementation plus stricte nous nous en sortons mieux).

Donc rien à attendre du coté des puissants.

Mais il y a quelque chose qu’avait oublié Mr Adam Smith, c’est que chez l’homme plus que la tête, comme le raconte l’histoire connu, c’est le « trou de balle » qui commande, et donc un individus qui excrète dans son seul intérêt ne pourra pas tenir le compte juste de la somme des déchets individuels de ses appétits égoïstes sous lesquels il fera périr plus que sa collectivité.

Ainsi donc plus que la crise de la suffisance avarice des puissants qui s’est nouée autour des crédits hypothécaires comme seul iceberg, c’est la conscience de la production de nos déchets qui met un terme à l’insuffisante axiomatique de ADAM SMITH.

La conscience du peuple n’en est pas encore pleine et entière, car cela touche plus la raison qui s’en fait une représentation là où la pollution est réelle, sans parvenir à entrainer la modification de comportements collectifs, si ceux-ci ne sont pas repris par la nouvelle élite qui se constitue.

Malheureusement notre président n’en fera pas parti

En revanche je modifierai un peu cet axiome de la manière suivante : « chaque individu met ses efforts à chercher, pour tout son capital, dont il peut disposer, l’emploi le plus avantageux à développer son intelligence tout au long de son existence ; il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue et non celui de la société ; mais les soins qu’il se donne pour trouver son avantage personnel en cela le conduisent naturellement à préférer ce genre d’emploi même, qui se trouve être le plus avantageux pour la société dont avec, il peut se faire une représentation profitable à tous et y insérer sa singularité »

Je pense qu’un jour, après nos enfants, nous rémunérerons les hommes pour apprendre, peut-être alors iront-ils apprendre ce qu’ils ignorent, mais dans notre monde c’est encore l’épaisseur du portefeuille qui confère l’intelligence.

Enfin un être qui ne reçoit rien de l’extérieur meurt parce qu’il ne peut plus échanger, pareil pour une société uni dimensionnelle, c’est en cela que la pensée unique est destructrice, et il en est de même pour notre monde. Si s’ouvrir pour recevoir, est vivre , vers quoi l’espèce va donc pouvoir se retourner pour recevoir ?

 Vers ce que nous avons entrepris depuis déjà bien longtemps, vers le monde infinitésimal, celui qui échappe à nos « 10% de fonctionnalité de l’intelligence  », celui qui nous permettra peut-être de remplacer l’épuisement des ressources minières et conserver le confort auquel nous ne voulons pas renoncer, et que nous promettons aux autres, et qui sera peut-être le régulateur de notre espèce.

Ce ne sera peut-être pas seulement de la matière comme celle à laquelle nous sommes habitués, mais quoi que ce soit, cela ne se fera pas sans nous, et dépendra aussi de nous. Si nous avons la charge d’inventer le monde de demain, il n’apparaîtra pas sur un écran de télévision dans le billet gagnant d’un loto ou dans une prière à un dieu.

Il naîtra de notre intelligence à répondre aux événement environnementaux, parce que nous ne consacrerons pas tout notre temps courbés sur un métier, en balade dans un super marché, suspendu devant un écran de télévision etc.

 Mais, en consacrant un peu de notre temps au développement de notre intelligence, là ou réside notre futur, si cela entre dans l’agencement aléatoire et dynamique des événements, sans se laisser aveugler par des Smith que certains croyaient indestructibles.


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29 réactions à cet article    


  • faxtronic faxtronic 3 février 2009 16:06

    Mais oui, mais oui, le liberalisme de nos jours c est comme le communisme dans les republiques populaires : ca va mal parceque l on ait encore au stade 1. mais vous verrez dans 10000 ans ce sera le paradis. Et puis cela vient des traitres au liberalisme, qui font du faux liberalisme, qui sont en fait des agents du mal, de l etat, des deviants, qui se disent liberaux mais qui ne le sont pas... smiley. Le probleme de nous autres le liberaux, comme de nous autre les communistes, c est que l on veut dissocier le liberalisme du cpitalisme sauvage, comme on veut disscier le communisme de l apparatchisme et du culte de la personalite.

    Non, toutes ideologies se base sur un concept d homme nouveau, d homme idealise. Toute ideologie est inhumaine, et ca part en vrille


  • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 18:01

    bonjour léon
     merci pour ton commentaire.

    j’aime bien péripate, il est trés propche d’une réalité d’analyses de nos comportements dirigés par notre être biologique, sauf que la vie en communauté a contraint de pondérer ses désirs pulsionnels ou arbitraires, qui se déclamer par des terme comme liberté égalité fraternié qui sont bien réesl puisque sortie de nos désirs, mais toujours conflictuels.

    je ne pense pas qu’il me constestera l’histoire de l’organe qui commende le corps

    cordialement.


  • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 18:09

    bonjour fraxtonic

    sujet interessant que tu soulève en répose à léon, qui a été moulte fois débatu, l’important n’est pas que l’un où l’autre aient raison, l’important est qu’il y aient un mouvement qui en naîsse, car notre ego n’est pas fait pour être atteind mais seulement pour permettre à l’être humain de se mettre en mouvement.

    il en résulte de cela que ce n’est pas l’ego qui est essentiel mais l’echnage qu’il succite.

    cordialement, ps tu exagéres avec les dix milles ans


  • Le péripate Le péripate 3 février 2009 18:33

     ddacoudre, vous êtes un..... amour. Pardonnez cet instant d’effusion. smiley


  • Emile Red Emile Red 3 février 2009 16:02

    Je vous en supplie, relisez vous avant de publier, les fautes, les manques trahissent la pensée quand elle n’en devient pas quasi incompréhensible.

    Merci tout de même.


    • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 18:12

      bonjour emile

      je fais toujours un effort dans ce sens, sauf de me relire à l’envers qui me garantirais de ne pas être emporté par le texte

      merci aussi.

      cordialement.


    • Marc P 3 février 2009 16:44

      Bonjour,

      A ma connaissance, A Smith est mort "pauvre", il dilapidait ses revenus dans des oeuvres et était obsédé par l’éthique...

      "Certes la rapidité de la survenance de cette crise est du aux moyens technologiques existant"

      et son contrôle autant que faire se peut est aussi du à de tels moyens... La crise financière de 29 a été en grande partie due à la lenteur entre la tramission des ordres et leur réalisation, ne serait ce qu’entre la cote ouest et la cote est...

      Evidement si Smith avait disposé d’un ordinateur, il aurait au moins pu entrevoir les contours de la Main Invisible ...

      Cordialement.

      Marc P


      • Marc P 3 février 2009 16:45

        dans des oeuvres sociales (pardon)

        Marc P


      • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 18:25

        bojour marc

        chacun d’entre nous nous trompons tous les jours, en arriver à ce constat n’est pas négatif et n’est pas un frein à entreprendre, mais c’est un frein à la vanité et la certitude. bien souvent l’incertitude dans notre société est mal perçu si bien que pour s’assurer nous nous enfermons das des prisons réelles et des concepts.

        il n’y a pas d’issus en dehors du fait d’être à l’écoute de l’autres pour s’élever dans une civiliations, et cela ne garantie pas que ce que nous pensions vrai de cet échange ne soit faux demain. le fait que nous, nous puissions vivre cela grace à la vitesse, alors que Smith ne le pouvait, pas devrait nous rendre plus humble et ne pas croire que la réalisation de son ego est possible car ce n’est pas sa finalité. or toute notre société repose la dessus.

        cordialement.


      • Le péripate Le péripate 3 février 2009 16:58

         smiley Pas du tout. C’est bien le texte de A. Smith.

        Premier point : ce qui est appelé néo-libéralisme, quand on réussit à extraire un sens de la gangue pétrifiée de la langue de bois (ce qui n’est pas toujours possible, tant la confusion règne), n’est rien d’autre qu’un keynèsianisme. Plus libéral certes que le marxisme, ce qui peut à la limite justifier le "libéral". Le "néo" est un cache sexe d’un interventionnisme étatique bien réel, et non contestable.

        Deuxième point : le recours à la contrainte écologique est la divine surprise du post-marxisme, l’outil providentiel qui, espèrent les ennemis de la liberté, va enfin contraindre tous à la pauvreté généralisée, condition de l’égalitarisme.

        Sauf que notre monde est aujourd’hui moins pollué qu’il ne l’a été. Que le réchauffisme disparaitra comme feu le trou de la couche d’ozone. Que ce qui menace la nature, c’est bien plus ce que on nomme la tragédie des biens communs que l’intérêt égoïste du propriétaire, qui veille à préserver la valeur de son bien.

        Adam Smith est bien vivant. smiley


        • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 18:49

          bonjour péripate

          content de ton mot

          le libéralisme lockéen est clair "les droit naturels sont ceux qui appartiennent à l’homme en raison de son existence : de cette nature sont tous les droits intellectuels ou droit de l’esprit comme aussi tous les droit d’agir comme individu, pour sa propre satisfaction et pour son bonheur,en tant qu’il ne blesse pas les droit naturels d’autrui"si tu es d’accord avec cela nous sommes sur la même longueur d’ondes. la seule chose qui nous différenciera est d’où viendra la régulation de cela à priori toi tu privilégies celles du plus fort,en laissant faire la nature biologique qui n’est pas respectueuse de la fin de l’axiome, alors qu’il est clairement dit qu’il ne peut l’exercer à l’encontre d’autrui. question contre qui va-t-il l’exercer alors.

          qu’un homme entreprenne dans sont intérêt et qu’un autre lui donne la main pour le sien autorise t’il le premier à léser les droits de son aide au prétexte que c’est l’offre et la demande qui tranche la question. je ne crois pas que cette liberté du marché est été établie pour annihiler la fin de l’axiome de Lock.

          cordialement.


        • Le péripate Le péripate 3 février 2009 20:06

           Oui, probablement sur la même longueur d’onde, comme en témoigne cette citation de Locke. Mais tu te trompes en pensant que je soutiens une régulation par le droit du plus fort. Il y a quelque chose qu’il faut comprendre : le libéralisme n’explique pas tout, et, d’ailleurs, il n’en a pas la prétention. Le désintéressement existe, et le libéralisme n’a rien à dire dessus, définitivement.
          Amicalement.


        • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 22:45

          re peripate

          je te remerci de me dire que je me suis mépris, je tavais déja dit que parfois j’avais du mal à te suivre, j’espére que cela m’y aidera.

          l’altruime existe aussi comme donnée biologique sinon nous ne l’aurions pas défini comme une frange de comportements posibles dans le cadre de situations particulières, de la même manière que nous sommes capâbles d’être canibales..
          le désinteressement en est un des aspects plus difficiles à expliquer car il passe comme l’aitruime par une satisfaction personnelle d’avoir accompli un geste salutaire, sinon nous ne le pourions pas,
          ce n’est pas comme la solidarité égoïste dont je parle parfois qui consiste à être solidaire de ceux en difficultés dans la perspective, que les maux, dont souffrent ceux que l’on aide peuvent nous atteindre.

          cordialement.


        • Matéo34 Matéo34 3 février 2009 17:43

          Bonjour,

          D’accord avec l’idée sous jacente du texte.

          J’ai quand meme quelques doutes : je suis bien d’accord qu’il faille un système où l’on puisse se former toute le long de sa vie, c’est une condition pour lutter contre la précarité, avec un revenu de remplacement permettant une vie digne. Mais une fois adulte, on apprende pas pour apprendre... Il faut bien une utilité (qui est définie par chacun), une finalité... Disons que l’on vient à reprendre les études par nécessité personnelle ou économique, peut etre avec le meme but : avoir sa place dans la société.

          Pour ce qui est de P. Lamy, vous avez bien raison de pas attendre unvirage sur l’aile : un mec qui est au coeur des accords de l’AGCS (dont la libéralisation des flux financiers qui est la source des bulles spéculatives) va pas changer...

          Bonne journée.

          Matéo 34


          • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 19:03

            bonjour matéo 34

            l’on apprend jamais en vain ; tous ce que l’homme apprend un jour il sens sert pour son avantage même s ’il ne perçois pas dans l’immédiat où il se situe.

            c’est à cela que nous contraignons nos enfants d’apprendre la géographie et l’histoire dont ils ne trouvent ’utilité que dans le jeu
            Mais dans la vie cela les aides à ce situer dans l’espace et le temps quand ils deviennent plus apte à le comprendre.
            Souvent ceux qui m’exaspère n’est point que des hommes politiques défendes leurs convictions, c’est qu’au lieu de sortir les autres de leur ignorance, il l’esploite pour reigner.
            Je sais ce n’est pas nouveau, mais l’on peut y échaper c’est l’oeuvre à la quelle c’est destiné Pelloutier en éduquant les travailleurs d’antan. C’est toujours d’actualité, malgrés l’enseignement général qui profite à tous mais ceux qui dirigent, est les abusent poursuivent leur étude au dela, donc y pousser les citoyens à y avoir accés rééquilibrerait les choses tout en donnant un moyen de ressource non polluant.

            cordialement.


          • frédéric lyon 3 février 2009 18:03

            En effet le "réchauffisme" ne fera pas de vieux os, si les records de basses températures continuent de tomber les uns après les autres !

            On a jamais vu, de mémoire d’homme, des températures aussi basses au Kentucky, au Satskatchewan et en Sibérie Orientale, ainsi que sur l’ensemble de la Côte Est des Etats-Unis. En Europe il en va de même, il a neigé sur la Côte d’Azur et à plusieurs reprises cet hiver.

            Des chutes de neige qui deviennent la règle dans des zones où elles étaient autrefois exceptionnelles, par exemple en Normandie !

            Autre phénomène climatique intéressant : En l’an Mille, la température moyenne étaient supérieure de plusieurs degrés à celles d’aujourd’hui, alors que la production de gaz "à effet de serre" provoquée par les activités humaines de l’époque était strictement égale à zéro.

            Il est probable que les variations des températures moyennes à la surface de notre planète doivent plus aux variations de l’activité solaire qu’aux activités humaines.

            Faut-il ajouter qu’il n’y a eu aucune variation statisquement significative de la température depuis qu’on dispose de relevés de température fiables, c’est à dire depuis 1850, et que le niveau des océans n’a pas bougé d’un pouce depuis la fin de la dernière grande glaciation, au cours de laquelle le niveau des océans était environ 150 mètres au dessous du niveau actuel.

            C’est finalement assez mystérieux que nos "réformateurs" de ces pauvres sociétés humaines (et autres pourfendeurs du libéralisme), sociétés humaines qui n’ont pourtant rien demandé à personne et ne sont que le reflet de l’activité conjuguée de milliards d’agents économiques, qui prennent des décisions les concernant à chaque instant, sans en référer au politburo, en soient à recourir à des contes de fées pseudo-scientistes pour justifier leur prétention à fourrer leurs nez partout où ne les a pas convié !

            Mais on reparlera sans doute de l’antilibéralisme cet été, lorsque les températures auront bizarrement remonté.


            • Marc Bruxman 3 février 2009 19:44

              De toute façon, l’intégrisme écologiste était une maladie de riches tellement bien nourris qu’ils en oubliaient l’essentiel. 

              D’ailleurs bizarrement, les autoroutes ont dégelés sur fond de crise économique. Les temps de prospérité sans précédent des années 97 à 2007 ont amenés les gens à réfléchir de façon irrationelle parce qu’ils ne manquaient plus de rien. La, on va revenir sur du terre à terre. 

              Mais rassurez vous pour l’effet de serre, les économies de carburant et la balance commerciale (donc la non importation de pétrole) sont du terre à terre. 

              Et c’est pareil pour tous les marchés, les gens redeviennent pragmatiques et c’est bon pour le long terme. 


            • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 19:52

              bonjour frédéric de lyon

              je ne vais pas faire une lutte d’expert faux laisser cela aux spécialiste et j’en convient avec toi que la planète à subit un certains nombres de révolution climatique qui ont emporté quand elles furent important le vivant d’alors. nous nous pouvons donc espérer y échapper et éventuellement migrer vers des lieux plus protecteurs. sauf que cet aspect n’est que l’iceberg, la partie immergé est la pollution, pour ne parler que de nous, du Rhône tu imagines que malgré son débit il est pollué au point que la pêche y est interdite que ses polluants ne se dissolvent pas et que tous les jours nous en remplissons la mer.

              Un jour j’interrogeais un chercheur sur la manière dont il s’y prenait pour survient avec précision la circulation des courants océaniques. la réponse fut stupéfiante, ils se servent des éléments de pollution que nous rejetons pour les suivre. et comme ce chercher était français il n’expliqua que lui utilisait les radiations nucléaires rejetées en mer par l’usine de la Hague.

              l’on peut douté de tout, l’on peut dire que tout ne peut se faire du jour au lendemain, l’on peut nier que fragilité occidentale tient à sa capacité de soin qui fragilise le système immunitaire, on peut convenir que sa technologie assure la prospérité, mais aujourd’hui nous savons à quel pris.

               

              Le problème est moins la pollution que le nombre d’hommes qui polluent ; la nature met une semaine à résorber un papier, plus pour un bout de bois, plus pour de la ferraille, plus pour du plastique, plus pour des métaux dit lourds et plus pour des résidus nucléaires.

              Sauf que cela va d’une semaine à 25000 milles ans ; alors quand l’on y réfléchit l’on se dit que le problème est la capacité de résorption de la planète, et qu’il devient donc primordiale de conserver se qui absorbe nos déchets et peut être de sélectionner ceux que l’on veut produire pour qu’il puissent être éliminer par la nature plutôt que de se promener dans les océans 25000 ans en augmentant chaque jours car un jour, comme les pluies acides de l’est de la France, ceux qui nous succéderont recevront une pluie radioactive.

              il ne faut pas désespéré l’homme n’a pas été toujours celui que l’on connait donc nous avons une capacité d’adaptation sauf qu’elle est lente des millions d’année, il ne faut pas trop compter dessus sauf si par la science génétique nous faisons un hybride adapté à nos pollutions, il y a là un débat éthique, devons nous ouvrir la boite à pandore dont nous ignoreront la finalité pour exploiter quelque temps encore ces matières premières qui disparaitrons dans 250 ans, ou alors en rechercher un usage propre pour faire durer leurs usages compatibles avec leurs éliminations et leurs récupérations. c’est dans cette voie que nous sommes engagé, et elle exigera de trouver une autre source de croissance que la consommation à outrance sans renoncer à notre prospérité nous avons les moyens et les hommes pour le faire si on leur assigne ce but.

              cordialement.




               


            • Emile Red Emile Red 4 février 2009 08:47

              Réduire l’écologie au réchauffement planétaire est aussi vain et idiot que de réduire l’age de bronze à la fabrication d’arme.

              En attendant, sont disparus depuis le début de l’ère industriel la moitié des espèces animales et ça va en augmentant, sans parler de la destruction des biotopes, de l’acidification des océans et du risque potentiel sur les semences avec les OGM. La couche d’ozone est toujours trouée et plus gravement qu’il y a dix ans, les médias à la solde des industriels n’en parlent tout simplement plus.

              Lyon, ce n’est pas parceque un extrème augmente que l’autre extrème n’augmente pas, effectivement il y a des froids importants actuellement mais on ne tire pas une règle d’un exemple mais de moyennes qui qont toutes au rouge sans faire de jeu de mot, et ce n’est pas les bouleversements solaires qui expliquent tout, entre l’intégrisme d’une part et l’aveuglement d’autre part faites la synthèse et vous constaterez qu’elle n’est pas brillante.


            • La diagonale NicolasC 3 février 2009 18:43

              Une grosse critique que l’on peut vous adresser est la suivante :


              - la théorie d’Adam Smith modélise mal le comportement de l’économie.

              En effet, sa théorie ne s’appuie que sur les individus et méprise toute mise en commun des ressources, les entreprises. Or l’histoire des entreprises joue un role plus qu’important dans l’explication de l’économie que les motivations des individus.


              • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 20:02

                bonjour nicolasc

                j’ai compris le sens de ta remarque,mais je ne suis pas tout à fait d’accord, il fait l’analyse du comportement humain comme moteur du dévelopement de la richesse des nations, peut importe ce que l’homme utilise comme outil pour arriver à ses fins. ce qu’il n’avait pas pris en compte, est qui est devenu primordial, c’est les conséquiences de la transformation de la matière. et je t’accordes que l’industrialisation la multiplie, mais demain cette même industrie pourrait êtrepropre.

                cordialement




              • Marc Bruxman 3 février 2009 19:39

                N’enterrez pas trop vite Adam Smith. La société dans laquelle nous étions était avant tout dirigés par les états. Regardez par exemple la part de l’état français dans le PIB de la France et demandez vous si cela s’approche du "libéralisme". La réponse est non. Même aux USA, l’état intervient : Il finance du militaire et des guerres au lieu de financer du social (ce qui est pire), mais il intervient massivement. 

                Et justement après avoir épuisé le communisme, on en arrive à la fin des interventions d’état. En 2001 les Etats sont intervenus. Ces pauvres citoyens ne pouvaient pas tolérer une crise. Alors on a baissé les taux d’intérets jusqu’à plus soif. Au point de créer une bulle immobilliére. Elle a pétée avec les conséquences que l’on sait. 

                Aujourd’hui on investit des milliards pour sauver l’automobile. Mais à chaque fois que l’état fait une mauvaise allocation de ressources, il s’affaiblit. Pour l’instant, cela arrange tout le monde que la faute soit mise sur le dos du libéralisme. Parce qu’à l’horizon de quatre à cinq ans, c’est la machine étatiste qui sera en faillite à cause de tous ces plans de sauvetages inutiles. Et que cela fera une démonstration supplémentaire de l’inutilité du dirigisme économique. La seule bonne nouvelle c’est que ca arrivera aux USA avant d’arriver en Europe ce qui nous permettra de ne pas trop en souffrir. Après le système sera adapté en conséquence. Vous ne serez pas prêt de revoir un plan de sauvetage de votre vie. Ah si quand même, un plan de sauvetage des états nation par l’union européenne. Ca on va y avoir droit, et vous pouvez vous attendre à une mise sous tutelle en échange. Et vous savez quoi ? On sera tellement dans la merde à cause des étatistes que tout le monde accueillera cela comme la providence. 


                • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 22:04

                  bonjour bruxman

                  je ne sait pas si tu te réfère au libertarisme en tant théorie libérale, car le libéralisme se décline suivant un certains nombres d’écoles et de théories. pour ma par je suis resté fidèle a celle de Lock car elle met bien en évidence le paradoxe de l’homme assurer son existence sans nuire à l’autre qui est dans la même situation. Or tous les réalisations du libéralisme à nos jours n’ont pu apporter une solution durable, que ce soit par la loi du marché libre comme tu le dis ou aidé et réglementé comme elle la toujours été. dans toutes ces théories j’ai trouvé celle de keynes la plus éclairé.

                  les échanges et la production sont le produit de milliards d’actions comme tu le dis qu’il ne faut pas envisager de pouvoir réguler dans la totalité sans tomber dans le dirigisme, (et puis c’est impossible), la capacité de liberté des acteurs économiques et une vertu, dans la imite comme je l’expliques avec l’axiome de Smith car ils n’ont pas plus de chance de saisir la totalité des milliards d’actions et d’en mesurer avec efficacité les incidences à long terme qui se feront jour, c’est dans cette situation que nous sommes aujourd’hui.

                  cela dit de leur action individuelle en sort un certain nombre de comportements mimétiques qui s’imposent pour parvenir à des réalisations qui dépassent la seule compétence d’un individu. donc même le libertarisme conduirait à éditer des règles de comportements, donc une forme de gouvernance de leurs réalisations, c’est ce que l’on connait dans l’entreprise, il y a une gouvernance quel que soit le nom qu’on lui donne.

                  crois-tu que ceci préserverait l’équité que prévoit l’axiome de Lock, non. alors face à cela s’élève une gouvernance de ceux qui considèrent que celles des autres lèsent la leur et nous nous retrouvons avec une opposition d’intérêts divergents, mais conforme à l’axiome ils devraient donc être approuvés par les libéraux, mais c’est l’inverse qui se constate, alors qu’ils sont sur un objectif commun assurer leur subsistance.

                  que dit keyne laisser faire les acteurs sociaux tant leurs intérêts individuels assurent à chacun sa subsistance, si de cela il en ressort qu’ils ne peuvent assurer par ignorance incapacité, par imprévision des nécessités qui apparaissent de leurs actions ou qui vont dans leur intérêt dont ils n’ont pas conscience, alors la puissance publique qu’il on élu doit intervenir pour réguler toutes les difficultés qu’ils n’auront pu résoudre. et pour ne pas créer d’injustice quand il ne s’agit pas de redistribution, plutôt que d’aller endetter tous le monde au bénéfice des banquiers, l’État à la possibilité d’émettre de la monnaie qui ne crée pas d’intérêts( d’autres problèmes je te l’accorde) mais là l’on est dans l’esprit.

                  cordialement.


                • Marc Bruxman 4 février 2009 01:26

                  Bonjour !

                  je ne sait pas si tu te réfère au libertarisme en tant théorie libérale, car le libéralisme se décline suivant un certains nombres d’écoles et de théories.


                  Oui tout à fait ! Et je suis bien libertarien !

                  pour ma par je suis resté fidèle a celle de Lock car elle met bien en évidence le paradoxe de l’homme assurer son existence sans nuire à l’autre qui est dans la même situation. Or tous les réalisations du libéralisme à nos jours n’ont pu apporter une solution durable, que ce soit par la loi du marché libre comme tu le dis ou aidé et réglementé comme elle la toujours été. dans toutes ces théories j’ai trouvé celle de keynes la plus éclairé.


                  Le marché libre n’a jamais existé du moins pas depuis très très longtemps. Que ce soit sous la monarchie ou le roi accordait des patentes et autres droits à faire du commerce (pendant de l’ancien régime de nos licenses 3G) à l’époque moderne ou des pans entiers de notre économie sont régulés :

                  • Vous ne pouvez pas créer de chaine de télé hertzienne même si demain vous gagnez au loto car il vous faudra l’accord du CSA. 
                  • Free qui voudrait créer un opérateur de téléphonie 3G ne le peut pas car l’état accorde des licenses et restreint le nombre de licenses. 
                  • Vous ne pouvez pas ouvrir un bar exclusivement fumeur même si vous le souhaitez car l’état a décidé pour vous que c’est mal... 
                  • Et bien sur, l’état investit lui même des milliards dans l’économie et ce souvent pour financer des projets fumeux. 

                  Par ailleurs, la plupart des sociétés qui se disent libérales sont au mieux économiquement libérales mais souvent sont très strictes au niveau des moeurs. Le cas des pays anglo-saxons est ici éloquent. 

                  cela dit de leur action individuelle en sort un certain nombre de comportements mimétiques qui s’imposent pour parvenir à des réalisations qui dépassent la seule compétence d’un individu. donc même le libertarisme conduirait à éditer des règles de comportements, donc une forme de gouvernance de leurs réalisations, c’est ce que l’on connait dans l’entreprise, il y a une gouvernance quel que soit le nom qu’on lui donne. crois-tu que ceci préserverait l’équité que prévoit l’axiome de Lock, non. alors face à cela s’élève une gouvernance de ceux qui considèrent que celles des autres lèsent la leur et nous nous retrouvons avec une opposition d’intérêts divergents, mais conforme à l’axiome ils devraient donc être approuvés par les libéraux, mais c’est l’inverse qui se constate, alors qu’ils sont sur un objectif commun assurer leur subsistance.

                  Oui il n’y a pas de problèmes avec cela, le libertarianisme n’a jamais été contre la notion de contrat entre individus et la création de groupes. Toutefois, lorsque je choisis de rentrer dans une société j’en accepte effectivement le réglement intérieur, mais rien ne m’interdit d’aller dans une autre société avec un réglement intérieur différent. De nombreuses entreprises ont par exemple relachés leurs codes vestimentaires pour plaire aux jeunes génération et recruter facilement. 

                  Au contraire, la gouvernance centrale impose à tous en fonction de sa naissance un certain nombre de codes jugés bons. Et elle a souvent beaucoup de mal à évoluer. Cf le temps mis pour autoriser l’avortement en France ou la contraception, les rigidités vis à vis du mariage "gay", etc, etc, ... 

                  Les structures sociales de taille plus petite évoluent plus vite. Et la concurrence entre ces structures sociales tend à forcer cette évolution rapide. 

                  Mes parents m’avaient promis que je devrai m’habiller en costard et faire des lettres de motivation manuscrites pour trouver du boulot bien payé. Je n’ai eu à faire ni l’un ni l’autre. Il y a certes des entreprises ou je devrais me plier à ce genre de règles, mais j’ai choisi de ne pas y travailler. Et aussi bien moi que mes amis n’avons pas eu de problèmes à trouver des conditions de travail qui nous conviennent. 

                  Ce qui veut dire qu’une simple volonté de la part d’une génération a suffit à faire évoluer ces cultures de groupes. Inversement, on peut souhaiter ce que l’on veut, malgré la démocratie, impossible de faire changer les lois de l’état. Le mammouth est indéplacable. 

                  que dit keyne laisser faire les acteurs sociaux tant leurs intérêts individuels assurent à chacun sa subsistance, si de cela il en ressort qu’ils ne peuvent assurer par ignorance incapacité, par imprévision des nécessités qui apparaissent de leurs actions ou qui vont dans leur intérêt dont ils n’ont pas conscience, alors la puissance publique qu’il on élu doit intervenir pour réguler toutes les difficultés qu’ils n’auront pu résoudre. et pour ne pas créer d’injustice quand il ne s’agit pas de redistribution, plutôt que d’aller endetter tous le monde au bénéfice des banquiers, l’État à la possibilité d’émettre de la monnaie qui ne crée pas d’intérêts( d’autres problèmes je te l’accorde) mais là l’on est dans l’esprit.

                  Keynes a été pas mal détourné de ses paroles initiales par les socialistes et il faut admettre qu’il était surement moins sot que ce que l’on veut bien croire. Il doit d’ailleurs se retourner dans sa tombe quand les politiques parle de keynésianisme dès qu’il font un truc. Bref, son oeuvre est trop souvent réduite à : "envoyer des sous aux pauvres !". 

                  Maintenant toute la question est : Est ce que l’état est meilleure en macro-économie que le marché libre ? Pas sur ! La bulle immobilliére par exemple a quand même avant tout été crée par une décision de la FED (dont le président était nommé par Bush) de laisser pour une période considérable les taux d’intérêts à des niveaux inférieurs à l’inflation après le 11 Septembre, alors même que l’économie était déja repartie. Il a fallu attendre la réelection de Bush en 2004 pour que la raison revienne. Mais la réalité c’est que de 2001 à 2004 il fallait être le roi des cons pour ne pas emprunter de la thune. Et forcément, le monstre de la bulle immobillière était crée ! Les subprimes et les dérives qui ont suivies ne sont que des conséquences de tout cela. Aujourd’hui, on injecte beaucoup d’argent pour relancer l’industrie alors même que des pans entiers de notre économie se dématérialisent. Demain certainement, on reprochera aux banques d’avoir acheté des bons du trésor ! Parce que malheureusement je crains qu’ils ne vaillent plus grand chose dans dix ans. Et croyez le si je souhaite l’avénement du libéralisme, je ne souhaite pas qu’il advienne suite à la faillite d’un état. C’est malheureusement vers cela que l’on va. 

                  Je crois qu’une bonne partie de la gravité des crises vient effectivement du fait que l’on applique pas une politique monétaire suffisamment clean. L’école autrichienne d’économie et les théories de Ludwig von Mises sont sur ce point excellentes. Car elles constituent un garde fou au n’importe quoi monétaire et donc permettent largement d’éviter la création de bulles spéculatives. Lorsqu’au contraire, on donne aux états le pouvoir de faire n’importe quoi avec leur monnaie, le marché a cessé d’être libre, et un grand degré de folie peut rentrer dans le système. Le système bancaire n’est alors qu’une courroie de transmission. 

                  Je crois encore que le krach actuel est du à un gros grain de sable que les états ont fait rentrer dans le système bancaire en favorisant une bulle immobillière. Et les CDO n’ont été que cette courroie qui a avalé le grain de sable, l’ont propulsé à grande vitesse, à tel point que les engrenages se sont abimés. Mais dans un système basé sur l’école autrichienne d’économie et avec une monnaie solide rien de tout cela ne serait advenu. Sans pour autant que les états n’aient eu quoi que ce soit à réguler. 


                  cordialement.


                • ddacoudre ddacoudre 4 février 2009 22:59

                  re buxman

                  merci de ton long commentaire. la limite du libertarisme ne repose pas sur une quelconque absurdité , mais sur la perception de ce que l’on peut considérer être sa liberté arbitraire. ,or celle ci n’est qu’une traduction de l’inné qui ne se nourri que des émotions qu’il reçois.

                  Et une présente chez toutes les espèces, et c’est celle de penser être un dominant. j’ai souvent l’habitude de dire, que nous sommes des dominants bêta donc de deuxième zone, mais ce n’est pas important pour ce que je veux développer.

                   

                  c’est que chacun d’entre nous sommes un dominant en l’absence d’un plus fort .

                  De cette situation né la soumission, car tout le monde ne peut être le dominant sans donner une valeur nulle au mouvement, c’est à dire à ce qui fait que des différences qui se confrontent, ou s’échangent si l’on est plus intelligent, il en ressort une activité humaine que nous avons petit à petit "civilisé" pour passer d’un regard humain restreint, avec toutes ses erreurs de perception, à un regard technologiques qu’ils ne perçois pas émotionnellement, s’il n’est pas installé dedans, mais intellectuellement, avec lesquelles nous en ressortons des théories qui ne peuvent être ressentis émotionnellement dans leur ensemble, car nous avons des limites biologiques avec les quelles il nous faut vivre.

                  En cela le libertarisme est une théorie vers la liberté arbitraire qui ne peut -être qu’un attracteur de comportements, mais ne peut être atteint dans son absolu, comme l’ego, nous ne prenons conscience de notre ego que dans l’existence des autres.

                  Dans le rapport à la production. la situation actuelle n’est qu’un paradigme de la servilité par la contrainte solidaire. mais l’on peut considérer que celui qui entreprend doit rester maitre du produit auquel il a contribuer, l’en dessaisir serait le léser.

                  Mais si pour parvenir à son but il a besoin de l’aide d’autrui, il devient tout aussi logique dans le respect du libéralisme qu’il n’en prive pas celui qui l’aide pour se l’approprier.

                  notre principe d’offre et de la demande n’existe que pour accepter l’entorse au libéralisme Lockéen, et au travers duquel se justifie de pouvoir léser l’autre.

                  il es facile de comprendre que si un entrepreneur investi 1000 euros pour son activité, si elle lui en rapporte 100 il garde tout. s’il a besoin d’aide, qui nous empêche de mathématiser celle-ci, rien, imaginons que nous ayons pu évaluer son aide à un apport de capital de 10 euros, au moment du partage de la réalisation chacun récupèrera le fruit de son travail sans que personne ne soit ou se sente léser. Ce ne sera certainement pas juste car il faut mathématiser une unité de travail, mais c’est la dessus que nous vivons depuis que willians Petty l’a fait pour l’agriculture au 15 iéme siècle.

                   

                  Maintenant je t’accorde que l’état beaucoup le voit comme un pouvoir de droit populaire comme avant il était de droit divin, aujourd’hui il est entrain de devenir un pouvoir d’entreprise nationale tu m’accordera qu’une entreprise n’est pas un lieu de démocratie à lors quand l’on veut y adapter les structure de l’état je pense que cela devrait choquer un libertariste. Ensuite il n’y a aucune théorie qui dit que par la capitalisation un ou des groupes d’individus par l’accumulation de leurs puissance industrielle ou financières doivent dicter l’ordre de vie de la population, il y a au travers de celà la même notion que celle de droit divin ou démocratique, il n’est pas plus souhaitable par qu’il s’appelle le pouvoir oligarchique.


                  merci pour cet échange. Cordialement.


                • abdelkader17 3 février 2009 22:29

                  Adam Smith meurt définitivement
                  on ne le regrettera pas prophète de malheur.


                  • Le péripate Le péripate 3 février 2009 22:57

                     Il doit y avoir erreur sur la personne. Celui ci n’était pas prophète, ni même futurologue, c’était juste un homme simple, de son époque. Et aussi un grand esprit, pénétrant, mais pas l’alpha et l’oméga, pas un.... prophète.
                    Il est même considéré comme un auteur mineur. Il se trompe sur la valeur en l’assimilant au travail, suivi par Ricardo, puis par Marx .


                  • ddacoudre ddacoudre 3 février 2009 23:19

                    Bonjour adelkader

                    Smith n’est pas responsable de tout, toujours pas de ceux qui prétextant de son axiome en ont profité pour développer leur intérêts dans le mépris des autres, mais il est bien qu’il soit enterre définitivement, car cela met un terme à cette croyance que seul l’ego est un but dans l’existence.

                    Nous savions déjà que la sommes des intérêts individuel ne fait pas celui de l’intérêt collectif.

                     

                    Cordialement.


                  • abdelkader17 3 février 2009 23:46

                    @ddacoudre
                    oui mais ses idées ont jeté les bases d’une société axée sur la cupidité, la recherche d’intérets
                    le développement de relation de nature pécuniére, combien de néoliberaux reconnaisse en Adam Smith le père de leur doctrine que moi je nommerais plutôt cataclysme pour l’humanité.

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