Affaire Grégory : les dernières chances
Le petit Grégory Villemin n’a toujours pas fini de faire parler de lui. Vingt-six ans après la découverte du corps de l’enfant de quatre ans, pieds et mains liés, dans la Vologne (Vosges), l’affaire défraie toujours la chronique avec de nouveaux remous dans l’enquête
Un fait divers sous forme de fiasco judiciaire
En effet, suite à la révélation, en octobre dernier, pour le Parquet de Dijon, de présence de traces de sueur et de salive sur les lettres de menaces du corbeau, l’affaire avait été réouverte. Cent cinquante prélèvements ADN ont ainsi été effectués pour les comparer avec celle figurant sur les pièces à convictions, correspondant à 150 protagonistes de l’histoire : famille et proches de la victime, mais également gendarmes chargés de l’enquête à l’époque. Après plusieurs mois d’analyses, le couperet vient de tomber : aucun ADN ne correspond à celui du corbeau… Ce n’est donc pas aujourd’hui que l’affaire Grégory trouvera sa fin.
Un échec mais pas une fin…
Mais la justice ne compte pas s’arrêter là dans son acharnement scientifique : en outre une future analyse de la voix du corbeau (qui a peu de chances d’aboutir en raison de la mauvaise qualité des enregistrements téléphoniques), les experts pourraient à nouveau analyser les traces présentes sur les scellés : « On peut faire plus et mieux en employant des techniques plus agressives » affirme Maître Moser, avocat des Villemin. Marie-Hélène Cherpin, directrice du laboratoire qui pourrait s’occuper des analyses confirme : « Il existe effectivement des techniques plus élaborées qui permettent de prélever l’ADN cellule par cellule sur un objet. Elle comporte toutefois un risque : lorsque les objets ne sont pas propres, on ne sait pas ce que l’on prélève ».
Ainsi, même si les expertises tournent en rond, tous les espoirs ne sont pas perdus pour que l’on connaisse (enfin) l’assassin du jeune Grégory Villemin !
7 réactions à cet article
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c’est encore un coup de la CIA ! avec la complicité des salafistes vosgiens !
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Espérons qu’on saura un jour qui était coupable. Et dire que si l’instruction n’avait pas été gâchée par un « petit juge » présomptueux... On devrait faire passer des tests aux futurs magistrats, pas seulement des concours. Après celui d’Outreau, je m’interroge sur les critères retenus.
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J’aimerais bien savoir pourquoi cette « affaire », qui n’est qu’un fait divers (malheureux, certes, puisqu’ayant trait à la mort d’un enfant), ressurgit régulièrement au beau milieu de l’actualité, comme un mauvais marronier, quand on sait, par ailleurs, que, du fait de la misère, de la faim, de la malnutrition, un enfant meurt toutes les 3 secondes, dans le monde.
Des faits divers pour distraire de l’état du monde, et faire diversion des réels problèmes ; et on s’étonne que les médias perdent toute crédibilité....
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Votre réaction épidermique (que je peux comprendre) n’est pas pertinente.
Vous identiifiez votre fils à cet enfant, quand vous pourriez tout autant l’identifier à tous ceux, du même âge, qui n’auront pas eu le bonheur de grandir, tués par la misère, la faim, la malnutrition.La justice n’est pas faite pour venger qui que ce soit, mais pour prononcer le droit, et punir les responsables d’entraves à ce droit.
En l’occurence, je ne vois toujours pas l’intérêt de ressortir régulièrement cette « affaire », qui a fait l’objet de nombreux procès, et dont aucun prolongement ne pourra jamais ramener ce gosse à la vie.Il ne s’agit, pour moi, que d’attiser de vieilles rancœurs, et de nourrir la nostalgie malsaine de la loi du talion.
Désolé, mais je trouve ça sans intérêt.
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Donc la culpabilité de Bernard LAROCHE et de Christine Vuillemein est DÉFINITIVEMENT écartée.
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