Alerte aux Mézereaux de Melun !
Des délinquants en culottes courtes…..
Toute la presse nationale en parle….
La radio, la télé sont là pour s’intéresser à ces quartiers quelque peu en déshérence.
Ils viennent, interrogent les habitants, les élus puis repartiront.
Les habitants du quartier des Mézereaux de Melun sont atterrés, peu pensaient qu’un jour une quinzaine de bambins de 5 à 13 ans iraient saccager une école maternelle.
Chacun a son explication.
Certains évoquent le laisser aller de certains parents, certains parlent de la désespérance de personnes n’y arrivant plus…. D’autres expliquent la situation des familles qui sont en sur-occupation de logements….
« On ne peut pas garder nos enfants dans l’appartement trop petit, ils vont jouer en bas sous la surveillance du plus grand d’entre eux !? »
Notre association familiale laïque de Melun, implantée depuis peu sur ces quartiers avaient alerté les autorités municipales de Melun sur la question de la peur de nombreuses familles devant l’agressivité de « bandes » d’adolescents….Une de nos militantes a même été menacée par des jeunes adultes parce qu’elle avait sermonné des plus jeunes qui détérioraient les jeux installés par la ville et l’office d’HLM !
ATTENTION LES QUARTIERS DE MELUN CE N’EST PAS CHICAGO DES ANNES 30 !
Nous demandons simplement que face aux constats effectués par les habitants, par les associations et les professionnels, une réflexion ait lieu et que des pistes de résolution soient trouvées.
Nous avons quelques propositions comme celles-ci :
- L’implication renforcée du club de prévention ;
- Une intervention d’animateurs de rue ;
- Le renforcement du nombre de gardiens disposant d’une formation de médiation ;
- Une consultation des associations de quartiers….
La décision prise par la Municipalité de Melun de réduire le montant des subventions allouées aux associations est lourde de conséquences, on risque d’en voir les effets négatifs or c’est le renforcement du lien social qui contribue le mieux à développer le « VIVRE ENSEMBLE »….
Nous estimons aussi que les décisions qui consistent à regrouper à l’Almont trois écoles maternelles en une seule de 18 classes vont conduire à réduire les liens étroits qui existaient entre les familles et les enseignantes : on passe des écoles maternelles à taille humaine, à « l’usine » maternelle !
Nous pensons aussi que les économies qui consistent ici et là à supprimer le gardiennage sur place des écoles sont dérisoires et « contre-productives ».
Nos associations, diverses dans leur objet ne détiennent pas la solution miracle.
Elles demandent d’être consultées.
Ceci étant dit, nous sommes, nous aussi bouleversés par cette situation.
Jean-François Chalot
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