Aides à domicile, le malaise silencieux

Parmis les aides à domicile il y a autant de personnes bienveillantes ou malfaisantes que dans tout autre profession.
Cependant, dans ce cas particulier, les clients victimes d'acte délétère de la part de leur aide à domicile semblent sans réel recours.
En théorie, il leur suffirait de se plaindre auprès de l'agence recruteuse et de porter plainte en cas de délit grave.
Mais dans la pratique c'est rarement le cas.
Dans le cadre de ma profession, toutes les personnes qui m'ont confié leur mésaventure ont toutes terminé leur confidence par : "ne le dites à personne, je ne veux pas faire d'histoire " ou "porter plainte... c'est difficile".
Pourquoi rechignent-elles à se défendre ?
Leur âge parfois avancé ; pour ne pas faire de vague et nuire à leur tour ; parce que le délit n'est pas si grave ou par peur de représailles ?
Cette dernière raison est d'autant plus sérieuse qu'une aide à domicile, avec le temps, connait tout de son client : ses coordonnées bien sûr mais aussi ses habitudes, son train de vie, l'absence ou la fréquence de ses visiteurs et parfois même, ce que peu de gens savent de lui.
Quelle que soit la raison de leur silence, le problème est bien réel.
Aussi, je pense qu'il est urgent que la profession se penche sérieusement dessus.
Qu'elle agisse en prévention auprés de tous ses employés avec de sérieuses mises en garde et auprés de ses clients en les informant, sans se voiler la face, du risque encouru et du devoir de protection qui lui incombe.
Je pense d'ailleurs que c'est aux agences de porter plainte si il y a lieu et non aux particuliers.
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